TESHUMAR.BE est dedié à la CULTURE du peuple touareg? de ses voisins, et du monde. Ce blog, donne un aperçu de l actualité Sahelo-Saharienne. Photo : Avec Jeremie Reichenbach lors du Tournage du film documentaire : « Les guitares de la résistance Touaregue », à la mythique montée de SALUT-HAW-HAW, dans le Tassili n’Ajjer-Djanet- Algérie. 2004. Photo de Céline Pagny-Ghemari. – à Welcome To Tassili N'ajjer.
dimanche 13 décembre 2009
Alors que redditions et arrestations se multiplient,le Gspc derrière le bouclier des kidnappings
Ikram GHIOUA-http://www.lexpressiondz.com-13-12-09
dimanche 13 décembre 2009
Les derniers enlèvements au Mali et en Mauritanie ont été une bouée de sauvetage pour cette organisation en quête d’éclats médiatiques.
Les repentances et les arrestations de terroristes se multiplient depuis ces deux dernières semaines. Alors que pas moins de six terroristes ont déposé les armes, notamment à Alger et Constantine, une cinquantaine d’éléments de soutien au terrorisme ont été arrêtés à Batna et récemment à Constantine. Ce résultat est le fruit d’un engagement des forces de sécurité et aussi de l’appui sans faille des citoyens à la lutte antiterroriste. Des sources sécuritaires ont confié, sans réserve, que l’organisation dirigée par l’émir Droukdel est en phase de désintégration avancée. La déliquescence de cette organisation criminelle est un fait à ne pas négliger quand on sait que le Gspc lui-même a reconnu un recul de ses activités subversives par le biais de son site Internet. Deux ans durant, le numéro un du Gspc n’aura pas réussi à redresser son organisation et continue de subir des pertes sans précédent. Cela est d’autant plus vrai lorsque sur le terrain, les services de sécurité s’attendent à d’autres prochaines redditions. Dans une vaine tentative de sauver ce qui reste de son organisation. Droukdel change son fusil d’épaule. Aussi, les derniers kidnappings des ressortissants étrangers perpétrés au Mali et en Mauritanie, ont constitué, en quelque sorte, une bouée de sauvetage pour cet émir en quête d’éclats médiatiques.
En effet, l’émir ne pouvait espérer une meilleurs aubaine pour galvaniser ce qui reste de ses troupes et adresser des messages, via Internet, prouvant que son organisation criminelle est toujours en action sur le terrain et que le terrorisme n’est pas près de disparaître. C’est également au niveau du Mali et de la Mauritanie que la branche d’Al Qaîda au Maghreb réussira à trouver des complicités en ce sens que ces régions sont marquées par une instabilité politique et sécuritaire.
Pour les services de sécurité, le Gspc a versé tout simplement dans le grand banditisme, agissant au même titre que les réseaux des narcotrafiquants et les marchands d’armes. Les analystes du réseau d’Al Qaîda sont unanimes : « Ayant perdu sa couverture religieuse et politique, Droukdel et ses complices ne sont plus qu’un outil maniable entre les griffes d’Ayman al Zawahiri, autant dire des clans tribals de la Somalie. »
Nos sources ont tenu à souligner que l’exploitation efficace du renseignement rend la lutte plus pragmatique et plus précise et a permis d’ailleurs de cibler des éléments clés de la structure du Gspc. L’arrestation ou la neutralisation de ces éléments a permis d’enregistrer la régression de cette organisation, principalement en Algérie. Il n’en demeure pas moins que le Gspc a réussi à faire parler de lui en dehors des frontières algériennes en organisant des enlèvements contre des humanitaires : où un Français au Mali a été enlevé et trois Espagnols en Mauritanie.
L’instabilité sécuritaire inquiète les services de sécurité algériens du fait que ces actes se produisent aux portes des frontières algériennes. C’est la raison pour laquelle un important dispositif sécuritaire est actuellement mobilisé à ce niveau et c’est ce qui a d’ailleurs permis l’avortement de plusieurs transactions au sud-ouest liées au trafic de drogue, l’une des principales sources de financement d’Al Qaîda au Maghreb.
Ikram GHIOUA
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