TESHUMAR.BE est dedié à la CULTURE du peuple touareg? de ses voisins, et du monde. Ce blog, donne un aperçu de l actualité Sahelo-Saharienne. Photo : Avec Jeremie Reichenbach lors du Tournage du film documentaire : « Les guitares de la résistance Touaregue », à la mythique montée de SALUT-HAW-HAW, dans le Tassili n’Ajjer-Djanet- Algérie. 2004. Photo de Céline Pagny-Ghemari. – à Welcome To Tassili N'ajjer.
mardi 6 octobre 2009
Les rebelles touaregs nigériens du MNJ déposent les armes mardi en Libye
DS/of/APA 2009-10-06 16:04:27
Les rebelles touaregs nigériens du MNJ déposent les armes mardi en Libye
mardi 6 octobre 2009
APA- Niamey(Niger) La faction historique de la rébellion touarègue au Niger, le Mouvement des Nigériens pour la justice (MNJ), a annoncé sa décision de déposer les armes mardi après-midi, en marge d’une cérémonie dans la vielle libyenne de Sebha, en présence de Mouammar Kadhafi, a appris APA de mardi bonne source.
Avec cette reddition, ce sont quelques 3000 combattants qui vont renoncer à la lutte armée, en acceptant l’offre libyenne d’aider à leur réinsertion.
Crée en 2007, le MNJ est secoué depuis quelques mois par une crise de leadership, qui a provoqué l’annonce en septembre dernier de la destitution de son chef historique, Aghali Ag Alambo. Ce dernier a toujours revendiqué la présidence du mouvement.
Des rebelles nigériens du Front patriotique nigérien (FPN) remettent leurs armes depuis le week-end dans la région d’Agadez, au nord du Niger, ce qui met fin à deux ans de lutte armée dans cette partie du pays, riche en uranium.
Seul, le Front des forces pour le redressement (FFR) de Rhissa Ag Boula, a refusé de déposer les armes. « Le FFR n’ira ni à Tripoli ni à Agadez pour déposer les armes de cette façon » a dit Ag Boula, dans un communiqué publié sur le site Web de son mouvement.
Selon lui, le FFR réaffirme sa détermination à poursuivre la lutte politique et armée jusqu’à ce que l’ordre démocratique et la justice soient rétablis au Niger.
Des sources affirment que les rebelles qui ont accepté de déposer les armes recevront des aides variant entre 300 et 400 euros ainsi qu’une réinsertion sociale et professionnelle.
La région d’Agadez où opèrent plusieurs compagnies étrangères est riche en uranium. Depuis février 2007, cette région fait face à une rébellion armée conduite par des touaregs qui revendiquent davantage de meilleures conditions pour les populations du nord du Niger.
En mai dernier, le Président Mamadou Tandja a rencontré, pour la première fois, à Agadez les chefs rebelles touareg, à la veille du lancement du site uranifère d’Imourararen dans le département d’Arlit, exploité par le groupe français AREVA, avec une production annuelle de 5000 tonnes.
La délégation rebelle est constituée essentiellement de délégués des trois fronts actifs dans le nord à savoir le MNJ, le Front patriotique nigérien (FPN) et le Front des forces pour le redressement (FFR).
« Le président de la République n’a jamais refusé d’amnistier les anciens rebelles » a dit Akou Sidi, le Président du FPN, dans une interview au journal nigérien « Air Info ».
Mais, a-t-il précisé, les rebelles qui ont des problèmes avec la justice nigérienne devront d’abord etre jugés.
Niamey a officiellement entamé des rencontres avec les factions rebelles en avril dernier lorsque le ministre nigérien de l’intérieur qui conduit une forte délégation en Libye a affirmé que les rebelles touaregs, constitués en trois factions, ont accepté de rendre les armes et de participer à des négociations de paix.
Lors des consultations en Libye, le président du principal groupe rebelle,le MNJ Aghali Ag Alambo, a affirmé de son côté « l’engagement » de son mouvement et des autres groupes sur le front pour une paix définitive au Niger, selon des images diffusées par Télé Sahel, la télévision nigérienne.
Quelques semaines auparavant, le colonel Kadhafi, président en exercice de l’Union africaine, a invité lors d’une visite à Niamey, les rebelles touaregs du Niger à déposer les armes et intégrer un processus de paix, leur donnant sa garantie de suivre la situation au Niger jusqu’à l’achèvement du processus de paix.
DS/of/APA
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