dimanche 15 mars 2009

/Niger/en marche vers la paix ?


Samedi 14 mars 2009

D'après APA, "une délégation d’émissaires nigériens et de représentants de la rébellion est attendue dans les jours qui viennent à Tripoli pour mener des pourparlers."

Kadhafi prolonge son séjour à Niamey, aucune information sur son agenda
APA - Niamey (Niger)

Le guide de la révolution libyenne, Mouammar Kadhafi, également président en exercice de l’Union africaine, arrivé en escale technique à Niamey depuis jeudi soir, séjourne toujours dans la capitale nigérienne, a constaté APA vendredi.
De retour de Nouakchott où il a commémoré le Maoulid ou fête de nativité du Prophète Mohamed, le dirigeant libyen a remis aux autorités nigériennes un groupe de six soldats, détenus par les rebelles touaregs du Mouvement des Nigériens pour la justice (MNJ), actif dans le nord du Niger.
Aucune information n’était disponible sur l’agenda officiel de ce séjour dont la durée n’a pas été précisée, et également peu commenté par les médias nationaux. Vendredi soir, la télévision nationale a montré les images d’un entretien entre le colonel Kadhafi et son homologue nigérien Mamadou Tandja. Par le passé, les visites du guide libyen au Niger étaient largement commentées par les médias nationaux, comme en 2007 lorsqu’il a commémoré la fête de Maoulid à Agadez, en présence de quatre Chefs d’Etat africains. Samedi matin un important dispositif sécuritaire était visible aux abords de l’ambassade de Libye à Niamey où la circulation est peu fluide, attirant ainsi la curiosité de plusieurs habitants, a constaté APA.
Selon des sources officieuses, Kadhafi et son hôte pourraient échanger autour de la question sécuritaire dans le nord du Niger où opère depuis février 2007 le MNJ, qui a invité vendredi Niamey à privilégier le dialogue pour pacifier la zone de conflit, riche en uranium et en potentiel pétrolier.
La libération des ex-otages détenus par le mouvement rebelle a été possible grâce à une médiation libyenne ont indiqué de sources concordantes, affirmant qu’une délégation d’émissaires nigériens et de représentants de la rébellion est attendue dans les jours qui viennent à Tripoli pour mener des pourparlers.
Officiellement, Niamey ne reconnaît pas le MNJ et exclue toute négociation avec ce groupe armé dont les actes sont assimilés au « banditisme ».
Ces derniers mois, le Président Tandja a néanmoins affirmé sa volonté de dialoguer fustigeant également le recours aux armes par le MNJ, qui réclame davantage de retombées pour les populations de la région d’Agadez, où le groupe français AREVA exploite depuis 40 ans l’uranium dont le Niger est le deuxième producteur mondial. DS/of/APA 14-03-2009

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