samedi 12 juillet 2008
Attaque de la compagnie militaire et du gouvernorat d’Agadez
Au cours de cette nuit du 10 au 11 juillet 2008, à 18h 30 précisément, nous avons conduit un raid sur la compagnie militaire et le gouvernorat d’Agadez.
Ce raid est le prélude à l’offensive que nous allons, à notre tour, porter contre l’armée “nigérienne” et le pouvoir de Niamey qui, il est avéré dorénavant, sont dans l’incapacité de faire la différence entre responsabilité et faiblesse.
En effet, le MNJ a usé de tous les moyens pour démontrer que malgré l’option militaire qu’il a été contraint de prendre, il a toujours œuvré pour donner au conflit une allure qui endeuillerait le moins des familles nigériennes.
Mais, face à des gouvernants aveugles et incapables de comprendre que les nigériens n’acceptent plus qu’ils s’éternisent au pouvoir et continuer de ruiner notre pays par le vol systématique de nos maigres ressources, force est d’accepter de marcher sur les casernes et les relais de ceux qui veulent maintenir le Niger hors de tout progrès.
Le prix à payer sera certes lourd. Mais la libération du Peuple Nigérien n’a pas de coût pour ses fils.
Aussi, nous invitons toutes les populations civiles à évacuer les abords des casernes militaires ainsi que les environs des institutions représentant le pouvoir de Niamey, à l’intérieur du pays.
Devant le devoir de corriger les fautes et manquements graves en cours dans notre pays depuis son “indépendance”, l’ultime nécessité d’un aménagement du territoire (découpage administratif) adéquat et l’urgence quasi-absolue à trouver la forme de gouvernement et de l’administration territoriale adaptée à nos réalités, le MNJ a décidé de servir les nigériens jusqu’à ce qu’ils soient rétablis dans tous leurs droits.
Le pouvoir de Niamey et l’armée “nigérienne” ne doivent, d’autre part, jamais oublier qu’ils ont pris, vivants, le Capitaine Asharif MOHAMED-ALMOCTAR et 3 de ses compagnons.
La liquidation ou l’atteinte à l’intégrité physique de ces 4 prisonniers de guerre sera très lourde de conséquences.
En effet, outre le changement de comportement au combat que cela induira, traduire les auteurs de l’acte devant les instances internationales habilitées à juger les criminels de guerre sera un préalable incompressible à toute solution négociée du conflit.
Le Mouvement.
Publié par La voix des Hommes libres à l'adresse 12.7.08
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire