lundi 18 juillet 2011

Libye: les rebelles prennent Brega

AFP 

18/07/2011 | Mise à jour : 13:34 Réactions (28)

Les rebelles libyens ont annoncé aujourd'hui avoir pris le contrôle du port pétrolier de Brega (est), la majeure partie des forces loyales à Mouammar Kadhafi s'étant retirées vers l'ouest après avoir miné les installations pétrolières.

"Le gros des forces de Kadhafi s'est retiré à Ras Lanouf", à une cinquantaine de kilomètres plus à l'ouest, a déclaré Shamsiddin Abdulmolah, un porte-parole des rebelles, précisant qu'il restait 150 à 200 loyalistes bloqués sur le site pétrolier.

D'intenses combats de rue se déroulent depuis plusieurs jours entre les rebelles libyens et les forces loyales à Mouammar Kadhafi dans un quartier du port pétrolier de Brega, d'après les insurgés.

Une offensive a été déclenchée jeudi soir par la rébellion pour prendre Brega, ville située à 800 km à l'est de Tripoli et à 240 km au sud-ouest de Benghazi, la "capitale" de la rébellion. 3000 hommes fidèles au colonel Kadhafi sont retranchés dans le centre-ville, d'après les rebelles.

Les insurgés ont déclenché jeudi soir une offensive par le sud, le nord et l'est de Brega. Ces combats ont fait au moins 13 morts et près de 200 blessés parmi les rebelles. Leur progression est ralentie par des centaines de mines et la découverte samedi de tranchées défensives creusées autour de l'agglomération et remplies de produits inflammables.

Brega comprend trois zones : un quartier d'habitation dans l'est, une importante installation pétrolière dans l'ouest et la vieille ville entre les deux.

En plus d'alimenter les insurgés en hydrocarbures, le site niché à la pointe sud-est du Golfe de Syrte permettrait à la rébellion, s'il est pris en bon état, d'améliorer sa situation financière en exportant du pétrole. Dans l'Ouest, la situation était toujours relativement calme aujourd'hui, les insurgés s'attachant à consolider leurs positions après de brusques avancées quelques jours auparavant.

dimanche 17 juillet 2011

Dinamitri Jazz Folklore & Omara "Bombino" Moctar

Omara Moctar - Bambino - Tar Hani Live !


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Agadez
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Agadez
Bombino
(Cumbancha)
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CRITIQUE DE VOIR
ARTICLE - 14 juillet 2011
Ralph BoncyRalph Boncy
Considérant ses quelques maigres années d'existence, la maison Cumbancha de Jacob Edgar (un ex-joueur de l'écurie Putumayo) peut s'enorgueillir d'une très bonne moyenne au bâton! Et Omar «Bombino» Moctar, cet intrigant chanteur guitariste touareg, est, sans aucun doute, une autre excellente prise, une véritable découverte. Né au Niger, en plein désert, ce nomade a fui les dunes près d'Agadez avec sa famille pour se réfugier en Algérie où il a touché à sa première guitare. La comparaison avec Tinariwen est inévitable. Mais le toucher de cet autre rocker du Sahara est plus fluide, la voix plus accrocheuse. Et quelque chose vous happe dès la première écoute dans cette musique monotone et profonde, un blues rempli d'espace et de sable.

Les insurgés libyens du Djebel Nefoussa déterminés, selon BHL



 - Publié le 17/07/2011 à 14:12
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par Emmanuel Jarry
PARIS (Reuters) - Les insurgés libyens du Djebel Nefoussa sont désormais bien armés, encadrés et déterminés à marcher sur Tripoli, face à des forces kadhafistes contraintes de se battre sous la menace de "snipers" de leur propre camp, a déclaré dimanche à Reuters l'écrivain Bernard-Henri Lévy, de retour de cette zone.
L'essayiste français, engagé aux côtés de l'opposition libyenne depuis le début de la crise, a passé deux jours, vendredi et samedi, dans cette région de l'ouest de la Libye où semble se jouer le sort du régime de Mouammar Kadhafi.
Il a recueilli dans la ville de Zentane le récit de prisonniers, dont celui d'un artilleur libyen et de mercenaires africains, qui font état d'une démoralisation des kadhafistes.
Selon l'artilleur, blessé et détenu à l'hôpital de Zentane, leur moral, y compris dans la composante libyenne, "est très bas, leur détermination très faible et une partie d'entre eux ne tiennent que sous la menace", explique Bernard-Henri Lévy.
"Cet homme m'a dit que les éléments jugés peu sûrs de l'armée libyenne, qui, d'après lui, sont extrêmement nombreux, sont envoyés au front avec, en deuxième ligne, des tireurs prêts à les abattre en cas de tentative de défection."
Cinq autres soldats libyens blessés et détenus au même endroit ont corroboré ses dires, a ajouté l'écrivain.
Les mercenaires constituaient la moitié de la cinquantaine de détenus dans une ancienne école coranique transformée en prison. Ils étaient originaires du Niger, du Mali, du Tchad et du Soudan et "en mauvaise condition physique".
1.500 À 2.000 COMBATTANTS REBELLES
"L'expression chair à canon ne m'a jamais parue aussi vraie. Ce ne sont pas des soldats d'élite. On sent que les recruteurs de Kadhafi ont pris tout ce qu'ils trouvaient", souligne Bernard-Henri Lévy, selon qui "ces hommes, payés en moyenne 500 dollars la semaine, constituent une proportion non négligeable des troupes qui se trouvent en face des insurgés."
L'écrivain, qui est allé plusieurs fois en Libye depuis le début de la crise, récuse l'idée que le conflit s'enlise.
"Les rebelles ont gagné 50 km en 15 jours et se préparent à prendre Al-Assabah, dernière étape avant Gariane, qui commande l'accès à Tripoli", explique-t-il.
Il évalue entre 1.500 et 2.000 le nombre de combattants engagés dans cette bataille du côté des insurgés.
Sa description diffère de celle que les autorités françaises faisaient en juin d'une population civile démunie, à laquelle la France parachutait des armes pour l'aider à se défendre.
"Ce sont des gens armés, encadrés, déterminés et ayant la rage de vaincre", souligne l'écrivain. "Leur idée est vraiment de prendre Tripoli et ils sont en position de le faire."
Ces insurgés sont notamment encadrés par d'anciens militaires kadhafistes ralliés à la rébellion, dont un colonel Kawar Khalifa, commandant en second des opérations dans la zone de Zentane, précise-t-il. Il n'a en revanche pas confirmé la présence d'instructeurs arabes aux côtés des insurgés.
POLITIQUE DE LA TERRE BRÛLÉE
Bernard-Henri Lévy dit avoir vu des caisses de munitions, notamment des roquettes de lance-grenade de type RPG, qui font partie des 40 tonnes d'équipement parachutées par la France.
Selon l'écrivain, les frappes aériennes de la coalition internationale conduite par la France et le Royaume-Uni contre les forces kadhafistes aident effectivement les rebelles.
"Il y a une vraie coordination stratégique et tactique entre l'Otan et les insurgés", explique-t-il, tout en déplorant que la coalition n'ait pas encore bombardé trois localités d'où les troupes de Kadhafi tiennent sous leur feu le Djebel Nefoussa.
Il fait état d'une politique de la terre brûlée à laquelle se livrent les troupes Kadhafistes lors de leur retraite.
"Sur 50 km, entre Zentane et Goualich (à une centaine de kilomètres de Tripoli), tout a été brûlé, les maisons et les bêtes, avec une espèce de rage systématique", raconte-t-il.
Un conteneur cylindrique d'une cinquantaine de centimètres de haut laissé par les kadhafistes pourrait laisser penser, selon l'écrivain, qu'ils utilisent du napalm : une étiquette collée sur son flanc porte l'inscription "1 Igniter for napalm bomb", sans toutefois d'autre indication sur son contenu.
Edité par Eric Faye

samedi 16 juillet 2011

Libye : les rebelles aux portes du fief de Mouammar Kadhafi



    • Images

      Un rebelle libyen se prépare à l'incursion sur Brega le 14 juillet dernier
      Un rebelle libyen se prépare à l'incursion sur Brega le 14 juillet dernier
      Les rebelles pourraient prendre dès ce samedi le fief de Mouammar Kadhafi. Ce vendredi soir, les opposants au régime du colonel Kadhadi ont pu entrer dans la ville de Brega en pleine nuit. Ils se sont ensuite rapidement repliés pour préparer une nouvelle attaque.
      L’unité de reconnaissance rebelle est entrée ce vendredi soir dans la ville pétrolière située sur la ligne de front. Selon Mohammed Zawi, un des porte-paroles de l’armée rebelle libyenne, les insurgés sont entrés dans la ville peu avant minuit par le nord avant de se retirer à 4 km.
      L’incursion dans le port de Brega a eu lieu seulement 32 heures après le déclenchement d’une offensive sur trois axes destinée à reprendre le contrôle de la ville. Une deuxième unité qui attaquait Brega par l’est s’est heurtée, quant à elle, à une forte résistance des troupes kadhafistes à une dizaine de kilomètres de la ville.
      Des mines gênent la progression
      Les troupes de Kadhafi comptent environ 3000 hommes dans la ville de Brega, "la plupart semblent se trouver dans le centre-ville" selon Mohammend Zawi. Au moins dix rebelles ont été tués dans cette offensive autour de Brega et 172 autres ont été blessés, la plupart touchés par des mines.
      Depuis plusieurs semaines, les troupes rebelles tentent de déminer plusieurs zones autour de la ville, pour faciliter les manœuvres de l’artillerie lourde. Cette périlleuse opération de déminage a fortement ralenti leur progression sur Brega.
      Après cinq mois de guerre civile en Libye, Brega reste toujours aux mains des partisans du colonel Kadhafi. Les forces rebelles sont enlisées depuis des mois à mi-chemin entre Brega et Ajdabiya. L’espoir d’une victoire stratégique à l’est renait donc ce samedi parmi les opposants au pouvoir en place.
      J. Duclos avec AFP

    vendredi 15 juillet 2011

    Le PM nigérien Brigi Rafini invite les ex-combattants de la Touareg à s'inscrire dans la dynamique de paix


    NIAMEY (Xinhua) - Le Premier ministre nigérien Brigi Rafini a invité à Agadez (900 kms au nord de Niamey) les ex-combattants de la rébellion Touareg à s'inscrire dans la dynamique de paix amorcée dans le pays.
    Vendredi 15 juillet 2011 | 16:55 UTC
    M. Brigi Rafini qui effectue depuis jeudi une visite dans la région a tout d'abord rendu un hommage appuyé à tous les ex-combattants des mouvements Touaregs qui ont tourné définitivement le dos au banditisme, aux vols à mains armées ou trafics de tous genres, avant de demander à ceux qui restent encore "en marge de  la société"  à se ressaisir.
    "Ceux qui s'adonnent encore à des actes nuisibles contre les citoyens, contre l'Etat doivent s'inspirer de l'exemple de ceux-là qui ont volontairement remis leurs armes", a insisté M. Rafini.
    "Il faut qu'Agadez cesse de faire peur aux autres citoyens du pays et du reste du monde pour s'inscrire dans le processus de la paix du président Mahamadou Issoufou", a-t-il ajouté.
    Pour le chef du gouvernement, la région d'Agadez, "aux multiples vocations", ne mérite pas ce qui lui arrive depuis ces dernières décennies.
    "Les cycles de rébellions armées et autres trafics de coupeurs de routes, doivent cesser pour laisser la place à la liberté de circuler et à la fraternité, afin que se réalise dans la paix, le développement économique, social et culturel, auquel aspirent toutes les filles et tous les fils du Niger", a-t-il recommandé.
    Le Premier ministre nigérien, lui-même Touareg, a rencontré les ex-combattants des différentes rebellions Touareg et les Nigériens rapatriés de la Libye.
    Le 3 juillet dernier, des hommes armés, auteurs de plusieurs actes de banditisme dans la région, avaient décidé de remettre volontairement aux autorités leurs armes, et véhicules, ainsi qu'une importante quantité de munitions.