TESHUMAR.BE est dedié à la CULTURE du peuple touareg? de ses voisins, et du monde. Ce blog, donne un aperçu de l actualité Sahelo-Saharienne.
Photo : Avec Jeremie Reichenbach lors du Tournage du film documentaire : « Les guitares de la résistance Touaregue », à la mythique montée de SALUT-HAW-HAW, dans le Tassili n’Ajjer-Djanet- Algérie. 2004. Photo de Céline Pagny-Ghemari. – à Welcome To Tassili N'ajjer.
Plusieurs milliers des cheptels reconstitués,des dizaines de puits créés, des centaines des femmes et hommes formés en alphabétisation, couture, AGR ,des clôtures de stockage de pâturage et banquettes créés , du cash transfert, cash for work, micro crédit, des écoles créés et plusieurs appuyées en construction des classes et cantines scolaires,des caisses secouristes(santé ) dans plusieurs villages, plusieurs banques céréalières, plusieurs banques Aliments bétail, des boutiques villageoises, l'accompagnement des éleveurs au déstockage,vaccination des animaux ....Bref tout un développement intégré que Jeff fait dans tout l département d'Abalak et sans compter des projets d'urgence pendant chaque catastrophe.
Réunion à Niamey des pays voisins de la Libye sur la sécurité dans la région
RFI
Par RFIPublié le 19-10-2016Modifié le 19-10-2016 à 02:02
La 9e réunion des pays voisins de la Libye se tient ce mercredi 19 octobre à Niamey, au Niger. Les ministres des Affaires étrangères de l'Algérie, de l'Egypte, du Soudan, de la Tunisie et du Tchad et leurs homologues nigériens et libyens se pencheront sur l'impact de la dégradation de la situation sécuritaire en Libye sur la région.
En plus des 7 ministres des Affaires étrangères concernés, la réunion se tiendra en présence des envoyés spéciaux de l'ONU et de l'Union africaine pour la Libye et du secrétaire général de la Ligue arabe.
Selon une source nigérienne, l'objectif de cette réunion est de « mettre en place un mécanisme pour combattre l'organisation Etat islamique », mais aussi de « renforcer et approfondir les discussions entre ces pays » afin de relever les défis imposés par la détérioration de la situation sécuritaire de cette région.
Les ministres vont tenter de trouver des solutions au danger que représente l'infiltration de jihadistes venant de la Libye.
Le soutien à un gouvernement central qui serait en mesure d'appliquer l'accord politique inter-libyen figure également au programme. Enfin, l'immigration illégale et le trafic des drogues, en progression sur le continent africain, seront aussi évoqués.
Après avoir subi trois attaques terroristes en l'espace de deux semaines, le Niger paraît plus que jamais impliqué dans la recherche de solutions pour rétablir la stabilité dans cette région.
Par RFIPublié le 19-10-2016Modifié le 19-10-2016 à 23:24
La prison de Koutoukalé située près de la frontière entre le Niger et le Mali a fait l'objet d'un assaut repoussé par les forces de sécurité nigériennes lundi 17 octobre. Le site d'informations mauritanien Alakhbar, canal traditionnel de communication des groupes jihadistes au Sahel, a reçu mercredi une revendication de cette attaque au nom du groupe Etat islamique.
Le groupe Etat islamique est-il en train de s'implanter au Sahel ? Jusqu'à présent, ce sont des groupes armés liés à al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) qui ont toujours opéré dans la bande sahélo-saharienne. En 2012, Ansar Dine et le Mujao s'étaient ainsi alliés à Aqmi pour occuper le nord du Mali pendant près d'un an. Le Mujao s'est progressivement dissout en 2013, au lendemain de l'opération Serval, et l'essentiel de ses combattants a rejoint les Signataires par le sang, puis al-Mourabitoune, katiba dirigée par Mokhtar Belmokhtar. Parmi eux, Abou Walid Sahraoui, ancien porte-parole du Mujao.
Au mois de mai, Abou Walid Sahraoui s'est finalement désolidarisé de Mokhtar Belmokhtar pour prêter allégeance au groupe Etat islamique. Le mois dernier, il revendiquait la première attaque menée au Sahel au nom de l’organisation EI contre un poste de douane burkinabè.
L'assaut mené contre la prison de Koutoukalé avec, selon une source au sein de la force française Barkhane, une dizaine de combattants au maximum, serait donc son second fait d'armes, au moins sous sa nouvelle étiquette. Cet assaut visait à libérer les prisonniers jihadistes qui y sont détenus.
Faut-il faire le lien entre ces trois attaques ? C'est ce que des sources militaires françaises ne se risquent pas à faire, pour le moment. Seule l'attaque de la prison de Koutoukalé a été revendiquée. Etrangement, c'est aussi la seule qui ait été repoussée. Mais il y a quatre jours, les autorités nigériennes ont ouvertement attribué l'enlèvement de l'otage américain à Abou Walid Sahraoui et au Mujao dont il est issu.
Au lendemain de la première de ces trois attaques, un cadre de la Mission des Nations unies au Mali envisageait également qu'Abou Walid Sahraoui cherche à reconstituer le Mujao en fédérant ses combattants sous sa nouvelle bannière, celle du groupe Etat islamique.