lundi 6 février 2012

http://www.aljazeera.com/news/africa/2012/02/20122416445129368.html
Tuareg rebels attack Mali town of Kidal
Aid workers says that 15,000 people have fled escalating battles between army and armed separatists in northern regions.
Last Modified: 06 Feb 2012 09:26
Al Jazeera's Nazanine Sadri reports on the exodus of thousands from Mali
Ethnic Tuareg rebels have launched a fierce offensive against Mali's security forces in a bid to seize the northern town of Kidal.
The attack on Saturday is further evidence that Tuareg rebels have significantly increased their attacks against government control in Mali.
Kidal is the latest and most significant town targeted by the fighters, who have gained ground in other northern areas following weeks of clashes with government forces.
The Tuareg rebels have been bolstered by an influx of fighters from Libya who joined their movement after the late Libyan leader Muammar Gaddafi was toppled last year.

Hama Sidahmed, a Europe-based spokesman for the rebels, said their ambition was to take control over Kidal.
"We will take the two military camps and occupy the town."
The sporadic firing of heavy weapons have been heard across the town as government forces fought to fend off the fighters, according the Reuters news agency.
In recent days, thousands of civilians reportedly fled the town in anticipation of the fighting.
Civilians fleeing

Some Tuareg leaders say many of their community have also fled the southern city of Bamako, fearing reprisals after violent demonstrations this week.
About 3,500 people had crossed west into Mauritania, said a Mauritanian official, speaking on the condition of anonymity.
The International Committee for the Red Cross (ICRC) said on Friday that nearly 10,000 people had fled into Niger after fighting between the army and armed groups in the area around the northeastern cities of Menaka and Anderamboucane.

Other aid officials say more than 5,000 others have fled to Mauritania.
The Tuareg rebels say they are fighting to secure the independence of Azawad, an area that takes in Mali's three northern regions, one of which is Kidal.
The government accused the rebels of atrocities and collaborating with al-Qaeda, a charge rejected by the MNLA.
The ICRC said that some refugees were being looked after by local families while others had set up makeshift camps nearby.
Source:
Agencies


DOSSIER-R?fugi: Mali: Les réfugiés témoignent avoir tout perdu.
Posté le 06 February 2012 à 13:51:29 CET par redaction

http://www.pointschauds.info/fr/modules.php?name=News&file=article&sid=7534

Mali: Les réfugiés témoignent avoir tout perdu.
Les premiers réfugiés ayant fui Bamako après les pillages enregistrés la semaine dernière, une cinquantaine de familles, sont arrivés à Nouakchott dimanche.
Ces populations, originaires du Nord Mali, théâtre d’une nouvelle rébellion touarègue, vivaient dans la capitale malienne depuis plus de 50 ans.Elles sont arrivées dans un dénuement total après avoir tout perdu.
Le premier contingent de réfugiés malien à Nouakchott a été accueilli par l’Association des Réfugiés et Victimes de Répression de l’Azawad (ARVRA), une organisation fondée par des anciens réfugiés touaregs des années 1990, restés en Mauritanie.
Parmi les nouveaux venus, Le Calame a rencontré une famille d’une dizaine d’individus présents à Kati (15 kilomètres de Bamako) au cours de la journée de pillages du mercredi 1é février. Haletine Ag El Mehdi, étudiant en pharmacie , déroule le film d’une folle journée de pillages: « Nous étions à Kati au début d’une journée ordinaire mercredi dernier dans notre domicile, collé à une caserne de gendarmerie.




Nous étions les propriétaires d’un complexe médical composé d’une clinique et d’une pharmacie dénommée Pharmacie du Camp. Aux environs de 9 heures, arrive une foule en colère qui commence à piller systématiquement tout le contenu de la maison et du complexe médical. Nos trois (3) ambulances sont incendiées en plus du pillage de tous les biens. Pendant tout ce temps, les membres de la famille se cachent pour éviter le lynchage. Ce spectacle dure jusqu’aux environs de 17 heures. Puis certains gendarmes parviennent à entrer dans la zone et arrivent à nous exfiltrer ».
Ces populations affirment « avoir tout perdu dans les pillages et être dans un dénuement total». Elles souhaitent vivement le retour de la paix pour rentrer au Mali.
Après ce premier contact organisé à Tevragh-Zeina (route de Nouadhibou), nous trouvons un groupe de réfugiés à Tensoueiloum. Parmi eux un certain Abou Bekr Sedigh Waleth, professeur de mathématiques à la faculté des sciences de l’université de Bamako depuis 27 ans et blogueur. Un homme traînant un handicap. Son groupe, composé de nombreuses femmes et des enfants issus de sa famille élargie, est accueilli dans une maison mise à leur disposition par l’association ARVRA.
Il sert un récit des événements presque similaire à celui de l’étudiant en pharmacie. Puis ajoute avoir été sauvé grâce à l’intervention de certains de ses anciens élèves, devenus officiers au sein de forces de sécurité. Aussitôt exfiltré, il monte dans le premier avion pour Dakar, ville qui a lui servi de point de transit vers Nouakchott qu’il a rallié par la route.

Navigation

Dans la rubrique

Rassemblement de solidarité avec l’Azawad à Paris
En guise de soutien aux touaregs de l’Azawad qui se battent pour la libération de leur (...)
27/01/1212
Yennayer, le nouvel an amazigh
Avec un décalage de onze jours sur le calendrier grégorien, Imazighen fêteront le passage à la (...)
02/01/121
A Paris, des voix s’expriment en faveur des Imazighen de (...)
Une centaine de personnes ont répondu à l’appel de Tamazgha pour un rassemblement de (...)
16/10/1112
Un voyage de rêve en pays amazigh
Aller en Libye était quelque chose d’inenvisageable pour moi. Oui, comment visiter un (...)
31/07/1141
Vous êtes > Annonce top site > La voix de l’Azawad à Paris

La voix de l’Azawad à Paris

Rassemblement devant l’Assemblée nationale le samedi 4 février 2012.

Quelques cent cinquante personnes ont défié le froid glacial de ce samedi 4 février à Paris et ont répondu à l’appel de Tamazgha pour exprimer leur soutien au combat de libération de l’Azawad. Ainsi, la Place Édouard Herriot devant l’Assemblée nationale à Paris était aux couleurs amazighes avec le géant drapeau amazigh et un drapeau de l’Azawad libre. Plusieurs banderoles ont été déployées sur la place. On pouvait ainsi lire : "Halte au génocide des Touaregs !", "Tanekra dagh temoust " en tifinagh ou encore "Pour la libération de l’Azawad – Tilelli i Azawad". Des manifestants portaient également des pancartes dénonçant l’État malien ou qui demandent la liberté à l’Azawad ("Mali = AQMI – Azawad = Liberté", "Halte aux massacres des Touaregs !", "Azawad libre", etc.).
La parole a été donnée notamment à un représentant du MNLA, Mossa ag Attaher, qui a tracé un tableau clair sur l’action du Mouvement national de libération de l’Azawad. Il n’a pas manqué de revenir sur les diverses dates historiques qui ont marqué l’Azawad ces dernières décennies. Le Chargé de communication du MNLA a tenu à rappeler que les combattants du MNLA iront jusqu’au bout dans leur combat pour la libération de leur pays des mains des forces d’occupation maliennes et rien n’entamera leur détermination pour aller vers la liberté.
Mamatal ag Dahmane, porte-parole de l’Association des réfugiés et victimes de la répression dans l’Azawad (ARVRA) a fait un état des lieux sur la situation humanitaire dans l’Azawad et notamment dans les endroits où sont réfugiés les habitants de l’Azawad ayant fui les exactions de l’armée malienne et ses milices.
Masin Ferkal, de Tamazgha organisatrice du rassemblement a réitéré la solidarité de Tamazgha qui se sent partie prenante dans ce combat des Touaregs de l’Azawad. Pour lui, ce combat est d’autant plus celui de Tamazgha qu’il s’agit de la première initiative amazighe visant à libérer un territoire amazigh des mains du colonialisme. Ce combat pour la libération devra être celui de l’ensemble des Imazighen dont le pays est livré au colonialisme depuis quatorze siècles. Il a appelé l’ensemble des présents au rassemblement à se mobiliser et à mobiliser aux côtés des combattants de l’Azawad.
Des représentants d’autres associations ont pris également la parole notamment pour exprimer leur solidarité avec l’Azawad ? Ainsi sont intervenus le représentant du MAK-France, Noureddine ; Ali, de Tamaynut-France ; Kamel Saïdi, de l’association TIKLI ; Lili, pour l’Internationale Touarègue ; Hamid Belkacemi, de l’association AZAL ainsi que Youcef Alioui, un écrivain-chercheur kabyle.

Maliens venus perturber le rassemblement

Un groupuscule de Maliens, dépêchés certainement par l’ambassade du Mali à Paris, sont venus perturber le rassemblement. Ils ont même eu le culot de menacer les manifestants de mort. « Nous vous tuerons tous » avaient-ils dit en direction des manifestants devant les policiers qui les ont contenus et empêchés de s’approcher du lieu du rassemblement. En effet, ces Maliens, dignes fils du régime de Bamako, au lieu d’aller s’exprimer librement puisque la République qui les accueille le leur permet, préfèrent plutôt narguer cette même République et ses lois et venir tenter d’empêcher les solidaires du mouvement Touareg de s’exprimer. Et heureusement que la police était là pour faire respecter l’ordre et empêcher d’agir les ennemis de la liberté qui appellent à la haine et à la violence . Il n’est nullement difficile d’imaginer ce dont ils sont capables sur un territoire où ils auraient le pouvoir. On comprend d’autant plus facilement les menaces qui pèsent sur les Touaregs qui subissent l’État malien en ce moment.

C’est sous l’air de chansons révolutionnaires notamment du groupe Tinariwen que les manifestants se sont dispersés et ont promis de revenir sur la place publique pour être aux côtés des combattants de l’Azawad et dénoncer aux yeux du monde le traitement qu’infligent les autorités maliennes aux populations de ce territoire qui ont le "tort" de vouloir leur liberté.

La Rédaction. 


"AZAWAD LIBRE"

Document distribué par Tamazgha lors du rassemblement
PDF - 327 ko

dimanche 5 février 2012


Anana Ag Haroun

Statement during the rally in favor of Azawad in Paris on February 4, 2012 - by Mossa Ag Attaher.


Dear brothers, dear sisters, dear friends,

Thank you for coming to support Azawad who fights with courage and determination to finally access to its freedom and dignity.

The battle currently led by the MNLA in Azawad is a noble and legitimate battle. It is noble because it aspires to create a society existing in freedom, justice and equality between the different components of Azawad. It is legitimate because it is the emanation of all the people living on this territory, shaped by centuries of cultures and civilizations having previously lived in perfect harmony.

Today, Azawad, in all its components, struggles to free itself of the criminal politics of the Malian State that denies our existence, ruins our territory and starves our people. It is true that we are currently facing a very difficult period, but it is also a crucial period for our future, because there is no better legitimate right than to live in dignity and freedom on your own land and there is nothing worse than being a stranger in your own country.

People and human communities, naturally and since mankind, aspire to justice, freedom and dignity. These are universal aspirations shared by all the populations on earth. The fundamental principles of freedom, justice and dignity should apply to all people, everywhere and anytime, regardless of race, religion, language or culture. These are sacred values applicable to all human beings. There is no reason why the people of Azawad should be deprived.

The movement of Azawad is first of all a set of universal human values that we carry with us since millennia. We believe that the violation of human rights is a serious violation that we cannot accept.



Our movement is working towards the confirmation of the right for humans to freely dispose of themselves, to live in dignity and to enjoy all their natural rights.



The right to self-determination is the most important right derived from the struggles of people in the history of mankind. On behalf of the Universal Human Rights, the principle of criminalization of colonialism and the illegal occupation of the territories of others, on behalf of all similar pacts such as the right of people to chose a governance system that suits them, the right of people to dispose of their lands and their wealth, it’s in the name of all the rights enshrined through international law, that the movement of Azawad, through its various components, resists to those who try to throw them off the wheel of history by any possible means.

This is why, today, we call all international organizations, democrats from around the world and the states of region, to take their responsibility in ending the massacre perpetrated by the Malian regime against the people of Azawad and to support the legitimate claims of Azawadians.

Since Mali's independence, tyranny and arrogance are a daily living for the people of Azawad. The creation of post-colonial states such as Mali are for us a succession of great troubles experienced in a general indifference unworthy to the human race.

Although the liberation movement of Azawad is one of the oldest movements struggling for the acquisition of their legitimate rights, it continues to suffer from neglect and indifference of the international community to the point where the people of Azawad wonder if they are eveb concerned, like other populations, when it comes to Human Rights? Why does the entire world keep ignoring the genocide they are facing for so many years?



Since the foundation of the State of Mali, Azawed suffers from a succession of genocides, revolts, so called agreements never respected, so called reassurances, displacement of populations, forced assimilations and humiliations, without anyone ever reacting. Nevertheless we are also men and women, like all other men and woman who have experienced similar situations such as in Eritrea, Kosovo, East Timor, South Sudan and Darfur.

The distress of the Azawad people



Before the French colonialism in Africa, the people of Azawad were a community living under a system of federations based on the extent of their land. They controlled the entire territory in a democratic conduct rare in Africa, and characterized by the separation of its authorities, recognizable in all modern systems of nowadays.

There were three Sultanates on the Azawad land, now known as Northern Mali. These sultanates coordinated in the management of the entire country through a common political and social system in respect with the diversity of people. The scientific sector was also developed, particularly in the city of Tinbouctou, well known for its prosperity in traditional industry and economic self-sufficient.

People of Azawad generally lived at peace with their neighbors. They were bound together by their good-neighborly relations, trade and cultural exchanges. After the French colonization, between 1894 and 1954, the Azawadians have continuously conducted battles of resistance against the French occupation to defend their land as well as their social, cultural and political heritage, established since thousands of years.

With the French withdrawal from Africa the people of Azawad realized the importance and seriousness of any decision taken at this historical moment. So the people of Azawad presented a letter signed by nearly four hundred emblematic figures representing all components of Azawad. This letter to the French government demanded the return of independence of the Azawad territory instead of the assignment to another territory. The people of Azawad received a promise of independence. But the promise was not kept because of certain regional and international interventions and Azawad eventually got linked to a foreign body that never guaranteed any economical, social, cultural or technological development, not even a minimum of respect for human dignity.

The reality of Mali began to manifest itself. It was a state that was in for taking and not for giving nor sharing. The first projects in Azawad were to impose communism and the socialistic thoughts of the government led by dictator Modibo Keita. This policy was based on the dispossession of all land and animals of the Azawadians to become state assets. This policy was also based on the policy of forced marriages to eliminate the ethnic diversity of the peoples of Azawad. Clearly requiring the disappearance of the Azawad entity with its own peculiarities. It was not the unity of people and the creation of a democratic state in which all contribute and benefit from cultural and ethnic diversity.



The first uprisings against the dictatorship were in 1963. But Mali used odious methods to eradicate the fight for freedom by murdering the elderly - the guardians of memory -, burning down the camps, exterminating the animals and poisoning of the wells. These practices reflecting well the policy of the State of Mali whose real objective was not just to eliminate elements of the revolt, but more an ethnic cleansing aimed to eradicate the entire community, accompanied by starvation and scorching of the land.

The resistance was aborted with unspeakable brutality, wiith the help of Ben Bella in Algeria and Morocco's King Hassan II, who turned the political leaders of the revolution over to the Malian government, a shock for the people of Azawad. That’s how the uprising of 1964 ended.

The situation went on with killings and displacements, starvation, and humiliation. Attempts continued to eliminate indigenous cultures and eradicate the national sentiment of Azawadians, resulting in a second revolution in 1990. This second revolution was characterized by massacres even worse than those of Modibo Keita. The events of the second revolution will lead to the 1st agreement in Algeria providing a special status for the areas of Azawad. But Mali quickly found an easy way not to respect the Treaty agreements by organizing a “coup” against Moussa Traore. The role of Amadou Toumani Toure, as a Mali politician, began, in 1993-1994, with the formation of a militia against the Azawad, aiming to question their rights of existence in Africa and to accelerate the migration of the population. These militias had already committed massacres against civilians, killing over 700 civilians, like women, children and elderly. All this happened under the eyes of regional and international community.

The dramatical situation of the people of Azawad persisted until the uprising of 2006, ending with the 3rd Agreement between the people of Azawad and the Malian government, always under the supervision of Algeria, and, like the previous agreements, it was supposed to guarantee the conditions for respect of private life for all cultural and political wings of Azawad, speed up development projects, reduce the number of military troops in populated areas and to form military units consisting mainly of people of Azawad to take over the security of the region. But, again, since the signing of the agreement, exactly the opposite happened. Mali continued to commit crimes, like the murder of Barka Sheikh, member of the above uprising, and his companion, Mohamed Ag Mossa. The people of Azawad never saw any suspect brought to justice. On the contrary, the President signed the parliamentary decision in 1996 to speak free all those responsible for events related to Azawad. The people of Azawad being considered as criminals deserving what had happened to them. This was a strategy to dominate all orientated and deliberated ethnical minorities, strengthening the definition of the State having the monopoly and right to use force.



The results of the annexation of Azawad to Mali

Maintenance of despair in the Azawad community, attempting to bypass any hope of having a role in the political, social, cultural and economic governance; blocking all attempts of revolution in quest of achieving a small portion of their aspirations, eliminating the feeling of need to preserve the cultural and social peculiarities of Azawad. When referring to the protection of humanism of Azawad, she was opposed, using the methods of malice and cunning, to create chaos in the society by putting one part of the population up against the other, in order to prevent any collective efforts. All this, of course, accompanied by the systematic refusal of the Malian government to implement the signed agreements.
Regional pressures on the people of Azawad during each uprising against their bitter life realities, and forcing them to agreements that contain little of their aspirations for their nation. Moreover, the Malian government does not hesitate, in the eyes of the mediators and the international community, to betray the terms of these agreements. Promises are thrown at the Azawad population, but in Mali, the experiences of the agreements of 1991, 1992, 1996, 2006 and 2008 show that the government never has had any intention of applying whatsoever.
The voluntarily transformation of the Azawad region into a region sustainable to all prohibited activities with in this case, the implementation of the alleged cell of Al Qaeda in the Islamic Maghreb. This providential reason allowed the Malian government to continue its activities such as kidnapping, massacres and political marginalization.



The Malian government uses the presence of terrorism as a pretext to justify its crimes against humanity committed against the people of Azawad. The existence of this terrorist organization gives adequate coverage to the Malian government to continue its blockade on our densely populated areas in order to, slowly but surely, continue the political killing of our region, directed by the highest level of the Malian government.

For all these reasons, our movement has decided to combat these criminal and perverse acts. And actually, judge for yourself, but after the fighting that opposed our armies, they attacked our families, burned down our houses, destroyed our properties and terrorized our women and children. To take revenge on the defeat of the Malian army on our territory, Mali has not found better than to attack our tamasheq (Tuareg) families living in Bamako and Kati. Hundreds of tamasheq families hurriedly left their homes reaching for the borders with Senegal, Mauritania, Burkina Faso and Niger to escape the abuse against them. We remind the international opinion that, contrary to the Malian army, our troops only attack military institutions and never civilians.

The Malian army has to know that she can never rob us of our determination to conduct our fight for freedom until the end. Through their irresponsible actions, they will only reinforce our beliefs in the ideals that inspire us. The exile of our sisters, our elders, our mothers across the country must end! We have a territory and it belong to us since the beginning of time.



However, we wish to remind the regional and international opinion that this war was forced on us by Mali who did not respect any of its commitments and continues to refuse any dialogue on the principle of respect for the right to self-determination of the people of Azawad. We remain open to any dialogue, but only as part of the principle of self-determination. The MNLA warns any party that will reject the will of self-determination of the Azawad people. We reject the current negotiations and we dissociate with the agreements currently taking place in Algiers.

Our fight is correct and legitimate. Azawad will regain its freedom. Nothing and nobody will distract us from our goal. The MNLA is more determined than ever to continue military operations until the official recognition by Mali of the right to self-determination of the people of Azawad.

We simply ask the various international organizations, the International Committee of the Red Cross, the International Federation of Red Cross and Red Crescent Societies, the United Nations Refugee Agency, the governmental and non-governmental humanitarian organizations, to answer the call of the Azawad populations who suffer from this war situation imposed on them by Mali in order to make them give up on themselves and to make them melt into a system that despises and tortures their existence.

Tanemmirt-nwen.



Thank you for your solidarity and support.

Mossa Ag Attaher

Communications Officer of the MNLA

Photos du profil
Par : Anana Ag Haroun
 · 

Tombouctou: l'armée exécute et prend en otage, les désertions s'accélèrent



S'inspirant du mode opératoire des mafias siciliennes, l'armée Malienne séquestre depuis quelques jours à Tombouctou les familles des membres du MNLA. Même Lali Walet, 80 ans, mère du Colonel Kommo Ag Kinini est prise en otage par les mafiosi de l'armée Malienne. Pour freiner les désertions de plus en plus nombreux à Tombouctou, les exécutions de civils et militaires sont devenus monnaie courante. Comme à l'accoutumé, les propagandes du Mali décrivent les victimes comme des rebelles.
Dans notre publication du Vendredi 03 Février nous faisions état des tensions au sein du camp militaire de Tombouctou entre les soldats Azawadiens et leurs frères d'armes du Mali. Le manque de confiance de ses frères d'armes du sud du Mali a fini par entrainer la désertion du Colonel Kommo Ag Kinini, Chef de l'unité ETEA de Tombouctou, véritable héro respecté par tous au-delà de la ville des 333 saints. Apprenant l'adhésion de leur model au Mouvement National pour la Libération de l'Azawad (MNLA), des jeunes combattants à bords de 7 véhicules militaires l'ont escorté en direction d'une base du MNLA. Suite à cette désertion d'une de leurs pièces maitresses à Tombouctou, l'armée répliqua en faisant usage des prises d'otages et des exactions perpétrées contre des populations civiles. Ceci entraina des coups de feu entre les mafiosi de l'armée Malienne et un groupe dirigé par le Lieutenant Alghafach Ag Hammou.
En compagnie d'une vingtaine d'autres Tamasheq (Touareg) de l'armée Malienne, le Lieutenant Alghafach Ag Hammou réussira à sortir de la ville de Tombouctou avec l'aide d'une unité mobile du MNLA qui y patrouillait. Une autre unité du MNLA n'arrivera pas à localiser un autre groupe de 8 Tamasheq (Touareg) qui sont également sorti de la ville pour rejoindre le MNLA. La dénonciation de ce groupe par un Bella permettra à l'armée Malienne et les milices Maures de le rattraper. Pas question pour ces mafieux de les emprisonner. Sept (7) d'entre eux seront tous exécuté à 20 kilomètres de la ville de Tombouctou vers le site de Matta. Un seul arrivera à s'enfuir.
Depuis lors, les séquestrations de leur famille se sont accélérées. La famille du Colonel Kommo Ag Kinini fut l'une des premières à vivre ce nouveau mode operatoire de cette armée Malienne qu'on nous disait pourtant professionnelle. Sa femme, ses enfants sont toujours emprisonnés. Outre ces faits très condamnables, l'armée Malienne a même pris en otage sa mère Lali Walet après avoir désarmer les deux personnes qui la gardaient. Nous avons reçu trois témoignages différents de ressortissant de Tombouctou qui la considèrent comme leur mère et grand-mère. Cette prise d'otage de la vieille Lali Walet semble devenir une question d'honneur pour de nombreux Tombouctoutiens en premier rangs desquels le Colonel Kommo Ag Kinini lui-même. Selon les témoignages que nous avons recu, l'armée sera tenu responsable de toutes les actions qui en résulteront si elle ne libère pas immédiatement et sans condition la vieille Lali Walet.
Ces actes mafieux indignes d'une armée nationale ont conduit à la désertion de 3 Officiers Supérieurs dont les Colonels de Gendarmerie Alghabas Ag Mohamed-Ahmed et Aly Ag Oumar. Ils ont été suivie par un grand nombre de jeunes combattants prêt à tout pour mettre fin aux actions de cette armée qui en plus des prises d'otages commet des exactions sommaires chaque soir aux alentours de la ville de Tombouctou. C'est l'ensemble des assassinats contre des civils et des militaires (hors du champs de combat) qui ont totalisé 20 morts. Le communiqué mensonger du Ministère Malien de la Défense qui affirme avoir tué 20 combattants du MNLA fait référence aux victimes de ces exactions sommaires. Pour comprenne un peu plus cette armée qui tue des civils et prétend avoir tué des rebelles, nous vous laissons regarder un extrait d'un documentaire tourné en 1992 dans le camp de réfugiés de Bassikanou en Mauritanie et dans une base militaire des MFUA à l'Ouest du Mali.


Par Ikhlou Ag Azzezen
Khoumeidy Ag

Communique n°05/01/ 2012-MNLA

Mardi, 31 Janvier 2012 22:27
Le MNLA porte à la connaissance du peuple de l’Azawad, de la Sous Région et de l’Opinion Internationale, que cette situation de guerre lui a été imposée par le Mali.

Le Mali n’a jamais voulu un dialogue ouvert pour la libération de l’Azawad, et sur le principe du respect du droit à l’autodétermination du peuple de l’Azawad.

Le MNLA, reste ouvert à tout dialogue dans le cadre du respect du principe du droit à l’autodétermination. Le MNLA rappelle qu’il n’est mêlé ni de loin, ni de près aux rumeurs de négociations qui courent actuellement sans fondement.

Le MNLA met en garde, toute partie qui se dressera contre la volonté du peuple de l’Azawad pour son droit à l’auto-détermination.



Président du Bureau Politique

P /O Mahmoud Ag Ghaly