lundi 7 novembre 2011

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Blues from old woman (Belarus)

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Niger : le Premier ministre Brigi Rafini, en toute discrétion
touareg(89) - Mahamadou Issoufou(74) - PNDS(19) - Brigi Rafini(9)


07/11/2011 à 08h:22 Par Anne Kappès-Grangé


Le discret Brigi Rafini, le 7 avril 2011 à Niamey. © AFP

Nommé en avril à la tête du gouvernement, Brigi Rafini ne faisait pas partie des proches du président Issoufou. Touareg, peu connu du grand public, il se revendique comme technocrate civil. Rencontre.

Kaddafi, il l’avait rencontré à deux reprises. La dernière fois, se souvient Brigi Rafini, c’était en 2008, alors que le « Guide » libyen venait de se faire couronner « roi des rois d’Afrique ». De cette époque, le Premier ministre nigérien ne parle qu’à contrecœur. Il ne tient pas à s’étendre sur le malaise éprouvé alors et préfère raconter cette autre rencontre, fin 2007, à Tripoli. Rafini avait fait le voyage en tant que député-maire d’Iferouane (Nord). Kaddafi, lui, jouait les médiateurs entre le président Tandja et les rebelles touaregs nigériens. « Kaddafi, conclut Rafini, [était] un homme aux multiples visages. »

Depuis, Mahamadou Issoufou est arrivé à la tête de l’État et il a fait de Rafini son Premier ministre. C’était le 7 avril dernier. Les journaux ont eu tôt fait de présenter cet homme discret, ancien président du Conseil national de développement, comme le premier Touareg jamais nommé à la tête du gouvernement nigérien. Mais lui rappelle que Hamid Algabid l’y avait précédé sous Kountché, de 1983 à 1988. On insiste. Tout de même, sa nomination n’est-elle pas symbolique ? « Moi, un symbole ? Vraiment, je ne sais pas… » Pour quelle autre raison cet homme peu connu du grand public aurait-il été nommé à ce poste ? « Ce n’est pas à moi de répondre. »

Rafini est ainsi. Prudent, précis, méticuleux même lorsqu’il retrace sa longue carrière au sein de l’administration nigérienne. Rien pourtant ne prédestinait ce gamin d’Iferouane, « né vers 1953, un 1er janvier, si l’on en croit l’état civil », envoyé à l’école par le chef du village contre la volonté de ses parents, à occuper un jour l’une des plus hautes fonctions de l’État.

À dos de chameau

Il en a fait du chemin, mais il se souvient encore des sept jours de voyage à dos de chameau pour rejoindre le collège d’Agadez, à 350 km de là. De son tout premier stage au Commis­sariat français à l’énergie atomique, dans la région d’Arlit, de son passage à l’École nationale d’administration (ENA) de Niamey et de ces années passées à parfaire sa formation en Belgique puis en France. En 1987, il est sous-préfet de Keita quand, au beau milieu des dunes dont il est venu surveiller l’avancée, un émissaire du préfet de Tahoua (qui n’est autre que… Mamadou Tandja) l’informe que Kountché vient de le nommer secrétaire d’État à l’Intérieur. « Je n’avais pas été consulté, mais je ne pouvais pas refuser. C’était comme ça. »

Ainsi commence sa carrière en politique. Suivront d’autres ministères (« Moi-même parfois je m’y perds »), d’autres régimes autoritaires (« Kountché, Maïnassara… À chaque fois, j’ai servi mon pays, pas un individu ») et d’autres partis politiques. Le Rassemblement pour la démocratie et le progrès (RDP) d’Ibrahim Baré Maïnassara d’abord, puis, quand le RDP décide de soutenir Mamadou Tandja, qui veut se maintenir au pouvoir, le Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme (PNDS) d’Issoufou. En 2009, il condamne publiquement le tazartché (« continuité », en haoussa). « Je savais que Tandja en était capable, mais je ne pensais pas qu’il oserait. » Depuis, il a rendu visite à l’ancien président, libéré en mai, « par respect pour son âge et son deuil [Tandja a perdu sa mère lorsqu’il était en prison, NDLR]. Il n’a pas exprimé de regret pour ce qu’il a fait, mais je pense qu’il prend tout ça avec philosophie ».

Aujourd’hui, Rafini « sert » Issoufou. Les deux hommes s’étaient côtoyés sur les bancs de l’Assemblée nationale puis dans l’opposition mais se connaissaient finalement assez peu. Brigi Rafini n’appartient pas au premier cercle, mais, comme son président, il a peu de goût pour la chose militaire. « Je suis, répète-t-il, un technocrate civil, pas un homme du maquis. D’ailleurs, je n’aime pas le maquis. »

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dimanche 6 novembre 2011

Vendredi, 04 Novembre 2011 18:14

Niger - La France donne des équipements militaires au Niger pour lutter contre Aqmi

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La France a offert des équipements militaires au Niger pour aider son armée à lutter contre Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), qui sévit en particulier dans le nord du pays, ont annoncé vendredi les médias officiels nigériens.

Le don, d'une valeur de 1,5 milliard FCFA (2,2 millions d'euros) et réceptionné jeudi par les autorités militaires nigériennes, est notamment composé de véhicules et de matériels de transmission.

"Ce matériel nous permettra de renforcer les capacités opérationnelles de nos Forces de défense en vue de faire face aux menaces multiformes (...) à la protection des sites miniers" du nord, a affirmé à la radio publique Mahamadou Karidjo, ministre nigérien de la Défense.

Paris va "renforcer" sa coopération militaire en 2012 avec le Niger, a assuré l'ambassadeur de France au Niger, Christophe Bouchard, évoquant la fourniture de véhicules et d'hélicoptères, et un appui à la formation.

Il a indiqué que l'aide fournie cette semaine fait suite à l'appel lancé en septembre à la communauté internationale par le président nigérien Mahamadou Issoufou.

Des armes sorties de Libye à la faveur du récent conflit "sont disséminées dans toute la zone sahélo-saharienne, avec le risque d'échouer entre des mains terroristes", avait déclaré M. Issoufou devant l'Assemblée générale de l'ONU, réclamant un soutien international sur les plans sécuritaire et économique.

Quatre Français enlevés par Aqmi le 16 septembre 2010 à Arlit (nord), site d'extraction d'uranium, sont toujours retenus en otages.

© Agence France-Presse

Nyama Festival Delft 2011 "Bombino" from Niger

Bombino Concert In Barby TLV - Boghassa with Ravid Kahalani

Bonne fête,Tamoudam S'Alher Ténéché,Mabrouk ghuid koum,Barka d'Assala à tous et à toutes speciales dédicaces de la musique saharienne!!

Tamikrest - Fassous Tarahnet (live)

Abdallah Oumbadougou & Desert Rebel - Tasbikt

Ghaï Imidraï Imazighen ⵣ Niger ⵣ ملايين الصحراء امازيغ النيجر

Bombino Concert, Agadez

Pearl St Jam.mov

Tunisie : mystère autour de l'émergence d'un nouveau mouvement de femmes
constitution(454) - assemblée constituante(108) - parité(29) - droits des femmes(12)

05/11/2011 à 15h:27 Par Camille Dubruelh
Les succès initiaux du mouvement de femmes du 2 novembre laissent les observateurs perplexes. © Reuters
La naissance d'un nouveau mouvement de femmes réclamant l'inscription de leurs droits dans la Constitution a surpris les Tunisiens et suscité des suspicions de manipulation par d'anciens membres du RCD de Ben Ali. Les associations féministes traditionnelles préfèrent ne pas juger ces nouvelles arrivantes, dans l'espoir d'exercer une plus forte pression sur la Constituante.
Elles étaient presque un demi-millier à s’être donné rendez-vous, mercredi 2 novembre, place de la Kasbah à Tunis. Une semaine après les élections de l’Assemblée constituante remportées par le parti islamiste Ennahdha, l'objectif était de lutter contre « les surenchères politiques sur les acquis de la femme », indiquaient leurs pancartes et, surtout, d'« inscrire le code du statut personnel et les droits de la femme dans la Constitution », explique à jeuneafrique.com Leila Chettaoui, propulsée chef de file du mouvement.
Selon les propos de plusieurs manifestantes aux médias tunisiens, la manifestation du 2 novembre était spontanée. Elle fut le fruit d'une « initiative citoyenne et non partisane, qui a vu le jour grâce au bouche-à-oreille, à des messages SMS ou à Facebook ». Encore méconnue, Leila Chettaoui, « coach » de profession, s’est lancée dans le combat après « un simple rêve », dit-elle. « Je me suis levé un matin, il y a trois semaines de cela , en me disant que nous vivions un moment historique et que nous devions tout faire pour éviter que les droits de la femme ne soient bafoués ». Elle appelle alors quelques amies et, de fil en aiguille, le mouvement prend forme.
"Amies d'amies"
À Tunis, dans les milieux associatifs de défense des droits des femmes, on se pose beaucoup de questions sur l’identité de ces femmes, sorties de nulle part en un temps record. « J’ai reçu un flot de message provenant « d’amies d’amies » via Facebook, appelant à manifester devant la Kasbah et priant d’amener 10 personnes », raconte Faiza Skandrani, la présidente de l’association tunisienne Égalité et parité, qui déplore n’avoir pu « identifier le chef de ce groupe. (...) Nous sommes favorables à tout ce qui peut porter le droit des femmes en Tunisie, mais nous voulons une concertation et non l’anonymat », demande-t-elle.
Leila Chettaoui répond qu’elle ne s’attendait pas à voir autant de femmes à la manifestation. Elle dit ne pas connaître l’expéditeur des messages Facebook et des SMS qui les ont aidées à faire irruption sur le devant de la scène féministe. La preuve, selon elle : le groupe n’a même pas eu le temps de penser à un nom. « On nous appelle déjà les "femmes spontanées" », s’amuse-t-elle.

Selon Chettaoui, les femmes du mouvement ne revendiquent aucune autre appartenance, ni associative ni politique. « Nous sommes des mères, des femmes ordinaires », dit-elle, même si plusieurs témoignages les décrivent comme issues d’un milieu social plutôt élevé, selon leur apparence vestimentaire. Ce que confirme Leila Chettaoui. « Nous n’habitons pas des quartiers populaires ». On compterait même parmi elles plusieurs « chefs d’entreprises », assure Faiza Skandrani.
Succès surprenant
Reste qu'en deux jours, les femmes du mouvement ont pu rencontrer plusieurs dirigeants politiques, dont le Premier ministre Béji Caïd Essebsi qui leur a promis que « la ligne rouge » des droits de la femme ne sera pas franchie. Un succès surprenant, là où d’autres associations avaient échoué. Une petite dizaine d’entre elles ont également pu discuter avec Mustapha Ben Jaafar, le leader du parti Ettakattol ou encore Mohamed Abbou, un responsable du Congrès pour la république (CPR) de Moncef Marzouki. Leur revendication principale : offrir des garanties constitutionnelles quant au respect du droit des femmes. Leur prochain objectif : convaincre les dirigeants d’Ennahdha, qui ont accepté l’idée d’une rencontre.
Mais ces rencontres au plus haut niveau politique suscitent de la jalousie, de l'animosité machiste et alimentent de nombreuses rumeurs de manipulation par des membres de l’ex-RCD de Zine el-Abidine Ben Ali. Sans réfuter ces allégations, Faiza Skandrani préfère quant à elle éluder la question. Et refuse d’émettre un jugement, n’entendant pas mettre à l’écart ce nouveau mouvement de femmes.
Multiplication des agressions
« Peu importe leur idéologie si elles n’ont pas participé au système de corruption de l'ancien régime. Nous devons faire bloc pour conserver les droits des femmes, mais aussi pour les promouvoir », dit-elle. Et d’ajouter : « le 2 novembre, elles ont marqué un point car les médias ont parlé de leur action. Même si elles étaient manipulées, elles œuvrent tout de même à la lutte pour l’égalité et la parité ».
« La seule théorie du complot, c’est celle contre les droits des femmes », poursuit Faiza Skandrani, qui évoque les agressions qui se multiplient, comme celles de deux professeurs non voilées à la faculté des lettres et des sciences de Tunis. La militante appelle d’ailleurs ce nouveau groupe de femmes à se joindre à la grande manifestation prévue lors de la première réunion de l’Assemblée constituante, vraisemblablement le 9 novembre, un « stand up » qui regroupera quelque 17 associations en faveur des droits des femmes. « Nous sommes ouvertes à toutes les propositions des associations », répond Leila Chettaoui, ajoutant que toutes parlent « le même langage» et sont « unies pour la même cause ». Affaire à suivre...


Lilia Labidi : "Les femmes tunisiennes ne doivent pas rater le coche"
2011-10-19 18:09:31


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Marée humaine sur le Mont Arafat, moment fort du pèlerinage de La Mecque

SOCIETE | samedi 5 novembre 2011 à 7h30
RTBF
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      Des pélerins musulmans se réunissent pour prier au Mont Arafat, près de La Mecque, le 5 novembre 2011.
      Des pélerins musulmans se réunissent pour prier au Mont Arafat, près de La Mecque, le 5 novembre 2011.
      Plus de deux millions de musulmans venus du monde entier étaient rassemblés samedi sur le Mont Arafat, moment fort du pèlerinage annuel de La Mecque qui se déroulait sans incident.
      Au coucher du soleil, les fidèles ont afflué vers la vallée de Mouzdalifa, à quelques kilomètres de là, pour y passer la nuit.
      Selon la tradition, ils y ramassent des cailloux en prévision du rituel de lapidation de Satan dans la vallée de Mina, près de La Mecque, au premier jour de l'Aïd al-Adha, la fête du sacrifice célébrée à partir de dimanche.
      Les pèlerins, vêtus de blanc, ont participé en milieu de journée sur le Mont Arafat à une prière collective, dirigée par le grand mufti d'Arabie saoudite, cheikh Abdel Aziz Al-Cheikh, à la mosquée Namera, bâtie sur le site où le prophète Mahomet avait prononcé son dernier sermon il y a plus de 14 siècles.
      "L'islam est la solution aux problèmes" des musulmans, a-t-il lancé, avertissant les fidèles qu'"une invasion médiatique et culturelle cherche à affaiblir leur foi".
      Il a exhorté les musulmans à "régler leurs problèmes sans ingérence de la part de leurs ennemis", les mettant en garde contre "ceux qui veulent provoquer l'animosité entre (les peuples) et leurs dirigeants", en allusion aux révoltes arabes qui ont renversé les dirigeants de Tunisie, d'Egypte et de Libye.
      Formant une véritable marée humaine dans l'enceinte de la mosquée de Namera, la place qui l'entoure et ses environs, la foule a suivi dans le calme le prêche de l'imam. Emus, certains étaient en larmes.
      Le déroulement du hajj "se poursuit normalement. Tout se passe bien", a dit le porte-parole du ministère de l'Intérieur, Mansour al-Turki. Jusqu'à 100.000 agents des forces de sécurité et de la défense civile ont été mobilisés cette année à Mina et La Mecque, qui abritent les premiers lieux saints de l'islam.
      En outre, le pèlerinage s'est mis à l'heure de l'internet, les autorités optant pour des supports électroniques afin de mieux encadrer la foule. Le ministère des Affaires religieuses envoie ainsi chaque jour 3,25 millions de SMS aux pèlerins pour les informer des rites et "les prévenir de ce qui est nuisible".
      Les fidèles avaient afflué dès le lever du jour vers le Mont Arafat, également appelé "Jebal Al-Rahma" (Mont de la Miséricorde).
      "O Dieu me voilà répondant à Ton appel", répétaient en choeur les pèlerins qui, en bus ou à pied, avaient parcouru lentement, par un temps clément, la dizaine de kilomètres séparant le Mont Arafat de la vallée de Mina où le pèlerinage a commencé vendredi par une journée de prière et de recueillement.
      Selon le gouverneur de La Mecque, le prince Khaled Al-Fayçal, plus de 1,83 million de pèlerins sont arrivés de l'étranger, un chiffre en hausse de 1,5% par rapport à 2010. S'y ajoutent quelque 150.000 Saoudiens et 63.000 résidents étrangers du royaume, selon des estimations citées par le général Turki.
      "Je veux me purifier et prier Dieu de me pardonner toutes mes erreurs", dit Nour Laïla, une Indonésienne de 36 ans, qui effectue son premier hajj.
      Pendant toute la journée de samedi, les pèlerins ont prié et imploré le pardon de Dieu sur le Mont Arafat, symbole de l'attente du jour du Jugement dernier.
      Dimanche, après le premier rituel de la lapidation des stèles symbolisant Satan à Mina, ils sont appelés à immoler une bête, généralement un mouton, en souvenir du sacrifice que faillit accomplir Abraham en voulant tuer son fils sur ordre de Dieu. Ce rituel marque le début de la grande fête d'Al-Adha.

      AFP