La Libye, Grande Jamahiriya arabe populaire socialiste est un pays de l’Afrique du Nord.
Dirigé depuis le 1er septembre 1969 par le Colonel Mouammar Kadhafi Ibn Abou Meniar suite à un coup d’état militaire alors que le roi Idriss était à l’étranger.
Dans les années 70, il nationalise toutes les sociétés de productions pétrolières du pays, avec le boom qu’a connu le pétrole la Libye alors peuplé de moins de 2 millions d’habitants allait connaître un essor fulgurant. Peuplé majoritairement d’éleveurs, des paysans et des commerçants, le pays se modernise en infrastructures de base, autoroutes, logements, transports, écoles et universités, usines, hydrocarbures, formations, exportations, industrialisation de l’agriculture, de la pêche et de l’élevage etc.
Avec la manne pétrolière le régime de Kadhafi se trouva renforcé, mais très tôt, à la veille des années 78-79, il commença à se prendre pour l’héritier de toutes les révolutions planétaires surtout arabes (Kadhafi voue une admiration sans commune mesure à Gamal Abdel Nasser, l’Egyptien).
Il écrivit son « livre vert », bible des révolutionnaires : intitulé : « la troisième théorie universelle »
Ou il proposait un modèle de démocratie des masses avec des slogans tels que : « le parti est une substitution au pouvoir du peuple, associés pas salariés, le pouvoir, les armes, les richesses aux mains du peuple, les noirs régnerons sur le monde, le peuple Arabe uni de Marrakech au Bahreïn etc. »
Il commença à former et à armer toutes sortes d’oppositions réelles ou fabriqués pour imposer sa vision d’une autre démocratie..Ce qui coûta la vie a des millions de personnes de part le monde : dans « ses guerres » tchadienne(42.000 victimes Tchad-Libye environ), au Liban(2230 victimes libyennes) en Ouganda(20 000 victimes libyennes) au Soudan(+ de 2 millions des victimes soudanaises)au Polisario(plusieurs dizaines de morts)au Niger(10 000 morts Touaregs et armée) Mali(7800 morts Touaregs et armée) au Congo(presque 1 million de mort) au Liberia et en Sierra-Leone(2 millions de morts) en Afrique du Sud(plusieurs milliers de morts In kata et ANC) en Amérique du sud (plusieurs milliers de mort) Son engagement prit une tournure lorsqu’il commença à financer le terrorisme, voire même à commanditer des attentats en Europe(200 victimes de l’attentat sur un avion français au dessus du Ténéré au Niger plus des opposants exécutés par ses services de renseignements en Europe) et aux états unis(270 personnes dans l’attentat de la Panam).
Ces chiffres peuvent paraître exagérés, mais la participation du colonel Kadhafi a beaucoup de conflits et actes de terrorisme de par le monde depuis presque 40 ans font de lui un acteur clé de l’instabilité et de l’insécurité ces 30 dernières années.
Contrairement aux spécialistes qui ergotent à longueur des JT depuis la révolution du 17 février la Libye n’est pas un pays tribal, au contraire Kadhafi a su insuffler un nationalisme exacerbé a l’ensemble des populations libyennes y compris les naturalisés (soit 2,5 millions de personnes d’origines étrangère dont la majorité sont des égyptiens(vers Benghazi,El Mirij,Beïda et Tobrouk,Lachab) des tunisiens(vers Zentane,Misrata et Zawia)des Touaregs(nigéro- maliens) et des Toubous,nigero-tachadiens(Jouffra,Sebha,Oubary,Ghat,Mourzouk,Chatti).
Shemas du pouvoir en Libye
1-Le guide, assisté d’adjoints, pour la plupart officiers « libres »compagnons du Push de 1969, avec qui il était question de gestion collégiale du pouvoir.
La plupart aujourd’hui en disgrâce :
cas du Colonel Abdoussalam Jaloud de Zawiya(tribu de Warfala) depuis 1993.Du Colonel Lakhwaydi ayant rejoint les insurgés de Benghazi.
De Younès Jabre chef d’état major général en résidence surveillé depuis le début de l’insurrection et certains qui étaient partis en exil et qui rentrent ces jours ci à Benghazi appuyé les révolutionnaires du 17 février.
2-Congrès général du peuple à Tripoli: sensé être l’organe décisionnel qui débat de toute décision politique, économique, sociale et culturelle.
3-Congrès populaires de base régionaux : se réunissent chaque fin de mois ou selon les cas pour débattre et planifier les programmes en fonctions des demandes de la commune, ou région.
4-Agents de la révolution, les plus craints par tous, c’est les oreilles du régime, ils court-circuitent parfois toute la pyramide pour rendre compte « au guide »directement (au sein d’une même famille on se fait pas confiance).Ils seraient presque 75 000 dont 40 000 composent les troupes d'élite.
5-Isstikhbarat(Agents des renseignements extérieurs),ont beaucoup servis à exécuter des dizaines de milliers d’ opposants libyens partout dans le monde (Moussa Koussa,Abdalh Sanossi,Ahmad dham,Ghawad Misbakh,Moussghoud,Arifi,El Maghrahi etc)à déjouer les embargos économiques recruter des mercenaires, à négocier et contrôler les trafics(drogues, armes, blanchiment d’argent)
6-Légion étrangère : jusqu’au milieu des années 1990, elle était hyperpuissante et contrôlait Tripoli et ses environs, elle comptait 130 000 personnes venues en majorité d’Afrique sub-saharienne de l’Europe de l’Est et de l’Amérique Latine. Ces casernes sont situés à coté de Bab El Aziziya(bunker de Kadhfi),dans les quartiers de Jibs,Tajoura,Wadi Rabigue,Ban Walid.Elle a deux autres à Syrte ou elle assure souvent la garde présidentielle.
7-L'armée et les corps para-militaires dont l'effectif varie entre 168 000 et 200 000 en y rajoutant les reservistes.Elle au bas de l'echelle après 20 coup d'etat manqué contre Kadhafi.
Le conflit libyen : entre insurrection et guerre civile ?
Le CNT l’organe politique de transition libyen (coté insurgés) vient d’élire un diplomate à sa tête.
Ce comité a avancé le chiffre de 8000 morts depuis le début de l’insurrection la semaine passé.
D’après des sources locales à Tripoli, le chiffre de 20 000 serait largement dépassé lorsqu’on tient compte des deux côtés y compris les victimes civiles du régime.
A Tajoura, Bouslem et centre plus de 240 personnes sont mortes et plus de 100 sont portés disparues.
Côté Kadhafi,111 militaires ont étés fusillés dont 50 Touaregs libyens et légionnaires pour avoir refusé de tirer sur une foule des manifestants .
Tajoura,les insurgés ont abattus 150 légionnaires dimanche dernier, dont la majorité Touaregs, seul leur Commandant a put s’enfuir.
Joufra et Sebha :61 victimes civiles lors des bombardements de la coalition dont la plupart des femmes et des enfants des militaires libyens.
Tripoli-Zawiya-Misrata : plus de 42 mercenaires abattus dont des tchadiens, 10 maliens et 3 nigériens.
Benghazi :plus de 50 mercenaires abattus et environ 80 fait prisonniers.
Zentan-Nalout et Yfren :19 militaires abattus commandés par le colonel Kanna.
Ces informations restent des estimations faite par des libyens ou des familles sur place, à cela faut ajouter des milliers des disparus et le sort de beaucoup d’étrangers tunisiens,nigeriens,maliens,tchadiens,soudanais enrôlés de force dans l’armée de Kadhafi ou forcés de manifestés devant les cibles potentielles de la coalition.
Beaucoup des sub-sahariens ont péris dans le désert fuyant le conflit ou par peur de se faire prendre pour des mercenaires.
Kadhafi a fait déplacer tout l’armement lourd et les chars de combat de l’aéroport de Sebha de nuit vers des endroits plus montagneux notamment le Djebel Gharbi ,Oubay,Akakous et Tassili vers la frontière algérienne.
Nous lançons un vibrant appel, afin que les africains arrêtent de soutenir Kadhafi dans le massacre du peuple libyen qui n’aspire qu’a la démocratie.
Aux autorités nigéro-maliennes et tchadiennes, afin de mettre un terme aux recrutements des populations nomades Touarègues et Toubous par des aventuriers sans scrupules.
Pénuries alimentaires et cherté de la vie depuis un mois au Fezzan
A Sebha la population connait de plus en plus des pannes d’essence, les files devant les boulangeries et les magasins.
Les biens de première nécessité sont devenus depuis deux semaines hors prix même pour les libyens moyens. Les refugiés Touaregs et autres ressortissants étrangers bloqués en Libye notamment au Sud commencent à fuir la famine et le manque des soins vers le Niger et l’Algerie.
Beaucoup demandent au Téléphone quand est ce que l’embargo prendra fin ou à quand est ce qu’une aide humanitaire leur parviendra même si le régime empêche toute expression sur le sujet.
Bérbar Yfren
Zentane
TESHUMAR.BE est dedié à la CULTURE du peuple touareg? de ses voisins, et du monde. Ce blog, donne un aperçu de l actualité Sahelo-Saharienne. Photo : Avec Jeremie Reichenbach lors du Tournage du film documentaire : « Les guitares de la résistance Touaregue », à la mythique montée de SALUT-HAW-HAW, dans le Tassili n’Ajjer-Djanet- Algérie. 2004. Photo de Céline Pagny-Ghemari. – à Welcome To Tassili N'ajjer.
vendredi 25 mars 2011
jeudi 24 mars 2011
Quel rôle jouent les tribus en Libye?
Publié le 23 mars 2011 à 07h21
Mis à jour le 23 mars 2011 à 07h21
Quel rôle jouent les tribus en Libye?
Des rebelles libyens, membres de la tribu des Warfallah -plus importante du pays- ont défilé à Benghazi, bastion de l'insurrection, le 11 mars.
Photo: AFP
Isabelle Hachey
La Presse
Depuis le début de l'insurrection, les différentes tribus en Libye ont pris position en faveur ou contre le régime Kadhafi. Pour faire le point sur le rôle que ces groupes jouent dans la société libyenne et dans le conflit actuel, Isabelle Hachey s'est entretenue avec Hosham Dawod, anthropologue au Centre national de la recherche scientifique (CNRS) de Paris, et auteur de Tribus et pouvoirs en terre d'Islam (éditions Armand Colin).
Q: Qu'est-ce qu'une tribu?
R: Quand on parle de tribu, cela renvoie à une image un peu dépassée, à un certain archaïsme. Au Moyen-Orient, les tribus sont formées de gens qui croient partager les mêmes ancêtres, le même sang. Ils sont donc solidaires. Cela dit, depuis 40 ans, la tribu s'est beaucoup transformée. Elle est traversée par des rapports économiques très modernes. Ses membres sont plus libres, plus éduqués. Ils peuvent s'affranchir, mais lorsqu'ils ont besoin de leur tribu, ils peuvent revenir vers elle pour obtenir une protection.
Q: Après s'être emparé du pouvoir en 1969, Mouammar Kadhafi a-t-il privilégié les membres de sa propre tribu?
R: Kadhafi est un militaire. Il a pris le pouvoir avec l'aide de l'armée. Mais pour trouver des gens de confiance, il a puisé au sein de sa propre tribu. Gardes du corps, chauffeurs et goûteurs: ce type de travail, on ne le laisse jamais à des inconnus. Souvent, on recrute parmi les gens du même clan, de la même tribu. C'est le cas de Kadhafi. Sa tribu est petite, comme l'était d'ailleurs celle de Saddam Hussein en Irak. Une petite tribu qui réussit à s'emparer du pouvoir est parfois plus difficile à déloger qu'une grande tribu, parce que ses membres sont plus solidaires.
Q: En 42 ans de règne, le dictateur libyen a-t-il laissé une certaine marge de manoeuvre aux tribus?
R: L'État accepte de déléguer quelques pouvoirs aux tribus pour gérer leurs affaires les plus ordinaires. Mais même dans son actuelle faiblesse extrême, il n'accepte pas de partager la souveraineté avec les tribus.
Q: Au début de l'insurrection en Libye, le cheikh de la tribu Warfallah a déclaré que Kadhafi n'était «plus un frère». Les Touaregs ont rejoint les manifestations. La tribu Zouaya a menacé de couper les exportations de pétrole si la répression ne cessait pas. Est-ce à dire que la plupart des tribus libyennes ont lâché le dictateur?
R: Non. La tribu Kadhafa, dont est issu Kadhafi, lui reste fidèle. D'autres tribus demeurent liées à lui. Ce sont des proches de Kadhafi, qui ont bénéficié de ses largesses. D'autres sont opposés à l'ingérence étrangère. D'autres encore sont en conflit avec des tribus rivales...
Q: La tribu Warfallah est la plus grande de Libye, avec plus d'un million de membres dans la région de Benghazi. Et elle s'oppose ouvertement à Kadhafi. Mais les tribus ont-elles le pouvoir de faire basculer le régime?
R: Les tribus peuvent jouer un rôle sur le terrain, par exemple en maîtrisant le mouvement de leurs membres au profit d'un pouvoir ou d'un contre-pouvoir. Des forces extérieures peuvent en tirer profit. Rappelez-vous l'intérêt des Américains pour les tribus irakiennes après les avoir longtemps sous-estimées. Ça a été la seule petite victoire politique des Américains à l'intérieur de l'Irak. Dans les moments névralgiques, les tribus peuvent donner un coup de main pour faire pencher le rapport de force d'un côté ou de l'autre.
Q: Au début de l'insurrection, le fils du colonel Kadhafi Saïf al-Islam a brandi la menace des divisions tribales. «La Libye est une société de clans et de tribus. Cela pourrait provoquer des guerres civiles», avait-il dit. Le danger est-il réel?
R: Il y a déjà une guerre civile en Libye. Mais ce n'est pas une guerre tribale. Les Libyens se battent pour défendre leurs intérêts, parce qu'ils ont des croyances ou des visions politiques différentes. Malgré l'importance des tribus, la Libye n'est pas une société tribale. Et l'origine du conflit actuel ne se trouve pas uniquement dans les rapports entre les différentes tribus.
Mis à jour le 23 mars 2011 à 07h21
Quel rôle jouent les tribus en Libye?
Des rebelles libyens, membres de la tribu des Warfallah -plus importante du pays- ont défilé à Benghazi, bastion de l'insurrection, le 11 mars.
Photo: AFP
Isabelle Hachey
La Presse
Depuis le début de l'insurrection, les différentes tribus en Libye ont pris position en faveur ou contre le régime Kadhafi. Pour faire le point sur le rôle que ces groupes jouent dans la société libyenne et dans le conflit actuel, Isabelle Hachey s'est entretenue avec Hosham Dawod, anthropologue au Centre national de la recherche scientifique (CNRS) de Paris, et auteur de Tribus et pouvoirs en terre d'Islam (éditions Armand Colin).
Q: Qu'est-ce qu'une tribu?
R: Quand on parle de tribu, cela renvoie à une image un peu dépassée, à un certain archaïsme. Au Moyen-Orient, les tribus sont formées de gens qui croient partager les mêmes ancêtres, le même sang. Ils sont donc solidaires. Cela dit, depuis 40 ans, la tribu s'est beaucoup transformée. Elle est traversée par des rapports économiques très modernes. Ses membres sont plus libres, plus éduqués. Ils peuvent s'affranchir, mais lorsqu'ils ont besoin de leur tribu, ils peuvent revenir vers elle pour obtenir une protection.
Q: Après s'être emparé du pouvoir en 1969, Mouammar Kadhafi a-t-il privilégié les membres de sa propre tribu?
R: Kadhafi est un militaire. Il a pris le pouvoir avec l'aide de l'armée. Mais pour trouver des gens de confiance, il a puisé au sein de sa propre tribu. Gardes du corps, chauffeurs et goûteurs: ce type de travail, on ne le laisse jamais à des inconnus. Souvent, on recrute parmi les gens du même clan, de la même tribu. C'est le cas de Kadhafi. Sa tribu est petite, comme l'était d'ailleurs celle de Saddam Hussein en Irak. Une petite tribu qui réussit à s'emparer du pouvoir est parfois plus difficile à déloger qu'une grande tribu, parce que ses membres sont plus solidaires.
Q: En 42 ans de règne, le dictateur libyen a-t-il laissé une certaine marge de manoeuvre aux tribus?
R: L'État accepte de déléguer quelques pouvoirs aux tribus pour gérer leurs affaires les plus ordinaires. Mais même dans son actuelle faiblesse extrême, il n'accepte pas de partager la souveraineté avec les tribus.
Q: Au début de l'insurrection en Libye, le cheikh de la tribu Warfallah a déclaré que Kadhafi n'était «plus un frère». Les Touaregs ont rejoint les manifestations. La tribu Zouaya a menacé de couper les exportations de pétrole si la répression ne cessait pas. Est-ce à dire que la plupart des tribus libyennes ont lâché le dictateur?
R: Non. La tribu Kadhafa, dont est issu Kadhafi, lui reste fidèle. D'autres tribus demeurent liées à lui. Ce sont des proches de Kadhafi, qui ont bénéficié de ses largesses. D'autres sont opposés à l'ingérence étrangère. D'autres encore sont en conflit avec des tribus rivales...
Q: La tribu Warfallah est la plus grande de Libye, avec plus d'un million de membres dans la région de Benghazi. Et elle s'oppose ouvertement à Kadhafi. Mais les tribus ont-elles le pouvoir de faire basculer le régime?
R: Les tribus peuvent jouer un rôle sur le terrain, par exemple en maîtrisant le mouvement de leurs membres au profit d'un pouvoir ou d'un contre-pouvoir. Des forces extérieures peuvent en tirer profit. Rappelez-vous l'intérêt des Américains pour les tribus irakiennes après les avoir longtemps sous-estimées. Ça a été la seule petite victoire politique des Américains à l'intérieur de l'Irak. Dans les moments névralgiques, les tribus peuvent donner un coup de main pour faire pencher le rapport de force d'un côté ou de l'autre.
Q: Au début de l'insurrection, le fils du colonel Kadhafi Saïf al-Islam a brandi la menace des divisions tribales. «La Libye est une société de clans et de tribus. Cela pourrait provoquer des guerres civiles», avait-il dit. Le danger est-il réel?
R: Il y a déjà une guerre civile en Libye. Mais ce n'est pas une guerre tribale. Les Libyens se battent pour défendre leurs intérêts, parce qu'ils ont des croyances ou des visions politiques différentes. Malgré l'importance des tribus, la Libye n'est pas une société tribale. Et l'origine du conflit actuel ne se trouve pas uniquement dans les rapports entre les différentes tribus.
Le colonel Kadhafi compte surtout sur les mercenaires pour mater la rébellion
La Lettre Méditerranée
" Lorsque les événements nous échappent, donnons l’impression d’en être les instigateurs".
Jean Cocteau (1889-1963)
photo:manif pro-Kadhafi/Tripoli
Le colonel Kadhafi compte surtout sur les mercenaires pour mater la rébellion Jeudi, 24 Mars 2011 15:32 Julie Rafondriaka
Pour mater la rébellion en Libye et devant une armée peu entrainée et peu équipée, le colonel Mouammar Kadhafi n’a pas trouvé meilleure idée que de recourir à des mercenaires étrangers.
Pour ce faire, il a fait appel à des sociétés de sécurité privées, dont l’israélienne, la Global CST, dirigée par le Major général à la retraite Israël Ziv et l’ancien commandant de la police de Tel-Aviv, David Tzur. Sur recommandation d’un haut dirigeant à Tel-Aviv, Global CST a donc accepté de se charger de cette mission, exigeant une forte rétribution du régime libyen en pétrodollars. Le patron de Global CST n’est autre qu’un ancien chef des opérations de Tsahal fortement impliqué dans les attaques sanglantes perpétrées en 2006 au Liban. Mais son profile correspond aux vœux de Kadhafi qui, dans un récent entretien à France24, n’a pas caché s’être inspiré dans sa stratégie de guerre contre les insurgés, de l’opération « Plomb durci » menée par Tsahal contre la bande de Gaza. Kadhafi s’est donc engagé à verser à la société de mercenariat, 2000 dollars par jour pour chaque mercenaire. Ce dernier en perçoit 100 dollars et le reste ira dans les caisses de Global CST. Les hommes de cette société ont reçu pour consigne d’agir dans l’anonymat absolu et ne point s’afficher en public pour ne pas mettre dans l’embarras l’Etat hébreu. Les opérations de recrutement sont ainsi confiées à des autochtones en Afrique et dans les pays d’Europe de l’Est.
Selon un porte-parole de la Ligue libyenne des droits de l'Homme, il y aurait actuellement en Libye près de 25.000 mercenaires touaregs venus du Tchad, du Mali, du Niger, du Soudan ainsi que des combattants du Polisario et des pilotes d’avions recrutés dans des pays d’Europe de l’Est. L’appel à ces mercenaires s’explique selon Albert A. Stahel, expert en stratégie militaire à l’Université suisse de Zurich, par l’état rudimentaire de l’armée libyenne, dont le gros lot de l’arsenal militaire provient de l’ancienne république soviétique et est donc vétuste ou non opérationnel. Aujourd’hui, affirme le même expert, on ne peut pas parler d’armée régulière. Si elle est actuellement en mesure d’affronter les insurgés, c’est uniquement parce que ces derniers ne disposent pas d’armes lourdes et d’avions de combat. Kadhafi s’est toujours méfié de la fidélité supposée de ses forces armées. Visiblement, il n’avait pas tout à fait tort puisque seulement 15.000 militaires « réguliers » lui sont restés loyaux. Aussi, le dirigeant libyen compte surtout sur le corps des gardes révolutionnaires (3000 hommes) et le bataillon d’élite Khamis, commandé par le plus jeune de ses fils.
" Lorsque les événements nous échappent, donnons l’impression d’en être les instigateurs".
Jean Cocteau (1889-1963)
photo:manif pro-Kadhafi/Tripoli
Le colonel Kadhafi compte surtout sur les mercenaires pour mater la rébellion Jeudi, 24 Mars 2011 15:32 Julie Rafondriaka
Pour mater la rébellion en Libye et devant une armée peu entrainée et peu équipée, le colonel Mouammar Kadhafi n’a pas trouvé meilleure idée que de recourir à des mercenaires étrangers.
Pour ce faire, il a fait appel à des sociétés de sécurité privées, dont l’israélienne, la Global CST, dirigée par le Major général à la retraite Israël Ziv et l’ancien commandant de la police de Tel-Aviv, David Tzur. Sur recommandation d’un haut dirigeant à Tel-Aviv, Global CST a donc accepté de se charger de cette mission, exigeant une forte rétribution du régime libyen en pétrodollars. Le patron de Global CST n’est autre qu’un ancien chef des opérations de Tsahal fortement impliqué dans les attaques sanglantes perpétrées en 2006 au Liban. Mais son profile correspond aux vœux de Kadhafi qui, dans un récent entretien à France24, n’a pas caché s’être inspiré dans sa stratégie de guerre contre les insurgés, de l’opération « Plomb durci » menée par Tsahal contre la bande de Gaza. Kadhafi s’est donc engagé à verser à la société de mercenariat, 2000 dollars par jour pour chaque mercenaire. Ce dernier en perçoit 100 dollars et le reste ira dans les caisses de Global CST. Les hommes de cette société ont reçu pour consigne d’agir dans l’anonymat absolu et ne point s’afficher en public pour ne pas mettre dans l’embarras l’Etat hébreu. Les opérations de recrutement sont ainsi confiées à des autochtones en Afrique et dans les pays d’Europe de l’Est.
Selon un porte-parole de la Ligue libyenne des droits de l'Homme, il y aurait actuellement en Libye près de 25.000 mercenaires touaregs venus du Tchad, du Mali, du Niger, du Soudan ainsi que des combattants du Polisario et des pilotes d’avions recrutés dans des pays d’Europe de l’Est. L’appel à ces mercenaires s’explique selon Albert A. Stahel, expert en stratégie militaire à l’Université suisse de Zurich, par l’état rudimentaire de l’armée libyenne, dont le gros lot de l’arsenal militaire provient de l’ancienne république soviétique et est donc vétuste ou non opérationnel. Aujourd’hui, affirme le même expert, on ne peut pas parler d’armée régulière. Si elle est actuellement en mesure d’affronter les insurgés, c’est uniquement parce que ces derniers ne disposent pas d’armes lourdes et d’avions de combat. Kadhafi s’est toujours méfié de la fidélité supposée de ses forces armées. Visiblement, il n’avait pas tout à fait tort puisque seulement 15.000 militaires « réguliers » lui sont restés loyaux. Aussi, le dirigeant libyen compte surtout sur le corps des gardes révolutionnaires (3000 hommes) et le bataillon d’élite Khamis, commandé par le plus jeune de ses fils.
Mercenaires Touaregs : La botte secrète de Kadhafi
Mercenaires Touaregs : La botte secrète de Kadhafi
Wal-Fadri
Alors que la coalition internationale bombarde la Libye, le colonel Mouammar Kadhafi reste impassible et assure qu’il se ‘battra par tous les moyens’. Le guide de la révolution libyenne peut compter sur ses forces armées et sur ses mercenaires africains.
Depuis quelques semaines, un étrange défilé de 4X4 aurait lieu au Sahara. Selon des sources présentes sur place, quelque 800 jeunes touaregs nigériens et maliens auraient fait route vers la Libye pour combattre auprès du colonel Kadhafi. ‘Ils partiraient en petit groupe avec une arme, quatre chargeurs et 400 euros en poche, sans que personne ne vienne les contrôler’, explique Ibrahim Diallo, un journaliste nigérien d’Afrik.tv, habitant dans la région d’Agadez, au Niger.
Ces jeunes, attirés par l’argent, seraient des anciens combattants des rebellions de 2006 et 2008, recrutés par des touaregs nigériens installés en Libye et Aghaly Ag Alambo, ancien chef rebelle du Mouvement nigérien pour la justice (Mnj). ‘Il y a beaucoup de chômage dans le nord. La population est isolée, le tourisme est en berne. Pour survivre, les jeunes n’ont pas d’autres choix que de travailler pour l’Aqmi ou de s’engager comme mercenaires’, observe Abdoulahi Attayoub, le président du site internet touarègue Temoust. En septembre dernier, les Touaregs avaient été accusés de complicité avec les membres d’Al-Qaïda. Ils étaient soupçonnés d’avoir enlevé puis livré des otages occidentaux contre d’importantes sommes d’argent.
Un trafic de mercenaires
Au Mali, même constat. D’après des sources locales, des convois auraient quitté les villes de Gao et de Kidal en direction de Sebbha en Libye. Le correspondant de Rfi au Mali, Serge Daniel, affirme avoir vu dans un hôtel cinq étoiles de Bamako ‘des jeunes Touaregs maliens, des jeunes chômeurs’, proposer leurs services, ‘pour 1 000 dollars par semaine’. ‘Ce ne sont pas des gens costauds’. Ces jeunes touaregs s’ajouteraient aux mercenaires venus en nombre intégrer l’armée régulière libyenne. Des hommes originaires du Tchad, de Somalie, du Zimbabwe, d’Ethiopie, du Burkina Faso et du Liberia. ‘Des vols assurent le transfert de mercenaires avec la complicité des présidents d’Afrique de l’Ouest. Mouammar Kadhafi a beaucoup d’influence sur les dirigeants en raison des aides politiques qu’il leur accorde. Je ne peux pas affirmer que tous les présidents sont au courant de ces recrutements, mais quand on connaît le nombre de partis financés par Kadhafi, on peut s’interroger’, note Moussa Al Koni, ancien consul général du Mali en Libye. Pour cet homme politique, qui a récemment démissionné, le recrutement de Touaregs au Mali ou au Niger serait un mensonge. ‘Ils ont assez de touaregs désœuvrés en Libye, ils n’ont pas besoin d’aller en chercher ailleurs’, ajoute-t-il.
Kadhafi et les Touaregs
Dans les années 90, les Touaregs qui fuyaient la répression malienne se sont réfugiés en Libye. Lors des rebellions, Mouammar Kadhafi a longtemps servi de médiateur entre les autorités du Mali et du Niger, et les Touaregs. ‘Il a donné des sommes importantes aux leaders des mouvements rebelles. Il les a aidés afin de garantir sa position d’hégémonie sur le Sahara’, commente Camille Lefebvre, historienne spécialiste du Niger. Résultat : de nombreux Touaregs venus en Libye auraient acquis la nationalité libyenne et intégré l’armée libyenne. Ils seraient aujourd’hui entre trois mille et quatre mille et auraient été transférés vers la région du Nord de la Libye, d’après Moussa Al Koni. Et d’ajouter : ‘Kadhafi a constitué une division du nom de ‘Maraouir’ composée de combattants touaregs. Ces derniers ont été utilisés au Tchad et au Liban et beaucoup d’entre eux ont perdu la vie’.
Pourtant, certains Touaregs seraient reconnaissants envers Mouammar Kadhafi. ‘Pour eux, la Libye a servi de base arrière pour les Touaregs. Grâce à ce pays, ils ont acquis des formations militaires. Ils pensent que le colonel libyen sera toujours là pour les accueillir dans les moments difficiles’, explique Hama Ag Sid’Ahmed, le porte-parole du Mouvement touareg/ Mali mené par Ibrahim Ag Bahanga qui assure qu’’aucune de leurs troupes n’aurait rejoint la Libye pour le compte de Kadhafi’. Depuis début 2010, le mouvement souhaite une réorganisation militaire et politique pour faire face ‘au silence nuisible du pouvoir central de Bamako’. ‘L’insurrection en Libye ne détourne pas les Touaregs de leurs objectifs. Elle leur permet plutôt de se souder, de se parler et de tracer des perspectives nouvelles’, ajoute-il.
Pour autant, de nombreux observateurs craignent que la situation dégénère dans la région nord du Mali et du Niger. ‘On a peur de l’amalgame et de la stigmatisation de la communauté touarègue. Si Mouammar Kadhafi tombe, plus personne ne fera tampon entre les autorités et nous. Si les Etats ne discutent pas avec les Touaregs et ne prennent pas en considération leurs demandes alors il sera légitime de prendre les armes’, conclut Abdoulahi Attayoub, le président du site Temoust.org.
(Afrik.com)
Wal-Fadri
Alors que la coalition internationale bombarde la Libye, le colonel Mouammar Kadhafi reste impassible et assure qu’il se ‘battra par tous les moyens’. Le guide de la révolution libyenne peut compter sur ses forces armées et sur ses mercenaires africains.
Depuis quelques semaines, un étrange défilé de 4X4 aurait lieu au Sahara. Selon des sources présentes sur place, quelque 800 jeunes touaregs nigériens et maliens auraient fait route vers la Libye pour combattre auprès du colonel Kadhafi. ‘Ils partiraient en petit groupe avec une arme, quatre chargeurs et 400 euros en poche, sans que personne ne vienne les contrôler’, explique Ibrahim Diallo, un journaliste nigérien d’Afrik.tv, habitant dans la région d’Agadez, au Niger.
Ces jeunes, attirés par l’argent, seraient des anciens combattants des rebellions de 2006 et 2008, recrutés par des touaregs nigériens installés en Libye et Aghaly Ag Alambo, ancien chef rebelle du Mouvement nigérien pour la justice (Mnj). ‘Il y a beaucoup de chômage dans le nord. La population est isolée, le tourisme est en berne. Pour survivre, les jeunes n’ont pas d’autres choix que de travailler pour l’Aqmi ou de s’engager comme mercenaires’, observe Abdoulahi Attayoub, le président du site internet touarègue Temoust. En septembre dernier, les Touaregs avaient été accusés de complicité avec les membres d’Al-Qaïda. Ils étaient soupçonnés d’avoir enlevé puis livré des otages occidentaux contre d’importantes sommes d’argent.
Un trafic de mercenaires
Au Mali, même constat. D’après des sources locales, des convois auraient quitté les villes de Gao et de Kidal en direction de Sebbha en Libye. Le correspondant de Rfi au Mali, Serge Daniel, affirme avoir vu dans un hôtel cinq étoiles de Bamako ‘des jeunes Touaregs maliens, des jeunes chômeurs’, proposer leurs services, ‘pour 1 000 dollars par semaine’. ‘Ce ne sont pas des gens costauds’. Ces jeunes touaregs s’ajouteraient aux mercenaires venus en nombre intégrer l’armée régulière libyenne. Des hommes originaires du Tchad, de Somalie, du Zimbabwe, d’Ethiopie, du Burkina Faso et du Liberia. ‘Des vols assurent le transfert de mercenaires avec la complicité des présidents d’Afrique de l’Ouest. Mouammar Kadhafi a beaucoup d’influence sur les dirigeants en raison des aides politiques qu’il leur accorde. Je ne peux pas affirmer que tous les présidents sont au courant de ces recrutements, mais quand on connaît le nombre de partis financés par Kadhafi, on peut s’interroger’, note Moussa Al Koni, ancien consul général du Mali en Libye. Pour cet homme politique, qui a récemment démissionné, le recrutement de Touaregs au Mali ou au Niger serait un mensonge. ‘Ils ont assez de touaregs désœuvrés en Libye, ils n’ont pas besoin d’aller en chercher ailleurs’, ajoute-t-il.
Kadhafi et les Touaregs
Dans les années 90, les Touaregs qui fuyaient la répression malienne se sont réfugiés en Libye. Lors des rebellions, Mouammar Kadhafi a longtemps servi de médiateur entre les autorités du Mali et du Niger, et les Touaregs. ‘Il a donné des sommes importantes aux leaders des mouvements rebelles. Il les a aidés afin de garantir sa position d’hégémonie sur le Sahara’, commente Camille Lefebvre, historienne spécialiste du Niger. Résultat : de nombreux Touaregs venus en Libye auraient acquis la nationalité libyenne et intégré l’armée libyenne. Ils seraient aujourd’hui entre trois mille et quatre mille et auraient été transférés vers la région du Nord de la Libye, d’après Moussa Al Koni. Et d’ajouter : ‘Kadhafi a constitué une division du nom de ‘Maraouir’ composée de combattants touaregs. Ces derniers ont été utilisés au Tchad et au Liban et beaucoup d’entre eux ont perdu la vie’.
Pourtant, certains Touaregs seraient reconnaissants envers Mouammar Kadhafi. ‘Pour eux, la Libye a servi de base arrière pour les Touaregs. Grâce à ce pays, ils ont acquis des formations militaires. Ils pensent que le colonel libyen sera toujours là pour les accueillir dans les moments difficiles’, explique Hama Ag Sid’Ahmed, le porte-parole du Mouvement touareg/ Mali mené par Ibrahim Ag Bahanga qui assure qu’’aucune de leurs troupes n’aurait rejoint la Libye pour le compte de Kadhafi’. Depuis début 2010, le mouvement souhaite une réorganisation militaire et politique pour faire face ‘au silence nuisible du pouvoir central de Bamako’. ‘L’insurrection en Libye ne détourne pas les Touaregs de leurs objectifs. Elle leur permet plutôt de se souder, de se parler et de tracer des perspectives nouvelles’, ajoute-il.
Pour autant, de nombreux observateurs craignent que la situation dégénère dans la région nord du Mali et du Niger. ‘On a peur de l’amalgame et de la stigmatisation de la communauté touarègue. Si Mouammar Kadhafi tombe, plus personne ne fera tampon entre les autorités et nous. Si les Etats ne discutent pas avec les Touaregs et ne prennent pas en considération leurs demandes alors il sera légitime de prendre les armes’, conclut Abdoulahi Attayoub, le président du site Temoust.org.
(Afrik.com)
mardi 22 mars 2011
Nouveaux raids en Libye et première perte américaine
Nouveaux raids en Libye et première perte américaine
Par TF1 News (d'après agence), le 22 mars 2011 à 07h25, mis à jour le 22 mars 2011 à 14:15
Dossier : Crise en Libye
"Aube de l'Odyssée", minute par minute - La coalition internationale poursuit ses raids en Libye, bombardant notamment une base navale à l'est de Tripoli. Un avion de chasse américain F-15 s'est écrasé. Un membre de l'équipage a pu être récupéré.
Libye : le point sur les frappes militaires - 1min 33s Libye : la coalition redoute un enlisement
Faute de mandat clair, la coalition internationale, malgré une supériorité militaire écrasante, peine à s'accorder sur la manière d'intervenir en Libye. Quel commandement ? Faut-il ou non renverser Kadhafi ? Le Conseil de sécurité de l'ONU va se réunir alors que la coalition est tiraillée.
Publié le 22/03/2011
Libye : la coalition entre en zone de turbulences
Les bombardements lancés dans le cadre de l'opération "Aube de l'Odyssée" sont loin de faire l'unanimité. Après les critiques de la Ligue arabe et du Premier ministre russe, c'est au sein de la coalition que des dissensions se font sentir.
Publié le 21/03/2011
Opération en Libye : Poutine évoque une "croisade"
Les bombardements lancés dans le cadre de l'opération "Aube de l'Odyssée" sont loin de faire l'unanimité. Après les critiques de la Ligue arabe, c'est le Premier ministre russe qui a cruellement jugé l'opération occidentale.
Publié le 21/03/2011
Kadhafi grogne, des voix s'élèvent contre la coalition
Après de premières menaces samedi soir, le leader libyen a de nouveau pris la parole dimanche sur les ondes libyennes pour prédire sa victoire. Ligue Arabe, Russie, Union Africaine... Il n'est pas le seul à critiquer l'intervention de la coalition.
Publié le 20/03/2011
Libye : les journalistes, monnaie d'échange ?
Alors que les journalistes sont la plupart du temps confinés dans leurs hôtels à Tripoli, plusieurs journalistes sont portés disparus depuis le début du conflit en Libye. Et si Kadhafi décidait de s'en servir pour faire pression sur les Occidentaux ?
Publié le 20/03/2011
Libye : le point sur les forces de la coalition
La France, le Royaume-Uni, les Etats-Unis ainsi que plusieurs autres pays européens et arabes ont promis de participer aux opérations aériennes en Libye, autorisées par l'ONU. Voici le détail des forces qui pourraient être utilisées.
Publié le 20/03/2011
Libye : retour sur la première nuit d'offensive
Toute la nuit, les bombardements de la coalition ont frappé des objectifs pour tenter de contraindre les forces de Kadhafi à cesser le feu et à mettre fin aux attaques contre des civils.
Publié le 20/03/2011
Libye : le point sur les frappes militaires
La coalition internationale a bombardé pour la troisième nuit les forces de Mouammar Kadhafi mais de sérieuses divergences ont éclaté sur la finalité et le mandat de l'opération menée à l'initiative de Washington, Paris et Londres.
Publié le 22/03/2011
"Mo" la voix de la Libye libre s'est tue
Le blogueur Mohammed Nabbous, qui informait le monde en livestream sur la situation à Benghazi a été tué samedi. Il est acclamé comme le héros et l'un des martyrs de la révolution libyenne.
Publié le 22/03/2011
Tripoli touché par des frappes aériennes
Tripoli a également été visée par les bombardements. Pour autant, les partisans du pouvoir bravent pourtant les frappes en sortant dans les rues. Le colonel Khadafi lui est invisible depuis 3 jours. Reportage dans la capitale libyenne.
Publié le 21/03/2011
Libye : Solenzara, une base en première ligne
Thibaut Malandrin se trouvait lundi soir au coeur du dispositif français sur la base aérienne de Solenzara, en Corse, où les rotations d'appareils militaires se poursuivaient.
Publié le 21/03/2011
Libye : les pro-Kadhafi se replient mais tiennent bon
En Libye, les opérations ciblées de la coalition semblent donner de l'air aux insurgés de Benghazi. Les pro-Kadhafi qui menaçaient la ville se sont repliés au Sud vers Adjabiya où se déroulent désormais des combats.
Publié le 21/03/2011
A Benghazi, manifestations de joie chez les rebelles
L'intervention de la coalition internationale en Libye a stoppé l'offensive des troupes de Kadhafi sur Benghazi, le fief des insurgés et redonné le moral aux rebelles. Les combats avaient fait plus de 90 morts vendredi et samedi.
Publié le 20/03/2011
"On est six millions derrière Kadhafi"
A Tripoli, des manifestations pro-Kadhafi ont encore eu lieu dimanche. La tension est forte envers les journalistes des pays participant à la coalition militaire contre les troupes du colonel kadhafi.
Publié le 20/03/2011
Libye : la guerre est loin d'être terminée
A Benghazi, si la bataille n'a pas eu lieu, la guerre est loin d'être terminée selon le correspondant de TF1 Patrick Fandio. Les insurgés savent notamment qu'ils ne pourront pas compter sur une aide terrestre de la coalition internationale.
Publié le 20/03/2011
Libye : le combat se livre aussi sur le front des images et des mots
Le colonel Kadhafi s'est à nouveau exprimé aujourd'hui à la télévision et a prédit une "longue guerre". Sur le terrain, les pro-kadhafi et les rebelles se livrent à une bataille de communication. Images contre images, morts contre morts.
Publié le 20/03/2011
Libye : la coalition redoute un enlisement
Publié le 22 mars 2011
Faute de mandat clair, la coalition internationale, malgré une supériorité militaire écrasante, peine à s'accorder sur la manière d'intervenir en Libye. Quel commandement ? Faut-il ou non renverser Kadhafi ? Le Conseil de sécurité de l'ONU va se réunir alors que la coalition est tiraillée.
Libye : le point sur les frappes militaires
Publié le 22 mars 2011
La coalition internationale a bombardé pour la troisième nuit les forces de Mouammar Kadhafi mais de sérieuses divergences ont éclaté sur la finalité et le mandat de l'opération menée à l'initiative de Washington, Paris et Londres.
"Mo" la voix de la Libye libre s'est tue
Publié le 22 mars 2011
Le blogueur Mohammed Nabbous, qui informait le monde en livestream sur la situation à Benghazi a été tué samedi. Il est acclamé comme le héros et l'un des martyrs de la révolution libyenne.
Un avion de chasse américain s'écrase
Un avion de chasse américain F-15 s'est écrasé dans la nuit de lundi à mardi en Libye, les deux membres d'équipage se sont éjectés et un a été récupéré, a annoncé mardi le commandement américain Africom à Stuttgart, en Allemagne. "L'opération pour récupérer le deuxième membre d'équipage est en cours", a déclaré le porte-parole de l'US Africa Command, qui assure la coordination des opérations depuis Stuttgart. Il s'agit de la première perte officiellement reconnue d'un appareil de la coalition en Libye. L'accident est très probablement dû à un problème mécanique et non à des tirs ennemis, a souligné le porte-parole.
Les marines de l'Otan vont se charger de l'embargo sur les armes
Les pays de l'Otan ont décidé mardi de confier à leurs marines la mission de faire respecter l'embargo sur les armes à destination de la Libye décidé par l'ONU, a annoncé un diplomate.
Nouveaux raids sur et autour de Tripoli
Des explosions et des tirs de la défense antiaérienne libyenne ont de nouveau ébranlé Tripoli, pour la troisième fois d'affilée, dans la nuit de lundi à mardi. La télévision publique libyenne a déclaré que plusieurs endroits de la capitale avaient été visés par "l'ennemi croisé", nom donné à la coalition internationale engagée depuis samedi dans l'opération en Libye. Le ciel nocturne a été zébré par les tirs de la DCA libyenne. Au moins deux explosions ont retenti dans la ville, qui compte deux millions d'habitants. "Ces attaques ne vont pas effrayer le peuple libyen", a déclaré la télévision. Des tirs et des slogans en faveur de Mouammar Kadhafi ont retenti à travers la ville. Un habitant a dit avoir entendu une explosion en banlieue sud, sans pouvoir la localiser précisément. Une base navale située à 10 km à l'est de Tripoli a été touchée par des bombardements lundi soir, selon des témoins qui ont vu des flammes s'échapper de la base.
Les pro-Kadhafi attaquent à l'ouest
Dans l'Ouest, les habitants des villes assiégées de Misrata et Zintan ont dit avoir été attaqués par les forces loyalistes. L'armée libyenne a même annoncé que Misrata, 200 km à l'est de Tripoli, avait été reprise par les forces loyalistes mais que les forces du régime continuaient à y rechercher des "éléments terroristes". Les insurgés confirment pour leur part que des forces de Kadhafi ont pénétré dans la ville, ajoutant qu'elles y ont déployé des snipers et trois chars, tirant sur des manifestants et faisant au moins 40 morts et 300 blessés. Deux témoins ont parlé de bombardements intenses sur Zintan. Plusieurs maisons et le minaret d'une mosquée ont été détruits. "Il y a une quarantaine de chars au pied des montagnes proches de Zintan", a déclaré un habitant, sans que ces informations puissent être vérifiées.
Les rebelles libyens peinent à reprendre du terrain
Les insurgés, repoussés jusqu'à leur fief de Benghazi, dans l'Est, avant l'intervention des aviations et marines occidentales, ont de nouveau progressé vers Ajdabiya, une ville plus à l'ouest. Mais l'armée rebelle n'a guère profité de la campagne de frappes, ce qui fait craindre à certains un enlisement, sur lequel tablerait Kadhafi.
Le régime libyen parle de victimes civiles ; les rebelles aussi
Selon le régime libyen, depuis samedi, la coalition a mené des raids sur Tripoli, Zouara, Misrata, Syrte et a visé lundi Sebha, ciblant notamment des aéroports. Ces attaques ont fait de "nombreuses victimes" parmi les civils, notamment à "l'aéroport civil" de Syrte, ville natale de Kadhafi, a accusé le porte-parole du gouvernement libyen. Les rebelles, pour leur part, accusent également le régime libyen de multiplier les victimes civiles : cinq personnes, dont quatre enfants, auraient ainsi été tuées mardi par des tirs des forces fidèles au dirigeant libyen à Misrata, a affirmé un porte-parole des rebelles dans cette ville.
Des frappes bientôt moins intenses
Les Etats-Unis, redoutant d'être attirés dans un nouveau conflit qui s'ajouterait aux guerres d'Irak et d'Afghanistan, ont souligné qu'aucune action spécifique ne serait entreprise pour renverser le colonel libyen. "A moins que quelque chose d'inhabituel ou d'inattendu survienne, nous pourrions observer une diminution de la fréquence des attaques", a déclaré le général Carter Ham, qui dirige actuellement les opérations depuis le centre de commandement américain Afrique (Africom) à Stuttgart. Ce qu'a confirmé le secrétaire d'Etat américain à la Défense, Robert Gates, lors d'une rencontre à Moscou avec son homologue russe.
Les Etats-Unis veulent céder la place à l'Otan
Le président Barack Obama, questionné sur l'intervention lors d'une visite au Chili, a pour sa part assuré que les Etats-Unis cèderaient rapidement ce commandement. "C'est une question de jours, pas de semaines", a-t-il dit alors que les républicains expriment de plus en plus ouvertement leurs critiques contre l'opération. Le chef de la Maison Blanche n'a pas dit qui prendrait alors le relais, même si la France et le Royaume-Uni ont joué un rôle de premier plan dans l'intervention. Selon le ministre français des Affaires étrangères Alain Juppé, la Ligue arabe ne souhaite pas que l'opération soit placée sous la responsabilité de l'Otan, ce qu'espèrent au contraire des pays comme le Canada ou l'Italie, qui participent également à l'intervention.
Par TF1 News (d'après agence) le 22 mars 2011 à 07:25
Par TF1 News (d'après agence), le 22 mars 2011 à 07h25, mis à jour le 22 mars 2011 à 14:15
Dossier : Crise en Libye
"Aube de l'Odyssée", minute par minute - La coalition internationale poursuit ses raids en Libye, bombardant notamment une base navale à l'est de Tripoli. Un avion de chasse américain F-15 s'est écrasé. Un membre de l'équipage a pu être récupéré.
Libye : le point sur les frappes militaires - 1min 33s Libye : la coalition redoute un enlisement
Faute de mandat clair, la coalition internationale, malgré une supériorité militaire écrasante, peine à s'accorder sur la manière d'intervenir en Libye. Quel commandement ? Faut-il ou non renverser Kadhafi ? Le Conseil de sécurité de l'ONU va se réunir alors que la coalition est tiraillée.
Publié le 22/03/2011
Libye : la coalition entre en zone de turbulences
Les bombardements lancés dans le cadre de l'opération "Aube de l'Odyssée" sont loin de faire l'unanimité. Après les critiques de la Ligue arabe et du Premier ministre russe, c'est au sein de la coalition que des dissensions se font sentir.
Publié le 21/03/2011
Opération en Libye : Poutine évoque une "croisade"
Les bombardements lancés dans le cadre de l'opération "Aube de l'Odyssée" sont loin de faire l'unanimité. Après les critiques de la Ligue arabe, c'est le Premier ministre russe qui a cruellement jugé l'opération occidentale.
Publié le 21/03/2011
Kadhafi grogne, des voix s'élèvent contre la coalition
Après de premières menaces samedi soir, le leader libyen a de nouveau pris la parole dimanche sur les ondes libyennes pour prédire sa victoire. Ligue Arabe, Russie, Union Africaine... Il n'est pas le seul à critiquer l'intervention de la coalition.
Publié le 20/03/2011
Libye : les journalistes, monnaie d'échange ?
Alors que les journalistes sont la plupart du temps confinés dans leurs hôtels à Tripoli, plusieurs journalistes sont portés disparus depuis le début du conflit en Libye. Et si Kadhafi décidait de s'en servir pour faire pression sur les Occidentaux ?
Publié le 20/03/2011
Libye : le point sur les forces de la coalition
La France, le Royaume-Uni, les Etats-Unis ainsi que plusieurs autres pays européens et arabes ont promis de participer aux opérations aériennes en Libye, autorisées par l'ONU. Voici le détail des forces qui pourraient être utilisées.
Publié le 20/03/2011
Libye : retour sur la première nuit d'offensive
Toute la nuit, les bombardements de la coalition ont frappé des objectifs pour tenter de contraindre les forces de Kadhafi à cesser le feu et à mettre fin aux attaques contre des civils.
Publié le 20/03/2011
Libye : le point sur les frappes militaires
La coalition internationale a bombardé pour la troisième nuit les forces de Mouammar Kadhafi mais de sérieuses divergences ont éclaté sur la finalité et le mandat de l'opération menée à l'initiative de Washington, Paris et Londres.
Publié le 22/03/2011
"Mo" la voix de la Libye libre s'est tue
Le blogueur Mohammed Nabbous, qui informait le monde en livestream sur la situation à Benghazi a été tué samedi. Il est acclamé comme le héros et l'un des martyrs de la révolution libyenne.
Publié le 22/03/2011
Tripoli touché par des frappes aériennes
Tripoli a également été visée par les bombardements. Pour autant, les partisans du pouvoir bravent pourtant les frappes en sortant dans les rues. Le colonel Khadafi lui est invisible depuis 3 jours. Reportage dans la capitale libyenne.
Publié le 21/03/2011
Libye : Solenzara, une base en première ligne
Thibaut Malandrin se trouvait lundi soir au coeur du dispositif français sur la base aérienne de Solenzara, en Corse, où les rotations d'appareils militaires se poursuivaient.
Publié le 21/03/2011
Libye : les pro-Kadhafi se replient mais tiennent bon
En Libye, les opérations ciblées de la coalition semblent donner de l'air aux insurgés de Benghazi. Les pro-Kadhafi qui menaçaient la ville se sont repliés au Sud vers Adjabiya où se déroulent désormais des combats.
Publié le 21/03/2011
A Benghazi, manifestations de joie chez les rebelles
L'intervention de la coalition internationale en Libye a stoppé l'offensive des troupes de Kadhafi sur Benghazi, le fief des insurgés et redonné le moral aux rebelles. Les combats avaient fait plus de 90 morts vendredi et samedi.
Publié le 20/03/2011
"On est six millions derrière Kadhafi"
A Tripoli, des manifestations pro-Kadhafi ont encore eu lieu dimanche. La tension est forte envers les journalistes des pays participant à la coalition militaire contre les troupes du colonel kadhafi.
Publié le 20/03/2011
Libye : la guerre est loin d'être terminée
A Benghazi, si la bataille n'a pas eu lieu, la guerre est loin d'être terminée selon le correspondant de TF1 Patrick Fandio. Les insurgés savent notamment qu'ils ne pourront pas compter sur une aide terrestre de la coalition internationale.
Publié le 20/03/2011
Libye : le combat se livre aussi sur le front des images et des mots
Le colonel Kadhafi s'est à nouveau exprimé aujourd'hui à la télévision et a prédit une "longue guerre". Sur le terrain, les pro-kadhafi et les rebelles se livrent à une bataille de communication. Images contre images, morts contre morts.
Publié le 20/03/2011
Libye : la coalition redoute un enlisement
Publié le 22 mars 2011
Faute de mandat clair, la coalition internationale, malgré une supériorité militaire écrasante, peine à s'accorder sur la manière d'intervenir en Libye. Quel commandement ? Faut-il ou non renverser Kadhafi ? Le Conseil de sécurité de l'ONU va se réunir alors que la coalition est tiraillée.
Libye : le point sur les frappes militaires
Publié le 22 mars 2011
La coalition internationale a bombardé pour la troisième nuit les forces de Mouammar Kadhafi mais de sérieuses divergences ont éclaté sur la finalité et le mandat de l'opération menée à l'initiative de Washington, Paris et Londres.
"Mo" la voix de la Libye libre s'est tue
Publié le 22 mars 2011
Le blogueur Mohammed Nabbous, qui informait le monde en livestream sur la situation à Benghazi a été tué samedi. Il est acclamé comme le héros et l'un des martyrs de la révolution libyenne.
Un avion de chasse américain s'écrase
Un avion de chasse américain F-15 s'est écrasé dans la nuit de lundi à mardi en Libye, les deux membres d'équipage se sont éjectés et un a été récupéré, a annoncé mardi le commandement américain Africom à Stuttgart, en Allemagne. "L'opération pour récupérer le deuxième membre d'équipage est en cours", a déclaré le porte-parole de l'US Africa Command, qui assure la coordination des opérations depuis Stuttgart. Il s'agit de la première perte officiellement reconnue d'un appareil de la coalition en Libye. L'accident est très probablement dû à un problème mécanique et non à des tirs ennemis, a souligné le porte-parole.
Les marines de l'Otan vont se charger de l'embargo sur les armes
Les pays de l'Otan ont décidé mardi de confier à leurs marines la mission de faire respecter l'embargo sur les armes à destination de la Libye décidé par l'ONU, a annoncé un diplomate.
Nouveaux raids sur et autour de Tripoli
Des explosions et des tirs de la défense antiaérienne libyenne ont de nouveau ébranlé Tripoli, pour la troisième fois d'affilée, dans la nuit de lundi à mardi. La télévision publique libyenne a déclaré que plusieurs endroits de la capitale avaient été visés par "l'ennemi croisé", nom donné à la coalition internationale engagée depuis samedi dans l'opération en Libye. Le ciel nocturne a été zébré par les tirs de la DCA libyenne. Au moins deux explosions ont retenti dans la ville, qui compte deux millions d'habitants. "Ces attaques ne vont pas effrayer le peuple libyen", a déclaré la télévision. Des tirs et des slogans en faveur de Mouammar Kadhafi ont retenti à travers la ville. Un habitant a dit avoir entendu une explosion en banlieue sud, sans pouvoir la localiser précisément. Une base navale située à 10 km à l'est de Tripoli a été touchée par des bombardements lundi soir, selon des témoins qui ont vu des flammes s'échapper de la base.
Les pro-Kadhafi attaquent à l'ouest
Dans l'Ouest, les habitants des villes assiégées de Misrata et Zintan ont dit avoir été attaqués par les forces loyalistes. L'armée libyenne a même annoncé que Misrata, 200 km à l'est de Tripoli, avait été reprise par les forces loyalistes mais que les forces du régime continuaient à y rechercher des "éléments terroristes". Les insurgés confirment pour leur part que des forces de Kadhafi ont pénétré dans la ville, ajoutant qu'elles y ont déployé des snipers et trois chars, tirant sur des manifestants et faisant au moins 40 morts et 300 blessés. Deux témoins ont parlé de bombardements intenses sur Zintan. Plusieurs maisons et le minaret d'une mosquée ont été détruits. "Il y a une quarantaine de chars au pied des montagnes proches de Zintan", a déclaré un habitant, sans que ces informations puissent être vérifiées.
Les rebelles libyens peinent à reprendre du terrain
Les insurgés, repoussés jusqu'à leur fief de Benghazi, dans l'Est, avant l'intervention des aviations et marines occidentales, ont de nouveau progressé vers Ajdabiya, une ville plus à l'ouest. Mais l'armée rebelle n'a guère profité de la campagne de frappes, ce qui fait craindre à certains un enlisement, sur lequel tablerait Kadhafi.
Le régime libyen parle de victimes civiles ; les rebelles aussi
Selon le régime libyen, depuis samedi, la coalition a mené des raids sur Tripoli, Zouara, Misrata, Syrte et a visé lundi Sebha, ciblant notamment des aéroports. Ces attaques ont fait de "nombreuses victimes" parmi les civils, notamment à "l'aéroport civil" de Syrte, ville natale de Kadhafi, a accusé le porte-parole du gouvernement libyen. Les rebelles, pour leur part, accusent également le régime libyen de multiplier les victimes civiles : cinq personnes, dont quatre enfants, auraient ainsi été tuées mardi par des tirs des forces fidèles au dirigeant libyen à Misrata, a affirmé un porte-parole des rebelles dans cette ville.
Des frappes bientôt moins intenses
Les Etats-Unis, redoutant d'être attirés dans un nouveau conflit qui s'ajouterait aux guerres d'Irak et d'Afghanistan, ont souligné qu'aucune action spécifique ne serait entreprise pour renverser le colonel libyen. "A moins que quelque chose d'inhabituel ou d'inattendu survienne, nous pourrions observer une diminution de la fréquence des attaques", a déclaré le général Carter Ham, qui dirige actuellement les opérations depuis le centre de commandement américain Afrique (Africom) à Stuttgart. Ce qu'a confirmé le secrétaire d'Etat américain à la Défense, Robert Gates, lors d'une rencontre à Moscou avec son homologue russe.
Les Etats-Unis veulent céder la place à l'Otan
Le président Barack Obama, questionné sur l'intervention lors d'une visite au Chili, a pour sa part assuré que les Etats-Unis cèderaient rapidement ce commandement. "C'est une question de jours, pas de semaines", a-t-il dit alors que les républicains expriment de plus en plus ouvertement leurs critiques contre l'opération. Le chef de la Maison Blanche n'a pas dit qui prendrait alors le relais, même si la France et le Royaume-Uni ont joué un rôle de premier plan dans l'intervention. Selon le ministre français des Affaires étrangères Alain Juppé, la Ligue arabe ne souhaite pas que l'opération soit placée sous la responsabilité de l'Otan, ce qu'espèrent au contraire des pays comme le Canada ou l'Italie, qui participent également à l'intervention.
Par TF1 News (d'après agence) le 22 mars 2011 à 07:25
Octroi de permis miniers et pétroliers : le morcellement de la région d'Agadez se poursuit
Octroi de permis miniers et pétroliers : le morcellement de la région d'Agadez se poursuit
Politique
Mardi 22 Mars 2011 05:27
La région d'Agadez est morcelée et vendue aux plus offrants. C'est du moins le sentiment qu'on a lorsqu'on regarde de près le nombre des permis d'exploitation et d'exploration miniers distribués ces dernières années. Au total, 159 permis ont été octroyés sous le régime Tandja Mamadou et deux autres sous la transition.
Ainsi, toute la zone d'élevage et de maraîchage a été morcelée en petits lopins de terre au profit des grandes compagnies étrangères. Il y a des risques que le pastoralisme et le maraîchage ne soit plus possibles.
Pourtant, la plupart des populations de cette zone pratiquent ces activités. Or, la lutte contre la famine au Niger passe par la production nationale de vivres. Comment produire suffisamment à manger alors que la terre est de plus en plus détruite non seulement par le changement climatique mais aussi par l'Homme ?
L'exploration et l'exploitation de minerais, qui contiennent des éléments très lourds et très dangereux pour la santé et l'environnement, constituent une véritable menace pour la survie des populations locales.
Que l'extraction de l'uranium se pratique dans des puits, à ciel ouvert, ou sous terre. Il faut considérer les risques environnementaux sur la santé des travailleurs et le grand public et l'impact sur eux.
Ces risques sont ceux des gaz radon, thorium et la contamination même nonradioactive de la poussière et des métaux lourds tels que l'arsénique, le plomb et le nickel. L'uranium pénètre le corps par ingestion ou par inhalation de particules de poussières ou aérosols contenant de l'uranium. L'uranium absorbé par l'intestin ou les poumons entre dans le sang et se dépose dans les tissus, surtout du rein et des os ou s'échappe dans l'urine. La radiation est l'une des rares décharges pour lesquelles on a établi la relation de cause à effet pour la leucémie d'enfant. Les enfants sont 20% plus sensibles à la radioactivité parce que leurs cellules se divisent activement. Les gens qui résident près des opérations des minières d'uranium ont un plus haut taux de dommages génétiques que ceux qui sont plus éloignés.
Sans compter l'insécurité subie par les personnes et les biens, ces dernières années dans cette zone à cause de l'exploitation de la richesse. Malheureusement, cette la richesse ne bénéficie pas comme il faut au pays, encore moins à la région.
La liste des dangers liée à l'exploitation de l'uranium ne pas exhaustive. C'est pour toutes ses raisons que nous demandons aux futures autorités de ne plus octroyer des nouveaux permis.
Naomi Binta Stansly
21 mars 2011
publié le 5 février 2011
Source : Rotab
Politique
Mardi 22 Mars 2011 05:27
La région d'Agadez est morcelée et vendue aux plus offrants. C'est du moins le sentiment qu'on a lorsqu'on regarde de près le nombre des permis d'exploitation et d'exploration miniers distribués ces dernières années. Au total, 159 permis ont été octroyés sous le régime Tandja Mamadou et deux autres sous la transition.
Ainsi, toute la zone d'élevage et de maraîchage a été morcelée en petits lopins de terre au profit des grandes compagnies étrangères. Il y a des risques que le pastoralisme et le maraîchage ne soit plus possibles.
Pourtant, la plupart des populations de cette zone pratiquent ces activités. Or, la lutte contre la famine au Niger passe par la production nationale de vivres. Comment produire suffisamment à manger alors que la terre est de plus en plus détruite non seulement par le changement climatique mais aussi par l'Homme ?
L'exploration et l'exploitation de minerais, qui contiennent des éléments très lourds et très dangereux pour la santé et l'environnement, constituent une véritable menace pour la survie des populations locales.
Que l'extraction de l'uranium se pratique dans des puits, à ciel ouvert, ou sous terre. Il faut considérer les risques environnementaux sur la santé des travailleurs et le grand public et l'impact sur eux.
Ces risques sont ceux des gaz radon, thorium et la contamination même nonradioactive de la poussière et des métaux lourds tels que l'arsénique, le plomb et le nickel. L'uranium pénètre le corps par ingestion ou par inhalation de particules de poussières ou aérosols contenant de l'uranium. L'uranium absorbé par l'intestin ou les poumons entre dans le sang et se dépose dans les tissus, surtout du rein et des os ou s'échappe dans l'urine. La radiation est l'une des rares décharges pour lesquelles on a établi la relation de cause à effet pour la leucémie d'enfant. Les enfants sont 20% plus sensibles à la radioactivité parce que leurs cellules se divisent activement. Les gens qui résident près des opérations des minières d'uranium ont un plus haut taux de dommages génétiques que ceux qui sont plus éloignés.
Sans compter l'insécurité subie par les personnes et les biens, ces dernières années dans cette zone à cause de l'exploitation de la richesse. Malheureusement, cette la richesse ne bénéficie pas comme il faut au pays, encore moins à la région.
La liste des dangers liée à l'exploitation de l'uranium ne pas exhaustive. C'est pour toutes ses raisons que nous demandons aux futures autorités de ne plus octroyer des nouveaux permis.
Naomi Binta Stansly
21 mars 2011
publié le 5 février 2011
Source : Rotab
URGENT : Une attaque armée repoussée au nord du Mali
22-03-2011, 10h55
URGENT : Une attaque armée repoussée au nord du Mali
AFP -
Attaque armée repoussée dans le nord du Mali, pas de victime (sécurité)
BAMAKO, 22 mars 2011 (AFP) - L'armée malienne a repoussé tôt mardi matin une attaque d'un groupe d'une centaine d'assaillants dans la région de Gao (nord), a appris l'AFP de sources sécuritaires maliennes qui n'avaient pas connaissance de morts lors de l'assaut.
"Notre base militaire a été attaquée mardi vers 04H00 (locales et GMT) par un groupe armé d'une centaine de personnes. Nous avons repoussé l'attaque. Il n'y a pas de victimes dénombrées pour le moment", a déclaré à l'AFP une source sécuritaire contactée à Watagouna, une localité à 170 km au nord de Gao.
L'attaque a été confirmée par une autre source sécuritaire selon laquelle "il n'y a pas de victimes".
"Nous avons repoussé" les assaillants, "c'était difficile de les déloger, parce qu'ils tiraient à partir de maisons situées dans les alentours" de la base de Watagouna, en "prenant pour boucliers humains des civils" et empêchant l'armée de riposter, a ajouté cette source sécuritaire.
serge daniel/mrb/cs/cr
AFP 221044
URGENT : Une attaque armée repoussée au nord du Mali
AFP -
Attaque armée repoussée dans le nord du Mali, pas de victime (sécurité)
BAMAKO, 22 mars 2011 (AFP) - L'armée malienne a repoussé tôt mardi matin une attaque d'un groupe d'une centaine d'assaillants dans la région de Gao (nord), a appris l'AFP de sources sécuritaires maliennes qui n'avaient pas connaissance de morts lors de l'assaut.
"Notre base militaire a été attaquée mardi vers 04H00 (locales et GMT) par un groupe armé d'une centaine de personnes. Nous avons repoussé l'attaque. Il n'y a pas de victimes dénombrées pour le moment", a déclaré à l'AFP une source sécuritaire contactée à Watagouna, une localité à 170 km au nord de Gao.
L'attaque a été confirmée par une autre source sécuritaire selon laquelle "il n'y a pas de victimes".
"Nous avons repoussé" les assaillants, "c'était difficile de les déloger, parce qu'ils tiraient à partir de maisons situées dans les alentours" de la base de Watagouna, en "prenant pour boucliers humains des civils" et empêchant l'armée de riposter, a ajouté cette source sécuritaire.
serge daniel/mrb/cs/cr
AFP 221044
lundi 21 mars 2011
samedi 19 mars 2011
Libye : l'aviation française a commencé ses frappes sur l'armée de Kaddafi
Libye : l'aviation française a commencé ses frappes sur l'armée de Kaddafi
Partager 19/03/2011 à 20h:16 Par AFP
Un rafale décolle de la base de Saint-Dizier (nord-est de la France) pour la Libye.
© Reuters La coalition internationale a lancé samedi une opération militaire en Libye avec le premier tir d'un avion français sur ce pays en proie à une insurrection réprimée depuis plus d'un mois dans le sang par le régime autoritaire de Mouammar Kaddafi.
Après des semaines d'hésitations, un mandat de l'ONU et un appui arabe, une réunion extraordinaire à Paris entre l'Europe, les Etats-Unis, l'ONU et des pays arabes s'est conclue par l'annonce de cette intervention souhaitée par l'opposition libyenne après les vains appels au départ de M. Kaddafi.
La première frappe aérienne française a visé à 16H45 GMT un véhicule militaire des forces du régime dans un lieu indéterminé, le premier tir après le feu vert jeudi de l'ONU au recours à la force pour protéger la population civile.
Le "Charles de Gaulle" bientôt en route
Une vingtaine d'avions français Rafale et Mirage ont survolé le territoire, alors que les troupes fidèles à M. Kaddafi ont bombardé dès l'aube la ville de Benghazi, l'un des derniers bastions de l'opposition qui tentait de repousser leur avancée.
L'annonce du raid français a été salué par des tirs de joie et des coups de klaxon à Al-Marj, à une centaine de kilomètres au nord-est de Benghazi, où se sont arrêtés certains des civils ayant fui les bombardements de samedi.
"En accord avec nos partenaires, nos forces aériennes s'opposeront à toute agression des avions du colonel Kaddafi contre la population de Benghazi. D'ores et déjà nos avions empêchent les attaques aériennes sur la ville", a déclaré le président français Nicolas Sarkozy après la réunion de Paris. Les appareils sont "prêts à intervenir contre des blindés", a-t-il dit.
Le porte-avions français à propulsion nucléaire Charles de Gaulle devait appareiller dimanche de Toulon (sud) en direction de la Libye.
Les Etats-Unis dans la coalition
"Le peuple libyen doit être protégé, et en l'absence d'une fin immédiate à la violence contre les civils, notre coalition est prête à agir d'urgence", a affirmé le président américain Barack Obama, sans préciser le degré de la participation des Etats-Unis.
Sa secrétaire d'Etat, Hillary Clinton, a promis des "capacités uniques" c'est-à-dire des moyens militaires dont ne disposent pas leurs alliés. "Kaddafi continue de défier le monde (...), tout retard supplémentaire mettrait encore davantage de civils en danger", a-t-elle estimé, en espérant de nouvelles défections dans l'entourage de M. Kaddafi.
Le ministère russe des Affaires étrangères a cependant regretté l'intervention armée. Moscou s'était abstenu lors du vote de la résolution de l'ONU.
Malgré le lancement de l'opération militaire, M. Sarkozy a laissé une chance au numéro un libyen contesté de toutes parts, affirmant que "la porte de la diplomatie" se rouvrirait dès que la répression aurait cessé.
Au pouvoir depuis plus de 40 ans, M. Kaddafi, qui a juré d'écraser la révolte, a prévenu samedi prévenu Paris, Londres et l'ONU qu'ils "regretteraient" toute ingérence.
La résolution de l'ONU impose une zone d'exclusion aérienne en Libye et permet des frappes aériennes contre les troupes pro-Kaddafi pour les contraindre à cesser la répression qui a fait des centaines de morts et poussé 300.000 personnes à fuir le pays depuis le début de la révolte le 15 février. Elle exige l'arrêt complet des attaques contre des civils.
Combats à Benghazi
Mais sur le terrain, et alors que rebelles et gouvernement s'accusent mutuellement de violer le cessez-le-feu annoncé vendredi par le régime, des combats ont eu lieu à l'entrée de Benghazi. Un avion militaire des rebelles a été abattu par les pro-Kaddafi.
Dans l'après-midi, les loyalistes continuaient de tirer à l'arme lourde contre des quartiers résidentiels tout proches de Benghazi, selon des témoins. "Ils ont l'ordre de tirer indistinctement. Ce qui se passe est un massacre", a affirmé l'un d'eux.
Selon des rebelles, l'artillerie et les chars ont tiré contre les quartiers ouest, et certains des obus ont touché le centre de la ville.
Redoutant le pire, des milliers de personnes ont fui par familles entières. Voitures, minibus, camions ont pris la direction du nord-est, et de longues files d'attente se sont formées devant les stations service et les boulangeries.
Mais plus loin le long de la route, les passagers de ce début d'exode ont pu bénéficier de la solidarité des habitants, qui offraient de l'eau, de l'essence, de la nourriture, un hébergement.
Dans l'ouest, les loyalistes avançaient avec des chars vers Zenten, à 145 km au sud-ouest de Tripoli, pilonnant les abords de cette ville rebelle et poussant ses habitants à la fuite, selon un témoin.
Les rebelles ont aussi annoncé avoir repoussé, au prix de 27 morts dans leurs rangs, une offensive des forces gouvernementales vendredi à Misrata, à 200 km à l'est de Tripoli. Samedi, la ville était calme.
A Tripoli, des centaines de Libyens se sont rassemblés au quartier général de M. Kaddafi "en prévision de frappes françaises", selon la télévision d'Etat, et les autorités ont emmené une cinquantaine de journalistes étrangers, dont celui de l'AFP, y faire un tour.
Et dans une tentative de trouver "une solution africaine", des membres du comité de l'Union africaine (UA) sur la Libye ont annoncé qu'ils se rendraient dimanche à Tripoli.
Partager 19/03/2011 à 20h:16 Par AFP
Un rafale décolle de la base de Saint-Dizier (nord-est de la France) pour la Libye.
© Reuters La coalition internationale a lancé samedi une opération militaire en Libye avec le premier tir d'un avion français sur ce pays en proie à une insurrection réprimée depuis plus d'un mois dans le sang par le régime autoritaire de Mouammar Kaddafi.
Après des semaines d'hésitations, un mandat de l'ONU et un appui arabe, une réunion extraordinaire à Paris entre l'Europe, les Etats-Unis, l'ONU et des pays arabes s'est conclue par l'annonce de cette intervention souhaitée par l'opposition libyenne après les vains appels au départ de M. Kaddafi.
La première frappe aérienne française a visé à 16H45 GMT un véhicule militaire des forces du régime dans un lieu indéterminé, le premier tir après le feu vert jeudi de l'ONU au recours à la force pour protéger la population civile.
Le "Charles de Gaulle" bientôt en route
Une vingtaine d'avions français Rafale et Mirage ont survolé le territoire, alors que les troupes fidèles à M. Kaddafi ont bombardé dès l'aube la ville de Benghazi, l'un des derniers bastions de l'opposition qui tentait de repousser leur avancée.
L'annonce du raid français a été salué par des tirs de joie et des coups de klaxon à Al-Marj, à une centaine de kilomètres au nord-est de Benghazi, où se sont arrêtés certains des civils ayant fui les bombardements de samedi.
"En accord avec nos partenaires, nos forces aériennes s'opposeront à toute agression des avions du colonel Kaddafi contre la population de Benghazi. D'ores et déjà nos avions empêchent les attaques aériennes sur la ville", a déclaré le président français Nicolas Sarkozy après la réunion de Paris. Les appareils sont "prêts à intervenir contre des blindés", a-t-il dit.
Le porte-avions français à propulsion nucléaire Charles de Gaulle devait appareiller dimanche de Toulon (sud) en direction de la Libye.
Les Etats-Unis dans la coalition
"Le peuple libyen doit être protégé, et en l'absence d'une fin immédiate à la violence contre les civils, notre coalition est prête à agir d'urgence", a affirmé le président américain Barack Obama, sans préciser le degré de la participation des Etats-Unis.
Sa secrétaire d'Etat, Hillary Clinton, a promis des "capacités uniques" c'est-à-dire des moyens militaires dont ne disposent pas leurs alliés. "Kaddafi continue de défier le monde (...), tout retard supplémentaire mettrait encore davantage de civils en danger", a-t-elle estimé, en espérant de nouvelles défections dans l'entourage de M. Kaddafi.
Le ministère russe des Affaires étrangères a cependant regretté l'intervention armée. Moscou s'était abstenu lors du vote de la résolution de l'ONU.
Malgré le lancement de l'opération militaire, M. Sarkozy a laissé une chance au numéro un libyen contesté de toutes parts, affirmant que "la porte de la diplomatie" se rouvrirait dès que la répression aurait cessé.
Au pouvoir depuis plus de 40 ans, M. Kaddafi, qui a juré d'écraser la révolte, a prévenu samedi prévenu Paris, Londres et l'ONU qu'ils "regretteraient" toute ingérence.
La résolution de l'ONU impose une zone d'exclusion aérienne en Libye et permet des frappes aériennes contre les troupes pro-Kaddafi pour les contraindre à cesser la répression qui a fait des centaines de morts et poussé 300.000 personnes à fuir le pays depuis le début de la révolte le 15 février. Elle exige l'arrêt complet des attaques contre des civils.
Combats à Benghazi
Mais sur le terrain, et alors que rebelles et gouvernement s'accusent mutuellement de violer le cessez-le-feu annoncé vendredi par le régime, des combats ont eu lieu à l'entrée de Benghazi. Un avion militaire des rebelles a été abattu par les pro-Kaddafi.
Dans l'après-midi, les loyalistes continuaient de tirer à l'arme lourde contre des quartiers résidentiels tout proches de Benghazi, selon des témoins. "Ils ont l'ordre de tirer indistinctement. Ce qui se passe est un massacre", a affirmé l'un d'eux.
Selon des rebelles, l'artillerie et les chars ont tiré contre les quartiers ouest, et certains des obus ont touché le centre de la ville.
Redoutant le pire, des milliers de personnes ont fui par familles entières. Voitures, minibus, camions ont pris la direction du nord-est, et de longues files d'attente se sont formées devant les stations service et les boulangeries.
Mais plus loin le long de la route, les passagers de ce début d'exode ont pu bénéficier de la solidarité des habitants, qui offraient de l'eau, de l'essence, de la nourriture, un hébergement.
Dans l'ouest, les loyalistes avançaient avec des chars vers Zenten, à 145 km au sud-ouest de Tripoli, pilonnant les abords de cette ville rebelle et poussant ses habitants à la fuite, selon un témoin.
Les rebelles ont aussi annoncé avoir repoussé, au prix de 27 morts dans leurs rangs, une offensive des forces gouvernementales vendredi à Misrata, à 200 km à l'est de Tripoli. Samedi, la ville était calme.
A Tripoli, des centaines de Libyens se sont rassemblés au quartier général de M. Kaddafi "en prévision de frappes françaises", selon la télévision d'Etat, et les autorités ont emmené une cinquantaine de journalistes étrangers, dont celui de l'AFP, y faire un tour.
Et dans une tentative de trouver "une solution africaine", des membres du comité de l'Union africaine (UA) sur la Libye ont annoncé qu'ils se rendraient dimanche à Tripoli.
Libye, le bras de fer
Libye, le bras de fer
Liberation
Le régime du colonel Kadhafi, qui avait repris l'avantage sur les insurgés, est désormais confronté à des frappes aériennes.Monde 19/03/2011 à 08h04 (mise à jour à 22h34)
La coalition internationale est passée à l'action en Libye
Des Mirage 2000 français au-dessus de la base corse de Solenzara, le 19 mars 2011 (© AFP Stephan Agostini)
Liberation
Le régime du colonel Kadhafi, qui avait repris l'avantage sur les insurgés, est désormais confronté à des frappes aériennes.Monde 19/03/2011 à 08h04 (mise à jour à 22h34)
La coalition internationale est passée à l'action en Libye
Des Mirage 2000 français au-dessus de la base corse de Solenzara, le 19 mars 2011 (© AFP Stephan Agostini)
vendredi 18 mars 2011
mercredi 16 mars 2011
mardi 15 mars 2011
Aqmi : un Touareg pour faire libérer les otages
Mali Aqmi : un Touareg pour faire libérer les otages
Partager 15/03/2011 à 16h:45 Par Marianne Meunier
photo/Aqmi
© Apanews
C’est en partie grâce à la médiation discrète du Malien Iyad Ag Ghali qu’une Française, un Togolais et un Malgache ont pu rentrer chez eux.
Qui a négocié la libération « partielle » des otages enlevés le 16 septembre dernier à Arlit, au Niger ? Le 26 février, la Française Françoise Larribe, le Malgache Jean-Claude Rakotoarilalao et le Togolais Alex Kodjo Ahonado sont arrivés à Villacoublay (banlieue parisienne) à bord d’un Falcon de l’armée de l’air française. Mais leur liberté a un goût amer. Enlevés lors du même rapt, un cadre du groupe français Areva (époux de Françoise Larribe) et trois salariés de son sous-traitant Satom restent entre les mains d’Abou Zeid, l’un des émirs d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).
Selon deux sources dignes de foi, le Malien Iyad Ag Ghali a joué un rôle dans les négociations. Il ajoute ainsi une ligne à son CV de médiateur. En février 2010, il avait déjà participé à la libération du Français Pierre Camatte et, en 2008, à celle de deux touristes autrichiens. Iyad Ag Ghali est une figure emblématique de la rébellion touarègue des années 1990. Il a par la suite occupé un poste de conseiller au consulat malien en Arabie saoudite.
« Très religieux », mais aussi « très discret » selon un connaisseur, il a pour parent un émir d’Aqmi de la région malienne de Kidal, l’ancien imam Abdelkrim, surnommé Taleb. Selon la même source, ce sont ses « nombreux réseaux dans les milieux touaregs, où il est très écouté », qui permettent à Iyad Ag Ghali de jouer les médiateurs. Contacté par Jeune Afrique, un interlocuteur à la présidence malienne dit cependant n’avoir « aucune information officielle » au sujet du rôle tenu par notre homme dans la libération des otages d’Arlit.
Areva refuse de commenter la rumeur du versement d’une rançon. Selon nos sources, le président du conseil d’administration d’Imouraren SA (filiale d’Areva), Mohamed Akotey, a rencontré Abou Zeid à deux reprises depuis l’enlèvement. La possibilité d’une libération partielle était sur le tapis depuis plusieurs semaines. Du point de vue d’Aqmi, les otages africains ont une valeur symbolique moindre que les Occidentaux – bien que Jean-Claude Rakotoarilalao et Alex Kodjo Ahonado soient chrétiens, et donc « mécréants ». Aqmi a par ailleurs toujours libéré les otages féminins.
Partager 15/03/2011 à 16h:45 Par Marianne Meunier
photo/Aqmi
© Apanews
C’est en partie grâce à la médiation discrète du Malien Iyad Ag Ghali qu’une Française, un Togolais et un Malgache ont pu rentrer chez eux.
Qui a négocié la libération « partielle » des otages enlevés le 16 septembre dernier à Arlit, au Niger ? Le 26 février, la Française Françoise Larribe, le Malgache Jean-Claude Rakotoarilalao et le Togolais Alex Kodjo Ahonado sont arrivés à Villacoublay (banlieue parisienne) à bord d’un Falcon de l’armée de l’air française. Mais leur liberté a un goût amer. Enlevés lors du même rapt, un cadre du groupe français Areva (époux de Françoise Larribe) et trois salariés de son sous-traitant Satom restent entre les mains d’Abou Zeid, l’un des émirs d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).
Selon deux sources dignes de foi, le Malien Iyad Ag Ghali a joué un rôle dans les négociations. Il ajoute ainsi une ligne à son CV de médiateur. En février 2010, il avait déjà participé à la libération du Français Pierre Camatte et, en 2008, à celle de deux touristes autrichiens. Iyad Ag Ghali est une figure emblématique de la rébellion touarègue des années 1990. Il a par la suite occupé un poste de conseiller au consulat malien en Arabie saoudite.
« Très religieux », mais aussi « très discret » selon un connaisseur, il a pour parent un émir d’Aqmi de la région malienne de Kidal, l’ancien imam Abdelkrim, surnommé Taleb. Selon la même source, ce sont ses « nombreux réseaux dans les milieux touaregs, où il est très écouté », qui permettent à Iyad Ag Ghali de jouer les médiateurs. Contacté par Jeune Afrique, un interlocuteur à la présidence malienne dit cependant n’avoir « aucune information officielle » au sujet du rôle tenu par notre homme dans la libération des otages d’Arlit.
Areva refuse de commenter la rumeur du versement d’une rançon. Selon nos sources, le président du conseil d’administration d’Imouraren SA (filiale d’Areva), Mohamed Akotey, a rencontré Abou Zeid à deux reprises depuis l’enlèvement. La possibilité d’une libération partielle était sur le tapis depuis plusieurs semaines. Du point de vue d’Aqmi, les otages africains ont une valeur symbolique moindre que les Occidentaux – bien que Jean-Claude Rakotoarilalao et Alex Kodjo Ahonado soient chrétiens, et donc « mécréants ». Aqmi a par ailleurs toujours libéré les otages féminins.
lundi 14 mars 2011
Mahamadou Issoufou élu président au Niger
Mahamadou Issoufou élu président au Niger
Lundi, mars 14th, 2011
Publié dans la catégorie Monde
Publié par La Rédaction
http://mondeactu.com/monde/mahamadou-issoufou-elu-president-au-niger-10165.html
Mahamadou Issoufou, président du Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme (PNDS-Tarayya), a remporté le second tour de l’élection présidentielle de samedi au Niger.
D’après la commission électorale, Mahamadou Issoufou a remporté 58% des suffrages exprimés contre 42% pour son rival Seini Oumarou, un proche du président déchu, Mamadou Tandja.
Mahamadou Issoufou, militant d’opposition était arrivé en tête du premier tour. Il avait ensuite obtenu le soutien de plusieurs partis politiques.
Ces élections doivent permettre de rétablir un régime civil. Depuis plus d’un an, le Niger est dirigé par une junte militaire, suite a un coup d’Etat qui a destitué le Président Mamadou Tandja. Ce dernier avait tenté de faire passer en force des réformes constitutionnelles lui permettant de prolonger son mandat et de bénéficier de plus de pouvoir.
A noter que le taux de participation à l’élection de samedi n’a été que de 35% à 40% sur un total de 6,7 millions d’électeurs.
Lundi, mars 14th, 2011
Publié dans la catégorie Monde
Publié par La Rédaction
http://mondeactu.com/monde/mahamadou-issoufou-elu-president-au-niger-10165.html
Mahamadou Issoufou, président du Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme (PNDS-Tarayya), a remporté le second tour de l’élection présidentielle de samedi au Niger.
D’après la commission électorale, Mahamadou Issoufou a remporté 58% des suffrages exprimés contre 42% pour son rival Seini Oumarou, un proche du président déchu, Mamadou Tandja.
Mahamadou Issoufou, militant d’opposition était arrivé en tête du premier tour. Il avait ensuite obtenu le soutien de plusieurs partis politiques.
Ces élections doivent permettre de rétablir un régime civil. Depuis plus d’un an, le Niger est dirigé par une junte militaire, suite a un coup d’Etat qui a destitué le Président Mamadou Tandja. Ce dernier avait tenté de faire passer en force des réformes constitutionnelles lui permettant de prolonger son mandat et de bénéficier de plus de pouvoir.
A noter que le taux de participation à l’élection de samedi n’a été que de 35% à 40% sur un total de 6,7 millions d’électeurs.
Libye : Ajdabiya, ville clé avant Benghazi, menacée par les pro-Kadhafi
Libye : Ajdabiya, ville clé avant Benghazi, menacée par les pro-Kadhafi
Par AFP
La ville clé d'Ajdabiya se prépare à subir un assaut des forces de Mouammar Kadhafi qui avancent sur la «capitale» des rebelles, Benghazi. Les Occidentaux se concertaient toujours lundi 14 mars 2011 pour trouver une issue à près d'un mois d'une insurrection sanglante en Libye.
Benghazi, fief de l'insurrection situé à 160 km au nord d'Ajdabiya, pourrait vite se retrouver menacée, les forces gouvernementales ayant repris l'une après l'autre plusieurs villes aux rebelles, notamment Brega le dimanche 13 mars, à coups d'artillerie lourde et de raids aériens.
Les Occidentaux et les Russes se concertaient au cours d'une réunion des chefs de la diplomatie du G8, au sujet notamment de l'instauration d'une zone d'exclusion aérienne.
Mais, divisés sur les moyens de mettre un terme à la répression, les Occidentaux sont pris de vitesse par les victoires du régime sur le terrain. La zone d'exclusion aérienne, réclamée avec force par les rebelles et soutenue par la Ligue arabe, la France et la Grande-Bretagne, ne semble pas convaincre la Chine, ni la Russie qui estime que des « questions fondamentales » restent à régler avant de mettre en œuvre cette proposition.
Mais l'armée libyenne annonçait dimanche qu'elle était en marche « pour purger » l'ensemble du pays. La ligne de front se déplace davantage vers l'Est. Sur la route entre Ajdabiya et Benghazi, de nombreux civils fuyaient à bord de camionnettes chargées de valises, de sacs et de matelas.
Même si dans l'Ouest les rebelles contrôlaient toujours Misrata (150 km à l'est de Tripoli), des tirs d'armes automatiques résonnaient aux abords de la ville, comme en témoignait un habitant.
Les forces du colonel Kadhafi ont pris par ailleurs le contrôle du centre de Zouara (120 km à l'ouest de Tripoli), après des affrontements avec les insurgés ayant fait au moins un mort.
L'armée libyenne a annoncé que les soldats ayant rejoint les insurgés seraient « graciés » s'ils se rendaient, selon la télévision d'Etat. Le colonel Kadhafi a par ailleurs invité les sociétés chinoises, russes et indiennes à venir exploiter le pétrole, après le départ de la majorité des compagnies étrangères. La compagnie Total a récemment annoncé que la production libyenne était passée de 1,4 million à 300 000 barils par jour.
Par AFP
La ville clé d'Ajdabiya se prépare à subir un assaut des forces de Mouammar Kadhafi qui avancent sur la «capitale» des rebelles, Benghazi. Les Occidentaux se concertaient toujours lundi 14 mars 2011 pour trouver une issue à près d'un mois d'une insurrection sanglante en Libye.
Benghazi, fief de l'insurrection situé à 160 km au nord d'Ajdabiya, pourrait vite se retrouver menacée, les forces gouvernementales ayant repris l'une après l'autre plusieurs villes aux rebelles, notamment Brega le dimanche 13 mars, à coups d'artillerie lourde et de raids aériens.
Les Occidentaux et les Russes se concertaient au cours d'une réunion des chefs de la diplomatie du G8, au sujet notamment de l'instauration d'une zone d'exclusion aérienne.
Mais, divisés sur les moyens de mettre un terme à la répression, les Occidentaux sont pris de vitesse par les victoires du régime sur le terrain. La zone d'exclusion aérienne, réclamée avec force par les rebelles et soutenue par la Ligue arabe, la France et la Grande-Bretagne, ne semble pas convaincre la Chine, ni la Russie qui estime que des « questions fondamentales » restent à régler avant de mettre en œuvre cette proposition.
Mais l'armée libyenne annonçait dimanche qu'elle était en marche « pour purger » l'ensemble du pays. La ligne de front se déplace davantage vers l'Est. Sur la route entre Ajdabiya et Benghazi, de nombreux civils fuyaient à bord de camionnettes chargées de valises, de sacs et de matelas.
Même si dans l'Ouest les rebelles contrôlaient toujours Misrata (150 km à l'est de Tripoli), des tirs d'armes automatiques résonnaient aux abords de la ville, comme en témoignait un habitant.
Les forces du colonel Kadhafi ont pris par ailleurs le contrôle du centre de Zouara (120 km à l'ouest de Tripoli), après des affrontements avec les insurgés ayant fait au moins un mort.
L'armée libyenne a annoncé que les soldats ayant rejoint les insurgés seraient « graciés » s'ils se rendaient, selon la télévision d'Etat. Le colonel Kadhafi a par ailleurs invité les sociétés chinoises, russes et indiennes à venir exploiter le pétrole, après le départ de la majorité des compagnies étrangères. La compagnie Total a récemment annoncé que la production libyenne était passée de 1,4 million à 300 000 barils par jour.
dimanche 13 mars 2011
Libye: les pro-Kadhafi avancent vers Benghazi
Libye: les pro-Kadhafi avancent vers Benghazi
Par TF1 News (d'après agence), le 13 mars 2011 à 12h12, mis à jour le 13 mars 2011 à 12:14
Dossier : Crise en Libye
Zawiyah, Al-Uqaila, Al-Bicher, Brega : la liste des villes reprises aux insurgés libyens par les forces fidèles à Kadhafi s'allonge. La communauté internationale, pour sa part, ne parvient toujours pas à s'accorder sur une zone d'exclusion aérienne.
Après Al-Uqaila sur la route côtière, puis la localité d'Al-Bicher plus à l'est, c'est Brega qui, après d'intenses bombardements, semble être repassée sous le contrôle des forces fidèles à Mouammar Kadhafi. Ce port pétrolier a été "débarrassé des bandes armées", a annoncé victorieusement dimanche la télévision libyenne. Les loyalistes ont ainsi progressé vers l'est jusqu'à 240 km de Benghazi, quartier général du Conseil national de transition regroupant l'opposition. A mesure que les rebelles se replient vers l'Est, ils se rapprochent de la ville d'Ajdabiya, dernier verrou vers Benghazi.
Libye : Sarkozy n'obtient pas ses "frappes ciblées" à l'UE
Grâce à l'aviation, Kadhafi reprend le port stratégique de Ras Lanouf
Libye : Sarkozy va-t-il convaincre l'UE avec ses "frappes ciblées" ?
Les forces de Kadhafi reprennent du terrain
Libye-UE : "Sarkozy a dû battre en retraite" - 3min 1s Dossier
Crise en LibyeLibye : Sarkozy n'obtient pas ses "frappes ciblées" à l'UE
Réunis à Bruxelles pour un sommet extraordinaire consacrée à la situation, les dirigeants européens n'ont pas accédé immédiatement à la proposition franco-britannique. Ils ont revanche décidé d'étudier "toutes les options" possibles pour "protéger la population civile", à condition d'obtenir l'aval de l'Onu et des pays arabes.
Publié le 11/03/2011
Grâce à l'aviation, Kadhafi reprend le port stratégique de Ras Lanouf
Les forces fidèles au président libyen continuent de gagner du terrain vers l'Est ce vendredi. Le contrôle du site pétrolier de Ras Lanouf pourrait leur permettre de couper l'approvisionnement de Benghazi, siège des insurgés.
Publié le 11/03/2011
Libye : Sarkozy va-t-il convaincre l'UE avec ses "frappes ciblées" ?
Le plan d'action que le chef de l'Etat compte proposer ce vendredi aux dirigeants européens réunis en sommet extraordinaire à Bruxelles est vivement critiqué par plusieurs pays.
Publié le 11/03/2011
Les forces de Kadhafi reprennent du terrain
Un des fils du dirigeant Mouammar Kadhafi, Seif al-Islam, a affirmé jeudi que la victoire était "en vue" en Libye, où les forces loyalistes ont gagné du terrain dans leur progression vers l'Est tenu par les rebelles.
Publié le 11/03/2011
Sarkozy va proposer à l'UE des frappes ciblées en Libye
L'Elysée a confirmé jeudi que la France reconnaissait l'opposition libyenne. Paris devrait proposer vendredi aux dirigeants européens réunis en sommet à Bruxelles un plan d'action pour arrêter la répression meurtrière.
Publié le 10/03/2011
Libye-UE : "Sarkozy a dû battre en retraite"
Analyse - Hughes Beaudouin, le correspondant de LCI à Bruxelles, souligne que le chef de l'Etat n'a pas obtenu satisfaction sur la reconnaissance du Conseil national libyen et sur les "frappes ciblées".
Réunis à Bruxelles pour un sommet extraordinaire consacrée à la situation, les dirigeants européens n'ont pas accédé immédiatement à la proposition franco-britannique. Ils ont revanche décidé d'étudier "toutes les options" possibles pour "protéger la population civile", à condition d'obtenir l'aval de l'Onu et des pays arabes.
Grâce à l'aviation, Kadhafi reprend le port stratégique de Ras Lanouf
Les forces fidèles au président libyen continuent de gagner du terrain vers l'Est ce vendredi. Le contrôle du site pétrolier de Ras Lanouf pourrait leur permettre de couper l'approvisionnement de Benghazi, siège des insurgés.
Le plan d'action que le chef de l'Etat compte proposer ce vendredi aux dirigeants européens réunis en sommet extraordinaire à Bruxelles est vivement critiqué par plusieurs pays.
Dans l'Ouest, Zawiyah, qui fut le bastion rebelle le plus proche de la capitale, est tombée aux mains du régime qui a fêté sa "victoire" après plus de deux semaines de résistance acharnée. Des témoins ont parlé de "massacre". En revanche, les rebelles contrôlent toujours Misrata (150 km à l'est de Tripoli) mais des tirs d'armes automatiques sont signalés par des habitants aux abords de la ville. Plusieurs villes du Nord-Ouest, en particulier dans la région montagneuse du Jabal Al-Gharbi, sont également sous contrôle rebelle, selon des témoins.
Toujours pas de zone d'exclusion aérienne
Malgré les gains remportés par le régime dans sa contre-offensive, la communauté internationale semble lente à agir. Après des réunions de l'Otan et l'Union européenne qui n'ont pas abouti à des résultats concrets pour stopper la répression, une nouvelle rencontre ministérielle du G8 est prévue lundi. La secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton et ses homologues européens devront se pencher à Paris sur la question de la zone d'exclusion aérienne et se concerter avec le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, la position de Moscou restant également floue. Jusqu'à présent, les Européens, divisés entre eux, hésitent à instaurer une telle zone, même s'ils ont souligné la possibilité d'utiliser "toutes les options" contre Kadhafi, qui reste sourd aux appels à arrêter la répression et à s'en aller après plus de quatre décennies de règne.
Samedi, c'est la Ligue arabe qui a apporté son soutien à une telle mesure pour protéger le peuple libyen. Elle a appelé le Conseil de sécurité de l'ONU à l'autoriser afin de clouer l'aviation au sol, une arme utilisée par le régime pour reconquérir ces derniers jours des villes aux mains des rebelles. Les Etats-Unis et le Royaume-Uni ont favorablement accueilli le soutien arabe à la zone d'exclusion, réclamée avec force par l'opposition libyenne. Washington et Paris ont exigé un mandat de l'ONU pour une telle zone. Londres et Paris travaillent actuellement à un projet de résolution soutenant l'idée de faire de la Libye une zone de survol interdite, qu'ils entendent soumettre au Conseil de sécurité.
Par TF1 News (d'après agence) le 13 mars 2011 à 12:12
Par TF1 News (d'après agence), le 13 mars 2011 à 12h12, mis à jour le 13 mars 2011 à 12:14
Dossier : Crise en Libye
Zawiyah, Al-Uqaila, Al-Bicher, Brega : la liste des villes reprises aux insurgés libyens par les forces fidèles à Kadhafi s'allonge. La communauté internationale, pour sa part, ne parvient toujours pas à s'accorder sur une zone d'exclusion aérienne.
Après Al-Uqaila sur la route côtière, puis la localité d'Al-Bicher plus à l'est, c'est Brega qui, après d'intenses bombardements, semble être repassée sous le contrôle des forces fidèles à Mouammar Kadhafi. Ce port pétrolier a été "débarrassé des bandes armées", a annoncé victorieusement dimanche la télévision libyenne. Les loyalistes ont ainsi progressé vers l'est jusqu'à 240 km de Benghazi, quartier général du Conseil national de transition regroupant l'opposition. A mesure que les rebelles se replient vers l'Est, ils se rapprochent de la ville d'Ajdabiya, dernier verrou vers Benghazi.
Libye : Sarkozy n'obtient pas ses "frappes ciblées" à l'UE
Grâce à l'aviation, Kadhafi reprend le port stratégique de Ras Lanouf
Libye : Sarkozy va-t-il convaincre l'UE avec ses "frappes ciblées" ?
Les forces de Kadhafi reprennent du terrain
Libye-UE : "Sarkozy a dû battre en retraite" - 3min 1s Dossier
Crise en LibyeLibye : Sarkozy n'obtient pas ses "frappes ciblées" à l'UE
Réunis à Bruxelles pour un sommet extraordinaire consacrée à la situation, les dirigeants européens n'ont pas accédé immédiatement à la proposition franco-britannique. Ils ont revanche décidé d'étudier "toutes les options" possibles pour "protéger la population civile", à condition d'obtenir l'aval de l'Onu et des pays arabes.
Publié le 11/03/2011
Grâce à l'aviation, Kadhafi reprend le port stratégique de Ras Lanouf
Les forces fidèles au président libyen continuent de gagner du terrain vers l'Est ce vendredi. Le contrôle du site pétrolier de Ras Lanouf pourrait leur permettre de couper l'approvisionnement de Benghazi, siège des insurgés.
Publié le 11/03/2011
Libye : Sarkozy va-t-il convaincre l'UE avec ses "frappes ciblées" ?
Le plan d'action que le chef de l'Etat compte proposer ce vendredi aux dirigeants européens réunis en sommet extraordinaire à Bruxelles est vivement critiqué par plusieurs pays.
Publié le 11/03/2011
Les forces de Kadhafi reprennent du terrain
Un des fils du dirigeant Mouammar Kadhafi, Seif al-Islam, a affirmé jeudi que la victoire était "en vue" en Libye, où les forces loyalistes ont gagné du terrain dans leur progression vers l'Est tenu par les rebelles.
Publié le 11/03/2011
Sarkozy va proposer à l'UE des frappes ciblées en Libye
L'Elysée a confirmé jeudi que la France reconnaissait l'opposition libyenne. Paris devrait proposer vendredi aux dirigeants européens réunis en sommet à Bruxelles un plan d'action pour arrêter la répression meurtrière.
Publié le 10/03/2011
Libye-UE : "Sarkozy a dû battre en retraite"
Analyse - Hughes Beaudouin, le correspondant de LCI à Bruxelles, souligne que le chef de l'Etat n'a pas obtenu satisfaction sur la reconnaissance du Conseil national libyen et sur les "frappes ciblées".
Réunis à Bruxelles pour un sommet extraordinaire consacrée à la situation, les dirigeants européens n'ont pas accédé immédiatement à la proposition franco-britannique. Ils ont revanche décidé d'étudier "toutes les options" possibles pour "protéger la population civile", à condition d'obtenir l'aval de l'Onu et des pays arabes.
Grâce à l'aviation, Kadhafi reprend le port stratégique de Ras Lanouf
Les forces fidèles au président libyen continuent de gagner du terrain vers l'Est ce vendredi. Le contrôle du site pétrolier de Ras Lanouf pourrait leur permettre de couper l'approvisionnement de Benghazi, siège des insurgés.
Le plan d'action que le chef de l'Etat compte proposer ce vendredi aux dirigeants européens réunis en sommet extraordinaire à Bruxelles est vivement critiqué par plusieurs pays.
Dans l'Ouest, Zawiyah, qui fut le bastion rebelle le plus proche de la capitale, est tombée aux mains du régime qui a fêté sa "victoire" après plus de deux semaines de résistance acharnée. Des témoins ont parlé de "massacre". En revanche, les rebelles contrôlent toujours Misrata (150 km à l'est de Tripoli) mais des tirs d'armes automatiques sont signalés par des habitants aux abords de la ville. Plusieurs villes du Nord-Ouest, en particulier dans la région montagneuse du Jabal Al-Gharbi, sont également sous contrôle rebelle, selon des témoins.
Toujours pas de zone d'exclusion aérienne
Malgré les gains remportés par le régime dans sa contre-offensive, la communauté internationale semble lente à agir. Après des réunions de l'Otan et l'Union européenne qui n'ont pas abouti à des résultats concrets pour stopper la répression, une nouvelle rencontre ministérielle du G8 est prévue lundi. La secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton et ses homologues européens devront se pencher à Paris sur la question de la zone d'exclusion aérienne et se concerter avec le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, la position de Moscou restant également floue. Jusqu'à présent, les Européens, divisés entre eux, hésitent à instaurer une telle zone, même s'ils ont souligné la possibilité d'utiliser "toutes les options" contre Kadhafi, qui reste sourd aux appels à arrêter la répression et à s'en aller après plus de quatre décennies de règne.
Samedi, c'est la Ligue arabe qui a apporté son soutien à une telle mesure pour protéger le peuple libyen. Elle a appelé le Conseil de sécurité de l'ONU à l'autoriser afin de clouer l'aviation au sol, une arme utilisée par le régime pour reconquérir ces derniers jours des villes aux mains des rebelles. Les Etats-Unis et le Royaume-Uni ont favorablement accueilli le soutien arabe à la zone d'exclusion, réclamée avec force par l'opposition libyenne. Washington et Paris ont exigé un mandat de l'ONU pour une telle zone. Londres et Paris travaillent actuellement à un projet de résolution soutenant l'idée de faire de la Libye une zone de survol interdite, qu'ils entendent soumettre au Conseil de sécurité.
Par TF1 News (d'après agence) le 13 mars 2011 à 12:12
mercredi 9 mars 2011
Kadhafi impose sa loi grâce au fric:Exxon, Siemens, BP ou encore Alcatel Lucent. De nombreuses entreprises américaines et européennes rechignent à se conformer au gel des avoirs de Kadhafi exigé par l'ONU.
Kadhafi impose sa loi grâce au fric
photo:couverture de The Economist
Exxon, Siemens, BP ou encore Alcatel Lucent. De nombreuses entreprises américaines et européennes rechignent à se conformer au gel des avoirs de Kadhafi exigé par l'ONU.
08.03.2011
Federico Fubini
LIBYE
Courrier international
Fin février, l’ONU a ordonné le gel des biens "directement ou indirectement" contrôlés par la famille Kadhafi. Il a suffi de dix jours pour comprendre qu’une lecture littérale de cette résolution risquait de faire trembler toutes les grandes économies occidentales. Des États-Unis à l’Allemagne en passant par l’Italie, la France et la Grande-Bretagne, les fonds souverains libyens possèdent des parts dans de grands groupes qui se sont, pour la plupart, bien gardés de le faire savoir. Du moins jusqu’à hier, lorsque Tarak Ben Ammar a décidé de divulguer quelques informations. L’homme d’affaires franco-tunisien a ainsi envoyé une note à l’agence de presse italienne Adnkronos, qui venait de publier quelques heures auparavant un article sur le groupe Quinta Communications [groupe audiovisuel créé et présidé par Tarak Ben Ammar, en partenariat avec Silvio Berlusconi].
Il est de notoriété publique que les actionnaires majoritaires de Quinta Communications S.A., dont le siège se trouve à Paris sont, outre Ben Ammar, la société maltaise Lafi Trade à 10 %, elle même contrôlée par le fonds souverain Lybian Arab Foreign Investment Company. Dans sa note, Ben Ammar a tenu à préciser qu’il était en revanche le seul actionnaire de Quinta Communications Italia. Mais l’homme d’affaires a également profité de cette occasion pour montrer l’étendue des actifs libyens, expliquant que Quinta n’est qu’une seule des nombreuses entreprises dans lesquelles Tripoli a investi.
Il est vrai qu’en règle générale, les fonds souverains arabes, qui ont déjà injecté quelque 340 milliards de dollars en Europe, n’ont pas l’habitude de divulguer la composition de leur portefeuille. Mais Ben Ammar dispose d’informations intéressantes concernant les parts détenues par le groupe Lafi-Lybian Arab Foreign Investment Corporation. En Grande-Bretagne, écrit l’homme d’affaires, le fonds libyen a des participations dans GlaxoSmithKline, Royal Dutch Shell, la banque Standard Chartered, Vodafone, Pearson et BP. Ces deux derniers retiennent tout particulièrement l’attention: Pearson, propriétaire du Financial Times, est en effet le seul groupe coté à Londres ayant reconnu avoir des actionnaires libyens. C’est aussi le seul groupe à avoir gelé les parts en question (qui se montent à 3,2 %). Les autres sociétés citées n’ont jamais réagi au décret émis la semaine dernière par le Trésor britannique pour transposer la résolution de l’ONU.
Le groupe pétrolier BP, également financé par Tripoli, avait quant à lui déjà joué un rôle plutôt controversé en 2004, dans l’apaisement des relations avec Khadafi, à la suite de l’affaire Lockerbie. Aujourd’hui, BP possède plus d’un milliard d’euros de concessions et d’investissements en Libye.
Il est tout aussi surprenant d’apprendre la présence de fonds libyens aux États-Unis, auprès d’Exxon, Chevron, Pfizer, Xerox et de deux groupes travaillant avec le Pentagone, Halliburton (le groupe de services pétroliers dirigé dans les années 1990 par l’ancien vice-président américain Dick Cheney) et Honeywell (aérospatial). Ces derniers jours, Washington a annoncé avoir bloqué environ 30 milliards de dollars d’actifs libyens, sans toutefois citer les investissements concernés. La Libye a également investi dans des groupes sensibles du CAC 40, comme Alcatel Lucent (communication et défense), Lagardère (presse, télévision, mais également défense et aérospatial à travers ses 7,5 % de parts dans le groupe européen EADS), ainsi qu’EDF, Vinci et BNP Paribas. En Italie, Tripoli détient des actifs dans Unicredit (7,8 %) [banque], Finmeccanica [grand groupe industriel présent dans la défense]et ENI [société nationale de pétrole]. On sait en outre depuis peu que la Libye est également actionnaire de Siemens (Allemagne), Repsol (Espagne) et Nestlé (Suisse).
Les pays occidentaux réagissent à ces révélations en ordre dispersé. L’Italie, par exemple, a fait le choix de la transparence, mais se refuse toutefois à geler les actifs incriminés, mettant en doute le contrôle "direct ou indirect" de Kadhafi dans le chaos actuel. Londres, pour sa part, paralyse également certains fonds mais ne joue qu’à moitié la carte de la transparence. D’autres, dans le doute, préfèrent se taire
photo:couverture de The Economist
Exxon, Siemens, BP ou encore Alcatel Lucent. De nombreuses entreprises américaines et européennes rechignent à se conformer au gel des avoirs de Kadhafi exigé par l'ONU.
08.03.2011
Federico Fubini
LIBYE
Courrier international
Fin février, l’ONU a ordonné le gel des biens "directement ou indirectement" contrôlés par la famille Kadhafi. Il a suffi de dix jours pour comprendre qu’une lecture littérale de cette résolution risquait de faire trembler toutes les grandes économies occidentales. Des États-Unis à l’Allemagne en passant par l’Italie, la France et la Grande-Bretagne, les fonds souverains libyens possèdent des parts dans de grands groupes qui se sont, pour la plupart, bien gardés de le faire savoir. Du moins jusqu’à hier, lorsque Tarak Ben Ammar a décidé de divulguer quelques informations. L’homme d’affaires franco-tunisien a ainsi envoyé une note à l’agence de presse italienne Adnkronos, qui venait de publier quelques heures auparavant un article sur le groupe Quinta Communications [groupe audiovisuel créé et présidé par Tarak Ben Ammar, en partenariat avec Silvio Berlusconi].
Il est de notoriété publique que les actionnaires majoritaires de Quinta Communications S.A., dont le siège se trouve à Paris sont, outre Ben Ammar, la société maltaise Lafi Trade à 10 %, elle même contrôlée par le fonds souverain Lybian Arab Foreign Investment Company. Dans sa note, Ben Ammar a tenu à préciser qu’il était en revanche le seul actionnaire de Quinta Communications Italia. Mais l’homme d’affaires a également profité de cette occasion pour montrer l’étendue des actifs libyens, expliquant que Quinta n’est qu’une seule des nombreuses entreprises dans lesquelles Tripoli a investi.
Il est vrai qu’en règle générale, les fonds souverains arabes, qui ont déjà injecté quelque 340 milliards de dollars en Europe, n’ont pas l’habitude de divulguer la composition de leur portefeuille. Mais Ben Ammar dispose d’informations intéressantes concernant les parts détenues par le groupe Lafi-Lybian Arab Foreign Investment Corporation. En Grande-Bretagne, écrit l’homme d’affaires, le fonds libyen a des participations dans GlaxoSmithKline, Royal Dutch Shell, la banque Standard Chartered, Vodafone, Pearson et BP. Ces deux derniers retiennent tout particulièrement l’attention: Pearson, propriétaire du Financial Times, est en effet le seul groupe coté à Londres ayant reconnu avoir des actionnaires libyens. C’est aussi le seul groupe à avoir gelé les parts en question (qui se montent à 3,2 %). Les autres sociétés citées n’ont jamais réagi au décret émis la semaine dernière par le Trésor britannique pour transposer la résolution de l’ONU.
Le groupe pétrolier BP, également financé par Tripoli, avait quant à lui déjà joué un rôle plutôt controversé en 2004, dans l’apaisement des relations avec Khadafi, à la suite de l’affaire Lockerbie. Aujourd’hui, BP possède plus d’un milliard d’euros de concessions et d’investissements en Libye.
Il est tout aussi surprenant d’apprendre la présence de fonds libyens aux États-Unis, auprès d’Exxon, Chevron, Pfizer, Xerox et de deux groupes travaillant avec le Pentagone, Halliburton (le groupe de services pétroliers dirigé dans les années 1990 par l’ancien vice-président américain Dick Cheney) et Honeywell (aérospatial). Ces derniers jours, Washington a annoncé avoir bloqué environ 30 milliards de dollars d’actifs libyens, sans toutefois citer les investissements concernés. La Libye a également investi dans des groupes sensibles du CAC 40, comme Alcatel Lucent (communication et défense), Lagardère (presse, télévision, mais également défense et aérospatial à travers ses 7,5 % de parts dans le groupe européen EADS), ainsi qu’EDF, Vinci et BNP Paribas. En Italie, Tripoli détient des actifs dans Unicredit (7,8 %) [banque], Finmeccanica [grand groupe industriel présent dans la défense]et ENI [société nationale de pétrole]. On sait en outre depuis peu que la Libye est également actionnaire de Siemens (Allemagne), Repsol (Espagne) et Nestlé (Suisse).
Les pays occidentaux réagissent à ces révélations en ordre dispersé. L’Italie, par exemple, a fait le choix de la transparence, mais se refuse toutefois à geler les actifs incriminés, mettant en doute le contrôle "direct ou indirect" de Kadhafi dans le chaos actuel. Londres, pour sa part, paralyse également certains fonds mais ne joue qu’à moitié la carte de la transparence. D’autres, dans le doute, préfèrent se taire
mardi 8 mars 2011
Poursuite de la contre-attaque gouvernementale en Libye
Poursuite de la contre-attaque gouvernementale en Libye
Reuters
Alexander Dziadosz
Les forces gouvernementales libyennes ont poursuivi mardi leurs attaques contre les insurgés dans l'est du pays ainsi qu'à Zaouïah, à l'ouest de Tripoli, et les rebelles ont donné soixante-douze heures à Mouammar Kadhafi pour abandonner le pouvoir. Lire la suite l'article
Si le "guide", maître du pays depuis 1969, accepte de se retirer d'ici trois jours, il ne sera pas poursuivi pour les crimes qu'il a commis contre son peuple, a affirmé Moustafa Abdeldjeïl, président du Conseil national libyen (CNL) qui représente les insurgés dans l'Est.
Sur le front oriental, des correspondants de Reuters ont fait état de quatre raids aériens des loyalistes contre des positions rebelles à Ras Lanouf, port pétrolier sur la route de Syrte, et dans ses environs. Des chars et des lance-roquettes ont également pilonné dans le secteur les lignes des rebelles qui se sentent impuissants devant une telle puissance de feu.
Dans l'Ouest, l'artillerie et les chars des forces pro-Kadhafi ont de nouveau pilonné la ville de Zaouïah, à 50 kilomètres de Tripoli, où la population est prise au piège.
Sur le plan diplomatique, la Grande-Bretagne et la France cherchent à faire approuver la mise en place d'une zone d'exclusion aérienne au-dessus de la Libye afin de mettre un terme aux raids gouvernementaux. Les Etats-Unis et d'autres pays, comme la Chine, restent réservés sur la pertinence et les modalités d'une telle initiative.
ZONE D'EXCLUSION AÉRIENNE À L'ÉTUDE
Le secrétaire au Foreign Office, William Hague, a dit mardi que l'établissement d'une telle zone était une "possibilité concrète et réaliste" mais nécessitait une base juridique claire, le soutien de la communauté internationale et également l'appui des Etats de la région.
Pour le ministre français des Affaires étrangères, Alain Juppé, également, Paris est disponible "pour intervenir avec d'autres afin de protéger les populations en empêchant Kadhafi d'utiliser ses moyens aériens" mais "il est nécessaire de le faire en pleine liaison avec la Ligue arabe et l'Union africaine".
Les attaques aériennes et les tirs de mardi ont visé les positions rebelles derrière le no man's land établi entre les villes côtières de Ras Lanouf, aux mains des insurgés, et de Bin Djaouad, reprise par les gouvernementaux, à 550 km à l'est de la capitale.
Une frappe aérienne a atteint une maison d'habitation. Une grande partie de la ville semble avoir été évacuée et on ne fait pas état de victimes.
Les insurgés partis de la région de Benghazi, capitale de la Cyrénaïque, ont progressé vers l'est la semaine dernière, avec pour objectif de prendre Syrte, la ville natale de Kadhafi, et de poursuivre leur offensive jusqu'à Tripoli.
Mais la contre-attaque des troupes loyalistes, appuyées par l'aviation, l'artillerie et les chars, a bloqué leur avance et les a même contraints à évacuer la ville de Bin Djaouad pour regagner Ras Lanouf, 60 km plus à l'est.
"ILS VEULENT DETRUIRE ZAOUIAH"
A l'autre bout du pays, les chars et l'artillerie des pro-Kadhafi ont de nouveau tiré sur Zaouïah. Un habitant a déclaré au cours d'une brève liaison téléphonique que les gouvernementaux cherchaient à "détruire la ville".
Un porte-parole du gouvernement de Tripoli, Moussa Ibrahim, a affirmé que les forces loyalistes avaient repris le contrôle de la ville et que seule une poignée de rebelles résistait. "Il reste des poches de résistance, peut-être 30 ou 40 personnes, qui se cachent dans certains rues et dans le cimetière. Mais ce sont des combats désespérés", a-t-il dit à Reuters à Tripoli.
Dans la ville rebelle de Misrata, entre Tripoli et le front oriental, la situation humanitaire est difficile et les hôpitaux manquent de lits. Les blessés sont couchés à même le sol.
A Tripoli, les partisans de Kadhafi semblent encore renforcer leur mainmise sur la capitale et les déplacements des journalistes étrangers ont été limités.
Des informations ont couru lundi soir sur des offres d'ouverture du dirigeant libyen aux rebelles. Kadhafi aurait ainsi proposé de quitter le pays en échange de garanties, notamment financières.
Le CNL a confirmé avoir été contacté mais a assuré qu'il ne négociait pas avec un homme "qui a répandu le sang libyen et continue de le faire". Un responsable du ministère des Affaires étrangères à Tripoli a quant à lui démenti toute tractation.
Face aux accusations de crimes, le gouvernement libyen a proposé à l'Union européenne d'ouvrir une enquête indépendante.
L'un des fils Kadhafi, Saadi, a affirmé à la chaîne de télévision Al Arabia que son père n'avait pas encore jeté toutes ses forces dans la bataille.
Le terminal pétrolier de Ras Lanouf est fermé en raison des combats, ainsi que le port de Marsa el Brega. Le prix du baril de Brent a dépassé les 118 dollars lundi avant de revenir à 115 dollars.
Valerie Amos, qui dirige le Bureau de coordination des Affaires humanitaires de l'Onu à Genève, estime que plus d'un million de personnes ont besoin d'une assistance humanitaire d'urgence, soit qu'elles ont fui la Libye - elles seraient 215.000 dans ce cas depuis deux semaines - soit qu'elles vivent dans des conditions précaires en raison des affrontements.
Une réunion de la Ligue arabe sur la Libye, prévue vendredi prochain au Caire, a été reportée de vingt-quatre heures.
Avec Michael Georgy à Tripoli, Mohammed Abbas à Ras Lanouf, Stefano Ambrogi à Londres, Guy Kerivel pour le service français, édité par Gilles Trequesser
Reuters
Alexander Dziadosz
Les forces gouvernementales libyennes ont poursuivi mardi leurs attaques contre les insurgés dans l'est du pays ainsi qu'à Zaouïah, à l'ouest de Tripoli, et les rebelles ont donné soixante-douze heures à Mouammar Kadhafi pour abandonner le pouvoir. Lire la suite l'article
Si le "guide", maître du pays depuis 1969, accepte de se retirer d'ici trois jours, il ne sera pas poursuivi pour les crimes qu'il a commis contre son peuple, a affirmé Moustafa Abdeldjeïl, président du Conseil national libyen (CNL) qui représente les insurgés dans l'Est.
Sur le front oriental, des correspondants de Reuters ont fait état de quatre raids aériens des loyalistes contre des positions rebelles à Ras Lanouf, port pétrolier sur la route de Syrte, et dans ses environs. Des chars et des lance-roquettes ont également pilonné dans le secteur les lignes des rebelles qui se sentent impuissants devant une telle puissance de feu.
Dans l'Ouest, l'artillerie et les chars des forces pro-Kadhafi ont de nouveau pilonné la ville de Zaouïah, à 50 kilomètres de Tripoli, où la population est prise au piège.
Sur le plan diplomatique, la Grande-Bretagne et la France cherchent à faire approuver la mise en place d'une zone d'exclusion aérienne au-dessus de la Libye afin de mettre un terme aux raids gouvernementaux. Les Etats-Unis et d'autres pays, comme la Chine, restent réservés sur la pertinence et les modalités d'une telle initiative.
ZONE D'EXCLUSION AÉRIENNE À L'ÉTUDE
Le secrétaire au Foreign Office, William Hague, a dit mardi que l'établissement d'une telle zone était une "possibilité concrète et réaliste" mais nécessitait une base juridique claire, le soutien de la communauté internationale et également l'appui des Etats de la région.
Pour le ministre français des Affaires étrangères, Alain Juppé, également, Paris est disponible "pour intervenir avec d'autres afin de protéger les populations en empêchant Kadhafi d'utiliser ses moyens aériens" mais "il est nécessaire de le faire en pleine liaison avec la Ligue arabe et l'Union africaine".
Les attaques aériennes et les tirs de mardi ont visé les positions rebelles derrière le no man's land établi entre les villes côtières de Ras Lanouf, aux mains des insurgés, et de Bin Djaouad, reprise par les gouvernementaux, à 550 km à l'est de la capitale.
Une frappe aérienne a atteint une maison d'habitation. Une grande partie de la ville semble avoir été évacuée et on ne fait pas état de victimes.
Les insurgés partis de la région de Benghazi, capitale de la Cyrénaïque, ont progressé vers l'est la semaine dernière, avec pour objectif de prendre Syrte, la ville natale de Kadhafi, et de poursuivre leur offensive jusqu'à Tripoli.
Mais la contre-attaque des troupes loyalistes, appuyées par l'aviation, l'artillerie et les chars, a bloqué leur avance et les a même contraints à évacuer la ville de Bin Djaouad pour regagner Ras Lanouf, 60 km plus à l'est.
"ILS VEULENT DETRUIRE ZAOUIAH"
A l'autre bout du pays, les chars et l'artillerie des pro-Kadhafi ont de nouveau tiré sur Zaouïah. Un habitant a déclaré au cours d'une brève liaison téléphonique que les gouvernementaux cherchaient à "détruire la ville".
Un porte-parole du gouvernement de Tripoli, Moussa Ibrahim, a affirmé que les forces loyalistes avaient repris le contrôle de la ville et que seule une poignée de rebelles résistait. "Il reste des poches de résistance, peut-être 30 ou 40 personnes, qui se cachent dans certains rues et dans le cimetière. Mais ce sont des combats désespérés", a-t-il dit à Reuters à Tripoli.
Dans la ville rebelle de Misrata, entre Tripoli et le front oriental, la situation humanitaire est difficile et les hôpitaux manquent de lits. Les blessés sont couchés à même le sol.
A Tripoli, les partisans de Kadhafi semblent encore renforcer leur mainmise sur la capitale et les déplacements des journalistes étrangers ont été limités.
Des informations ont couru lundi soir sur des offres d'ouverture du dirigeant libyen aux rebelles. Kadhafi aurait ainsi proposé de quitter le pays en échange de garanties, notamment financières.
Le CNL a confirmé avoir été contacté mais a assuré qu'il ne négociait pas avec un homme "qui a répandu le sang libyen et continue de le faire". Un responsable du ministère des Affaires étrangères à Tripoli a quant à lui démenti toute tractation.
Face aux accusations de crimes, le gouvernement libyen a proposé à l'Union européenne d'ouvrir une enquête indépendante.
L'un des fils Kadhafi, Saadi, a affirmé à la chaîne de télévision Al Arabia que son père n'avait pas encore jeté toutes ses forces dans la bataille.
Le terminal pétrolier de Ras Lanouf est fermé en raison des combats, ainsi que le port de Marsa el Brega. Le prix du baril de Brent a dépassé les 118 dollars lundi avant de revenir à 115 dollars.
Valerie Amos, qui dirige le Bureau de coordination des Affaires humanitaires de l'Onu à Genève, estime que plus d'un million de personnes ont besoin d'une assistance humanitaire d'urgence, soit qu'elles ont fui la Libye - elles seraient 215.000 dans ce cas depuis deux semaines - soit qu'elles vivent dans des conditions précaires en raison des affrontements.
Une réunion de la Ligue arabe sur la Libye, prévue vendredi prochain au Caire, a été reportée de vingt-quatre heures.
Avec Michael Georgy à Tripoli, Mohammed Abbas à Ras Lanouf, Stefano Ambrogi à Londres, Guy Kerivel pour le service français, édité par Gilles Trequesser
lundi 7 mars 2011
Kadhafi pourrait quitter le pouvoir si sa famille est préservée selon Al Jazeera
Kadhafi pourrait quitter le pouvoir si sa famille est préservée selon Al Jazeera
07/03/2011 à 23h39 - mis à jour le 07/03/2011 à 23h41
Le Caire, Asharq Al-Awsat sources-éclairé libyenne dans la ville de Benghazi, où le siège du Conseil national intérimaire sont situés, qui a récemment présenté ses candidats pour administrer le pays dans la période à venir, ont révélé que le colonel Mouammar Kadhafi hier envoyé un négociateur en son nom à la visite du Conseil. [Via le négociateur], le leader libyen a déclaré qu'il était prêt à renoncer au pouvoir et quitter la Libye, en retour d'assurer la sécurité de lui-même et sa famille.
Les sources ont expliqués que les termes de Kadhafi ont été comme suit: [Parlement Kadhafi] Le Congrès général du peuple devait se réunir pour déclarer que Kadhafi avait démissionné, et a remis le pouvoir au Conseil national. En retour, le colonel Kadhafi a demandé des assurances pour sa sécurité, celle de sa famille, et sa richesse.
Dans un entretien téléphonique avec Asharq al-Awsat, les sources ont révélé que Kadhafi réclame de l'assistance à quitter le pays, dont il entend faire, et a demandé des garanties qu'il ne serait pas poursuivi, soit à l'interne ou à l'étranger, ou portées à face les tribunaux internationaux.
La Source n'a pas divulgué le contenu de la réponse du Conseil, en disant seulement que: "il n'y a pas encore de réponse officielle à la demande de Kadhafi, qu'elle soit négative ou positive".Toutefois, selon les mêmes sources que la tendance générale populaires à l'heure actuelle est de rejeter toute négociation et le dialogue avec Kadhafi, en toutes circonstances.
Les sources ont également révélés que le colonel Kadhafi avait distribué hier une quantité d'armes et de munitions parmi les «Abna al-Rafaq", un groupe de loyalistes jeunes à Tripoli, qui sont affiliés avec les dirigeants des Comités révolutionnaires, dans un mouvement dont les sources dite partie des «manœuvres Kadhafi". Ce faisant, Kadhafi cherche délibérément à la confusion, le chaos et la propagation, afin de brouiller l'image de ce qui se passe en Libye devant la presse étrangère et des observateurs.
Les sources ont indiqués que ces jeunes sont descendus dans les rues de Tripoli et de tirer des balles dans le but de répandre la terreur et la confusion parmi les citoyens, et parmi les rangs des journalistes et des correspondants étrangers, qui ont d'abord été invités à la capitale libyenne par le régime de Kadhafi.
http://www.aawsat.com/english/news.asp?section=1&id=24415
07/03/2011 à 23h39 - mis à jour le 07/03/2011 à 23h41
Le Caire, Asharq Al-Awsat sources-éclairé libyenne dans la ville de Benghazi, où le siège du Conseil national intérimaire sont situés, qui a récemment présenté ses candidats pour administrer le pays dans la période à venir, ont révélé que le colonel Mouammar Kadhafi hier envoyé un négociateur en son nom à la visite du Conseil. [Via le négociateur], le leader libyen a déclaré qu'il était prêt à renoncer au pouvoir et quitter la Libye, en retour d'assurer la sécurité de lui-même et sa famille.
Les sources ont expliqués que les termes de Kadhafi ont été comme suit: [Parlement Kadhafi] Le Congrès général du peuple devait se réunir pour déclarer que Kadhafi avait démissionné, et a remis le pouvoir au Conseil national. En retour, le colonel Kadhafi a demandé des assurances pour sa sécurité, celle de sa famille, et sa richesse.
Dans un entretien téléphonique avec Asharq al-Awsat, les sources ont révélé que Kadhafi réclame de l'assistance à quitter le pays, dont il entend faire, et a demandé des garanties qu'il ne serait pas poursuivi, soit à l'interne ou à l'étranger, ou portées à face les tribunaux internationaux.
La Source n'a pas divulgué le contenu de la réponse du Conseil, en disant seulement que: "il n'y a pas encore de réponse officielle à la demande de Kadhafi, qu'elle soit négative ou positive".Toutefois, selon les mêmes sources que la tendance générale populaires à l'heure actuelle est de rejeter toute négociation et le dialogue avec Kadhafi, en toutes circonstances.
Les sources ont également révélés que le colonel Kadhafi avait distribué hier une quantité d'armes et de munitions parmi les «Abna al-Rafaq", un groupe de loyalistes jeunes à Tripoli, qui sont affiliés avec les dirigeants des Comités révolutionnaires, dans un mouvement dont les sources dite partie des «manœuvres Kadhafi". Ce faisant, Kadhafi cherche délibérément à la confusion, le chaos et la propagation, afin de brouiller l'image de ce qui se passe en Libye devant la presse étrangère et des observateurs.
Les sources ont indiqués que ces jeunes sont descendus dans les rues de Tripoli et de tirer des balles dans le but de répandre la terreur et la confusion parmi les citoyens, et parmi les rangs des journalistes et des correspondants étrangers, qui ont d'abord été invités à la capitale libyenne par le régime de Kadhafi.
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