jeudi 20 mai 2010

Le Premier ministre a présidé l’ouverture, hier à Niamey, de la Table Ronde des Bailleurs de Fonds pour le financement de la construction de la route Arlit-Assamaka

Le Premier ministre a présidé l’ouverture, hier à Niamey, de la Table Ronde des Bailleurs de Fonds pour le financement de la construction de la route Arlit-Assamaka

Politique
Jeudi 20 Mai 2010 19:35


SEM. Mahamadou DandaLe Premier ministre, SEM. Mahamadou Danda, a présidé, hier, la cérémonie d’ouverture des travaux d’une table ronde des Bailleurs de Fonds pour le financement de la construction de la route Arlit-Assamaka. Cette cérémonie s’est déroulée en présence des membres du Conseil Suprême pour la Restauration de la Démocratie, Plus que jamais, cette section charnière de la route transsaharienne est appelée à jouer un rôle important pour l’accélération des échanges économiques dans la sous-région», déclare SEM. Mahamadou Danda

les présidents institutions de la transition, les membres du gouvernement, le ministre des Travaux Publics de la République Algérienne Démocratique et Populaire, les chefs de missions diplomatiques et postes consulaires, les représentants des institutions internationales, le Secrétaire général du Comité de Liaison de la Route Transsaharienne, les Gouverneurs des régions de Niamey et d’Agadez, l'Administrateur délégué de la communauté Urbaine de Niamey, ainsi que de plusieurs autres invités de marque. (Lire ci-dessous l’intégralité de l’allocution prononcée par le Premier ministre).

“Honorables invités,
Mesdames et Messieurs,

Permettez-moi tout d’abord de vous souhaiter, au nom de Son Excellence le Général de Corps d'Armée Djibo Salou, Président du Conseil Suprême pour la Restauration de la Démocratie, Chef de l'Etat, la chaleureuse bienvenue et un agréable séjour en terre nigérienne. Je tiens particulièrement à remercier ceux qui ont pu faire le déplacement de Niamey pour participer à cette importante table ronde des Bailleurs de Fonds organisée, conjointement par les autorités du Niger et le Comité de Liaison de la Route Transsaharienne, pour le financement du projet de construction de la route Arlit- Assamaka.
Je me réjouis en particulier de la présence parmi nous du Docteur Amar Ghoul, ministre Algérien des Travaux Publics, confirmant ainsi tout l’intérêt que porte son pays à ce grand projet commun qui intéresse également les autres pays membres du Comité que sont le Mali, le Niger, la Tunisie, le Nigeria, et le Tchad.

Mesdames et Messieurs,

La présence à nos côtés de plusieurs Bailleurs de Fonds à cette rencontre d'aujourd’hui, notamment la Banque Arabe pour le Développement Economique en Afrique, la Banque Islamique de Développement, la Banque Africaine de Développement, le Fonds de l’OPEP pour le Développement International, le Fonds Koweitien pour le Développement Economique Arabe, le Fonds Saoudien pour le Développement mais aussi la Société AREVA qui apporte son assistance au développement de la zone d'Arlit, témoigne tout l’intérêt qu'ils portent à la réalisation de ce projet. Je voudrais, au nom du Conseil Suprême pour la Restauration de la Démocratie et du gouvernement, leur dire toute notre reconnaissance pour leur accompagnement constant.
Si la rencontre de ce matin a pu se tenir c'est assurément parce que le Comité de Liaison de la Route Transsaharienne s'y est investi depuis plusieurs années afin de garantir son succès. Ce comité constitue un lien idoine entre les six (6) pays membres et les institutions internationales. Il est également un lieu d'échanges d'expériences pour ingénieurs et un creuset où s'exprime la solidarité entre les pays membres. Qu’il trouve ici toute notre gratitude pour l’œuvre accomplie.

Mesdames et Messieurs;

La rencontre qui nous réunit aujourd’hui est importante à plus d'un titre. En effet, la section de route pour laquelle nous sollicitons le financement a pour objet : le désenclavement des zones déshéritées traversées ; la contribution au développement économique et social de la région ; les échanges techniques entre les pays membres. Mais au-delà, cette route constitue aussi le trait d'union entre le Maghreb et les pays subsahariens. Particulièrement pour le Niger, qui souffre de l’enclavement, sa réalisation permettrait d'augmenter le flux des échanges avec les pays du Maghreb, de se rapprocher de l’Europe et de servir de zone de transit pour les autres pays au Sud du Sahara. Ainsi, sur son parcours de quelques 1007 km au Niger, la route transsaharienne dessert, les importants complexes miniers d'Arlit et Imouraren, les régions d'Agadez et de Zinder. C'est dire qu'avec la construction de la section Arlit-Assamaka, la Route Transsaharienne offrira aux agglomérations du Nord Est du Niger, un gain de temps de l’ordre de 20 jours pour accéder aux ports méditerranéens, comparé au temps actuellement mis pour rejoindre les ports du Golfe de Guinée. Elle est d'autant plus importante pour le Niger que cette section Arlit-Assamaka constitue le dernier maillon encore à l’état de piste, sur l’axe Alger- Lagos, long de 4500 Km. Elle l’est également car elle constitue un véritable repoussoir au trafic malgré l'avancée significative enregistrée ces dernières années où on a enregistré la construction de 400 km entre Tamanrasset et la frontière du Niger et 100 km entre Agadez et Zinder. C'est dire que plus que jamais, cette section charnière de la route transsaharienne est appelée à jouer un rôle important pour l’accélération des échanges économiques dans la sous-région. En effet, et comme vous le savez déjà, de grands projets sont en perspective parmi lesquels je citerai le gazoduc Nigeria- Niger-Algérie, le projet de la fibre optique, la prospection pétrolière, et les programmes de développement et d’exploitation minière dans la région d'Agadez. Tous ces avantages comparatifs et ses potentialités d'échanges commerciaux ont été confirmés par une étude dont le rapport final et les recommandations qui en sont issues ont été présentés ici même à Niamey en fin juin 2009. Aujourd’hui nous sollicitons donc votre concours pour nous accompagner à concrétiser ce projet de route afin de permettre au Niger de se lancer dans la bataille de la croissance économique à travers l’exploitation rationnelle de ses ressources. Pour ma part, je réitère le soutien du Conseil Suprême pour la Restauration de la Démocratie et du gouvernement du Niger à ce projet de construction de la route transsaha-rienne et encourage par la même occasion le Comité de liaison à poursuivre ses efforts afin que dans les années à venir ce projet soit une réalité. En souhaitant plein succès à vos travaux, je déclare ouverte la Table Ronde des Bailleurs de Fonds pour le financement de la construction de la route Arlit-Assamaka. Je vous remercie »

20 mai 2009
Publié le 20 mai 2009
source : Le Sahel






Le bluesman Touareg Amar Sunday







September 16, 2009 — Amar Sunday est né en Algérie ( Tamanrasset) dans une famille de Touaregs.Très jeune, il part avec sa famille en France; puis revient en Algérie à l'âge de 18 ans...il y restera 4 ans.



De retour à Paris au début des années 1980, Amar connait les joie et les galères des concerts dans le métro.Il fait la rencontre d'un nommé '' Sunday'' d'où son surnom et auprès duquel il découvrira l'immense richesse du Blues. En 1986, il part à Chicago ( États-unis) suite à une invitation d'un certain Jimmy Johnson. On l'heberge juste au-dessus d'un club nommé '' The Blues''. Il joue avec des légendes comme Otis Rush, Son Seals et Sugar Blue.


En 1989, il passe 4 mois sur la route aux USA avec le James Cotton Band. Il a aussi assuré 2 tournées européennes aux côtés d'Albert King...ainsi qu'une série de concerts de B.B.King à Paris.

Liberté provisoire pour Tandja et Albadé ? Si jamais ils bénéficient d’une telle faveur, qui faut-il alors inquiéter ?

Liberté provisoire pour Tandja et Albadé ?
Écrit par Le Canard déchaîné N° 428 du 17 Mai 2010


Jeudi, 20 Mai 2010 03:31

Des rumeurs persistances courent depuis quelques semaines que le Président déchu Tandja Mamadou et l’ex-ministre de l’intérieur Albadé Abouba vont bénéficier d’une liberté provisoire et pourront ainsi regagner leurs domiciles et circuler librement. Même si cela semble invraisemblable, le citoyen lambda se pose des questions sur l’avenir de ce pays car si ces deux-là sont libres, il n’est plus nécessaire de faire de l’assainissement de la vie économique et sociale une priorité. Si jamais ils bénéficient d’une telle faveur, qui faut-il alors inquiéter ?

Belgique:Le dernier rempart

Albert II lors de la cérémonie des voeux, le 26 janvier au Palais royal.

Le dernier rempart

19/05/2010 à 18h:19 Par Nicolas Marmié
jeune Afrique




© Reuters Wallons et Flamands déterrent une nouvelle fois la hache de guerre. À terme, l’éclatement du royaume paraît inéluctable. Que peut faire le roi Albert II, garant de l’intégrité du territoire ?

Dans le pays natal du peintre René Magritte, la politique, aussi, peut être surréaliste. Année après année, la Belgique s’enfonce dans un véritable cauchemar institutionnel qui, à en croire les plus pessimistes, pourrait déboucher sur l’implosion du Plat Pays.
Quand, en 1830, il arracha son indépendance aux Pays-Bas, le royaume s’était choisi une devise qui apparaît aujourd’hui paradoxale : L’union fait la force. En fait, il n’en finit plus de se déchirer. Flamands (néerlandophones) et Wallons (francophones) viennent encore de déterrer la hache de guerre. Au centre de ce énième conflit : la réforme de l’arrondissement judiciaire et électoral de Bruxelles-Hal-Vilvorde.
Incluant la capitale – enclave francophone en terre flamande – et une partie de la Flandre, ce territoire bilingue est au cœur d’une surenchère qui, le 22 avril, a abouti à la démission du gouvernement de coalition dirigé par le chrétien-démocrate Yves Leterme. Pour tenter de sortir de l’impasse et de mettre en place une nouvelle équipe, des élections anticipées auront lieu le 13 juin. Problème : démissionnaire à trois reprises en moins de deux ans, Leterme, qui a quand même mis neuf mois pour constituer son premier gouvernement, n’est sans doute plus l’homme de la situation.
Alors que le débat fait rage entre fédéralistes attachés à la survie du royaume, autonomistes et séparatistes, particulièrement virulents côté flamand, l’hypothèse d’un divorce, jugé inconcevable il y a encore dix ans, fait son chemin. Une « partition de velours » sur le modèle de la séparation à l’amiable entre la Slovaquie et la République tchèque, en 1993, devient plausible.
Tandis que les Flamands (près de 60 % de la population), dont la prospérité tire la machine économique belge, semblent chaque jour davantage céder aux sirènes du séparatisme, un nombre grandissant de Wallons expriment leur intérêt pour le « rattachisme » : en cas de disparition de la Belgique, ils sont favorables au rattachement de leur région à la France. Une hypothèse déjà envisagée, en son temps, par Georges Simenon. Mort en 1989, le romancier estimait en effet que son pays était un « État fictif », dont la fragile cohésion ne tenait qu’à l’aventure coloniale en Afrique (Congo, Rwanda, Burundi) et aux deux guerres mondiales.
Science-fiction

Bien sûr, un tel scénario relève encore de la science-fiction. La Belgique n’en est pas à sa première crise institutionnelle et elle doit faire face à un calendrier international qui devrait contribuer à ressouder les rangs des fédéralistes. Le 1er juillet, elle héritera de la présidence tournante de l’Union européenne, dont elle accueille par ailleurs les principales institutions (Conseil et Commission). La paralysie redoutée de l’exécutif fédéral pour des questions qui, vues de Washington ou de Pékin, prêtent à sourire serait désastreuse pour l’image internationale du pays.
L’autre rempart contre la désintégration pourrait être Albert II. Clé de voûte des institutions, le sixième roi des Belges n’a-t-il pas, en 1993, fait le serment de « maintenir l’indépendance et l’intégrité du territoire » ? Frère cadet du défunt roi Baudouin, il ne s’est pour l’instant jamais départi de la neutralité que lui impose la Constitution. Mais, à la différence de ses prédécesseurs, il a pour mission de veiller sur un État fédéral, la Belgique ayant adopté ce système l’année même de son accession au trône.

Mikado politique

D’un naturel discret, Albert II est connu pour son rejet des extrêmes, ses convictions antiracistes et européennes. À 76 ans, il est confronté à un inextricable jeu de mikado politique et communautaire. Son fils, le prince héritier Philippe, marié à la charismatique Mathilde, francophone conformément à la tradition monarchique mais d’origine flamande, a tenu à élever ses quatre enfants dans une parfaite mixité linguistique. Le souverain lui-même prend soin de commencer tous ses discours en néerlandais.
Hélas, prisonnier d’un véritable carcan constitutionnel, il ne dispose, en théorie, que d’une très faible marge de manœuvre. État centralisé à sa n­aissance et fédéral, on l’a vu, depuis 1993, la Belgique va-t-elle, sous sa royale impulsion, basculer vers le confédéralisme, ultime étape avant la dissolution ?
« Ce pays a-t-il encore un sens ? » s’interrogeait récemment le quotidien bruxellois Le Soir. La question est légitime. Héritier de la maison Saxe-Cobourg et éminent représentant de celle « vieille Europe » stigmatisée naguère par une administration Bush désireuse d’entraver la construction européenne, Albert II parviendra-t-il à y apporter un début de réponse ?
À Kinshasa, l’ex-Léopoldville, la capitale de la RD Congo, où il se rendra à la fin du mois de juin, sans doute méditera-t-il sur le destin de ce pays-continent qui fut l’éphémère propriété de la famille royale belge, et qui, après un demi-siècle d’indépendance et en dépit de bien des vicissitudes, est vaille que vaille parvenu à sauvegarder son intégrité territoriale.

La reconquête du Niger par la France

Y.Mérabet—Publié le 05/05/2010 à 23:54 par afriquinfos

La reconquête du Niger par la France
jeudi 6 mai 2010

Les forces armées du Niger, qui comptent 12000 hommes, sont guidées par des conseillers militaires français. Entraînés et financés par la France, ils protègent toutes les routes géostratégiques et les mines. Les deux plus importantes mines du Niger se situent sur le territoire des Touaregs sont contrôlées par la compagnie française paramilitaire Areva, un empire dominant en matière de nucléaire, dirigé directement par l’Elysée, au travers de l’actionnaire principal, le CEA, propriété de la France.
Présent dans 43 pays, dont l’Irak, l’Iran et la Lybie, le Niger, qui exporte à présent 7,7% de l’uranium mondial et bientôt 15% avec l’ouverture de la mine d’Imoumaren, se situe avec constance parmi les cinq premiers exportateurs avec le Canada, l’Australie, le Kazakhstan et sa production est au même niveau que celle de la Russie.
Le Niger a fournit largement son ancien seigneur colonial, la France, en uranium, et elle continue à le faire . Un approvisionnement requis pour le programme nucléaire civil et militaire de l’Hexagone et d’Israël, une grande partie de ce minerai est détourné vers la Libye et certains pays rebelles du TNP. Impliqué dans tous les aspects de la chaîne des matières premières, de l’extraction à l’enrichissement, de la propulsion, au recyclage et au démantèlement, avec un chiffre d’affaire de 16,16 milliards d’euros, la puissante économie française d’Areva est aussi présente en temps que vecteur paramilitaire dans le Sahel, mais aussi dans le renseignement et les enlèvements d’otages, l’Etat français se cache derrière toutes les tentatives de déstabilisation des pays africains sensés être sous son influence.
Actuellement la France maintient 10 000 soldats spécialisés sur le continent africain pour protéger ses approvisionnements en uranium, principalement basés à Libreville au Gabon, aussi connue sous le nom de ‘’Foccartland’’. De 1997 à 2009, la France est intervenue militairement 46 fois et arrive quelquefois jusqu’au massacre des populations africaine (génocide des Toutsis). Sur ces incidents, 28 ont eu lieu sans référence aux Nations Unies.
La politique Françafrique se poursuit encore plus sous Sarkozy, notamment par l’autofinancement des groupes terroristes au Niger et la gestion des affaires de prises d’otage. La France a crée un second Guantanamo à Niamey pour Al-Qaïda du Maghreb, faisant libérer des terroristes sous mandat international, la France pose des entraves à la lutte contre le terrorisme international, elle négocie et libère des terrorismes qu’elle arme et les envoie au Maghreb arabe pour maintenir une certaine tension favorable à sa politique, notamment par les actes criminels contre la population civile.
Le 11 septembre avec un faux Ben-Laden inventé par la CIA, cette date a été un motif pour une nouvelle forme de colonisation des ressources énergétiques que recelèrent les pays sous développés. Les mines d’uranium découvertes au Congo, au Gabon et au Niger ont permis à la France de contourner les accès difficiles à l’uranium en Ouzbékistan, au Canada et en Australie, des régions perçues comme ayant des tendances pro-américaines et étant gérées par les Etats-Unis, rival de la France en Afrique et ailleurs. Le partage du monde en zone d’influence dans le conteste de sa mondialisation a qu’une grande partie de l’Afrique soit dominée par la France .
Sur le plan économique la présence française en Afrique, est rivalisée par la Chine dissuasive par son nucléaire et membre permanent du conseil de sécurité à l’ONU, assoiffée de ressources, sa présence en expansion rapide dans le continent africain, avec plus de 24 milliards de dollars de prêts depuis 2003, principalement garantis par des ressources.
La présence française en Afrique est contestée par la population africaine est aussi considérée comme une menace aux intérêts français.. Les mines du Niger, souterraines et à ciel ouvert, sont exploitées par les firmes subsidiaires d’Areva, comme COMINAK et SOMAIR, qui rapportent entre 75 et 90% du revenu national. Les réserves d’uranium d’Imoumaren, dont il est attendu qu’elles produisent 5000 tonnes par an, ont fait l’objet d’un contrat signé en janvier 2009 entre Areva et le gouvernement de Mamadou Tandja, et ce pour 40 ans. Il est prévu que la production débute en 2012 après un investissement de 1,2 milliards d’euros. L’uranium Nigérien fourni 80% d’électricité consommée en France, énergétiquement la France est dépendante du Niger.

La France sur ses traces en Afrique, une malédiction qui tombe du ciel.

Le peuple africain doit savoir que la colonisation a succédé à l’esclavage. Elle a laissé place au néo colonialisme. L’Algérie comme le Niger et le reste des colonies françaises conquises par les métropoles, dominées, occupées, administrées par force et leur exploitation fut féroce et barbare. L’idée de dénigrement de l’africain en sauvage par l’homme blanc qui apporte dans ses bagages la civilisation est pernicieuse par ce qu’elle tente de masquer l’objectif réel du colonisateur, ce n’était pas la civilisation qu’il a apporté mais l’aliénation..Un travail de fond était fait pour convaincre les africains qu’ils n’avaient pas de culture ou quand il en avait une elle était mauvaise et il fallait l’abandonner et ‘singer le blanc’.
Le pillage des richesses du sol et du sous-sol qui a commencé avec la complicité hier des « indigènes évolués » et se poursuit aujourd’hui avec celle de nos dirigeants actuels. C’est la « Françafrique » qui fait vivre la France. Sans ses colonies la France ne serait pas la puissance qu’elle est aujourd’hui. Par la perte de sa puissance elle y retourne cette fois-ci sans résistance des peuples, mais avec le consentement des gouvernements corrompus.
Avec les indépendances des pays africains, la France est sortie par la porte et est rentrée dans la maison Afrique par la fenêtre du néo colonialisme qui lui permet de payer à des prix dérisoires le pétrole du Golfe de Guinée (referez vous à l’affaire ELF c’est édifiant), la bauxite et l’uranium du Niger, voir AREVA…
En partant la France a tué nos leaders nationalistes intègres : Olympio, Um Nyobè, Moumié, (comme les belges ont tué Lumumba). Les minerais étaient le fruit de pillage, aucune contrepartie n’était versée aux populations. Le travail forcé était la règle, pour la coupe du bois, la culture du cacao, du café, du thé, du caoutchouc.
Au fait à quoi servaient les routes et les chemins de fer aux noirs de l’époque coloniale ? Avaient-ils des voitures, que voulaient-ils transporter ? Si pour servir aux colons des lointaines contrées d’Afrique, les multiples richesses, fruits de pillage et à les acheminer vers les comptoirs coloniaux pour être enfin évacués vers la France.
Si la France a une dette à honorer c’est envers tous ces travailleurs forcés africains tombés au front du pillage des richesses de l’Afrique pour la puissance de la France .C’est aussi la dette contactée au titre du pillage des richesses de l’Afrique Comment expliquer qu’aucune ex colonie de la France ne soit sortie du sous développement .Présenter des excuses reviendra à la France de reconnaître le ‘génocide’ de (1,5) un millions et demi d’Algériens et des centaines de milliers de foyers détruits à jamais, sans compter des millions de personnes traumatisés par la torture .
En attendant que le jour se lève, la françafrique continue le pillage sauvage commencé par la colonisation. Aussi le rapport de la CRIIRAD fait état de l’exploitation sauvage des mines d’uranium au Niger avec plusieurs trouvailles, y compris les 20 millions de tonnes de roche d’uranium pulvérisé, carcinogène et radioactive, stockées en plein air, du matériel radioactif dont la compagnie s’est débarrassé et qu’elle a vendu sur le marché par le biais de ferrailleur, qui souvent abouti dans les ‘souks’ des villes du sud algérien, au Mali et en Mauritanie contaminant leurs acquéreurs.
Aussi ce rapport relève que des émissions de gaz toxiques à partir des mines de COMINAK ainsi que l’exploitation d’eau souterraine provenant de sources non renouvelées, sans parler de la contamination des sources d’eau, de la violation des standards internationaux de protection contre les radiations, parmi d’autres. ‘’Lorsque nous avons informé la presse de nos découvertes, Areva a organisé un voyage des médias au Niger, a affrété un avion pour transporter les 30 journalistes mais sans compteur Geiger ni aucun moyen d’évaluer le degré de radiation. Ils (les journalistes) auraient pu se tenir sur de la roche radioactive qui se trouve sur les routes et ne pas le savoir’’, a déclaré Chareyon. Il a aussi révélé qu’un laboratoire avec lequel la multinationale a passé contrat pour mesurer les radiations a rejeté les affirmations de la compagnie. Areva prétend que seul le gouvernement du Niger est responsable pour les systèmes de régulations (de Khadija Sharife* journaliste indépendante et écrivain.)
Manipulé par les services de renseignement français présent au sein même du gouvernement et de l’administration nigérienne , là-bas au Niger c’est Sarkozy qui décide du quotidien des nigériens et des mises en scènes politiques notamment par la libération des prisonniers terroristes algériens détenus par Niamey en violant la souveraineté de ce pays et les négociations avec les preneurs d’otages à tous les coins du monde. Le Niger colonie française au sens propre du mot et sa représentation diplomatique dans toutes les capitales du monde n’a plus de point de valeur, car tout doit transiter par l’ambassade de France, alors ou est la souveraineté de ce pays ?
Le Mouvement du Niger pour la Justice, actif depuis 2007 mené par un ancien fonctionnaire des Forces armées du Niger, dirigé par les services de renseignement français, a son effectif une grande partie des hommes touarègues inter frontaliers libres ,demande une plus grande part de la rente uranifère sous le prétexte de la protection contre la dégradation de l’environnement et l’accès à des biens comme l’eau, des installations sanitaires, l’instruction et l’électricité qui sont des droits constitutionnels. Ce mouvement encadré par l’armée française exerce une pression constante sur le gouvernement du Niger et ceux des pays limitrophes afin de s’en servir de l’uranium de la mine d’Arlit. La France à travers ses ONG ajustées sur sa politique nationale, joue avec les droits de l’homme et le sentiment de charité envers la population africain dans le seul but de s’accaparer de leur richesse naturelle, ils n’ont pas d’autres pour assurer le devenir de leurs enfants. Il ne reste que la richesse du sous-sol pour faire vivre quelques milliers de nigériens, tout a disparu :la faune , la forêt et l’eau que reste t-il à la population pour vivre ? C’est vrai qu’aujourd’hui, le Niger n’a pas accès au moindre uranium extrait à l’intérieur de ses frontières : les 100% de l’électricité (225 million de kWh) proviennent d’énergie fossile et est largement importé du Nigeria voisin.
Toutefois la France a bien conscience de la situation et sa part de responsabilité est engagée. Le retour de la France sur ses traces en Afrique est une malédiction pour les africains Le Sahara, qui englobe 11 pays, recouvre 80% des terres du Niger, un des pays le plus pauvre de la planète au riche sous-sol, se caractérise par la pauvreté, la famine, les sécheresses et les dictatures. Plus de 60% de sa population vit dans la ceinture de pauvreté, privée de l’accès à la nourriture, à l’eau, aux installations sanitaires, aux infrastructures et à l’instruction. L’espérance de vie culmine à 43 ans et la plupart de ses citoyens, y compris 71% des femmes, sont analphabètes. Seul 3% du budget de l’Etat sont alloués à l’instruction, alors que plus de 50% des finances de développement vont au service d’une odieuse dette à payer. L’annulation de la dette, après que le Niger ait été jugé éligible par le FMI à l’Initiative en faveur des Pays Pauvres Très Endettés, a exigé une privatisation massive des entreprises étatiques nigériennes et a fourni une aide partielle. Néanmoins, en 2007, les directeurs du FMI ont estimé que le fardeau de la dette nationale demeurait trop élevé et ce, malgré le ‘’remède’’ des ajustements structurels. Le FMI avait suggéré au gouvernement de vendre ses ressources minières pour s’en acquitter de sa dette au près des banques. ’’
Jusque à maintenant, il est impossible aux citoyens français et à la société civile d’obtenir le contenu de ‘’ces accords secrets’’ concernant l’accès et le contrôle des ressources au Niger. C’est confidentiel’’, déclare Sebastein Alzerreca de l’ONG française Survie. Mais il met en garde : ‘’Si la diplomatie échoue, ils peuvent toujours envoyer l’armée’’ Pas de doute que l’autoroute de l’uranium s’avérera bien utile*
Depuis le jour de l’indépendance du Niger, Diori Hamani du Niger et son parti politique, le Parti Progressiste nigérien (PPP), indirectement choisi par la France, ont régné sur le pays, aidé dès 1963 ouvertement par diverses interventions ou par des actions clandestines. Grâce à des accords militaires secrets, les soldats français basés à Niamey ont collaboré avec celui-ci afin d’éliminer et d’exiler l’opposition, tel que l’Union Nigérienne Démocratique. Hamani Diori s’est présenté aux élections, sans opposition, en 1965 et en 1970 mais a commis l’erreur fatale de demander le retrait des troupes françaises au début des années 1970. La France l’a fait, puis sans surprise un coup d’Etat militaire a porté au pouvoir le colonel Seyni Kountche au pouvoir. Kountche a été tué en 1987 et le colonel Ali Saibou lui a succédé. Mamadou Tanga choisi par la France pour diriger ses intérêts au Niger et destitué du poste de président de la république pour avoir voulu résilier le contrat d’acquisition de la gigantesque mine d’uranium d’Imoumaren, et de la revalorisation du prix du minerai d’uranium extrait de la mine d’Arlit. Les Etats-Unis irrités par la main mise de la France sur la région qui recèle les 40% des gisements d’uranium et devant le refus de l’Algérie d’autoriser l’US forces d’installer un poste d’observation et d’intervention à l’extrême, sous le mobile ’lutte contre le terrorisme’ donne son accord aux pays limitrophes d’assurer eux même leur défense en cas d’un excès de convoitise .
Au fond, comme nous l’avons bien dit dans nos articles précédents signés Y.Mérabet la mine d’Alite était livrée par la France au trafic de la ‘pate jaune’ ou concentré primaire d’uranium étant la base de la fabrication de l’arme nucléaire appauvrie qui est tombé entre les mains des terroristes. Il ne faudrait pas oublier aussi que de grandes quantités de pate jaune qui transitait par Agades étaient détournées par la Libye et la France pour alimenter le marché noir. La dernière conférence de Washington sur la sécurité nucléaire était essentiellement axée le risque que l’uranium enrichi de tomber entre les mains des terroristes, je crois que les Etats-Unis réputés sur la prise de position de la lutte contre le terrorisme internationale et il fut la première victime et l’AIEA une instance onusienne ont laissé la France trop faire. L’uranium avait initialement été découvert au Niger en 1957 par le Bureau Minier de la France d’Outre Mer, une année avant la création de la République du Niger en 1958. Ceci à la suite d’une étude extensive menée par la Commission à l’Energie Atomique (CEA) de la France, qui a commencé en 1956 et a conduit à plusieurs découvertes à la veille de l’indépendance en 1960. La décolonisation réussie de l’Afrique par la France, a été réalisée grâce à des accords militaires secrets et des accords concernant les ressources, ainsi que des zones monétaires spéciales. Ces accords imbriquaient les intérêts de la France avec ceux des gouverneurs autochtones soigneusement choisis comme au Gabon et au Togo - Omar Bongo et Gnassingbé Eyadéma - tous deux dirigeants à vie, de la libération sélective à la mort, et Félix Houphouët-Boigny en Côte d’Ivoire. Ainsi, non seulement la France a eu un accès préférentiel aux ressources stratégiques, la 0présence de bases militaires françaises dans des anciennes colonies étaient légitimées, servant à la fois à soutenir le règne des dictateurs tout en les gardant sous contrôle. A partir de 1969, 27 accords ont été signés par d’anciennes colonies, y compris le Niger.
Les intérêts français ont été servis par le biais de la politique africaine postcoloniale de la France, connue sous le nom de Françafrique, qui a impliqué les échelons politiques et diplomatiques de l’Elysée depuis l’époque du général de Gaulle. Cette politique impliquait les lobby du renseignement et des multinationales intimement connectée avec l’Etat, comme Elf et Areva, des dictateurs de fabrication française et des réseaux de l’ombre désignés sous le nom de personnalité qu’on souhaitait honorer, comme Jacques Foccart, le principal conseiller pour l’Afrique de Gaulle qui a été rappelé, après avoir pris sa retraite à l’âge de 81 ans, par le président Jacques Chirac, afin qu’il reprenne des activités. Chirac lui-même a déclaré, au début des années 1990, que le continent ‘’ n’était pas prêt pour la démocratie’’. Lorsqu’il lui a été demandé de décrire le rôle de Foccart dans Françafrique, le vice Premier ministre du général de Gaulle, Louis Joxe, a déclaré ‘’ être la nounou des présidents et s’assurer que les fonctionnaires africains seront payés à la fin du mois’’.*

Conclusion

Formés par le Département d’Etat, le Département à la Défense et le Conseil National de la Sécurité américains, mise en place de plateformes de narcotrafics, implications des armées gouvernementales dans des programmes militaires d’endoctrinement idéologiques, mise en place de dictatures militaires. Ouvrons les yeux et regardons l’Afrique de l’Ouest, que voyons-nous, sinon des présidents à vie (Moubarek, Kéddafi, Zine El-Abidine Ben Ali), des coups d’Etat (Niger, Guinée), des implantations de bases militaires (Sénégal, Côte d’Ivoire), des créations de foyers terroristes (Algérie, Mauritanie, Maroc, Niger, Mali, Nigeria), la prolifération du narco-trafique ( Maroc, Sierra Leone, Guinée Bissau), l’expropriation des richesses par les multinationales, etc. Ce qui se passe au Niger est un cas d’école. L’on comprend alors la vive protestation de l’Algérie qui ces temps-ci voit beaucoup de mouvements de l’administration Française dans la région.

Y.Mérabet-Journaliste indépendant (ASFIR)

1 Message
La reconquête du Niger par la France
6 mai 20:25, par marges

bonjour je suis à la recherche de personnes qui s’intéressent à l’avenir du Niger. Je suis compatriote et j’ai une famille qui vit au Niger. Actuellement je suis exilé en Suisse et je prépare un webdocumentaire sur la précarité en Suisse (quart-monde) et ses correspondance au Niger. Voici mon émail : jmkohler0@gmail.com Merci de me contacter Très cordialement Jean-Michel Kohler

Une intégration progressive de l’Afrique sera le socle du développement du continent, par Romano Prodi

LEMONDE

19.05.10
15h40
Une intégration progressive de l’Afrique sera le socle du développement du continent, par Romano Prodi
mercredi 19 mai 2010

Cette année, vingt-trois pays africains fêtent le cinquantenaire de leur indépendance. De nombreux espoirs nés à la fin de la colonisation n’ont toutefois pas pu devenir réalité. Du point de vue politique, économique et humain, les responsabilités de cet échec en matière de développement sont complexes, et elles ont fait l’objet de vives discussions. Néanmoins, ce qui importe, c’est qu’elles soient partagées de façon équitable entre les responsables politiques africains et ceux des pays industrialisés qui, trop souvent, ont agi en poursuivant des intérêts de court terme et qui, de ce fait, ont échoué à construire les bases d’un développement stable et durable.
Toutefois, il est juste de rappeler qu’au cours des dix dernières années on a créé des mécanismes qui ont permis d’obtenir des résultats importants, en contribuant à la diminution des conflits armés et même à une croissance économique soutenue dans certaines zones - encore peu nombreuses - de cette région.
Même si la guerre n’a pas été extirpée du continent africain et bien qu’elle reste encore l’une des principales causes d’instabilité politique et économique, le partenariat entre l’Union africaine (UA) et les Nations unies a contribué à la stabilisation de différentes régions africaines tout en montrant aussi les nécessités de renforcer le rôle de l’UA et les moyens à sa disposition, encore trop insuffisants pour pouvoir répondre aux attentes. Il s’agit d’une stratégie complexe, qui requiert du temps, mais il est nécessaire de la préparer et de la poursuivre.
Ma récente expérience de président du groupe d’experts des Nations unies et de l’Union africaine sur les opérations de maintien de la paix en Afrique m’a amené à des conclusions qui débordent du seul cadre de notre mission. Il est clair, désormais, que l’on ne pourra obtenir davantage de paix, de développement et de prospérité qu’en surmontant la fragmentation politique et économique du continent africain.
Si importants et indéniables que puissent être les progrès accomplis jusqu’ici, il est essentiel de les étendre à d’autres domaines de collaboration entre les différents pays africains. Une plus grande intégration politique et économique est une avancée nécessaire. Elle n’est pas le remède absolu aux maux qui affligent l’Afrique, mais de nombreuses questions, de nature régionale ou continentale, ne trouveront de solution qu’à un échelon supérieur à l’échelon national.

RÉFÉRENCE SYMBOLIQUE

L’histoire de l’Europe, depuis la fin de la seconde guerre mondiale, montre combien l’intégration dans ces domaines peut produire des bénéfices pour tous les pays et pour leurs populations, sans mettre en discussion les intérêts légitimes et les identités nationales des communautés impliquées. La récente réponse à la crise financière grecque, par la coopération de nombreux Etats européens, n’est que la dernière illustration d’un processus dont tout le Vieux Continent a tiré des bénéfices sans précédents, même si ce fut parfois au prix de compromis difficiles.
L’exemple européen, pour d’évidentes raisons historiques, politiques et économiques, ne peut pas et ne doit pas être érigé en modèle pour une intégration future de l’Afrique. Il y a trop de différences entre les deux continents ; trop de différences entre les populations respectives. Néanmoins, il représente une référence historique, et même symbolique, qui peut inspirer de nouveaux projets de coopération entre les Etats et les économies africaines.
C’est pour cette raison que la Fondation pour la collaboration entre les peuples, que je préside, organise le 21 mai à Bologne une conférence dans le but de stimuler le débat sur ce sujet. L’objectif final est de proposer une feuille de route visant à promouvoir le développement et la paix en Afrique par des phases progressives d’intégration, en prévision de deux autres conférences qui auront lieu à Washington en 2011 et à Addis Abeba en 2012.
Je suis convaincu que seule une plus grande coopération entre les pays africains permettra de résoudre bon nombre des problèmes qui touchent le continent. Un objectif qui ne pourra être atteint, soulignons-le, qu’en supprimant les "zones d’influence" économiques et politiques bilatérales qui caractérisent encore la présence des pays développés en Afrique.
Il est grand temps que l’Union africaine, l’Union européenne, les Etats-Unis et la Chine se donnent rendez-vous pour inaugurer une vraie orientation commune à l’égard de ce continent, en dépassant les approches uniquement bilatérales qui ont contribué négativement au développement de l’Afrique. Ce qui doit nous guider à l’avenir, c’est la mise en place progressive d’un processus de coopération. Cela exige, de la part des grands protagonistes de l’économie et de la politique mondiale, une action concertée.

Romano Prodi
Romano Prodi est président de la Fondation pour la collaboration entre les peuples, et l’ancien président de la Commission européenne (1999-2004).

mercredi 19 mai 2010

Vient de paraître - Rébellion touarègue au Niger : qui a tué le rebelle Mano Dayak ?

Vient de paraître - Rébellion touarègue au Niger : qui a tué le rebelle Mano Dayak ?

Culture
Nigerdiaspora
Mardi 18 Mai 2010 20:38

Élimination par des services secrets ? Attentat fratricide lié aux tensions internes à la rébellion armée ? Tragique accident ? Toutes les hypothèses avaient été envisagées au lendemain de la mort le 15 décembre 1995 de Mano Dayak, figure emblématique de la rébellion touarègue, dans l'avion qui le ramenait d'Azeghouei, dans le nord Niger, à Niamey. Plus de 14 ans après ce tragique événement, une part du mystère, qui l'entoure, persiste aujourd'hui encore ! Ce livre lève un coin de voile sur les circonstances exactes du crash du Cessna 337 en s'appuyant sur un document inédit : le Rapport de la commission internationale d'enquête ad hoc, composée de l'ASECNA, du Burkina Faso, de la France et du Niger. Les enquêteurs se sont rendus sur les lieux de l'accident, ont rencontré des témoins, commandé des expertises tant au Niger qu'en France. Le livre présente les principales conclusions de ce travail d'investigation. Et ses limites.

Journaliste, Seidik ABBA dirige le Bureau parisien de l'Agence panafricaine d'information (PANAPRESS). Il commente également régulièrement l'actualité africaine sur plusieurs médias internationaux dont France 24, BFM radio, TV5, RFI, 3A Télésud. Titulaire d'un doctorat en Sciences de l'information et de la communication (SIC), Seidik ABBA a publié, aux Éditions l'Harmattan, Le Niger face au Sida. Atouts et faiblesses de la stratégie nationale (2008), La Presse au Niger. État des lieux et perspectives (2009). Il est par ailleurs chercheur associé à l'Université de Valenciennes.


18 mai 2009
Publié le 17 mai 2009
source : http://www.harmattan.fr

Niger/ Le calme est de retour : 18 morts...

Mercredi 19 mai 2010 3 19 /05 /2010 14:32

Niger/ Le calme est de retour : 18 morts...
Comme je l'écrivais récemment la situation au Nord-Niger va de pire en pire.

Nos anciens rebelles en "liberté non surveillée" viennent de se confronter avec des bandits encore plus gros, les trafiquants de tabac Libyens.
A vouloir jouer avec le feu les touareg "égarés" se brûlent à plus corrompu qu'eux.
Suite à une chasse à l'homme bleu et à un piège efficace, 18 anciens rebelles auraient péri dont un homme connu de tous, Hammo.
Le "gouvernement" militaire de Niamey est incapable de gérer ce genre de situation car la gangrène de la corruption et des trafiquants se situe aussi au plus haut niveau de l'Etat dans les conseillers de notre cher Général.
Agadez part à la dérive et nous ne pouvons être que de tristes spectateurs.
A signaler aussi les conflits dans la zone de Sikerat où là aussi les petits chefs jouent à la guerre...

Jean-Marc PELLET
source occitan touareg






Dix ans après son premier voyage au pays des Touaregs, Katherine Pradeau a réussi à mixer ces deux cultures dans une mode à la fois parisienne et inspirée par les techniques ancestrales des artisans touaregs.

KATHERINE PRADEAU : LA MODE MULTICULTURELLE
source:ELLE
Cette créatrice française vit entre la France et le Niger, son pays d’adoption. Dix ans après son premier voyage au pays des Touaregs, Katherine Pradeau a réussi à mixer ces deux cultures dans une mode à la fois parisienne et inspirée par les techniques ancestrales des artisans touaregs.


Pouvez-vous nous expliquer votre parcours ?

Je travaille dans la mode depuis 20 ans. Après une formation au studio Berçot, j’ai travaillé comme assistante chez Lolita Lempicka, Sonia Rykiel…avant de lancer ma marque en 1996.

Pourquoi lancer votre marque ?

Je souhaitais aller vers des choses différentes, m’exprimer… J’ai eu le déclic, lors d’un voyage en Afrique, il y a 10 ans pour un défilé. C’est un véritable coup de cœur pour ce pays, j’avais très envie d’y retourner, de voir comment ils vivent… jusqu’au jour où avec des artisans locaux nous nous sommes dit que nous devrions essayer de travailler ensemble. On a commencé avec des bijoux, parce que c’est ce qu’il y a de plus simple.

Qu’est ce qui vous attire dans ce pays ?

Ce pays a un passé extraordinaire, il y a tout à faire et il y a une dynamique que je retrouve nulle part ailleurs.

Y a t-il des contraintes supplémentaires à travailler avec des artisans éloignés ?

Tout est fait à la main, il faut les accompagner et notamment leur expliquer les contraintes de délais. Mais il faut avant tout bien les connaître sinon la collaboration ne peut pas fonctionner. On discute beaucoup ensemble, ils sont ma seconde famille. Il y a aussi tout un apprentissage à réaliser pour certains types de produits. Pour mes vestes en cuir, j’ai dû expliquer aux brodeuses qui n’avaient jamais travaillé cette matière comment procéder tout en faisant attention à conserver l’identité culturelle du pays.

Pourquoi se lancer dans la mode éthique ?

Au départ, j’ai été séduite par le pays, j’avais envie de connaître mieux ses habitants, de travailler avec eux, la dimension équitable est venue par la suite. C’est naturel pour moi, on se respecte mutuellement et une confiance s’est installée.

En quelques mots, quel est l’esprit de votre marque ?

Des collections multiculturelles, intemporelles dans un esprit parisien.

aurore charlot


Le 19/05/2010

Niger : Opération « mani pulite » au Niger ?

Niger : Opération « mani pulite » au Niger ?


Jusqu’à présent, les militaires putschistes nigériens réunis derrière Djibo Salou au sein du Conseil Suprême pour la Restauration de la Démocratie (CSRD) étaient restés plutôt vagues quant à la récupération d’une partie des deniers publics s’étant « évaporés » à l’étranger.

Depuis le renversement du Président Mamadou Tandja le 18 Février 2010, cette question du « trésor de guerre » qui aurait été constitué par la Présidence et l’entourage de Tandja obsède les putschistes, qui veulent mettre la main dessus. Objectif : bénéficier de la marge de manœuvre que confère la caisse noire et mettre en place la « banque des faveurs » avec une opposition de plus en plus virulente.
Seul hic, mais de taille, Tandja comme son entourage se sont révélés très peu diserts sur la question et la succession de promesses comme de menaces n’ont semble-t-il pas altéré la volonté du Président déchu de ne partager aucune information sur les avoirs à l’étranger qu’il contrôlerait directement.
Cette situation serait devenue insupportable pour l’ex commandant Salou –auto-promu récemment au grade de Général de corps d’armée- et ce dernier l’a fait savoir en agitant la menace d’une vaste campagne d’ « assainissement et de moralisation », information reprise par quelques médias nationaux nigériens. Il semble néanmoins que la logique poursuivie par le CSRD ne pourra pas être poursuivie jusqu’au bout, pour deux raisons essentielles.
En premier lieu le nouveau calendrier électoral proposé par le Conseil Consultatif National, limitant à douze mois la durée de la transition depuis le putsch, devrait pousser Tandja et ses soutiens à poursuivre leur mutisme et à attendre des jours meilleurs. Deuxièmement, les pressions continues des puissances étrangères et notamment de la France afin d’abandonner le projet de mise en place d’une opération mains propres a été négocié au plus haut niveau.
En effet, sur fond d‘invitation lancée à Djibo Salou afin de participer au sommet France-Afrique de Nice qui doit se tenir à la fin du mois, les émissaires du Président Sarkozy auraient clairement signifié au nouvel homme fort du Niger leur réprobation face à tout ce qui pourrait s’assimiler à une chasse aux sorcières à l’encontre de Tandja et de sa garde rapprochée.
Or, il est crucial pour Salou de se rendre à Nice afin de se constituer une stature de présidentiable et d’être accepté parmi ses « pairs », et ce malgré l’impossibilité technique « théorique » pour lui de se présenter aux prochaines élections. En revanche, rien n’interdit à Salou de se porter candidat lors de l’échéance électorale suivante, sa jeunesse jouant en sa faveur.


Cyberpresse le Mercredi 19 Mai 2010

COMMUNIQUE DE PRESSE du 18 mai 2010 DE L’AMBASSADE DES ETATS-UNIS D’AMERIQUE AU NIGER


Écrit par US Embassy Niger
source tam tam info 


Mardi, 18 Mai 2010 16:13

L'ambassade des États-Unis d'Amérique au Niger apprécie la décision constructive du Conseil Suprême pour la Restauration de la Démocratie (CSRD) d'accepter la proposition du Conseil Consultatif National d’une transition politique de 12 mois. Conformément à l'échéancier proposé par le Conseil Consultatif National, ces élections, le référendum constitutionnel et des institutions démocratiques actives permettront aux représentants élus du peuple nigérien de faire face rapidement aux principaux enjeux préoccupants: la stabilité, la sécurité alimentaire, le développement économique, la transparence, la lutte contre la corruption et la fin de l'impunité et des privilèges. Nous espérons voir très rapidement la transition du régime militaire à celui de représentants civils élus suivant le calendrier proposé par le Conseil Consultatif National accepté par le Premier Ministre de transition et le CSRD.

Nous sommes encouragés par l'expérience et les qualifications des personnes siégeant au Conseil Consultatif National, au Comité des Textes Fondamentaux, et à la Cour Constitutionnelle de Transition, desquels le CSRD a choisi de demander conseil au cours de la transition. Nous espérons que le CSRD continuera à mettre en œuvre leurs recommandations. Nous notons également l'amélioration continue de la liberté de la presse, en particulier la récente réouverture de la Maison de la Presse et de l'installation d'un journaliste indépendant en tant que président de l'Observatoire National de la Communication.
Comme l’a dit le président Obama lors de sa visite au Ghana en Juillet: "Des institutions transparentes, compétentes et fiables sont la clé du succès - des parlements puissants et des forces de police honnêtes, des juges et des journalistes indépendants, un secteur privé et une société civile dynamiques : telles sont les choses qui donnent vie à la démocratie, parce que c'est ce qui importe dans la vie des citoyens. Les gouvernements qui respectent la volonté de leur peuple sont plus prospères, plus stables et plus florissants que ceux qui ne le font pas." La prospérité future et le développement du Niger dépend du respect par le gouvernement de la volonté de son peuple à un retour du pays à la bonne gouvernance.

Niamey, le 18 mai 2010

Concours de contes et légendes du patrimoine saharien : remise de prix à 8 lauréats

APS-18-05-10

Concours de contes et légendes du patrimoine saharien : remise de prix à 8 lauréats
mercredi 19 mai 2010



Les prix du concours « contes et légendes du patrimoine saharien » ont été remis lundi aux 8 lauréats, lors d’une cérémonie organisée au palais de la Culture (Alger).
C’est Ahmed Bensaâda, un quinquagénaire vivant à Montréal depuis 20 ans, qui a remporté le premier prix pour son « Tiskhi », un conte racontant l’histoire de la « plus belle femme au Tassili » à tel point que l’eau de rivière, quant elle reflète son image, « devient jalouse ». Ahmed Bensaâda est un professeur en physique à Montréal et « Tiskhi » est son tout premier conte. « Les seuls livres que j’écrivais au Canada, ce sont des manuels de physique pour les lycéens », a-t-il dit, se disant « très heureux » de voir son premier conte primé.
Le deuxième prix de la catégorie « professionnelle », est revenu à Mohamed Guemama de Tamanrasset.
APS

Réunion de coordination sur la Transsaharienne : Ghoul au Niger


http://www.elmoudjahid.com/18-05-10

Réunion de coordination sur la Transsaharienne
mercredi 19 mai 2010
Réunion de coordination sur la Transsaharienne : Ghoul au Niger

Dans le cadre du programme du NEPAD, initié par le Président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, le ministre des Travaux publics, M. Amar Ghoul, prendra part à la réunion de coordination entre l’Algérie, le Niger et le Nigeria, en vue de booster le projet stratégique de l’autoroute Transsaharienne allant d’Alger à Lagos sur 4.600 km.
Cette réunion de coordination de 4 jours qui se tient depuis le 18 mai à Niamey (Niger) vise à financer le tronçon restant sur le territoire du Niger sur 230 km reliant Asamaka à Arlit. Des institutions financières telles que la Banque africaine de développement (BAD), la banque islamique de développement (BID), le Fonds de l’OPEP et la Banque arabe de développement en Afrique (BADEA). A l’issue de cette réunion qui sera clôturée par le Premier ministre du Niger, le ministre des Travaux publics rencontrera des hautes autorités de ce pays ami et aura de discussions importantes avec les ministres des Travaux publics du Niger et du Nigeria.

La société chinoise CNPC sans contrat sur Agadem

http://www.africaintelligence.fr-19-05-10


La société chinoise CNPC sans contrat sur Agadem
mardi 18 mai 2010
CNPC sans contrat sur Agadem
source temoust


La société chinoise CNPC n’a toujours pas obtenu l’autorisation exclusive d’exploitation pour le champ d’Agadem qui produira dès l’année prochaine.

[202 mots] [4€]
Africa Energy Intelligence /Dernière édition
N°628, Paris, édition du 19/05/2010

Déclaration du Caucus amazigh -Instance Permanente des Nations Unies pour les Peuples Autochtones

9 eme session, New-York, 19 au 30 Avril 2010

Déclaration du Caucus amazigh -Instance Permanente des Nations Unies pour les Peuples Autochtones
lundi 17 mai 2010



La délégation amazighe participant à la neuvième session de l’Instance Permanente des Nations Unies, s’est réunie au siège des NU à New-York. Après avoir passé en revue la situation des droits du peuple amazigh, constate :
• Au Maroc Bien que la delegation se felicite du lancement de la chaine amazighe qui doit repondre aux attentes des Imazoghens, les principales evendications amazighes ne sont toujours pas satisaites par lEtat marocaine en premier lieu l’ officialisation de la langue amazighe et de lidentite amazighe depuis plus d un quart de siècle de revendication du Mouvement amazigh . Bien au contriare le MCA constate un double langage d’application des engagements du gouvernement Marocain au niveau de la promotion de la langue Amazighe dans la vie publique. L’expropriation et la spoliation des terres des Amazighs se poursuivent sans relâche, poussant les paysans Amazighs à la pauvreté et à l’exil. L’interdiction des prénoms Amazighs se poursuit malgré l’engagement du gouvernement Marocain devant les instances onusiennes de remédier à la situation. La délégation amazighe dénonce l’arrestation des militants Amazighs à Tqghjijit, Errachidia, Mekhnès et autres régions du pays.
• En Algérie La constitution du Haut Commissariat Amazighe (HCA), et la reconnaissance de la langue Amazighe dans la constitution comme langue nationale ont été des actions positives entreprise par le gouvernement Algérien Cependant le pouvoir algérien n a pas exprime sa volonté politique de mettre en œuvre l application des ces engagements envers les mouvements identitaires et politiques des Imazighens en Algérie, ainsi les responsables du crime sauvage des événements du printemps noir ne sont jamais passe en justice et sont restés dans l’impunité. La politique de l’arabisation idéologique de l Etat ne cesse de continuer et risque d’éradiquer l’identité Amazighe. Tous les moyens politiques, administratifs et financiers de l’Etat visent le sabotage économique de la Kabylie, et la marginalisation de la région. Le peuple amazigh dans sa diversité a été toujours réprime par le pouvoir. Les autres régions Amazighes de l’Algérie vivent dans la même situation.

• En Libye, et en Tunisie l’existence du peuple Amazigh est simplement niée par ces régimes totalitaires, les déclarations du chef de l’Etat libyen visent l éradication du peuple amazigh.
• En pays Touareg notamment du Niger et du Mali, En pays Touareg notamment du Niger et du Mali, les discriminations et la marginalisation de ce peuple et le non respect des accords signés entre les Touaregs et les gouvernements de ces Etats, poussent régulièrement les Touaregs à se révolter pour dénoncer les injustices et les menaces à leur survie. Cette répression amène les populations Touarègues à se réfugier à l’extérieur de leur pays d’origine. Peuples autochtones du Sahel vivent durement les effets des changements climatiques avec des sécheresses. Au Nord Niger la plus grande préoccupation est l’exploitation de l’uranium dont les conséquences seront dramatiques sur la santé humaine, animale et l’environnement.

Par conséquent, nous recommandons à l’Instance Permanente de prendre action sur les points suivants :

• Encourager les Etats de la région a l application de la déclaration des Nations Unies sur les Peuples Autochtones.
• La reconnaissance constitutionnelle de la langue Amazighe comme langue officielle des Etats de Tamazgha (Afrique du Nord).
• Créer des institutions Amazighes nationales et régionales chargées de la formation, de la protection et de la promotion de l’identité et de la langue Amazighe,
• La généralisation d’une manière sérieuse et crédible de l’enseignement de la langue Amazighe et son intégration équitable dans les medias publics,
• L’autodétermination des régions Amazighes dans des systèmes fédéraux, garantissant au peuple Amazigh le droit du partage du pouvoir des richesses et des valeurs dans le respect de l’unité nationale et l’intégrité territoriale des Etats respectifs,
• Soutenir la volonté du peuple Canarien dans son projet de l’autodétermination.

Organisations signataires :

L’International Touarègue (Bordeaux)


Association touarègue tidawt


Association TUNFA (Niger)


Association Tin-Hinan ( Bourkina fasso)


Association Bouskouda ( Cameroun)

Collectif OAFA


Congres Mondial Amazigh (Paris)

Organisation TAMAYNUT (Rabat Maroc)

Confédération des Associations Amazighes du sud marocain (Tamunt n Iffus) (Agadir Maroc)

Association Tawssna ( Achtouken –Ait Baha- Maroc)

Tamaynut- New York


Association Tigmi ( Tizi Ouzou, Algerie)


Association Ils Umazigh ( Tizi Ouzou, Algerie)

lundi 17 mai 2010

Niger vs Nigeria Chan 2011 Qualifiers: vive le MENA!!

jeune Afrique:Une bonne note pour les grandes écoles du continent



Une bonne note pour les grandes écoles du continent
jeune Afrique

17/05/2010 à 11h:04 Par Christine Murris

© Delphine Warin pour J.A. Les écoles privées africaines de management, d’ingénieurs ou de techniciens sont en plein essor et de plus en plus aptes à fournir une formation de qualité aux élites de demain.
L’enseignement supérieur africain serait-il enfin en mesure de former les cadres et techniciens que les économies d’Afrique francophone lui réclament de longue date ? Même s’il reste du chemin à parcourir, le secteur est en net progrès. « Ces dernières années, les universités d’État ont fait faillite, à cause des années blanches [grèves, reports d’examens, etc., NDLR], qui désorganisent les filières et découragent les bonnes volontés. Aujourd’hui, les États n’ont plus les moyens de vraiment améliorer cette offre éducative », constate Didier Acouetey, fin connaisseur de la situation des jeunes diplômés du supérieur et président d’AfricSearch, un cabinet de recrutement spécialiste du continent.
Les étudiants eux-mêmes, trop enclins à se tourner vers le droit et les sciences humaines, ont négligé les enseignements scientifiques et techniques, même courts, qui auraient davantage répondu aux besoins de l’économie tout en leur épargnant l’épreuve du chômage. « Pourtant, dans la dernière décennie, un secteur privé dynamique de l’enseignement supérieur s’est développé, poursuit Didier Acouetey. Quelques pôles d’excellence ont vu le jour, d’abord en Côte d’Ivoire puis dans d’autres États : Gabon, Mali, Niger, et même au Burkina. »
Selon un rapport de l’Unesco publié en 2008, la très forte augmentation depuis le début des années 2000 du nombre d’étudiants sur le continent – 10 millions en 2010, un chiffre qui pourrait doubler d’ici à 2015 ! – a favorisé l’éclosion d’un enseignement supérieur privé multiforme, qui accueille désormais environ 20 % de la population estudiantine.

Coopération avec les entreprises

Le boom du nombre d’étudiants n’explique pas à lui seul la multiplication des ouvertures d’écoles. Dans les services (banques, assurances, télécoms…) et dans certains secteurs industriels (agroalimentaire, minier et travaux publics), les entreprises sont aussi confrontées à un besoin croissant de jeunes cadres opérationnels.
Comme les grandes écoles occidentales, nées d’une coopération étroite entre les mondes académique et économique, les établissements d’enseignement privés africains qui se sont créés depuis le début des années 2000 sont souvent soutenus par les entreprises. Celles-ci financent des chaires et des équipements, tandis que les écoles y envoient leurs étudiants pour des stages pratiques ou leurs enseignants pour des séances de formation continue. Des échanges de bons procédés devenus aujourd’hui indispensables.
C’est la stratégie définie à l’École supérieure algérienne des affaires : dans cet établissement, créé en 2004 à Alger par la Chambre algérienne de commerce et d’industrie avec l’appui d’un consortium de grandes écoles françaises, un club d’entreprises (regroupant entre autres BNP Paribas, Deloitte, Cepro, KPMG et Danone) est constamment représenté. Sa mission : vérifier la pertinence de l’offre de formation au regard des attentes du monde du travail, faciliter l’insertion professionnelle des étudiants en proposant stages et cursus en alternance, conseiller l’école dans l’élaboration de ses programmes de formation continue.â
L’osmose constante avec le monde professionnel est peut-être encore plus cruciale dans la formation destinée au secteur industriel, notamment à cause du coût des équipements éducatifs. C’est une des caractéristiques fortes de l’Institut international d’ingénierie de l’eau et de l’environnement 2iE de Ouagadougou. La Sogea-Satom, du groupe Vinci, a ainsi participé à la création d’une licence professionnelle en maintenance, réparation et gestion d’un parc de matériel de travaux publics. Ce qui a permis la naissance de la toute première entreprise junior (fondée par les étudiants durant leur cursus) de l’Afrique subsaharienne ! D’autres multinationales, comme Areva, Delmas Export ou Bolloré, y financent des bourses d’étudiants et recrutent les jeunes fraîchement diplômés. Autre exemple de relations école-entreprises, l’École supérieure multinationale des télécommunications (ESMT) du Sénégal, qui prône des partenariats avec les équipementiers.

Accès aux diplômes européens

Autre méthode pour améliorer les formations et donner plus de relief aux diplômes : les accords et échanges avec des partenaires académiques d’autres continents disposant de labels prestigieux. De l’échange des enseignants ou des étudiants, des cursus élaborés et conduits en commun jusqu’aux doubles diplômes, ces alliances entre écoles se sont développées. Ainsi l’École nationale d’ingénieurs de Tunis propose-t-elle un double diplôme en association avec l’École des mines de Paris. Pour les écoles africaines, il s’agit de bénéficier de certains enseignements, de se doter aux yeux de la clientèle – étudiants comme entreprises – d’un label qui valorise les cours dispensés, et d’offrir aux étudiants l’accès éventuel à des diplômes européens. Au total, des opérations assez fructueuses pour être activement recherchées et développées.
L’École supérieure du commerce et des affaires (Esca) à Casablanca et son partenaire français Grenoble École Management envisagent d’ailleurs d’ouvrir dès la rentrée prochaine le Campus euro-africain de management (Ceam). Il aura pour vocation de drainer vers Casablanca « une population d’étudiants à fort potentiel mais qui n’ont pas les moyens de partir à l’étranger », selon Jean-François Fiorina, directeur de l’ESC Grenoble. Des partenariats entre les établissements de bon niveau d’Afrique subsaharienne et les grandes écoles internationales permettront d’attirer des étudiants aussi bien africains qu’européens ou asiatiques.
Le paysage de l’enseignement supérieur en Afrique a beaucoup changé et certains pays vivent une quasi-invasion d’écoles privées. Les grandes villes du Maroc semblent ainsi disposer d’une école de commerce à chaque coin de rue. Certaines institutions, tirant profit du discrédit qui frappe l’université, veulent attirer, parfois à grands frais, des entreprises et des étudiants alors qu’elles n’ont pas grand-chose à leur offrir. Aux premières, elles promettent une main-d’œuvre qualifiée et de qualité. Aux seconds, elles prétendent pouvoir éviter le chômage et peut-être même, par le jeu de la mobilité internationale, ouvrir les portes des grands groupes. « Il faudrait y voir plus clair dans cette offre éducative, voire faire un peu de ménage », concède Didier Acouetey.
C’est l’un des objectifs du Conseil français des investisseurs en Afrique (Cian), qui a lancé une étude exhaustive de l’offre éducative dans les différents pays francophones. « Malgré quelques points forts, les systèmes éducatifs, publics ou privés, sont loin de proposer aux entreprises tous les mécaniciens, chefs de travaux, électriciens, ingénieurs qu’il leur faut. Or, les entreprises sont prêtes à s’impliquer davantage », assure Jean-Jacques Landrot, membre du comité directeur du Cian. D’ici quelques mois, l’enquête devrait permettre aux membres de l’organisation de mieux « cibler » les cursus qu’elles entendent soutenir, voire développer.
En tout état de cause, l’offre éducative privée s’est développée, et quelques pôles d’excellence se sont affirmés. En parallèle, certaines grandes entreprises se sont dotées de leurs propres établissements de formation initiale et continue. C’est le cas de la BGFI, qui « ne peut pas se permettre d’avoir un manque de compétences ou des salariés mal formés », insiste Hervé Ndoume Essingone, directeur général de l’école interne du groupe bancaire gabonais à Libreville. D’où la création d’une business school – maison qui accueille une quarantaine d’étudiants en licence professionnelle ou en master spécialisés dans les métiers de la banque, tout en assurant la formation continue des salariés du groupe.




La région d'Agadez en proie à un banditisme résiduel sans precedent.

Le dimanche 16 mai ,des bandits armés ont attaqués un convoi de commerçants libyens  à Thurayatte à 85 Km environ d'Agadez .Pour le moment le bilan provisoire de l' attaque  a fait 6 morts côté libyen et des nombreux  passagers  grievement blessés ...on ignore si les motifs seraient l'argent,les marchandises ,ou des reglements de comptes entre bandes rivales  de trafiquants sillonant l'espace saharien ..
Comme nous l'avons maintes fois souligner ,si une mobilisation  totale des populations,des ex combatants,des autorités et de tous les acteurs de la securité n'est pas effective ,le phenomène  découragera toute initiative en faveur du developpement régional ,mais aussi national.


Nouvelle envoyé par HK d'Agadez.

Le chauffeur algérien du Français enlevé au Niger arrêté

http://www.tsa-algerie.com-16-05-10

Le chauffeur algérien du Français enlevé au Niger arrêté
dimanche 16 mai 2010

Les autorités nigériennes ont arrêté et placé en détention le chauffeur algérien du touriste français enlevé le mois dernier au nord du pays. Selon l’agence Reuters qui rapporte l’information de source judiciaire, il est soupçonné de complicité dans cet enlèvement.
L’homme s’appelle Ouaghi Abidine. Il avait été enlevé en même temps que le Français puis relaché quatre jours plus tard au Mali. Il avait été retrouvé dans le désert par une caravane d’éleveurs de chameaux qui l’avaient ramené en Algérie. Dans un premier temps, les autorités nigeriennes pensaient qu’il était victime de l’enlèvement mais « un juge a accusé Ouaghi Abidine de complicité de kidnapping et il a été placé dans une prison civile à Niamey. L’Algérien a été extradé par son pays la semaine dernière », a indiqué la source de l’agence Reuters.

Al Qaida au maghreb a revendiqué l’enlèvement du touriste français âgé de 78 ans, et réclame la libération de militants islamistes pour le relacher.