samedi 16 janvier 2016

  1. Ibanakal Tourna @ohabata il y a 10 minutes
  2. : Fin de la prise d'otage, bilan lourd, le du du @
  3.  
    1. Fin de l'assaut contre les terros,Dr Adal le Touareg candidat à la presidence est libre y compris le ministre Burkinabé.Bilan
    2. 6 Retweets 3 j'aime
    1. le docteur Touareg Adal candidat à la presidence du Niger soigne les blessés et aide à la neutralisation des terros.
    2. 3 Retweets 2 j'aime
    1. a retweeté
    2. L'assaut est lancé via
    3. 1 Retweet
    1. un docteur Touareg otage soigne les blessés
    2. 4 Retweets 2 j'aime
    1. a retweeté
    2. Il parait que Dr. Adal, candidat aux élections présidentielles nigérienne est parmi les otages de "Splendid hôtel"BF
    3. Permalien de l'image intégrée
    4. 5 Retweets 2 j'aime
    1. a retweeté
    2. Des soldats US et Français en position autour du . (CNN/B3Z)
    3. Permalien de l'image intégrée
    4. 6 Retweets
    1. a retweeté
    2. Tirs armes gros calibres. Espacés.
    3. À l'origine en espagnol, traduit par
    4.  
    5. 4 Retweets
    1. a retweeté
    2. Un témoin directe confirme un carnage au Cappucinno, une vingtaine de cadavres.
    3. 4 Retweets
    1. ; un otage à l instant ;'j ai pas peur.Comme une profonde serenité envahit mon âme...Le destin est ecrit, soyez sereins"..
    2. 5 Retweets
    1. a retweeté
    2. selon "un rescapé de l'attaque affirme que tous les blancs qui font partie des otages ont été tué , un noir aussi".
    3. 19 Retweets 2 j'aime
    1. a retweeté
    2. Burkina Faso - Un bilan provisoire fait état de 20 morts selon le chef de l'hôpital
    3. 85 Retweets 8 j'aime
    1. : 1h 07mn from tjrs calme , pas d'assaut au , les terros ont brulés les voitures du parc
    2. 1 Retweet 1 j'aime
    1. 2 sources Burkinabes disent que c est qui revendiq l attac du
    1. a retweeté
    2. : les attaquants parlent arabe. Plusieurs mortes à l'hôtel selon des témoins
    3. 6 Retweets
    1. a retweeté
    2. Permalien de l'image intégrée
      Permalien de l'image intégrée
      Permalien de l'image intégrée
      Permalien de l'image intégrée
    3. 38 Retweets 10 j'aime
    1. Vous avez suivi et
    • @robynkrielCNN
      CNN Correspondent in Africa. Zimbabwean/South African. King's College MA War Studies student.
    1. a retweeté
    2. Journalist on scene of attack tells that French and US soldiers are at hotel where an ongoing hostage situation unfolds
    3. À l'origine en anglais, traduit par
    4.  
    5. 112 Retweets 16 j'aime
    1. a retweeté
    2. Ne dites pas les noms et les fonctions des personnes qui se trouvent dans l'hôtel Splendide. Vous mettez des vies en danger.
    3. 24 Retweets 7 j'aime
    1. a retweeté
    2. Suivi - Burkina Faso : plusieurs clients demeurent à l’intérieur de Splendid Hôtel et sont sous le contrôle des terroristes. /
    3. 42 Retweets 5 j'aime
    1. a retweeté
    2. Six morts devant le restaurant le Capuccino selon un témoin sur France24
    3. 35 Retweets 5 j'aime
    1. a retweeté
    2. OmegaInfo Urgent Sheriff Sy, l'ancien président du CNT est arrivé sur l'avenue Kwamé Nkrumah.
    3. Permalien de l'image intégrée
    4. 18 Retweets 6 j'aime
    1. coupure d'electricité à l instant selon une des pers de l = 0H14
    2. 1 Retweet 1 j'aime
    1. Msg = "etage 1bcp d'otages, 2libre encore. assaut pas lancé à 23h54 "heure de
    2. 1 Retweet 1 j'aime
    1. selon une de pers ds hal d'entrée bcp d otages, au dessus calme pour l instant!!!
    2. 1 Retweet 1 j'aime
    1. : 1 hall d entree TERROS ET aile ou bloc 2 otages
    2. 1 Retweet 1 j'aime
    1. l 'attaque est lancée selon un des otagesdu
    2. 7 Retweets 2 j'aime
    1. toute une aile du calme et pas encore atteinte par les ..q font les ???
    2. 3 Retweets 1 j'aime
    1. les attaqants ont declarés etre de l /J.P.Dipama
    2. 1 Retweet
    1. a retweeté
    2. Permalien de l'image intégrée
    3. 41 Retweets 6 j'aime
    1. Vous avez suivi et
      @gallagherfergal vous suit
      ABC News Social Newsgathering fergal.p.gallagher@abc.com
    • @GraphiqueDBF vous suit
      Il y a une voie qui met fin à toute souffrance, suis la !
    1. en contact direct avec des parents et amis au de Ouaga.
    2. 4 Retweets 1 j'aime
    1. a retweeté
    2. 9 Retweets 1 j'aime
    1. a retweeté
    2.  
  • Ibanakal Tourna
    Conflit dans le Fezzan - Région Sud-Ouest de la Libye - Entre les communautés sahariennes Touarègues et Toubous
    Le 11/01/2016
    Ces deux communautés sont voisines..., sans doute depuis l’Antiquité, et partagent des liens de sang dus à de nombreux intermariages. A l’occasion, elles ont scellé des alliances politiques comme, par exemple, au moment de la lutte contre la colonisation . L’histoire orale fait état de quelques différents qui ont parfois pris corps entre Toubous et Touaregs, mais ces différents ont été réglés, le plus souvent, à l’amiable. A la fin du XIX° siècle, un pacte de non agression et de soutien tacite entre les Toubous et Touaregs a été scellé, pacte qui mit fin à des rivalités anciennes et contribua à pacifier une zone allant du Niger actuel en passant par le Tchad et la Libye. Depuis cette date, ces deux communautés cohabitent dans les zones désertiques de cette partie du Sahara.
    La révolution libyenne
    Le conflit qui se déroule actuellement dans le Fezzan (principalement à Sebha et à Oubary) entre Touaregs et Toubous a éclaté bien après la révolution du 17 février 2011 mais n’est pas sans lien avec elle. Soutenue par l’OTAN et la diaspora libyenne, cette révolution entraîna la chute de Mouammar Kadhafi qui, d’une main de fer, après plus de 43 ans de présence au pouvoir, avait tenté de coaliser les différentes tribus libyennes. Sa chute et l’absence totale d’accompagnement international pour permettre la transition d’un système dictatorial à une forme plus humaine de gouvernance plongea la Libye dans le chaos en laissant le champ libre aux milices de tout poil. Sans état, sans armée, sans objectif, sans vision de son avenir, les tiraillements entre les communautés présentes en Lybie se transforment invariablement en conflits ouverts.
    Le conflit entre Touaregs et Toubous a débuté en septembre 2014, lorsque les Toubous commencèrent à convoiter le pétrole d'Al Sharara, situé en zone touarègue à Oubary, dans la région de Sebha. Au jour d’aujourd’hui, et en plusieurs vagues d’affrontements, le conflit entre ces frères sahariens a fait plus de 400 morts, des centaines de blessés et des milliers de déplacés appartenant aux deux communautés. Les chemins de l’exil les ont menés vers Ghât, ville libyenne frontalière de l'Algérie, vers le Niger ou le Tchad, vers la Tunisie voisine, le Soudan ou encore l’Egypte. Ces migrations pour des raisons sécuritaires viennent s'ajouter au million de libyens déplacés depuis l'éclatement des conflits post-révolution entre les milices de Tripoli et de Tobrouk, conflit largement orchestré et entretenu par les deux gouvernements libyens actuels (celui de Tripoli et celui de Tobrouk) et leurs parlements.
    Un pouvoir à deux têtes
    Le gouvernement reconnu par la Communauté internationale s’appuie pour exister sur la légitimité des quelques députés libyens locaux. Le problème est que sa légitimité et son pouvoir sont très relatifs. Ce gouvernement est, en fait, le résultat des premières élections libres qui se sont déroulées le 25 juin 2014 dans le pays. Fidèle à son idéal démocratique, la communauté internationale, pour une grande part, reconnaît ce gouvernement qu’elle juge légitime. Il est, comme la majorité de la population, en exil à l’intérieur du pays qu’il représente ; il se cantonne pour l’heure à Tobrouk, ville frontalière de l'Egypte, sous bonne garde de son voisin, le général Al Sissi. Comme seule force véritablement opérationnelle, ce gouvernement dispose de quelques milices « pro-Benghazi » Senoussistes commandées par un ancien colonel de l'armée libyenne : Khalifa Haftar. Longtemps réfugié politique en Amérique, il fut condamné par Kadhafi à l’exil après sa débâcle dans la guerre qui opposa la Libye et le Tchad au sujet la bande d'Aozou entre 1978 et 1987. A cette période, Khalifa Haftar a tissé des liens avec les Tchadiens, donc avec les Toubous, lorsqu’ils l’ont capturé lors du conflit dans la bande d’Aozou. Ce sont eux qui sont à l’origine de son exfiltration de la Libye et de son transfert vers l'Amérique. Il finit par avoir les faveurs de l’administration jusqu’à devenir un agent de la CIA. Son appartenance à la CIA et son parachutage par les Américains fait du général Haftar un personnage très impopulaire pour une majorité de Libyens qui voient dans sa personne une forme d’ingérence américaine dans le conflit libyen. Le sentiment antiaméricain est tenace en Libye comme en témoigne l’exécution de Christopher Stevens, à Benghazi en septembre 2012. Haftar est actuellement le chef d'état major d'une armée fantôme, laminée par Kadhafi avant sa chute et écartelés par les conflits fratricides entre les tribus et les milices.
    Dans la Libye post-révolution, entre 2011 et 2013, les Touaregs ont payé au prix fort leur loyauté à Kadhafi lorsque les révolutionnaires libyens ont libéré le pays. Contraints et forcés d’abandonner l’armée de Kadhafi, ils se sont finalement ralliés, au gouvernement de Tripoli et aux vainqueurs de la révolution : les Misratis. Les Misratis, habitants de Misrata, détiennent les ports de cette zone. Riches et puissants, ce sont eux qui contrôlent aujourd’hui effectivement Tripoli et une partie de la Libye. Ce second gouvernement n'est pas reconnu par la communauté internationale, à l’exception de quelques entrées dans la France de François Hollande. Outre les Misratis, Tripoli est aujourd’hui contrôlée par des milices liées aux frères musulmans et autres islamistes devenus fréquentables grâce à leur alliance avec l'Otan pour renverser Kadhafi. C’est le cas de Belhadj, ex-membre d'Alqaïda, détenu à Guantanamo pendant un temps, qui est devenu préfet régional de Tripoli et chef d'une des plus puissantes milices du pays.
    Un ennemi commun mais des rivalités persistantes
    A la faveur de ce contexte complexe, où les tiraillements sont nombreux, DAECH fait courir un autre péril à la Lybie. Comme en Syrie, surfant sur le mécontentement des populations, le manque de sécurité et de stabilité, ils se sont fortement implantés à Derna et à Syrte. Bien qu’opposés politiquement, les deux gouvernements en présence en Libye, celui de Tobrouk comme celui de Tripoli, combattent chacun de leur côté Daech. Les affrontements entre cette organisation terroriste islamiste et les deux gouvernements libyens ont déjà fait des milliers de morts. Dans cette lutte, les deux gouvernements libyens ne disposant pas d’hommes suffisamment entraînés et rompus aux guérillas urbaines payent un très lourd tribut. Les combats sont quasi quotidiens à Benghazi et Syrte où l’hydre terroriste tente d'avancer vers Tripoli et vers le Sud.
    Le paradoxe de cette situation est que les Touaregs et les Toubous combattent ensemble aux côtés des deux armées libyennes pour tenter de contenir la menace terroriste, mais une fois revenus chez eux au Sud (dans les villes de Sebha, Murzuk et Oubary), les rivalités tribales refont surface. Les conflits entre Toubous et Touaregs reprennent alors sur fond d’insatiable appétit de pétrole et de pouvoir. Les Touaregs, s’estimant chez eux à Sebha et Oubary, considèrent qu’ils sont en légitime défense lorsqu’ils sont attaqués par des Toubous. Depuis des semaines, ils tentent de contenir les assauts meurtriers et répétés des Toubous sur leurs familles, leurs quartiers et leurs villes.
    Dans une perspective politique plus large, le contrôle des villes du Fezzan peut être lu comme une tentative des Toubous de se positionner dans la « nouvelle Libye » qui émerge peu à peu. Ils tentent d'imposer leur hégémonie, à leurs voisins séculaires, oubliant tous les pactes scellés jadis.
    Il ne fait aucun doute que ce conflit raisonnera dans tout le Sahara dans les semaines à venir si aucune solution n’est trouvée. Agresser un Touareg ou un Toubou, même en Libye, ne sera pas sans conséquence pour les ressortissants de ces communautés dans les états qu’elles habitent. Le conflit risque donc de s’étendre dans tous les pays où Touaregs et Toubous cohabitent : Niger et Tchad, notamment. Or il se trouve précisément que ces deux pays sont actuellement les clés de voute de la stabilité dans la zone et la base arrière de nombreux états qui cherchent à se positionner sur le marché international des matières premières.
    Pour l’heure, les Toubous se sont unis aux anciennes tribus amies de Kadhafi et à des mercenaires soudanais et tchadiens pour attaquer les Touaregs à Oubary et Sebha. Ils recrutent tous azimuts y compris parmi les migrants qui tentent de traverser le Sahara libyen pour gagner l’Europe en leur promettant d’assurer leur transfert vers la terre promise. Depuis le début du mois de juillet 2015, où un dixième cessez-le-feu a été rompu, des milliers familles du Fezzan ont pris les routes de l'exil, fuyant l’intensité des combats, qui ont fait dans la seule journée du 20 juillet plus de 150 morts. Approvisionnés en armes lourdes,par Haftar et les Emirats Arabes Unis les Toubous ont rasé le quartier d'Atyori, dans la ville de Sebha, ainsi que les environs de l'aéroport et des zones résidentielles. On estime à environ 50 000 personnes, le nombre de ceux qui fuient à l’intérieur de Sebha même et tentent de se réfugier dans des écoles, sur des terrains de foot ou dans des parcs. Vulnérables, ces populations civiles à majorité touarègue sont à la merci des criminels et des règlements de comptes incessants. Les femmes et les enfants sont les plus vulnérables et manquent cruellement d'aide, de nourriture, d’abris, de soins médicaux et de soutien psychologique. Les viols et les enlèvements se sont multipliés depuis 2011. La situation humanitaire est
    catastrophique et les hôpitaux manquent de médicaments et du sang.
    Conclusion
    Le conflit entre Touaregs et Toubous, instrumentalisé par les deux gouvernements libyens de Tobrouk et de Tripoli, observé de prêt par les multinationales anglo-saxonne ou chinoise pour faire main basse sur les installations pétrolières d'El Sharara, serait presque banal s’il ne se déroulait pas dans une région particulièrement instable. Les enjeux régionaux sont sensibles et la situation précaire est volatile et nul ne sait où l’onde de choc de ce conflit s’arrêtera.
    Ces deux tribus sont parmi les groupes armés les plus puissants d'Afrique de l’Ouest, rompues aux combats dans des contextes sahariens extrêmes. Elles sont sans doute les seules à être potentiellement efficaces dans la lutte anti terroriste en Libye comme au Sahara.
    Le conflit qui les oppose pourrait embraser l’espace qu’elles pourraient précisément libérer du terrorisme. Les états de la zone saharo-sahélienne sont actuellement fragilisés par les luttes contre Alqaïda au Maghreb islamique et au Sahara, Al Mourabitoune de Belmokhtar, le Mujao et Boko haram. Un conflit supplémentaire entre deux communautés fortement implantées sur leur territoire risquerait de plonger tout le Sahel dans le chaos.
    Si une médiation crédible émanant de ces pays ou des Nations Unies ne se met pas en place, il y a fort à parier que le conflit, qui a commencé à toucher les zones nigériennes, tchadiennes et algériennes, ne transforme le Sahara en un immense brasier, brasier qui ne fera que le bonheur des groupes terroristes islamistes.
    La situation est dramatique pour plus de 50 000 civils déplacés entre Sebha et Ghât, sans parler de ceux qui viennent s’échouer dans la précarité à Agadez ou à Djanet sans aide ni assistance.

    le Fezzan dans l'œil du cyclone
    Les attaques des mercenaires tchadiens et janjawids de Daech contre les habitants d’Oubary (sud ouest libyen) ont repris quelques jours après la signature de l’énième accords de paix entre les représentants des communautés Toubous et touarègues.
    Selon nos estimations et nos recoupements, plus de 273 tchétchènes, 1850 tunisiens, 2600 syriens, 800 irakiens, 17 turcs, 56 européens ont transites vers les frontières soudano-tchadienne tenues par les chefs de milices Toubous Ali Sida et Barka Wardougou. Ces deux seigneurs de guerres originaires du Niger et du Tchad voisins sont aussi les chefs du plus grand cartel des drogues dures déversées depuis les ports ouest africains en Europe via la Libye, l’Egypte, Israël depuis plus d’un quart de siecle. En lien direct avec le chef d’état de la Guinée équatoriale et les cartels américains, ils sont à la tête d’un des plus grands réseaux de trafiquants de drogue au monde.
    Ces deux acteurs et principaux responsables de la déstabilisation du Fezzan (3e région, sud de Libye) et de l’ensemble du continent africain ont tous joui des faveurs de l’ancien dictateur pour qui ils assumaient les basses besognes. Ironie du sort, des années 1980 à 2011 les deux chefs du cartel ont participé à la déstabilisation du Tchad, du Soudan, du Niger de la Centre Afrique et du Nigeria en exécutant des dizaines de milliers de Toubous et de populations civiles. Dans les années 90, ils avaient côtoyés la DGSE française pour financer leur Front Armé Révolutionnaire du Sahara (FARS).Ce front fut utilisé comme écran pour monter et organiser le plus grand cartel. Aujourd’hui, à la faveur du chaos qui règne en Libye, tiraillée entre 2 gouvernements fantoches et une multitude de milices tribales et opportunistes, les deux chefs de cartels, espions double voire triple, jouent la carte des chefs d’une minorité toubous...qu’ils vendent a Tobrouk pour Haftar en même temps aux Misratis...comme chair à canon.
    Ils contrôlent à présent les frontières libyco-soudano-nigero-tchadiennes dont ils monnayent les passages pour des millions de dollars. Entre le 21 janvier 2013 et le 13 janvier 2016, plus de 750.000 migrants érythréens, soudanais, nigerians, congolais et ouest africains ont transités vers Mourzouk et Gatroun, leurs fiefs. Les djihadistes d’Aqmi comme de Daech ont payés plus de 27 millions de dollars pour traverser leurs fiefs sous escortes à l’aube en prenant les pistes de Waw Namous. Actuellement, à côté des milices toubous et mercenaires, combat la katiba d’un jeune imam daechi, Abou Khazaf et deux de ses lieutenants, Suleimani et Aboumaniar Asirti, katiba a été décimée par les groupes touaregs de Oubari lors des combats ces derniers jours. On dénombre au moins 31 combattants morts côté toubou et 4 morts côté touareg.
    Il est URGENT pour la communauté internationale d’intervenir et d’empêcher les jihadistes et trafiquants de faire la JONCTION avec Boko Haram au Nigeria.
    Dans les récents combats, plus de 147 migrants ont péris, d’autres ont été recrutés ou forcés par ce cartel d’assiéger les villes d’Oubary, Sebha ou Jerma où furent commis des crimes contre l’humanité. Ces combats ont occasionné la fuite de plus de 45.000 personnes dans tout le Fezzan.
    Pour une paix en Libye, il est évident qu’il faut un gouvernement d’union nationale mais aussi et surtout la neutralisation de plus d’une centaine de seigneurs de guerres de cartels et des trafiquants d’êtres humains. Tous les observateurs restent perplexes devant la passivité de barkhane postée au Tchad qui voie passer ces transits de migrants et de mercenaires, voire de sa complicité dans cette situation. Une intervention est souhaitable mais il ne s’agit pas de se tromper de cible et d’alliés de circonstances, sous peine d’un retour de bâton terrible pour toute la sous-région et les forces armées occidentales.
    13/01/2016
     

    lundi 4 janvier 2016

    Be.Your time :Culture Touarègue en substance :

    Les Touaregs dans le monde a partagé la publication deIbanakal Tourna.
    Publié par Ibanakal Tourna21 h
    Ibanakal Tourna
    21 h
    Culture Touarègue en substance :
    L’alesho, la tente en nattes ou en cuir, le chameau, le lait, la viande, les vaches, le bazin,L’imzad, la tagella, le thé,... Chacun reconnaît dans ces signes les marqueurs de la cultureTouarègue.
    Authentique, immuable et éternelle. Mais que valent réellement ces éléments d’un Point de vue culturel ? Sont-ils les fondements absolus de la culture touarègue ? En sont-ils la Substantifique moelle ?
    Tout dépend semble-t-il de la valeur que l’on accorde à la notion de
    Culture. Deux visions s’opposent en ce domaine.
    La première consiste à tenir ces marqueurs comme les fondements de cette culture Berbère saharienne. Comme une sorte d’impératif, boire du lait, porter un alesho sont des Signes de l’appartenance à la culture touarègue. Ceux qui le font en sont ; ceux qui ne le font Pas, n’en sont pas. On reprochera ainsi à l’étranger de ne pas aimer boire du lait ou de trouver
    Le noircissement de la peau par l’indigo inesthétique. Ils ne peuvent pas comprendre : ils ne sont pas touaregs. L’autre, parce qu’ignorant de notre culture, n’est pas l’un des nôtres.
    Dans Cette vision dogmatique aux relents orthodoxes, la culture a une fonction ségrégative, elle Sépare ceux qui sont dedans (et appartiennent à l’identité) de ceux qui sont dehors (et qui Appartiennent à l’altérité). L’homme nomade gardien de ses troupeaux, vêtu comme il se doit de son chèche et de son grand boubou qui flotte au vent, est érigé, dans cette vision, en une
    sorte de paradigme, d’archétype biblique ; c’est lui qui donne le ton. C’est à lui et personne d’autre que L’on doit ressembler si l’on est touareg. La colonisation, le tourisme de masse, l’anthropologie Ont fait leurs choux gras de cette vision de la culture. Force-livres, documentaires, albums,
    Thèses sur cette belle culture qui produit des hommes sages et réfléchis ont été publiés, sont Publiés et seront sans doute encore publiés.
    Les Européens, dans cette vision folklorique de la culture d’autrui, marquent cet
    Homme nomade, qui ne leur a d’ailleurs rien demandé, des stigmates d’un monde sauvage, Arriéré, dépassé et le relègue du même coup à un stade antérieur de l’évolution des peuples. Il vit sans doute comme vivait Moïse, Jésus ou Mohamed. Dans le même sens, les Touaregs qui
    ont grandi hors de leur culture, en milieu européen, arabe, asiatique ou américain, par une forme de conformisme culturel, endossent à leur tour ces stigmates et, en quête d’une culture qu’ils connaissent peu ou pas, considèrent à leur tour que boire du lait, chiquer du tabac et aimer la couleur bleue est la preuve de leur identité touarègue. Ainsi figés dans un espace temps «achronique », les Touaregs sont présentés, dans cette vision, comme inaptes à la Modernité, aux finesses du monde contemporain, à la subtilité du politique et du diplomatique. Nomade tu es, nomade tu restes. Ton monde, ta culture se résume à survivre en élevant des troupeaux en milieu hyperaride. Cette vision, ne nous leurrons pas, est aussi très Politique en ce qu’elle arrange ceux qui aime le confort de modèles « prêt à penser » et qui Plus ou moins sciemment, ont tout avantage à maintenir le peuple touareg dans cette image
    « Achronique ».
    La seconde approche de la culture consiste à considérer qu’en soi, elle n’a rien deconcret, qu’elle est au contraire une abstraction pure, une vision large, vaste, immense, voireInfinie du monde, de la nature, de l’homme, du cosmos,... Chaque homme, qu’il soit nomade,Sédentaire, riche, pauvre, jeune ou vieux, qu’il soit un homme ou une femme est partie prenante de la construction de la culture à laquelle il appartient. L’existence de chacun modifie, adapte, transforme les conceptions abstraites du monde, de la nature, de l’homme et
    du cosmos qui fondent la culture d’un peuple.
    Chacun l’interprétera à sa façon et lui donnera une réalité dans le monde concret. La culture d’un peuple n’est que concepts, théories, idées,
    abstractions pures ; ces concepts prennent forme dans la consommation du lait, le choix du cuir pour construire une tente, la préférence d’une étoffe à une autre pour se vêtir… ou pas.
    Ce qui préexiste à la consommation du lait, à la construction d’un refuge ou à la couture d’un Vêtement c’est l’idée que chaque culture se fait de la nourriture et de la protection. Le lait, le Thé, l’imzad, l’alesho,… ne sont en fait que des symboles, des métaphores ou des métonymies
    Selon les points de vue, de la culture. Chacun d’entre nous, dans la culture où nous nous insérons, par notre intelligence et notre sensibilité apportons une contribution à la transposition dans le monde concret de ce qu’est cette culture : idées, notions, représentations,.... Dans cette vision, la culture est dynamique, ouverte, en constant changement. Si elle se remet en question, se transforme et s’adapte ce n’est que dans les mécanismes de transposition de ses fondements abstraits que l’on pourrait appeler « Pensée » dans le réel.
    Ne pas porter le chèche, n’est pas une trahison de la culture touarègue, tout comme être sedentaire n’est pas non plus le signe d’une non appartenance à la culture touarègue.
    C’est simplement la preuve que la culture n’est pas réductible à une appréciation subjective.
    Tout comme être nomade signifie l'avenir du monde conscient de sa mobilité au sein des multivers.et de la liberté éternelle qui les parcours..
    « Ne mourra jamais un peuple qui malgré l’oppression et
    L’occupation cultive ses traditions, sa langue et sa culture ».
    Emir Abd El Kader
    Tamidit d' Ibanakal