mercredi 29 février 2012


Lorsque la Touareg-phobie s'empare de la CEDEAO!!

Rébellion touareg au nord du Mali : LES ARMEES NATIONALES DE LA CEDEAO VONT-ELLES INTERVENIR AU MALI ?

29 fév, 2012 | Par  | Rubrique : A la une
Suite à la réunion des chefs d’Etat de la Cedeao tenue à Abuja et à la rencontre informelle des chefs d’états et de gouvernements de l’Union Africains initiée par le président en exercice de  d’Ua, Boni Yayi, les chefs d’état-major des différentes armées nationales des pays membres de la Cedeao se sont retrouvés, les 23 et 24 février 2012, à Abuja au Nigeria. Ceci en vue de réfléchir et peaufiner un plan global pouvant permettre de relever les nouveaux défis liés à l’insécurité généralisée et à la déstabilisation dans la région ouest africaine.
Presque tous les chefs d’Etat major des armées des pays de la Cedeao ont fait le déplacement. Au terme de deux jours de travaux, les recommandations de cette réunion d’urgence du comité des chefs d’état-major seront proposées aux chefs d’Etats et de gouvernements à la prochaine session de l’institution sous-régionale prévue en mars en Côte d’Ivoire. Au cours de cette réunion, les officiers supérieurs ont réfléchi à la contre-offensive à mener contre le groupe islamique, Boko Haram qui sévit par des attaques meurtrières dans le Centre et le Nord du Nigéria, la rébellion touareg dans le nord du Mali et les velléités de déstabilisation dans le Golfe du Guinée.
A la fin des deux jours de réflexion, il a été soumis aux chefs d’Etats et de gouvernements de la Cedeao, une condamnation ferme de la violence par Boko Haram, une implication soutenue dans le combat pour bouter hors du Nigeria, le groupe islamique qui revendique des attentats. Concernant le Mali, les chefs d’Etat-major ont préconisé un soutien logistique, financier et un renfort aux troupes maliennes pour faire face à la situation du Nord. Pour le Golfe de Guinée, une plate-forme d’échanges d’informations et de renseignements a été recommandée pour contrer tout vent de déstabilisation. Comme on le voit, les chefs des armées nationales des pays membres de la Cedeao veulent boucler la sous-région afin de sécuriser les populations et leurs biens.
Mais si on prend le cas malien où un soutien logistique, financier et un renfort aux troupes maliennes pour faire face à la situation du Nord a été préconisé, on est tenté de demander la forme que cette aide va prendre. Les armées des pays membres de la Cedeao vont-elles être déployées au Mali pour combattre les rebelles touaregs aux cotés de l’armée malienne au sol ? Ou cette aide va-t-elle consister à une force d’interposition. Si la première option venait à être adoptée, ce sera une première dans ce sens. En effet, au plus fort de la crise ivoirienne en 2002, les forces de la Cedeao déployées sur le terrain n’avaient pas combattu aux cotés de l’armée régulière. Elles se sont contentées de jouer le rôle d’une force tampon.
Si cette recommandation venait à être appliquée au nord du Mali, les régimes en place pourront se prévaloir de ce soutien régional pour mater désormais les tentatives de rébellion sur leur territoire.
Eros NOUWOKPO

    Mali: "violents" combats armée-rebelles

    afp Publié  Réagir

    Des combats "très violents" ont opposé  vers la localité de Tessalit, dans le nord-est du Mali, des militaires maliens et des rebelles touareg du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA), a appris l'AFP de sources militaires et rebelles. "De très violents accrochages ont opposé mercredi l'armée malienne aux rebelles touareg à la périphérie de la localité de Tessalit", a déclaré une source militaire originaire d'un pays voisin du Mali. Ces informations ont ensuite été confirmées par des sources au sein de la rébellion et proches de l'armée malienne.

    "C'est le contrôle de la ville qui est en jeu. De part et d'autre, de très nombreux moyens militaires ont été mobilisés", a ajouté la source militaire étrangère. Aucune des sources interrogées n'a fourni de bilan. "Nous sommes toujours sur le terrain. Ca (l'opération militaire) va continuer demain", a déclaré un officier de l'armée malienne.

    Selon des recoupements de l'AFP, l'armée malienne se dirige vers le camp militaire située à 15 km de Tessalit pour renforcer les positions tenues par des soldats gouvernementaux. En amont du camp, les rebelles touareg se positionnent pour empêcher la progression des militaires maliens. Le renfort de l'armée malienne comprend quelque trois cents personnes en armes. Des blindés sont également présents sur place.

    Les rebelles de leur côté ont mobilisé plusieurs unités et un armement qualifié de "sophistiqué" par une source sécuritaire indépendante. Le Mali est confronté depuis le 17 janvier à des attaques de membres du MNLA et d'autres rebelles, dont des hommes lourdement armés rentrés de Libye où ils avaient combattu pour le régime de Mouammar Kadhafi.




Azawad Flash/



Selon le CDT des brigades de l'Azawad : joint par tel Sat: Les col Majors Ould Meïdou et ag Gamou à la tête d'un convoi de 300 véhicules et chars d'assauts sont arrivés hier aux environs de Tessalit et Amachach.Les combats sont encours et des hélicos pilotés par des mercenaires Ukrainiens sont intervenus brièvement avant de se retirer devant les batteries Antiaériennes du MNLA.L'un des hélico a été touché et une épaisse fumée se dégageait sur son sillage.
Au moment ou nous rédigeons ce message Ag Gamou cherche à faire (comme il est de tradition dans l'armée malienne depuis le début de ce conflit)"un repli tactique"mais les angles ne s'y prêtent pas..Les renforts du MNLA viennent juste d'arriver de Tinza avec leurs BRDM et blindés et ont réussi à scinder en deux les renforts et les deux Colonels Majors.Des violents accrochages et poursuites s'en sont suivis et le bilan en vies humaines est énorme ainsi que l'armement et équipements saisis côté malien nous confirme le CDT des brigades MNLA.Les combats se poursuivent et le bilan définitif sera connu avant l'aube.


English




Azawad Flash / 


According to the CDT of brigades Azawad: joined by Tel Sat: PassThe Majors Ould Meïdou Gamou and ag at the head of a convoy of 300 vehicles andtank assaults arrived yesterday around Tessalit and Amachach . the battles areoutstanding and helicopters piloted by mercenaries Ukrainians responded brieflybefore withdrawing before the anti-aircraft batteries of MNLA. one of the helicopterwas hit and thick smoke emanated in its wake.
At the time of writing this message Ag Gamou seeks to do (as is traditional in the Malian army since the beginning of this conflict) "a tactical withdrawal" but the anglesdo not lend themselves .. The reinforcements of MNLA just arrived from Tinza andBRDM armored and managed to split into two reinforcements and the two ColonelsMajors.A violent confrontations and lawsuits ensued and the death toll is enormousand armament and equipment seized confirms the Malian side CDT MNLA.thesquads fighting continues and the final toll will be known before dawn.


http://www.tamazgha.fr/Journee-internationale-de.html


Journée internationale de solidarité avec l’Azawad

Le samedi 7 avril 2012

Tamazgha et la Coalition amazighe de soutien d’Amérique du Nord appellent à une journée internationale de solidarité avec l’Azawad, le 7 avril 2012.


Engagés dans une guerre contre l’Etat malien depuis le 17 janvier 2012, les Touaregs de l’Azawad sont déterminés à en finir avec l’humiliation qu’ils subissent depuis plus d’un demi siècle. Il n’y a aucune raison pour que le sort de l’Azawad soit confié à des assoiffés de pouvoir, racistes, corrompus qui ne sont dignes d’aucune confiance (aucun des accords, à minimas, signés entre les Touaregs et le gouvernement malien n’a été respecté).

Le combat des Touaregs pour la liberté est légitime et mérite soutien car il doit aboutir. Au delà du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes garanti par la Charte des Nations Unies, Imazighen méritent de se débarrasser des colonialismes. Et l’Etat malien n’est rien qu’un Etat colonial dans l’Azawad, et il n’y a aucune raison pour qu’il impose sa loi dans ce territoire qui lui a été "offert" illégalement par la France, elle aussi alors, coloniale.

Le bombardement de campement touaregs par l’aviation malienne et qui a fait plusieurs victimes essentiellement des femmes, des enfants et des vieillards est une preuve supplémentaire aux yeux du monde entier que l’Etat malien se comporte en Etat colonial. Les dirigeants de cet Etat devront être jugé pour tous les crimes qu’ils ont commis dans l’Azawad depuis 1963.

Afin de dénoncer l’attitude de l’Etat colonial malien, les exactions qu’il commet sur les populations civiles touarègues, et afin de soutenir le combat de libération de l’Azawad,Tamazgha et la Coalition amazighe de soutien d’Amérique du Nord appellent à une journée internationale de solidarité avec l’Azawad, le 7 avril 2012.

Il est fait appel à l’ensemble des associations et mouvements politiques à travers l’Afrique du Nord mais aussi en Europe afin d’organiser des rassemblements, manifestations et autres actions jugées utiles dans le cadre de cette journée internationale de solidarité avec l’Azawad afin d’exprimer notre soutien aux Touaregs en lutte d’une part, et pour dénoncer la barbarie de l’Etat malien d’autre part.

Si l’Etat malien peut compter sur le soutien des Etats voisins et certaines puissances "occidentales", les Touaregs qui se battent pour leur liberté ne peuvent compter, pour le moment, que sur le soutien des Imazighen et des personnes éprises de justice et de liberté. C’est pourquoi une plus large mobilisation aux côtés des Touaregs s’impose. Le monde devra enfin comprendre que les Touaregs ne sont pas seuls ; ils font partie d’un plus large espace qui est l’espace amazigh décidé à ne pas se laisser faire.

Faisons de cette journée du 7 avril une démonstration par laquelle nous allons dire au monde entier que la libération de l’Azawad concerne l’ensemble des Imazighen et que nous serons derrière les Touaregs dans leur combat pour la liberté.

Vive l’Azawad libre !
Que cessent le colonialisme et l’humiliation dans l’Azawad et dans l’ensemble du pays amazigh !
A bas le colonialisme en Afrique du Nord et dans l’Azawad !
Tudert i Tmazgha !

Paris, le 28 février 2012.



En région parisienne, les associations et groupes souhaitant se joindre au rassemblement qui aura lieu à Paris le samedi 7 avril, peuvent se rapprocher de Tamazgha :
Tel :06.52.10.15.63
E-mail : tamazgha.paris@gmail.com


Contact en Amérique du Nord :

Tel : +16138977347
E-mail : bmassil@yahoo.ca


Publié le mercredi, 29 février 2012


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Rédigé le 29 février 04:32 par La Mécréante !
Journée internationale de solidarité avec l’Azawad


« l’Etat malien n’est rien qu’un Etat colonial dans l’Azawad, et il n’y a aucune raison pour qu’il impose sa loi dans ce territoire qui lui a été "offert" illégalement par la France, elle aussi alors, coloniale. »

Et, encore en 2012, la France de Juppé défend le deal passé avec ses larbins auxquels elle a confié SES territoires avec mission de mener les peuples à la matraque.

Juppé en déplacement à Bamako le 26 février 2012 : « Alain Juppé a en outre promis au Mali l’aide de la France pour mettre fin aux combats et aider le pays à préserver son intégrité territoriale. »

Sans commentaires...
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Rédigé le 29 février 06:22 par La Mécréante !
La France de Juppé ne veut pas de l’Azawad


prenez le temps de bien tout lire, particulièrement "autres types de coopération".

Il en est du Mali comme de ses autres COLONIES déguisées en zaama "peuple souverains", l’ângérie en premier.

La Françarabia endettée à mort, aux déficits budgétaires vertigineux, aux déficits commerciaux insolubles, trouve le moyen (en étranglant le peuple Français) d’engraisser à coup de millions d’€ ses crotales de dictateurs-larbins.

à un moment ou un autre, le MNLA doit mettre en déroute "les casernes de Juppé" stationnées dans le Nord de l’AZAWAD !

ATT at cauchemars MNLA



soundcloud.com
Interview Tinariwen diffusée lundi 27 février sur RFI

  • Eyado  bassiste du groupe Tinariwen lance un appel a la communaute internationale afin de venir en aide au peuple du désert


MSF Belgique envoie deux avions cargo à destination de la Mauritanie

LE VIF.BE
mercredi 29 février 2012
Belga) Médecins Sans Frontière (MSF) Belgique enverra mercredi soir, au départ d’Ostende, deux avions cargo chargés de 26 tonnes de matériel médical et d’assainissement de l’eau à destination de la Mauritanie. L’organisation humanitaire entend intervenir d’urgence auprès de réfugiés maliens et de la population locale au sud-est du pays.
Cette partie du pays connaît une situation particulièrement difficile depuis quelques mois. Plus de 28.000 réfugiés maliens ont été contraints de rejoindre les camps de fortune de Fassala et Mbéré à la suite de combats survenus entre l’armée malienne et la rébellion touarègue dans le nord du Mali en janvier 2012. L’arrivée des réfugiés en détresse constitue une charge supplémentaire pour les familles mauritaniennes déjà appauvries par les mauvaises récoltes. "Nous savons qu’il y a des femmes enceintes et des enfants qui souffrent de malnutrition modérée à sévère", s’inquiète Marie-Christine Férir, coordinatrice des urgences pour MSF. "Nous sommes en plein milieu du désert dans une zone où l’eau est une denrée rare et (...) il faut compter six heures de route pour rejoindre le premier hôpital", explique-t-elle par ailleurs. Une des priorités de MSF sera donc de permettre une prise en charge médicale rapide et la stabilisation des cas graves avant la référence vers l’hôpital de Néma. Grâce à l’installation d’un centre de santé dans le camp de Mbéré, les équipes médicales assureront des soins curatifs et un dépistage nutritionnel. Elles offriront également des soins de santé primaires et des consultations prénatales. "Selon l’évolution des besoins sur place, du matériel supplémentaire pourrait encore être envoyé", a encore fait savoir MSF. (VIM)

Manifestation pour la libération de l'Azawad à Bruxelles le 26 février 2012

mardi 28 février 2012

‪SAHARAWI MUSIC MARIEM HASSAN · Haiyu‬‏

لواء اسود الصحراء.

للتاريخ عنوان 25-2-2012 معاناة إموهاغ الليبيين Imuhagh Libya

مالي..mp4

أزواد/Azawad

Azawad Flash / Fights very very violent on the outskirts of Amachach, Malianreinforcements backed by helicopters have wanted to extend a "ambush" the MNLA,this one "playing" the game but by booking a big surprise to the grunts they never forget for the most part because most of the world and their sophisticated weaponsare tonight at the hands of the brigades of Azawad.


Roquettes tirés à partir d'hélicos de l'armée maliennes sur le campement Kel Essouk à proximité de Kidal le 23/02/2012 



Azawad-Vers un nouvel État au Sahel


Texte Libre

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Mardi 28 février 2012
Nord-Mali, avril 2011, Premier Congrès du MNA 
Nord Mali, octobre 2011, la création du MNLA 
Vers un nouvel État au Sahel.
Pour reprendre les mots de Ben Vautier : Le monde change !
Depuis de nombreuses années deux camps s'opposent de part le monde autour du maintien ou non des frontières des États actuels et de leur intangibilités.
Deux conceptions s'affrontent, d'un côté ceux qui affirment que les différences culturelles dans un État donné peuvent se régler par la démocratie et ceux qui affirment que même dans le cadre d'un système démocratique ces antinomies ne sont pas solubles.
D'autres énoncent même que  misère et  sous- développement  sont seuls sources de ces conflits ethniques.
Regardons d'un peu plus près.
Pouvons nous affirmer que la Catalogne dans l'État Espagnol est dans la misère, idem pour l'Écosse alors que ces deux "régions" se battent pour accéder à leur autonomie et indépendance ?
Pouvons nous dire que si l'État Belge s'achemine vers sa disparition c'est à cause de la misère des Flamands ?
Tous les peuples tendent de façon naturelle à se constituer en État souverain, c'est à dire à produire une structure qui leur permette de se développer d'une façon autonome. Précisons que l'indépendance n'a jamais été l'autarcie.
Ce phénomène dure et perdure depuis des siècles que ce soit en Afrique, en Europe ou sur les autres continents. Pour rappel il y avait 51 États à la création de l'ONU en 1945 et nous en sommes à ce jour à 193 !
Le sujet qui nous intéresse en ce moment est le cas du Mali.
Le Mali, ancienne colonie française, connaît depuis le début de son existence des "conflits" entre différentes régions, pour simplifier entre les "blancs" du Nord ( Arabes-Touareg) et les Noirs du Sud ( Mandé-Songhaï ). Les heurts répétés tout au long de la récente histoire de ce jeune État ont exacerbé les tensions entre les différents groupes culturels ( ethniques ).
Je vais vous citer en exemple un commentaire pris au hasard sur un des nombreux forums ou commentaires sur des Journaux Maliens à propos des Touareg et l'appel à cette haine incessante :

"airen2 China Avec tout ce sacrifice de l’état Malien pour ces gens-là! Ils ne parviennent pas a s’en sortir.Ce sont des gens qui ne peuvent pas travailler, c’est tout. Ils ne peuvent rien faire de bon.
Ils doivent même avoir honte de dire quoi que ce soit.Aider par tout moyen,mais rien à faire.Ils ne sont pas plus maliens que les autres,au contraire ils sont même à la base de la pauvreté du Mali, le gouvernement a tellement investi dans cette région(kidal)! Seulement ils ne peuvent rien faire de bon,ils ne sont pas à la hauteur,ce sont des gens incapables de produire sinon rien ne manque dans cette région.Même si on leur donne leur indépendance,ils vont vivre comment ?Car ils n’ont pas la tête à la productivité, ce sont des paresseux.
Reste à l’Armée à faire son travail, pas de négociation. Le soi-disant Fagaga était colonel au niveau de la garde nationale du Mali alors qu’il ne sait même pas lire son nom écrit,après sa première désertion on le nomme commandant du groupement spécial a kidal, de là-bas il a encore fui,voyez vous-même ce comportement.Sans niveau intellectuel on te nomme responsable d’un groupement si tu es à la hauteur qu’est ce qui te fait fuir? les camps militaire du Nord sont presque tous commandés par ces mêmes déserteurs réintégrés  et comme ils ne sont pas en mesure de commander,ils se voient humilier alors que c’est de leur faute. Des bons à rien.
Soutenez votre armée et finissons en avec ces vauriens.Que DIEU bénisse le Mali."

C'est avec ce genre de discours que l'on est arrivé il y a quelques années à opposer Touareg et Songhaï avec l'apparition du célèbre Mouvement Patriotique «Ganda-Koï» !
Il est d'autres façons d'appréhender les causes de ces tensions. Pour Dialla Konatec'est la situation chaotique globale du Mali qui provoque cette confrontation. Je vous fais partager un extrait d'un "post" sur une liste de discussions suite à la visite deJuppé à Bamako :

"Pour ma part, en tant que Malien ce qui m'intéresse c'est la responsabilité spécifique du régime politique et ses caractéristiques. Ce qui m'importe c'est la façon de faire la politique au Mali, ce qui m'importe ce sont les comportements des acteurs de cette culture politique en vigueur depuis 20 ans. Mon combat de Malien n'est pas en priorité de lutter contre la personne de M. Touré mais de lutter contre une façon de voir et pratiquer la politique qui a imposé une corruption, une dégradation de la justice, une perte d'espoir sur le marché de l'emploi, une décrépitude de l'école, le naufrage de l'économie, le manque d'emploi et la désespérance des jeunes, etc... C'est en ce sens que je m'intéresse à une transition qui permette au Mali de mettre fin à cette époque historique et politique sinistre qui a vu des individus s'enrichir et le peuple malien s'envaser dans des marécages dans tous les domaines: école, santé, justice, économie, unité nationale, sécurité publique, etc...( D Konate )

 Il est certain que des "facteurs aggravants" nuisent à l'unité nationale et favorisent les rebellions, mais s'arc-bouter sur les mythes de l'intangibilité des frontières est une erreur politique grave. Faire de la politique c'est "prévoir" et dans le cas du Mali il serait bon que les politiques prévoient la mise en place d'un vrai fédéralisme dans un premier temps pour accompagner pacifiquement un éventuel remodelage des frontières si les populations concernées le souhaitent. Il est nécessaire aussi d'accepter que des partis politiques autonomistes ou indépendantistes puissent jouer le jeu de la démocratie en ayant le droit d'exister au grand jour. La démocratie s'apprend en la pratiquant et une future élite politique compétente peut se créer uniquement si un cadre juridique le permet.
Un groupe humain tel les Touareg, doit avoir la possibilité de se projeter dans le futur d'une façon positive et pacifique.
Si une population est mise sous tutelle politiquement etculturellement ce sont les moyens les plus violents qui remontent à la surface avec son corollaire : la révolte par les armes. Si le MNLA existe c'est que des conditions objectives de mal être lui servent de vivier. Il est anormal qu'un groupe humain tel que les Touareg ou l'ensembleAmazigh n'ait aucune structure Étatique pour le défendre ou le représenter. Regardez combien d'États préservent la communauté arabe !
Il est cependant certain que le MNLA sera obligé à court terme de se mettre à la table des négociations pour organiser "démocratiquement" l'avenir économique, culturel, social du nouvel État réclamé de l"Azawad. Le chemin sera long et complexe mais les relations entre les futurs voisins commencent à se construire maintenant. Le MNLAdevra aussi se pencher sur son futur car il devra lui aussi, comme son ancien "protecteur" le Mali, songer à son démembrement au vu de ses différentes composantes, Arabes-Songhay-Touareg.
Comme l'écrit notre ami Baye d'Agadez :"on ne peut pas mettre les poules et les chats dans un même enclos et dire qu’ils vont vivre en paix".
Il est regrettable pour  toutes les victimes de ces conflits, conflits malheureusement nécessaire parfois, d'en arriver à la guerre, mais il faut toujours garder en vue la paix dans son viseur.
Pellet Jean-Marc
28/02/2011

Manif contre les exactions civiles perpetrés par l'armée malienne dans l'Azawad le 26/02/2012 à Bruxelles


Apres les manifestations a Paris et Bruxelles, voici une autre a Rome



Mossa Ag attaher,Ibrahim Ag Wanasnat et Moussa Ag Assarid/Bruxelles
Ibanakal

Hisser + haut les couleurs de l'Azawad et des Amazigh partout.
atelier de confection drapeaux Azawad plus de 56 000 commandes!!
le concierge de l’ambassade du Mali rappeler à l'ordre :il tentait  de semer des troubles.
Azawad :abassinaz abassitass!!




L'Algérie fait face à un afflux de réfugiés maliens


Nord-Mali : une femme et une fillette tuées dans une bavure de l'armée
MNLA(41) - rébellion touarègue(40) - armée malienne(22) - bavure(14)


24/02/2012 à 09h:25 Par Baba Ahmed, à Bamako


Des militaires maliens dans le Nord, en juillet 2011. © Serge Daniel/AFP

Les hélicoptères de combat utilisés par l'armée malienne pour effectuer des raids sur les positions des rebelles du Nord-Mali ont fait deux morts et neuf blessés parmi les civils d'un campement touareg près de Kidal, en majorité des femmes et des enfants. La proximité des combattants du MNLA serait à l'origine de la bavure de l'aviation malienne.

Le mercredi 22 février, le quartier général de l'armée malienne à Gao envoie deux hélicoptères de combat effectuer un raid sur une position rebelle repérée à 20 km à l'Est de Kidal. Aux environs de 16 heures, « les appareils arrivent sur place mais il y a un campement civil à proximité », dit une source militaire à Kidal.

Il s'agit du campement de Ag Haross Kayone, constitué principalement de membres de la tribu maraboutique de Kal-Essouk et de personnes déplacées de la ville de Kidal. Le premier bilan est de 11 blessés, majoritairement des femmes, des enfants et « un vieux du nom de Baye, 70 ans environ, ainsi que de nombreux animaux », dit le député de Kidal, Alghabass Ag Intallé. Aussitôt, une équipe malienne de Médecins sans frontières (MSF) et le maire adjoint de Kidal, Abda Ag Kazina, se rendent sur place pour ramener les blessés graves à l'hôpital de Kidal.

Petite fille de moins de 5 ans

« L’équipe de MSF a amené deux blessés, une femme âgée et une petite fille de moins de cinq ans », dit un infirmier de l'hôpital de Kidal. Mais, la structure sanitaire n'est que faiblement équipée : manque de médicament, pas de banque de sang. La petite fille, blessée au bras, a perdu beaucoup de sang. Elle décèdera dans la matinée du jeudi 23 février. Quant à la femme, blessée au thorax et la jambe droite, elle « a fini par rendre l'âme le même jour à 16 heures », dit le maire adjoint de Kidal.

Pour le moment, les deux parties se rejettent la faute. Pour l'armée malienne, les rebelles ont fui les hélicoptères de combat et se sont réfugiés au milieu du campement civil pour s'en servir comme bouclier humain. Pour les rebelles du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA), l'assassinat de civils a toujours fait partie des méthodes de l'armée qui, selon eux, ne ferait pas la distinction entre les populations et les rebelles touaregs, n'hésitant pas à tuer au passage les animaux, seules ressources économiques pour les populations nomades du Nord-Mali.

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Par Baba Ahmed, à Bamako

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