TESHUMAR.BE est dedié à la CULTURE du peuple touareg? de ses voisins, et du monde. Ce blog, donne un aperçu de l actualité Sahelo-Saharienne.
Photo : Avec Jeremie Reichenbach lors du Tournage du film documentaire : « Les guitares de la résistance Touaregue », à la mythique montée de SALUT-HAW-HAW, dans le Tassili n’Ajjer-Djanet- Algérie. 2004. Photo de Céline Pagny-Ghemari. – à Welcome To Tassili N'ajjer.
Le nord du Mali, un territoire immense théâtre d'insurections récurrentes des azawads
Scènes de guerre au quotidien dans le nord du Mali. Les rebelles Touaregs de l’Azawad affirment avoir stoppé l’incursion de l’armée de Bamako, soutenue par l’aviation, près de Tessalit et disent s’apprêter à prendre la ville de Gao, capitale de la région. La rébellion menace même d’étendre les attaques dans la profondeur du sud Mali. Escalade.
La situation se dégrade prés des frontières sud de l’Algérie. Selon un communiqué du l’Armée nationale de libération de l’Azawad (MNAL), parvenu aujourd’hui à la rédaction de Maghrebemergent.info, des avions de l’armée malienne ont ciblé deux camions transportant des civils qui se dirigeaient vers la région de Anefis (Nord du Mali). Tous les occupants ont été tués, a indiqué la même source sans toutefois préciser le nombre exact des victimes.
Le communiqué du MNAL, signé par son responsable de la communication Mossa Ag Attaher, a indiqué, par ailleurs, que pas moins de 13 soldats maliens des unités d’élite (bérets rouges) dont un colonel, ont été tués dans des combats contre les éléments de l’Azawad, au cours des dernières 48 heures. Les combattants touaregs auraient fait, en plus, 7 prisonniers parmi les soldats maliens et détruit deux engins blindés de type BRDM et trois véhicules tout terrain.
Le communiqué du MNLA rapporte que l’armée de Bamako « est prise dans un étau et se retrouve sans approvisionnement » tandis que son commandant en chef sur les lieux, le Colonel Gamou, « est encerclé avec ses hommes de tous les côtés ».
La même source a indiqué, en outre, qu’un convoi de réserve de 200 véhicules de l’Etat-major du MNLA est en route pour la prise de Gao (zone de défense no 1 du Mali). L’Azawad a menacé que, dans les soixante-douze heures prochaines, si l’armée malienne n’arrête pas le bombardement contre les cibles civiles, le MNLA se réservera le droit de « frapper au cœur du sud du Mali notamment à Ségou et Koulikoro et toutes les dispositions militaires sont d’ores et déjà prises ».
Le rêve d’un Etat touareg
Les combattants de l’Azawad ont repris les attaques contre les positions de l’armée malienne depuis le début de l’année 2012. Les Touraegs ont justifié la reprise des hostilités par le fait que le régime de Bamako n’a pas respecté ses engagements pris dans les accords d’Alger signés en 2006. Ces derniers, portent, essentiellement, sur le développement des régions nord du Mali habités majoritairement par les populations touaregs. Le MNAL dénonce notamment « le racisme » de l’Etat malien à l’encontre des « blancs azwadiens », tout en niant tout lien avec les éléments de l’AQMI qui écument la région du Sahel.
Le Mouvement populaire de l’Azawad (MPA), basé à Kidal, a réclamé, en 1958, la constitution d’un État touareg. En 1963, trois ans après l'indépendance du Mali, éclate la première rébellion touareg qui sera brutalement réprimée par l'armée malienne. Le mouvement a été ensuite très affaibli par les sécheresses du Sahel des années 1970. En 1990, deux ans après la création du Mouvement populaire de libération de l'Azawad, débute une autre insurrection qui aboutira à la signature des accords de Tamanrasset en 1991 et du Pacte national en 1992. Une énième révolte des Touregs éclatera en 1996, suivis quelques temps plus tard par la signature en des accords d’Alger, le 4 juillet 2006.
Depuis plusieurs semaines, face à l'échec cuisant de son armée qui adopte toujours la stratégie de la fuite, le Mali essaye en vain de réussir dans la propagande. Il tante ainsi de peindre le MNLA en une organisation proche des terroristes. Conscient que le Mali a coopéré pendant une dizaine d'années avec les terroristes d'AQMI, et surtout soucieux de présenter la vérité à ses lecteurs, Toumast Press a mené une enquête d'une semaine pour comprendre ce qui s'est réellement passé à Aguelhoc.
Le 17 Janvier à l'aube, le MNLA menait une offensive contre l'armée Malienne présente à Ménaka. Quelques heures plus tard, toute la ville tombait sous le contrôle du MNLA et le drapeau Azawadien y flottait. Le lendemain, d'autres unités du MNLA attaqueront des villes comme Anderamboukane, Tessit, Ntillit, Tessalit et Aguelhoc. Après d'âpres combats, le MNLA arrivait à contrôler l'ensemble de la ville, exception faite du camp militaire. Prenant peur des représailles de l'armée Malienne, la majorité des populations locales quitteront la ville. Les soldats Maliens n'ayant plus de moyens de fuir de la ville décidèrent d'éviter à tout prix les combats en se protégeant par tous les moyens. La géographie de la ville étant en faveur des habitants du camp militaires, les troupes du MNLA décidèrent de l'entourer en attendant le moment opportun.
Encerclé de toutes parts et manquant d'eau et de nourriture, les locataires du camp militaires d'Aguelhoc auront une réponse à leurs prières et leur nombreux appels au secours. Le Colonel-Major Abderahmane Ould Meydou accompagné de quelques soldats maliens et de nombreux membres de sa milice Tarmouz quitteront la ville de Gao le 20 Janvier en direction d'Aguelhoc. Ils transportaient un important renfort aussi bien en hommes, en armement qu'en nourriture. Les stratèges militaires du MNLA ayant prévu cette option ont tendu une embuscade à ce convoi lourdement armée. RFI nous apprendra que seules deux voitures ont pu sortir de l'embuscade, l'une d'entre elles occupées par le Colonel-Major Ould Meydou. Le bilan de cette embuscade sera très pour l'armée Malienne et les milices Arabes qui l'accompagnent.
Plus de 50 soldats maliens perdront la vie dans cette embuscade dans laquelle plus d'une trentaine de véhicules seront également détruits. Les unités du MNLA retourneront avec des prisonniers et des véhicules avec tous leurs équipements. Depuis cette embuscade meurtrière, le Colonel-Major Ould Meydou n'a plus participé à aucune autre bataille, à cause surement du traumatisme qu'il en garde toujours.
Sans eau ni nourriture, et avec peu de munitions, le camp militaires d'Aguelhoc a finalement été pris par le MNLA tôt dans la journée du 24 Janvier. Ne se faisant guère d'illusions, une partie des soldats Maliens se sont rendus sans combattre et continuent d'être emprisonner par le MNLA. Une autre partie décida de combattre jusqu'au bout. Dans ce deuxième groupe, certains perdront la vie au cours des combats, d'autres seront blessés, et enfin une autre partie sera emprisonner par le MNLA.
Pour venger l'embuscade tendue à son compagnon, un convoi militaire sous les ordres d'Al-Haji Ag Gamou quittera Kidal en direction d'Aguelhoc. Avant son arrivé l'Etat-Major Malien enverra son aviation pour bombarder les positions du MNLA dans la ville d'Aguelhoc et faciliter la tâche aux troupes qui s'approchaient. Ne disposant pas de missiles sol-air dans la ville, les combattants du MNLA se retireront vers leurs bases militaires. Seuls les prisonniers en bonne santé seront amenés avec eux. Etant donné que l'Algérie refuse les blessés du MNLA et que celui dispose de peu de moyens pour les soigner, les combattants décideront de laisser les soldats blessés dans la ville afin d'être secouru par leur frères d'armes qui étaient en route.
L'armée Malienne ne faisant pas confiance à ses pilotes pour conduire ses avions de guerre, elle a employé des mercenaires Ukrainiens pour faire la tâche. Ne connaissant pas le terrain, et ne disposant d'aucunes données terrestres pour les guider, ces mercenaires ukrainiens bombarderont absolument tout ce qui se trouve dans la ville. Dans ces bombardements aveugles une grande partie des soldats maliens blessés perdront la vie.
Une fois les bombardements finis, l'aviation malienne laissera place au convoi d'Al-Haji Ag Gamou. C'est ainsi que le machiavélisme de l'armée Malienne commencera. Des agents de la SE (services secrets) ayant tout planifié, rassembleront les soldats maliens morts dans les combats contre le MNLA et ceux morts dans les bombardements. L'armée Malienne ligotera leurs mains derrière leur dos. Ensuite elle les alignera ventre contre terre. Ces cadavres seront ensuite égorgés ou recevront une balle dans la tête. Une fois cela fait, ces agents de la SE prendront ensuite les cadavres en photo pour compléter leur travaille.
Toujours dans sa préparation de cette œuvre macabre, le gouvernement Malien déclarera le 29 Janvier 2012 qu'«A la suite des atrocités commises par les éléments du MNLA, de AQMI et de divers groupes à Aguel'hoc le 24 janvier dernier, le Gouvernement a décidé de constituer une commission d'enquête en vue de faire toute la lumière sur les évènements survenus et de saisir, le cas échéant, les juridictions nationales et les instances internationales compétentes.» Après avoir préparé minutieusement son œuvre à Aguelhoc, le Mali essayait de se faire passer honteusement pour la gentille petite brebis innocente. Deux jours plus tard, les agents secrets du Mali publieront sur Facebook et d'autres réseaux sociaux les photos de ces cadavres qu'ils ont eux-mêmes égorgées. La suite on l'a connait: les casses de Kati et de Bamako dans lesquelles la quasi-totalité des familles Tamasheq de ces deux villes seront obligées de s'exiler dans les pays voisins.
Ce travail macabre dans lequel le Mali égorgeait ses propres cadavres est ce qui permettra aujourd'hui au gouvernement machiavélique du Mali d'accuser le MNLA de collision avec l'organisation terroriste AQMI. Mais ce gouvernement qui n'envi rien aux pires que la terre ait connu ne parviendra pas à son objectif car le MNLA dispose aujourd'hui d'une centaine de prisonnier Maliens. Dans la vidéo ci-dessus mise en ligne par TF1, nous pouvons voir certains de ses prisonniers qui ne semblent pas être maltraités.
Le Comité International de la Croix Rouge à même rendu visite à certains de ses prisonniers de l'armée Malienne et n'a noté aucuns sévices à leur encontre. Le Mali ne réussira pas cette campagne mensongère car le Mouvement National pour la Libération de l'Azawad ne mènera jamais un combat basé sur une quelconque aspiration religieuse. Il suffit juste de se référer aux propos de Mossa Ag Attaher lorsqu'il déclarait le 19 Janvier 2012 que:
"Nous tenons à clarifier que le Mouvement National pour la Libération de l'Azawad se démarque totalement de tout mouvement islamiste, de tout groupuscule radical dont l'idéologie est basée sur une quelconque vision religieuse. Nous tenons à dire également que nous n'avons pas besoin d'Al Qaeda au Maghreb Islamique (AQMI) ou d'un quelconque mouvement religieux pour pratiquer une religion quelconque. Nous nous situons dans un contexte de laïcité conformément à notre histoire, à nos traditions, et à nos cultures. Nous n'avons aucun rapport, ni politique, ni militaire, avec Al Qaeda au Maghreb Islamique. Un de nos combats, s'est aussi dire à tous ceux qui viennent occuper ce territoire avec des ambitions religieuses, des ambitions mafieuses, qu'ils n'ont plus leur place et qu'ils doivent incessamment quitté ce territoire là parce que ça fait partie aussi des missions du MNLA. Il faut que désormais ça soit clair que la politique et la démarche du MNLA est diamétralement opposée à l'idéal que soutiens le groupuscule tel qu'AQMI. Notre logique reste très claire, le Mouvement National pour la Libération de l'Azawad a pour objectif l'autodétermination et l'avènement de la république de l'Azawad. Il n'y a pas de relation entre nous et un quelconque mouvement islamiste, pas seulement le mouvement Ansar Adine, mais tout mouvement dont le fondement, la philosophie est basée sur la religion. Au jour d'aujourd'hui notre préoccupation n'est pas la religion. Notre préoccupation est une préoccupation de survie, [mettre fin] à plus de 50 ans de domination. On ne peut pas avoir de telles ambitions et perdre de temps sur des missions religieuses qui datent de combien d'années lumières. Notre mission est claire, et nous allons y aller sans être distrait par quiconque."
Par Ahmeyede Ag Ilkamassene
Les intellos Maliens face aux revendication Amazighes pour l’indépendance de l’Azawad (nord du Mali)
Face à la situation de la rébellion Amazighe Touareg au nord du Mali qui a pris les armes après plusieurs rebellions auparavant qui n’ont donné aucun résultat pour dire non au méprit, à la marginalisation économique, sociale et culturale, un ensemble d’intellectuels maliens ont réagit par une déclaration -dont une copie est adréssée à AmazighWorld que nous republions ici- pour faire connaitre les enjeux de la cause Amazighe au Mali et faire une parallèle entre les intellectuels maliens et les intellectuels arabistes en Afrique du nord lorsqu’ils fond face aux revendications Amazighs. Et avant tout, nous nous reprochons à la dite déclaration qu’elle:
parle de l’intégrité du territoire du mali, l’unité nationale, la cohésion sociale comme des acquis sacrés.
condamne le recours de la rébellion aux armes dans un Mali « démocratique ». Comme si le Mali est un pays démocratique connu mondialement et que ces rebellions n’ont jamais exprimés leurs revendications auparavant par des moyens pacifiques !
refuse cette guerre car ethnique ;
soutienne l’armées dans sa guerre contre les Amazighs, ladite guerre qualifiée de « mission sacrée »
présente les prochaines élections de 2012 comme solution, ce qui a été qualifié de « occasion historique » comme si c’est les premières élections dans l’histoire du Mali.
Par ailleurs, nous signalons qu’elle a reconnu qu’il y a des agressions physiques, des destructions des biens, des stigmatisations des civils Amazighs qui se reconnaissent dans le Mali. Chose que les intellos arabistes en Afrique du Nord n’ont jamais fait envers les Amazighs du Nord ! Probablement parce que ces derniers n’ont jamais pris d’armes contre les gouvernements arabes qui ont pris le pouvoir à Tamazgha du Nord!
DECLARATION D’INTELLECTUELS, HOMMES ET FEMMES DE CULTURE SUR LA REBELLION AU NORD DU MALI
Etat des lieux Comment comprendre la rébellion armée qui, aujourd’hui, endeuille le Mali et condamne des dizaines de milliers d’innocentes et d’innocents à l’insécurité et au déplacement forcé, lorsqu’on ne veut pas s’en tenir au schéma réducteur du conflit ethnique ? La rébellion qui a débuté le 17 janvier 2012 crée dans notre pays une situation de guerre civile. L’heure est grave : l’intégrité du territoire national et la cohésion sociale sont aujourd’hui menacées. L’honnêteté intellectuelle et la rigueur qu’exige la gravité de la situation actuelle du Mali imposent de lire cette rébellion à la lumière du système mondial et de ses crises. Les réformes structurelles mises en œuvre à partir de la décennie 80 en vue de corriger les dysfonctionnements du modèle néolibéral, n’ont pas atteint les objectifs visés en terme d’amélioration des conditions de vie des populations, notamment l’accès à l’alimentation, l’eau, l’éducation, la santé et l’énergie domestique. Ce constat, qui est valable pour l’ensemble du pays, revêt des conséquences particulières au Nord. Enjeux Le Nord Mali se caractérise par l’extrême complexité des enjeux géopolitiques, économiques et stratégiques, sans la compréhension desquels aucune paix durable n’y est envisageable. Le septentrion malien a souvent été le théâtre de soulèvements d’une partie de la population qui revendique son autonomie par la voie des armes. Tous les régimes, coloniaux et postcoloniaux ont été confrontés à cette situation. De l’indépendance à ce jour, les réponses de l’Etat, qui ont été à la fois militaires, politiques et socio-économiques, n’ont pas pu y instaurer la paix sur une base durable.
La mauvaise gestion, le clientélisme et la corruption que l’on relève dans la gestion des affaires publiques, exacerbent les frustrations et le sentiment d’exclusion à l’échelle du pays sans pour autant justifier la violence armée dans les autres régions. Par ailleurs, la manière de gérer la libération des otages occidentaux a conforté AQMI dans la création au Mali d’un sanctuaire en liaison avec le terrorisme international. Nous sommes dans un processus programmé de désintégration de l’Etat et de cristallisation des identités ethniques et régionales. De ce point de vue, nous questionnons même la genèse de l’appellation « régions du Nord ». N’y a-t-il pas une volonté d’affaiblir des Etats de la CEDEAO et l’Organisation elle-même ? N’allons-nous pas vers une résurgence du vieux projet de l’Organisation des Etats Riverains du Sahara (OERS) ? Après le découpage du Soudan, nous sommes en droit de nous interroger sur l’intention des pays de l’OTAN de procéder à une nouvelle balkanisation de l’Afrique. Ne sommes-nous pas de fait en présence d’un processus de dépossession des ressources agricoles et minières africaines, qui constituent aujourd’hui une partie importante des réserves mondiales pour la relance de la croissance économique globale ? De l’approche globale que nous privilégions, il ressort que l’issue à cette guerre fratricide récurrente n’est ni militaire ni financière mais politique, économique, sociale, culturelle et diplomatique. Face à cette situation : Nous, intellectuels, hommes et femmes de culture du Mali, signataires de ce document déclarons que :
L’intégrité du territoire, l’unité nationale et la cohésion sociale du Mali sont des acquis sacrés.
Le septentrion n’est pas une planète à part, mais bel et bien une région du Mali, particulièrement vulnérable, qui n’en a pas moins subi les politiques néolibérales qui ont aggravé les inégalités, les injustices, la corruption et l’impunité. De Kayes à Kidal, les Maliens paient cher pour le dépérissement de l’Etat que nous voulons plus responsable, comptable et souverain ;
La Paix véritable et durable dans le Nord de notre pays et sur l’ensemble du territoire, est au prix d’une nouvelle compréhension de la situation du Mali et de la bande Sahélienne qui intègre les enjeux sous-régionaux et mondiaux;
Nous réfutons le discours réducteur de la guerre ethnique ;
Nous déplorons le déficit de communication et de dialogue sur les causes internes et externes des questions majeures qui engagent le destin de la nation ;
Nous condamnons le recours à la violence armée comme mode de revendication dans un contexte démocratique et déplorons les pertes en vies humaines ;
Nous condamnons avec énergie les agressions physiques, la destruction des biens et la stigmatisation de nos compatriotes Kel-Tamasheq et de peau blanche, nos frères et sœurs, alliés et voisins de quartier, de ville qui aiment et se reconnaissent dans le Mali, leur patrie, notre patrie commune à tous ;
Nous soutenons résolument nos forces armées et de sécurité dans leur mission sacrée de défense du territoire national ;
Nous sommes Un Seul et Même Peuple, uni par une longue histoire multiséculaire de rencontres, de brassages et de résistances à l’adversité ;
La paix s’impose d’autant plus que les femmes et les enfants sont pris dans l’étau dans un conflit qui n’est pas le leur ;
Les élections de 2012 sont donc une occasion historique de renouveler la réflexion sur un projet de société adapté à nos réalités, davantage fondé sur la culture de l’être et des relations humaines à même de garantir la prospérité, la paix, la stabilité et la sécurité pour tous.
Nous signataires de la présente Déclaration, présentons nos condoléances les plus attristées aux familles des victimes et à toute la nation malienne. Nous exprimons notre solidarité à toutes les familles déplacées victimes de violences. Bamako le 07 février 2012 Signataires
Touareg in AZAWAD alone against all? After Mali helped by Senegal and Ukraine is around to ECOWAS in Ouatara surreptitiously supported by Paris.it is amazing if all these alliances are formed on behalf of the extermination of a minority claiming its territory and dignity while the same countries took 24 years without an alliance against terrorists from AQIM!
Tango CDT
Touareg dans l'AZAWAD seuls contre tous?Après le mali aidé par le Sénégal et les ukrainiens c'est autour de la Cedeao de Ouatara appuyé en sous main par Paris.C 'est étonnant de voire toutes ces alliances se formés au nom de l'extermination d'une minorité qui réclame son territoire et sa dignité alors que les mêmes pays ont mis 24 ans sans s'allier contre les terroristes d'AQMI!!
Le premier article en Knack de cette semaine dans la presse néerlandophone, bien informé et objective, grâce A Mohamed Ali Ag Mohamd et Maila Denys. NOMADES EN FUITE 15 février 2012
Au Mali il y a des dizaines de milliers de personnes qui fuient les combats acharnés entre les forces gouvernementales et les rebelles touaregs du MNLA. Ces derniers veulent créer la République indépendante de l'Azawad.
Depuis le 17 janvier, le Mouvement National pour la Libération de l'Azawad mène une offensive dans le nord du Mali (MNLA). Des dizaines de milliers de personnes fuient vers les pays voisins comme le Niger, la Mauritanie et le Burkina Faso. Cette problèmatique s’est entre-temps également répandu dans le reste de ce pays de l'Afrique de l'Ouest. Les femmes des soldats de l’armée gouvernementale malienne ont tenu une manifestation dans la capitale Bamako protester contre le président Amadou Toumani Touré comme quoi son armée n'a pas assez d'armes pour combattre les rebelles dans le Nord. Des jeunes ont profité de ce chaos dans les grandes villes pour piller et attaquer les gens avec une couleur de peau différente.
Le MNLA veut créer une République Indépendante de l’Azawad dans la région désertique qui est principalement peuplée par des Touaregs. La zone s'étend sur les régions du Nord du Mali et du Niger et sur une grande partie du sud de l'Algérie. L'armée rebelle a réussi rapidement la conquête d’une dizaine de petites villes et villages au Mali. Malgré la désinformation des deux côtés du front et la présence limitée des observateurs neutres sur place, il est très difficile pour la population d’obtenir une vue d'ensemble de la situation. Fait est qu'il y a un grand afflux de réfugiés. Le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (UNHCR) parlait la semaine dernière de plus de 20 000 personnes qui ont traversé les frontières nationales maliennes. Dans les régions du Nord de Tombouctou et Kidal plus de 50 000 ont quitté leur résidence. Aussi beaucoup de Mauritaniens et Touaregs vivant dans la capitale Bamako ou d'autres villes du Sud du Mali ont entre-temps fui. Ils ont peur que l'histoire se répète.
RETOUR DE LYBIE
L'appel du président Touré pour préserver l'unité nationale n’a pas été entendu. En outre, l'armée malienne est incapable de réprimer l'insurrection rapidement. Une des raisons pour cela est que dans les accords de paix établies après une révolte similaire dans les années 1990, les rebelles et d’autres touaregs devaient être intégré dans l’armée Malienne. Cela signifie que, par exemple, dans la province de Tombouctou plus de quatre-vingt-dix pour cent des soldats sont des Touaregs. Et maintenant on attend d’eux qu’ils combattent les forces rebelles de leur propre groupe ethnique. Le résultat est que des unités entières ont déjà rejoint le MNLA et qu'il y a toutes sortes de renseignements de l'armée qui passent vers les rebelles. Pour avoir un résultat efficace, l’armée doit d’abord nettoyer ces propres rangs.
Le mécontentement des Touaregs n'est pas nouveau. Le gouvernement malien n'a jamais vraiment tenu les promesses lors des accords de paix en 1996. Les Mouvements Rebelles et Fronts Unifiés de l'Azawad (MFUA) ainsi que le Mouvement Patriotique Ganda Koye (MPGK) ont ensuite été dissout. En échange il y aurait plus de soutien économique pour les régions du Nord et elles pourraient obtenir une meilleure représentation sur la scène politique. Le conflit est resté tout ce temps en sommeil alors que le Mali était considéré par le monde extérieur comme un des plus stables pays du continent africain.
La chute de Mouammar Kadhafi a conduit au retour de nombreux Touaregs maliens vers leur territoire d’origine alors qu’ils avaient émigré auparavant vers la Lybie. Beaucoup d'entre eux faisaient partie de la milice qui ont soutenu Kadhafi. Quand les Libyens se sont rebellés l’année dernière contre leur dictateur, les Touaregs sont revenus au Mali en emmenant leurs armes. Aujourd'hui, ils forment avec les déserteurs de l'armée malienne la base du MNLA. L'armée rebelle recrute facilement parmi la jeune population masculine frustrée. Parce que dans le Nord du Mali, il n'y a presque pas de travail, même pas pour ceux qui ont étudié. Le fait qu'ils sont négligé comme groupe ethnique leur a fait prendre facilement les armes.
Le président Touré qui termine son deuxième mandat dans quelques mois ne s’est pas rendu populaire auprès des Touaregs à cause de son remaniement des provinces. Les vastes provinces du Nord, c’est à dire Gao, Tombouctou et Kidal ont été séparées. A cause de cela les Touaregs nomades ne peuvent plus laisser paître leurs troupeaux n’importe où. De cette façon le gouvernement espère obtenir un meilleur contrôle sur le commerce illicite ainsi que sur les groupes armés de la région, en particulier, la section locale d'Al-Qaida (AQMI). Le MNLA nie fermement les allégations comme quoi ils auraient l’appui des groupes terroristes. Ces dernières années AQMI a en effet fait appel aux Touaregs lors des récentes attaques terroristes, ce qui facilite les accussations gouvernementales de lier les rebelles au réseau terroriste.
Parmi les Touaregs qui n’habitent pas le Nord du Pays craignent un conflit armé. Même ceux vivant dispersés sur d’autres régions du Mali se sentent menacés. Entre autre à Bamako il y a des représailles détruisant des dizaines de maisons et commerces Touaregs. Les résidents qui n’avaient pas encore fui, ont été attaqués dans la rue. Les agresseurs n'ont fait aucune distinction entre les rebelles et les Touaregs ordinaires. Même d'autres populations qui, comme les Touaregs, ont une couleur de peau légèrement plus claire, telsque les Peuls et Arabes ont subi le même sort.
LES ASSAUTS
Mohamed Ali Ag Ahmed réside actuellement à Anvers pour son master en médecine. Il est originaire de la région de Tombouctou et a travaillé pendant de nombreuses années dans la région de Kidal. « Les attaques contre les Touaregs ont commencé après la démonstration des épouses des soldats. On ne sait pas qui est derrière ces assauts. Il y a peut-être certains opportunistes pour profitent du chaos pour piller. Mais d’autres sources parlent d’ordres venant de plus haut. Il me semble peu probable que le Président aurait donné ce type d’ordre. Mais la chance que les assauts ont été ordonés par des fonctionnaires de niveau inférieur, peuvent être bien probables. »
Après le succès de la manifestation de Paris (France) en faveur des populations de l'Azawad, la section du MNLA en Belgique organise le 26 Février 2012 une autre manifestation pour dénoncer les crimes du Mali dans l'Azawad depuis un demi-siècle. La manifestation aura pour objectif de condamner les actions du Mali qui a fait de l'Azawad un terrain de terrorisme et la plaque tournante des trafics illicites. Elle sera également l'occasion de tirer une sonnette d'alarme sur la crise humanitaire actuelle qui touche l'Azawad.
Mesdames et Messieurs,
Je vous confirme que la manifestation devant l'ambassade du Mali aura bien lieu le 26 février 2012 de 14h00 jusqu'à 16h00 à Bruxelles, Belgique.
L'adresse est: Avenue Molière n°487, 1050, IXELLES, Bruxelles
Soyez nombreux à cette date-là pour:
- Dénoncer l'injustice que subit le peuple de l'Azawad;
- Dénoncer le génocide exercé par le régime malien en complicité avec d'autres régimes, dont celui du Sénégal;
- Dénoncer la campagne de désinformation et de diffamation exercée par le régime du Mali contre le peuple de l'Azawad;
- Informer l'opinion nationale et internationale de la réalité de la révolution du peuple de l'Azawad déclenchée depuis 1963 et qui continue encore aujourd'hui.
Et vu l'urgence de la situation humanitaire des réfugiés et des citoyens de l'Azawad, et la campagne de désinformation acharnée menée par le régime du Mali à l'égard du peuple de l'Azawad, on vous demande d'être nombreux le 26 février!
Vive l'Etat d'Azawad!
Ibrahim Ag Wanasnate
Représentant en Belgique du MNLA
Membre Fondateur et Vice-Président délégué pour les Touaregs
de l'Assemblée Mondiale Amazighe
Communiqué de presse
Vendredi, 17 Février 2012 19:15
Le Mouvement National pour la Libération de l’Azawad (MNLA) affirme avoir la preuve que l’Etat malien bénéficie du soutien d’un Etat puissant qui lui apporte un soutien aérien pour l’acheminement du matériel milliaire et des vivres pour son armée. En effet, dans la nuit du 15 février 2012, vers l’aube les Hommes du MNLA entourant la ville de Tessalit ont aperçu et identifié un avion d’un Etat puissant qui a largué sa cargaison pour les milliaires maliens assiégée dans la base d’Amachach (Tessalit).
Le mouvement affirme disposer de plusieurs informations sur cette affaire qu’il ne souhaite pas divulguer dans les médias.
Le MNLA condamne fermement et dénonce cette partialité en faveur de l’Etat malien. Le MNLA considère que cette intervention n'est pas juste surtout pour un Etat étranger considérée comme étant mieux indiquée pour trouver une issue définitive à la question azawadienne , gage de la stabilité de la sous - région.
Nous informons aussi la Communauté internationale que l'Etat malien fait recours à des mercenaires ukrainiens pour l’entretien et le pilotage des avions de combats qui font des victimes civiles, tuent des animaux et détruisent des campements et véhicules appartenant à des civils notamment dans les localités de Intedeyni, Agabo, Ouzen, Alakat et environs de Tessalit). Le mouvement National pour la Libération de l’Azawad (MNLA) lance une mise en garde sur les conséquences de cette ingérence étrangère, et lance un appel à l'État Ukrainien à prendre la responsabilité de ses ressortissants ne devant pas prendre parti en faveur de l'Etat du Mali dans la répression du peuple Azawadien et l'occupation de ses terres.
Enfin, le MNLA réitère l’entière disponibilité du peuple de l’Azawad à défendre sans réserves sa patrie pour un devenir meilleur y compris par les moyens juridiques
Ménaka, le 16 Février 2012
Le Président du bureau Politique du MNLA
Mahmoud Ag Ghaly
Twitter/membre du CNT: Si le niger ne trouve pas 1 solution pour saadi kadhafi tres vite!!on va debarquer au niger c'est certain!!
''Amnesty International appelle également les autorités maliennes à inculper ou à libérer quatre personnes, y compris deux femmes, qui ont été arrêtées dans la ville de Kidal, dans le nord du pays pour avoir apparemment soutenu le MNLA. Ces quatre personnes ont été transférées tôt jeudi matin vers la ville de Gao. Les détenus auraient eu les yeux bandés et auraient été menottés durant ce transfert''. http://www.amnesty.org/fr/news/violence-northern-mali-causing-human-rights-crisis-2012-02-16
Touareg in AZAWAD alone against all? After Mali helped by Senegal and Ukraine is around to ECOWAS in Ouatara surreptitiously supported by Paris.it is amazing if all these alliances are formed on behalf of the extermination of a minority claiming its territory and dignity while the same countries took 24 years without an alliance against terrorists from AQIM!
Tango CDT