lundi 13 février 2012


Azawad : l’armée malienne exécute et prend en otage

par Admin | Catégorie : Revue de presse | 1 commentaire(s)
S’inspirant du mode opératoire des mafias siciliennes, l’armée Malienne séquestre depuis quelques jours à Tombouctou les familles des membres du MNLA. Même Lali Walet, 80 ans, mère du Colonel Kommo Ag Kinini est prise en otage par les mafiosi de l’armée Malienne. Pour freiner les désertions de plus en plus nombreux à Tombouctou, les exécutions de civils et militaires sont devenus monnaie courante. Comme à l’accoutumé, les propagandes du Mali décrivent les victimes comme des rebelles.
Dans notre publication du Vendredi 03 Février nous faisions état des tensions au sein du camp militaire de Tombouctou entre les soldats Azawadiens et leurs frères d’armes du Mali. Le manque de confiance de ses frères d’armes du sud du Mali a fini par entrainer la désertion du Colonel Kommo Ag Kinini, Chef de l’unité ETEA de Tombouctou, véritable héro respecté par tous au-delà de la ville des 333 saints. Apprenant l’adhésion de leur model au Mouvement National pour la Libération de l’Azawad (MNLA), des jeunes combattants à bords de 7 véhicules militaires l’ont escorté en direction d’une base du MNLA. Suite à cette désertion d’une de leurs pièces maitresses à Tombouctou, l’armée répliqua en faisant usage des prises d’otages et des exactions perpétrées contre des populations civiles. Ceci entraina des coups de feu entre les mafiosi de l’armée Malienne et un groupe dirigé par le Lieutenant Alghafach Ag Hammou.
En compagnie d’une vingtaine d’autres Tamasheq (Touareg) de l’armée Malienne, le Lieutenant Alghafach Ag Hammou réussira à sortir de la ville de Tombouctou avec l’aide d’une unité mobile du MNLA qui y patrouillait. Une autre unité du MNLA n’arrivera pas à localiser un autre groupe de 8 Tamasheq (Touareg) qui sont également sorti de la ville pour rejoindre le MNLA. La dénonciation de ce groupe par un Bella permettra à l’armée Malienne et les milices Maures de le rattraper. Pas question pour ces mafieux de les emprisonner. Sept (7) d’entre eux seront tous exécuté à 20 kilomètres de la ville de Tombouctou vers le site de Matta. Un seul arrivera à s’enfuir.
Depuis lors, les séquestrations de leur famille se sont accélérées. La famille du Colonel Kommo Ag Kinini fut l’une des premières à vivre ce nouveau mode operatoire de cette armée Malienne qu’on nous disait pourtant professionnelle. Sa femme, ses enfants sont toujours emprisonnés. Outre ces faits très condamnables, l’armée Malienne a même pris en otage sa mère Lali Walet après avoir désarmer les deux personnes qui la gardaient. Nous avons reçu trois témoignages différents de ressortissant de Tombouctou qui la considèrent comme leur mère et grand-mère. Cette prise d’otage de la vieille Lali Walet semble devenir une question d’honneur pour de nombreux Tombouctoutiens en premier rangs desquels le Colonel Kommo Ag Kinini lui-même. Selon les témoignages que nous avons recu, l’armée sera tenu responsable de toutes les actions qui en résulteront si elle ne libère pas immédiatement et sans condition la vieille Lali Walet.
Ces actes mafieux indignes d’une armée nationale ont conduit à la désertion de 3 Officiers Supérieurs dont les Colonels de Gendarmerie Alghabas Ag Mohamed-Ahmed et Aly Ag Oumar. Ils ont été suivie par un grand nombre de jeunes combattants prêt à tout pour mettre fin aux actions de cette armée qui en plus des prises d’otages commet des exactions sommaires chaque soir aux alentours de la ville de Tombouctou. C’est l’ensemble des assassinats contre des civils et des militaires (hors du champs de combat) qui ont totalisé 20 morts. Le communiqué mensonger du Ministère Malien de la Défense qui affirme avoir tué 20 combattants du MNLA fait référence aux victimes de ces exactions sommaires. Pour comprenne un peu plus cette armée qui tue des civils et prétend avoir tué des rebelles, nous vous laissons regarder un extrait d’un documentaire tourné en 1992 dans le camp de réfugiés de Bassikanou en Mauritanie et dans une base militaire des MFUA à l’Ouest du Mali. 
Par Ikhlou Ag Azzezen
 
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  • jacadinapadi dit :
    Des noirs africains colonialistes. C’est vraiment le monde a l’envers. Big mama la France et l’Algérie vont encore aider discrètement le gouvernement malien, et les touaregs vont se retrouver seul comme d’habitude, sauf si les chinois entrent dans la danse. Peut-être qu’un jour, nos hittistes amazigh en auront marre de tourner en rond et iront les aider. Facile a dire quand on est caché derrière son ordinateur. Je sais, je sais, mais on peut pas être au four et au moulin. 
    Je me demande quand même ou est passé le gout pour l’aventure. 
    Big bisou a tous les héros.


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13-02-2012
DES CAMPS DE TOILE ONT ÉTÉ ÉRIGÉS POUR LES HÉBERGER
L'Algérie ouvre ses frontières avec le Mali pour accueillir les réfugiés touaregshttp://www.letempsdz.com/content/view/69769/1/

L'Algérie a ouvert ses frontières avec le Mali afin d'accueillir les réfugiés civils touaregs, notamment les blessés et les victimes du conflit qui oppose l'armée malienne et le mouvement de libération national Azawad.

L'information a été donnée par le site d'information du mouvement Azawad. L'Algérie avait fermé ses frontières avec le Mali au milieu du mois de janvier dernier à cause des nombreux candidats au refuge qui voulaient fuir le Mali vers l'Algérie à cause du conflit. Selon le site, l'Algérie avait «refusé le refuge à plusieurs blessés».

Il faut rappeler que le ministre malien des affaires étrangères et de la coopération, dans une tournée pour rencontrer des Touaregs, avait mis en exergue le rôle joué par l'Algérie pour trouver une solution et affirmé que des pourparlers étaient en cours avec les Azawad afin de trouver une issue par le dialogue.

En effet, l'Algérie compte jouer le rôle d'intermédiaire entre les deux parties. Au début du mois des délégations représentant le gouvernement malien, d'un côté, et les Azawad, de l'autre, avaient été accueillies à Alger afin d'ouvrir des négociations menant à un cessez-le-feu. Auparavant, l'Algérie avait joué un rôle essentiel ayant mené à un accord signé le juillet 2006 entre le gouvernement malien et les représentants de l'alliance démocratique du changement qui s'opposait au régime.

Après la chute de Kadhafi, des Touaregs qui se trouvaient en Libye sont rentrés en Libye et ont relancé la guerre en janvier dernier, sans prendre en considération les accords d'Alger de 2006.


A. R.
 
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tt

AZAWADE-2010.mp4


Mali : la France active ses réseaux pour un dialogue avec les rebelles du MNLA


Le ministre français de la Coopération, Henri de Raincourt, rentre d'une tournée express au Mali, au Niger et en Mauritanie. Pour la France, il est urgent de convaincre les rebelles du MNLA de venir à la table des discussions. Des rebelles que la France connaît bien. Mais, rappelle-t-elle, l’intégrité territoriale du Mali est indiscutable.



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Libye : la zone de l’aéroport international de Tripoli toujours sous le contrôle de Mokhtar al-Akhdar
A la fin de l'année dernière, des notables touaregs maliens proches du MNLA, le Mouvement national de libération de l'Azawad, ont été reçus secrètement au quai d'Orsay à Paris. Le message de ces émissaires touaregs : « Nous pouvons aider la France à lutter contre Aqmi, al-Qaïda au Maghreb islamique ». Réponse des Français : « C'est très bien, mais ce n'est pas une raison pour qu'on vous soutienne contre le gouvernement malien ».

Aujourd'hui, après l'offensive des rebelles dans le nord du Mali, la France répète haut et fort sa position : « Pas touche à l'intégrité territoriale du Mali ». Mais elle profite de ses contacts confidentiels de la fin de l'année dernière, pour essayer d'amener les rebelles touaregs à la table du dialogue.

Pour cela, elle compte aussi sur un pays de la sous-région, la Mauritanie, qui a des relations suivies avec le MNLA. C'est l'une des raisons pour lesquelles vendredi dernier, le ministre français de la Coopération, Henri de Raincourt, est allé rendre visite à Nouakchott au président mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz.

Réfugiés maliens en Algérie : une situation toujours précaire

Pour le moment, il est impossible de savoir combien de Maliens se sont réfugiés en Algérie. Le HCR (Haut commissariat des Nations unies aux réfugiés) ne dispose d'aucune information et n'a pas obtenu l'autorisation de se rendre à la frontière entre les deux pays. Mais, depuis ce week-end, les quelque 10 000 personnes qui avaient trouvé temporairement refuge dans le petit village malien de Khalil, ont traversé la frontière et sont regroupées dans le stade de Bordj el-Mokhtar, la ville algérienne la plus proche. Et la majorité d’entre eux vivent dehors. C’est avec l’aide de quelques « hautes personnalités maliennes », qui ont mis à leur disposition des voitures, qu’ils ont pu traverser le Mali.
Source: RFI

Dépêche

Lundi 13 Février 2012

« tout peuple a droit à l'existence. Tout peuple a un droit imprescriptible et inaliénable à l'autodétermination. Il détermine librement son statut politique et assure son développement économique et social selon la voie qu'il a choisit »

- L’article 20 de la Charte Africaine des droits de l'homme et des peuples

Libye: 6 tués dans des violences tribales

AFP Mis à jour  | publié  Réactions(10)
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Des combats armés entre tribus libyennes dans le sud-est désertique de la Libye ont fait six morts et 20 blessés ces dernières 24 heures, ont indiqué des responsables et des sources tribales aujourd'hui.

Les affrontements entre la tribu des Zwai et celle de Tobu ont éclaté hier dans la ville de Koufra et cinq personnes y ont péri. Une sixième personne, un membre des Zwai, a été tuée lundi, selon les sources tribales.

Mohammed al-Harizi, porte-parole du Conseil national de transition (CNT) au pouvoir, a confirmé les accrochages et le bilan de dimanche. Vingt autres personnes ont été blessées selon lui. "C'était un problème entre deux tribus et des efforts sont entrepris pour trouver une solution pacifique", a-t-il dit.

Les Tobu contre les Zwai

Les protagonistes avaient au départ utilisé des armes légères mais les affrontements ont dégénéré avec le recours à des tirs de roquettes RPG et de DCA, selon les sources. Selon un membre des Tobu, la tribu rivale est soutenue par le CNT. "Il y a un projet pour exterminer les Tobu. Notre situation est pire que du temps de Kadhafi", a-t-il dit.

Parmi les cinq morts hier, deux étaient du clan Tobu dont les membres ont la peau foncée et souffraient de discrimination sous le régime de Mouammar Kadhafi tombé en octobre après huit mois de conflit sanglant.

Les combats à Koufra ont apparemment éclaté après qu'un membre de la tribu Zwai a été tué par trois hommes à la peau foncée vraisemblablement de la tribu Tobu il y a trois jours, selon une source des Zwai.

LIRE AUSSI:
» Les tribus exposent le pays à un dangereux morcellement



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 ·  ·  · Il y a 4 heures · 

urgence/ ag amou blesse et le col. bambara qui l accompagne est mort et maintenant sont encercle dans des ergs sud de tessalit vers taoudeni! info à suivre...

La question Tamasheq et les menaces terroristes au Sahel