samedi 4 février 2012

Affluence de réfugiés touaregs vers la Mauritanie

2012-02-03
La dernière rébellion touareg au Mali contraint des milliers de personnes à fuir leurs foyers.
Par Bakari Guèye pour Magharebia à Nouakchott – 03/02/12
[AFP/Ahmed Ouaba] "Nous avons vu la mort de près", déclare un réfugié touareg qui a fui en Mauritanie.
[AFP/Ahmed Ouaba] "Nous avons vu la mort de près", déclare un réfugié touareg qui a fui en Mauritanie.
Des milliers de réfugiés touaregs fuyant les combats entre l’armée malienne et les rebelles touaregs du Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA), au nord du Mali, affluent depuis quelques jours vers la Mauritanie.
"Depuis le 28 janvier, beaucoup de réfugiés touaregs sont venus s’installer ici. La plupart sont venus à bord de véhicules", indique Cheikh Ould Ahmed, enseignant dans la ville frontalière de Vassala. "Il semble que les premiers arrivés appartiennent aux familles des rebelles engagés contre l’armée malienne. Le 1er février, vingt-trois familles sont arrivées en provenance de la localité d’Adres."
Tinhinan, rescapée qui a réussi à joindre la Mauritanie le 29 janvier dernier, raconte : "Nous avons vu la mort de près. Notre village a été attaqué et pillé par les militaires. Nous étions vingt-cinq femmes et enfants, une voiture nous a conduits non loin de Bassiknou et nous avons marché dans le désert pendant une journée avant d’arriver en Mauritanie. Nous remercions Dieu, car nous sommes sains et saufs ."
"Notre village a été attaqué en plein jour", poursuit Tinhinan. "Nos combattants ont réussi à repousser les assaillants mais malheureusement, les combats étaient violents et il y a eu des morts. Donc il fallait partir tout de suite, car on savait que les militaires allaient revenir. Ils sont méchants et ne font pas la différence entre les hommes et les femmes."
Les refugiés continuent à arriver en Mauritanie. Le 1er février, un important contingent est arrivé à Adel Bagrou en provenance de Bamako. Actuellement, selon les estimations des organisations humanitaires, il y a près de trois mille réfugiés.
Une source officielle mauritanienne ayant requis l’anonymat fait état de la disponibilité du gouvernement à faire face à ce problème humanitaire.
Da Hamidoun, enseignant officiant au sein de l'ONG italienne Terre Solidali, explique à Magharebia que l'ONU doit encore répondre à la crise émergente des réfugiés à Hodh Chargui.
"Le HCR hésite à dépêcher sur place son personnel pour des raisons de sécurité et envisage de sous-traiter avec des ONG locales pour faire le travail à sa place", explique-t-il. "Jusqu'à maintenant, l’organisation n’a rien fait, en dehors d’une étude d’évaluation et les réfugiés sont dans une situation très difficile. Ceux qui ont un peu de moyens ont loué des maisons."
Cette crise semble avoir des répercussions dans les pays de la sous-région. Selon Chérif Ould Ali, spécialiste du terrorisme, "la rébellion touareg dispose d’un important arsenal doublée d’une grande détermination. Ce n’est pas un hasard si elle marque des points. L’armée malienne doit faire face à un grand morceau et on parle déjà d’une intervention de l’armée sénégalaise à ses côtés".
"Du côté mauritanien, on semble plutôt avoir de la sympathie pour le MNLA qui pourrait être un bon allié pour combattre AQMI", ajoute Ould Ali.
Mais le gouvernement malien accuse les rebelles touaregs de travailler avec les groupes terroristes. "Des membres d’al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI) et des rebelles touaregs ont lancé une attaque conjointe sur Aguelhoc, une ville du nord-est du Mali qui a été déjà été visée la semaine dernière par la rébellion", a affirmé le gouvernement le 27 janvier.
Chérif Ould Ali note que c’est la première fois qu’il est officiellement fait état de liens entre AQMI et le MNLA. Mais les responsables mauritaniens se montrent plus prudents concernant l'éventuelle présence de djihadistes lors de l'attaque d'Aguelhoc.
Lors du sommet de l'Union africaine qui a eu lieu à Addis Abeba, Hamadi Ould Ould Hamadi, ministre mauritanien des Affaires étrangères, a préconisé "d’éviter de faire l’amalgame en ce qui concerne l’existence d’éventuelles liaisons entre les rebelles touaregs et AQMI".
"D’abord, les Touaregs sont une communauté ethnique, ce qui n’est pas le cas des terroristes", a dit le ministre. "Les Touaregs au Mali sont chez eux, ce qui n’est pas le cas des terroristes. Les Touaregs ont des revendications identitaires, ce qui n’est pas le cas des terroristes. Les Touaregs n’ont jamais attaqué un pays étranger, ce qui n’est pas le cas, non plus, des terroristes. Donc, à mon avis, il faut éviter de faire l’amalgame."
Ce contenu a été réalisé sous requête de Magharebia.com.

Le 10 avril dernier, deux Touaregs, Barka Cheikh Ag Belkheir,

Photo du feu Commandant Touareg Barka Cheikh Ag Belkheir, assassiner par les services de sécurité maliens avec la complicité d' AlQaïda au Maghreb islamique alors qu'il tentait de faire libérer les otages Européens détenus par AQMI au Mali.
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Combats à Tinzawatene, coups de feu à Kidal, tensions à Tombouctou


Essawele
Après les terribles évènements de ces derniers jours contre les civils, et pour se désolidariser des négociations qui ont lieux actuellement à Alger entre le Mali et l'ADC, le MNLA a mis en marche son rouleau compresseur. Après les petites villes, place aux grandes serait-on tenté de dire. L'Association de la Jeunesse des Iradjanatenes rejoint les combattants du MNLA. Malgré les nombreux cris de "Mort aux Touareg" qui ont retenti à Bamako et Kati, des soldats Tamasheq (Touareg) sont toujours disposé à mourir pour un pays qui ignore leur sacrifice...
Les journées du 1er et 2 Février resteront à jamais dans l'histoire de notre peuple. Nul n'oubliera ses deux jours durant lesquels des Maliens du Sud du pays se sont attaqués aux familles Tamasheq et les ont chassés de chez eux en criant «Mort aux Touareg». Nul n'oubliera que ces attaques ont commencés par la pharmacie et la clinique du Docteur Elmehdy Ag Hamady qui pourtant est né, grandit, et travaille à Kati en donnant souvent des médicaments à crédit ou gratuitement et en soignant les mêmes personnes qui l'ont attaqués. Nul n'oubliera que la maison Zakietou Walet Haletine, le même sort alors qu'elle a valablement servie le Mali en tant qu'ancienne Ministre de l'Artisanat, et qu'avec son mari Ibrahim Ag Youssouf elle a créé une entreprise d'appui à l'entreprenariat de la jeunesse, plus de 95% des jeunes qu'elle appuie ne sont pas originaire de l'Azawad.
Face au déferlement de cette haine contre des populations innocentes, le MNLA semble avoir pris conscience des nouvelles attentes autour de ses actions. Après les rumeurs infondées qui font état de négociations entre le MNLA et le Mali à Alger, Mossa Ag Attaher, Chargé du MNLA des relations avec les medias est monté au créneau. Selon lui, le MNLA «se désengage complètement de ces négociations» auxquelles il ne participe ni de près ni de loin. Ces négociations semblent plutôt être entre le gouvernement Malien et l'Alliance pour la Démocratie et le Changement (ADC) d'Iyad Ag Ghaly et d'Ahmada Ag Bibi qui sont habitués à s'enrichir sur les misères de leur peuple. A ces négociations honteuses, Zeidane Ag Sidalamine, ancien leader des MFUA des années 1990, dépassé par les évènements actuels y prendrait part. Comme pour se désolidariser de ces négociations, le MNLA semble être sur le point de recommencer les actions militaires d'envergure. Tinzawetene vers la frontière Algérienne était l'objet d'affrontements entre les forces du MNLA et celles du Mali dans la journée du Vendredi 3 Février. Nous donnerons plus d'informations sur la situation de cette ville dans nos prochaines éditions.
Non loin de Tinzawatene, nous avons reçu via une source en France un bref communiqué de l'Association des jeunes Iradjanatenes notifiant leur adhésion au Mouvement National pour la Libération de l'Azawad. Selon leur président, Arikak Ag Ibrahim à Tessalit, «Nous, association des jeunes de la fraction Irradjanatane, déclarons adhérer au MNLA à partir de ce jour». Ce bref communiqué ne sera sans doute pas le dernier. Depuis le déferlement de haines contre les civils Tamasheq (Touareg) à Bamako et à Kati, l'indignation et la désillusion hante tous les Tamasheq (Touareg) du Mali et d'ailleurs. De nombreux groupes s'apprêtent à épouser les idéaux du MNLA.
Plus à l'ouest, la situation est montée d'un cran dans la ville de Tombouctou. Instrumentalisé, des milices Maures ont commencé à agir dans cette ville et commettent des arrestations, souvent avec débordements. A cela s'ajoutent le manque de confiances entre militaires Azawadiens et ceux du sud du Mali à l'intérieur des camps militaires. Ces tensions ont conduites le Colonel Komou Ag Kinini, Chef de l'unité ETEA de Tombouctou, à déserter de l'armée et rejoindre les troupes du MNLA avec des combattants à bord de 7 véhicules. Les représailles ont commencés aussitôt à Tombouctou du fait de l'armée Malienne appuyée par les milices Maures qui ont pris sa famille en otage, le moyen d'opération des mafias siciliennes...
Cette prise en otage et les exactions que commentent les milices Maures ajoutée aux tensions grandissantes à l'intérieur des camps militaires a fini par entrainer des coups de feu dans la ville. Le Lieutenant Alghafach Ag Hammou sera blessé dans ces coups de feu. Il sortira de la ville en compagnie d'une vingtaine de militaire Tamasheq (Touareg) avec l'aide d'une unité mobile du MNLA qui patrouillait aux environs de la ville de Tombouctou. Plus au sud, nous apprenons que l'armée compte réoccuper la ville de Ménaka dont elle s'est enfuie il y a quelques jours. Le Colonel-Major Abderahmane Ould Meydou refuse de diriger ce convoi vers cette ville stratégique après avoir pris conscience que la majorité des officiers supérieurs Maliens du sud du pays refusent de participer aux combats. Son refus est compréhensible lorsque l'on sait que ces collègues refusent d'aller au front alors que lui a survécu à deux embuscades meurtrières tendues par les unités du MNLA.
A l'Est, la ville de Kidal est encerclée depuis l'après-midi par les troupes du MNLA. Vers 22h GMT, des habitants de la ville nous ont signalé avoir entendu des coups de feu vers les entrées de la ville. Nous ignorons si ceci présage le début de la bataille déterminante pour la prise de control de la ville de Kidal ou s'il s'agit juste pour le MNLA de tester les défenses de la ville. Quoi qu'il en soit, en tant qu'agence d'information sur le peuple Tamasheq (Touareg), nous nous en attristons parce que la quasi-totalité des victimes qu'il y aura dans ses combats seront des Tamasheq (Touareg). En effet, les unités mobiles du MNLA encerclant la ville de Kidal sont en majorité composées de combattants Tamasheq (Touareg). Du côté de l'armée Malienne, la défense de la ville est assurée par le Colonel Fayçal Ag Kabba, la majorité de ses troupes sont Tamasheq (Touareg) et soutenues par des milices d'une tribu Tamasheq (Touareg). Pendant que le Mali a chassé la quasi-totalité de nos parents de Kati et de Bamako, nos frères continuent toujours de s'entre-tuer pour ce même Mali qui ne reconnaitra jamais leur loyauté et leur sacrifice...

Par Alghatek Ag Emasseye

‎Fighting in Tinzawatene, gunfire in Kidal.... The first two days of February will remain forever in the history of the Tuareg people. No one will forget these two days when Maliens in the south drove Tuaregs from their homes, shouting "Death to the Tuaregs!" ... The Tuareg Movement for the Liberation of the Azawad (MNLA) has disengaged from negotiations in Algiers, which they view as negotiations between the Malien government and a different movement, the Alliance for Democracy and Change (ADC).... The MNLA is about to start large-scale military actions. MNLA fighting focused on Tinzawatene last night [Friday February 3].... Many Tuareg groups are rallying around the MNLA now.... In Timbuktu, the situation has escalated, and Moorish militias have been making arrests.... In military camps in the south, there is tension between soldiers. The head of the military unit at Timbuktu (Col. Komou ag Kinini) has left the army and joined the MNLA with other fighters and seven vehicles.... Lieut. Alghafach ag Hamou was injured in the gunfire, and will leave Timbuktu with a number of Tuareg soldiers, aided by an MNLA patrol... The Malien army has re-occupied Menaka after fleeing only a few days ago, but the majority of Malien elders in the south refuse to participate in the fighting. Yesterday afternoon, Kidal was encircled by MNLA troops. At 10 PM, local people reported gunfire at the entrances to Kidal. The majority of Malien army soldiers at Kidal are Tuaregs, and they are supported by tribal Tuareg militias.

vendredi 3 février 2012

Azawad/Flash:20 militaires Touareg sauvés par le MNLA à la sortie de Tombouctou juste avant qu'ils ne se fassent lynchés par "leurs compagnons d'armes maliens"

Il y a 5 minutes
Mossa Ag Attaher





Urgent/Azawad

-Kamo Ag Minini Lieutenant colonel, chef de l'unite ETEA de Tbctou a bord de sept vecules est déjà a la base du MNLA pas loin de Tombouctou.Aussitôt des represailles, sa famille est en otage par l’armee de tbctou
- Il ya des coup de feu ds le camps et il ya une separation : - les noirs et les blanc-
- Alghafach ltnt blesse
- - achibrich( Tinzawatane) depuis 17heures entre mnla et armee de violents combats
- Kidal est encerclee par mnla et faisal qui dirige les operations maliennes
- L’armee doit aller a menaka stationnee ansongo et ould meydou est a gao il refuse de diriger le convoi
- Sacage continue a bko
- 1 officier a sikasso qui a fait des coups de sommation pour sauver sa famille.
-Plusieurs centaines des soldats maliens fait prisonniers
- 100vehicules pleins de refugies st a la frontiere Burkina faso, hier 24 vehicules a la frontiere
- La plupart de ceux qui ont vu leur maisons saccagés  sont les douaniers d'origine Touareg ou Arabe.
ALI - 
Article publié le : vendredi 03 février 2012 - Dernière modification le : vendredi 03 février 2012

Conflit entre l'armée et les rebelles touaregs au Mali : appels au calme et populations en fuite

Carte du Mali.
Carte du Mali.
(Carte : S. Borelva et F. Achache / RFI)

Par RFI
Le président malien Amadou Toumani Touré a reçu ce vendredi 3 février 2012 des femmes de soldats qui combattent dans le nord du Mali contre des rebelles touaregs. Au lendemain des manifestations à Bamako, où des habitants ont attaqué des communautés à la peau claire,  des appels au calme ont été lancés dans toutes les mosquées.

L'armée malienne fait face en ce moment aux rebelles touaregs dans le nord du pays. Sur fond de combats, les femmes des militaires, inquiètes, avaient déjà été reçues jeudi par le président Amadou Toumani Touré. Elles ont donc rencontré à nouveau le chef de l'Etat ce vendredi. Après une pause, l’entretien se poursuivait en début de l’après-midi. « Nous, nous tenons un langage de vérité. L’heure est quand même à la détente », a déclaré une des porte-parole des femmes de militaires au front que nous avons eu brièvement au téléphone.
Une autre délégation avait déjà été reçue par la Première dame, Lobbo Touré, dans la nuit de jeudi à vendredi. L’objectif du couple présidentiel est le même : calmer la colère des femmes de militaires, leur donner des nouvelles du front, aider certaines veuves matériellement et moralement à organiser leur deuil. Mais, surtout, instaurer un cadre permanent de dialogue entre les deux parties.
Parce que les femmes insistent : elles veulent pouvoir rencontrer le président de la République quand c’est nécessaire. Celui-ci a visiblement reçu le message et il est même question qu'Amadou Toumani Touré reçoive une délégation des femmes de militaires de toutes les régions du Mali.
La situation à Bamako après les protestations
La capitale s’est réveillée timidement à certains endroits. On voit encore des traces de pneus brûlés, des bâtiments et des boutiques saccagés depuis jeudi. Des cailloux jonchent quelques artères. Il y avait ce vendredi moins de circulation que d’habitude. L’administration fonctionne, la ville est calme. Mais à Sikasso, dans le sud du pays, des femmes de militaires ont également haussé le ton. Le gouverneur les a reçues. Au moins deux bâtiments officiels ont été saccagés.
Ce vendredi, dans les mosquées, il ya eu des appels au calme et à l’unité nationale. Parce que, «qu’on soit Malien du Sud, Malien du Nord, Arabe, Touareg, nous sommes tous les mêmes », c’est ce que disent les imams à Bamako. Mais il faut attendre la fin de la prière pour savoir si le message est passé ou pas.
Et, pendant ce temps, ce sont des centaines d'hommes, de femmes et d'enfants qui continuent de fuir le Nord-Mali pour tenter d'échapper aux combats qui opposent l'armée aux rebelles touaregs. La plupart d'entre eux ont trouvé refuge soit vers la l'Algérie soit vers la Mauritanie.
Ils sont au moins 4 500 à Sassalaa, des femmes et des enfants, non loin de la frontière entre la Mauritanie et le Mali. Ils sont essentiellement tous des Touaregs, des Arabes ou des Maures. Une association tente de leur venir en aide. Il s'agit de l'ARVA, l'Association des réfugiés et victimes des répressions de l'Azawad. Lors d’un entretien à RFI, Mohamed el-Ansary, président de cette association, a souligné que l’afflux de refugiés se poursuit :

Mohamed el-Ansary, président de l'Association des réfugiés et victimes des répressions de l'Azawad
Ceux qui habitent vers Tombouctou [...] sont au nombre de 4 500.
 
03/02/2012 par Carine Frenk
http://www.maliweb.net/ :la radio mille collines de Bamako:
virtuellement xénophobe.


L'armée malienne défaite sur le terrain des opérations militaires depuis 3 semaines a céder la place aux milices gouvernementales "dopés"par la propagande xénophobe et haineuse orchestré par maliweb depuis Bamako à l'encontre des Touareg et des "peaux blanches".
Maliweb est un site qui diffuse à longueur de ses publications la haine  et le mépris des Touareg,des rebelles,des nordistes et cela au su et au vu de tous les organismes sensés réguler l'information .
Aussi lorsque le president ATT intervient pour rappeler à l'ordre les manifestants de Kati et de Bamako en leur promettant une transparence sur le terrain des opérations militaires,il esquive le vrai débat que ranime les pogromes anti-Touareg et leurs instigateurs à Bamako,Gao et Tombouctou.
Depuis 1963 date de la première révolte de l'Azawad, l'armée malienne a toujours fait appel à ses milices pour assassiner et massacrer les populations civiles et cela en instrumentalisant à outrance les médias d'état et ceux privés dont le dénominateur commun restera au fil des ans la haine et le mépris du Touareg.
Après 1963,c'est dans les années 1990 date de la seconde révolte de l'Azawad que le mouvement raciste et xénophobe anti-Touareg le Gandakoy se verra confié la "tâche"immonde et inhumaine de massacrer des villages entiers d’éleveurs nomades Touareg de Gao à Tombouctou en passant par Léré et les rives du Fleuve Niger jusqu'aux confins du Sahara.

Aujourd'hui les mêmes acteurs refont surface après 20 ans en 2012 à l'heure ou tout le monde s'accordait à voire en la république du Mali des lueurs d'espoirs et de démocratie...
L'armée défaite et complètement désorganisé face à des militaires du MNLA mieux coordonner et plus disciplinés bat en retraite et n'hésite pas de se camoufler parmi des réfugies pour tenter de fuir les zones de combat qu'elle est sensé défendre et rejoindre les pays limitrophes.
maliweb attise la haine des Touareg en créant l'amalgame à force de désinformation et d' insinuations haineuses et méprisantes à l'encontre de toutes "les peaux blanches"au Mali.Le gouvernement d'ATT le sait depuis des années et laisse publier ces genres d'appels à la haine et aux crimes contre l'humanité.
C'est pourquoi nous,AIT Association des Intellectuels Touareg avons pris la ferme intention d'intenter un procès aux médias maliens en premier lieu à maliweb qui à l'image de "radio mille colline "du Rwanda diffuse des appels aux meurtres   aux massacres et publie des articles qui font l'apologie de la violence et des crimes contre l'humanité à l'encontre des citoyens maliens sur la base de leur couleur et appartenance ethnique.

AIT
ampliations:
ONU
UA
UE
CPI

jeudi 2 février 2012

L AZAWAD EST LIBRE!!ECOUTEZ l'INTERVENTION DE LA FEMME D'UN DES MILITAIRES !!

MALI - 
Article publié le : jeudi 02 février 2012 - Dernière modification le : jeudi 02 février 2012

Dans le nord-est du Mali, des militaires continuent de fuir les affrontements avec les rebelles touaregs

A Bamako, la capitale malienne, les forces de sécurité font face aux manifestants qui soutiennent les soldats combattant les rebelles touaregs, le 2 février 2012.
A Bamako, la capitale malienne, les forces de sécurité font face aux manifestants qui soutiennent les soldats combattant les rebelles touaregs, le 2 février 2012.
AFP

Par RFI
A la suite des combats entre les forces maliennes et les rebelles touaregs dans le nord du Mali, des dizaines de soldats maliens ont traversé la frontière avec le Niger. Ils sont arrivés dans la région de Bani-Bangou. Un premier groupe de militaires a été rapatrié vers Gao en début de semaine. Les combats et les déplacements de population du Nord ont des répercussions dans tout le pays. Ce jeudi 2 février 2012, il y a eu de nouveau des manifestations de femmes de militaires.

Dans l’ensemble, le calme est revenu à Bamako et à Ségou, un peu plus au nord, mais la journée a été très mouvementée. Tôt ce jeudi matin, des épouses de militaires au front dans le nord ont encore une fois marché sur dix kilomètres, de la localité de Kati vers le palais présidentiel.
Après avoir forcé des barrages, elles se sont rendues au palais. Le président Toumani Touré les a reçues à huis clos. Rien n’a filtré des entretiens mais l’une des porte-parole des manifestantes a confié à RFI à l’issue de la rencontre : « Nous sommes parvenues à un consensus avec le président de la République ». Elles réclamaient notamment des nouvelles du front mais aussi des équipements militaires adaptés pour leurs maris, face aux rebelles.

Dans quelques quartiers de la capitale et à Ségou, plus au nord de Bamako, la situation était également tendue. En colère ou venues soutenir les femmes de militaires, de véritables grappes humaines ont pris d’assaut des rues. Circulation bloquée, bâtiments saccagés, pneus brûlés : deux policiers ont été très légèrement blessés.

Ce vendredi matin, le président de la République devrait encore une fois recevoir une délégation de femmes de militaires au front, et il lui faudra convaincre davantage car il peut difficilement faire face à deux fronts : un au nord et un autre dans la capitale malienne, Bamako.

Madame Keita, manifestante contre la gestion de la crise dans le nord par le gouvernement.
Les militaires se sont réfugiés au Niger. Du Niger, ils ont été évacués vers le Mali ; ils n'ont pas les moyens de se battre en réalité.
02/02/2012 par Donaig Le Du
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FICHE PAYS :

Tamikrest - Elhoriya

Mali : pogroms anti-Touaregs à Bamako

JEUNE AFRIQUE
jeudi 2 février 2012
Depuis deux jours, la capitale malienne et ses environs connaissent une vague de violences anti-Touaregs et anti-Arabes. À l’origine des heurts, une longue marche des proches des militaires massacrés le 24 janvier à Aguelhok dans le Nord-Mali par les rebelles touaregs du MNLA.
Des violences anti-touaregs et anti-arabes ont commencé mercredi à Bamako, en représailles au massacre commis à Aguelhok (Nord-Mali) par la rébellion du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA). Tout est parti d’une marche vers la présidence malienne organisée lundi par des femmes et des jeunes du camp militaire de Kati, à une quinzaine de kilomètres de Bamako. Arrivés mardi à l’entrée de Koulouba, les manifestants ont été accueillis par le ministre de la Défense, Natié Pleah, qui leur a donné l’assurance de les recevoir le lendemain. Représailles Mais cela n’a pas suffi à calmer les esprits. Mercredi matin, la pharmacie d’un Touareg originaire de Tombouctou a été saccagée à Kati. Sans l’intervention des gendarmes, les responsables de la pharmacie auraient été lynchés par une foule hystérique. Quelques mètres plus loin, c’est la maison l’ancienne ministre de l’Artisanat et du Tourisme, Zakiatou walet Halatine, une autre Touareg originaire de Tombouctou, qui a été prise d’assaut. Toujours dans la matinée, des militaires se sont rendus au domicile d’Aboubacrine Assadek Ag Hamahady, professeur de mathématique à l’université de Bamako, pour l’emmener à l’aéroport. Ce dernier, lui aussi touareg originaire de Tombouctou, a déclaré qu’il avait été exfiltré du pays par l’armée car sa sécurité était menacée. Son nom figurerait sur une liste noire dressée par des proches de militaires morts dans le nord, lui a-t-on dit. Appel au calme La situation est si tendue que le président Amadou Amani Touré (ATT) a été obligé de s’exprimer à la télévision dans la soirée de mercredi. « Je suis avec attention l’évolution de la situation. Je demande à ce que l’ensemble des Maliennes et des Maliens se tiennent la main. Ne confondez pas ceux qui ont attaqué certaines casernes militaires et localités au Nord (…) avec nos autres compatriotes touaregs, arabes, songhaï, peulh… (...) Ne confondez pas, je le répète, les paisibles citoyens avec des gens qui ont pris la lourde responsabilité de se mettre au ban de la communauté nationale pour des raisons qu’ils sont seuls à connaître », a-t-il déclaré. Malgré l’appel au calme du président, la situation restait tendue jeudi à Bamako. Les marcheurs repris leur progression et ont brûlé des pneus sur l’avenue de l’Indépendance, devant l’Assemblée nationale et à la mairie du district de Bamako. En début d’après-midi, les manifestants se dirigeaient vers le palais présidentiel où ils souhaitaient être entendus par ATT en personne.

Bamako (presque) vide de ses familles Tamasheq (Touareg)

Toumast Press

Bamako brule
Les plus optimistes disaient que le Mali a changé en 20 ans. En 1992 la capitale Malienne se vidait presque de la totalité de ses familles Tamasheq (Touareg). Le même phénomène s'est produit aujourd'hui 20 ans plus tard. La quasi-totalité des familles habitant la capitale Malienne se refugie dans les pays voisins, c'est le sauve qui peut à commencer par les Tamasheq les plus important au sein de l'administration malienne jusqu'aux citoyens lambda.
Nous notions dans notre publication d'hier que la chasse aux «peaux rouges» avait commencée à Kati, ville avoisinante de la capitale Bamako. Elle s'est intensifiée aujourd'hui. Presque plus de familles «peaux rouges» comprenez Tamasheq (Touareg) ne se trouve actuellement à Bamako qui est à feu et à sang d'après beaucoup de maliens sur place.
Nous avons joint Oumar Ag Mohamed, un fonctionnaire du Ministère des Statistiques qui vient de se réfugier à Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso. Il s'est réfugié dans le Pays des Hommes Intègres avec l'ensemble de sa famille. Dans le même avion qui le transportait, se trouvait la famille du Ministre Malien de l'Agriculture Aghatam Ag Alhassane. Même la famille du seul ministre Tamasheq (Touareg) dans le gouvernement actuel n'a pas reçu de protection pour sa famille...
Mais il n'est pas le seul... Oumarou Ag Mohamed Ibrahim Haïdara, président du Haut Conseil des Collectivités territoriales, 3ème personnalité la plus importante au Mali, a été obligé de se réfugier avec sa famille au Maroc pour échapper une mort certaine...Le 2eme vice-président de l'Assemblée Nationale du Mali, le député Assaguid Ag Imbarcawane n'a surement pas voulu quitter la capitale Malienne. Il a surement cru qu'il sera sauvé par le Mali qu'il a tant défendue contre ses propres frères et son peuple. Sa femme, Houka Walet a échappé de peu à un lynchage. La foule s'est introduite chez elle et commença à saccager sa maison. Elle a réussi échapper à la foule qui la pourchassait et trouva refuge à l'aéroport en attendant de pouvoir sortir du Mali...
L'honorable Bajan Ag Hamatou, député de Ménaka et son beau-fils le Commandant Guisma Ag Hakeyri ont quittés le Mali avec l'ensemble de leur famille. Ils ont pu trouver refuge à Niamey. Aklinine Ag Mahmoud, directeur de l'Agence de Développement du Nord (ADN) a quant à lui échapper à un lynchage. Une foule en folie à encercler son bureau. Il a eu la vie grâce à une intervention des militaires qui n'était pas loin de son bureau.
Ceux-ci sont juste les familles des plus grands officiels Tamasheq (Touareg) qui ont toujours apporté un soutien indéfectible au Mali. Des centaines d'autres familles ont quittés la capitale Malienne par terre et par air. Des convois de centaines de véhicules de Tamasheq (Touareg) se sont dirigés vers les frontières du Sénégal, de la Mauritanie, du Burkina Faso, et du Niger. A l'aéroport, les familles Tamasheq (Touareg) n'essayent plus de choisir leur destination. Elles veulent juste sortir du Mali, peu importe le pays dans lequel l'avion les amènera...
Dans les camps militaires, la tension est de plus en plus grande. Les familles des militaires du Sud du Pays veulent coute que coute s'attaquer aux familles Tamasheq (Touareg). A moins d'une intervention qui permettra à ses familles de sortir également du Mali, une tragédie se produira. Après tout ce que nous voyons aujourd'hui, je doute fortement que le Mali est un pays dont la devise est réellement "Un Peuple-Un But-Une Foi". Peut-être que la devise du pays devrait être "Plusieurs Peuples-Plusieurs Buts-Plusieurs Fois"...

Par Khado Ag Ghousmane