mardi 31 janvier 2012

Nord-Ouest du Mali : l’armée affirme repousser une attaque de rebelles touareg

ROMANDIE NEWS
mardi 31 janvier 2012
BAMAKO - L’armée malienne était en train de repousser mardi une attaque menée par des rebelles touareg sur la localité de Niafounké (nord-ouest), a appris l’AFP de source militaire.
Nos troupes repoussent actuellement une attaque rebelle non loin de Niafounké et ça continue, a déclaré à l’AFP, le lieutenant Ismael Maïga.
Moussa Salam, porte-parole de la rébellion qui a dit être sur place, joint au téléphone par l’AFP depuis Bamako, a indiqué que les rebelles font effectivement face à l’armée du Mali à Niafounké. Les combats continuent, a-t-il dit.
L’échange de tirs a été confirmé par le responsable d’une ONG qui réside dans la région. Ca tire actuellement à Niafounké. Les deux camps tirent de loin, a-t-il affirmé.
Les rebelles touareg du Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA), ont lancé mi-janvier une offensive en différents endroits du nord-est et du nord-ouest du Mali en y attaquant plusieurs villes.
Il s’agit de Ménaka, près de la frontière du Niger, de Tessalit et Aguelhoc, près de la frontière algérienne, de Léré, proche de la Mauritanie, puis mardi de Niafounké, non loin de Léré.
Les combats avec l’armée malienne ont fait des dizaines de morts, rebelles et militaires essentiellement.
Un millier de personnes ont quitté Léré, l’une des villes attaquées dans le nord-ouest pour se réfugier en Mauritanie proche.
(©AFP / 31 janvier 2012 20h08)

Rien ne vas plus pour l'armée malienne; le Chef de l'Etat-major démit de ses fonctions?


Generaux Maliens
Entre la conversation téléphonique que nous avons eue avec un combattant du MNLA, et les nouvelles concernant l'état de l'armée Malienne, les plus grandes inquiétudes sont de mise. Pendant que le MNLA entend faire parler de lui encore plus dans les prochains jours et semaines, l'armée Malienne se retrouverait sans Chef d'Etat-major, ses troupes avec un moral bas. Les populations civiles sont de plus en plus inquiètes.
Le Dimanche 29 Janvier 2012, nous avons joint un combattant du MNLA sur son téléphone satellitaire. N'étant pas habilité à s'exprimer dans les medias, nous tairons son identité. Selon lui, bien vrai que la route menant à la libération et à l'Independence de l'Azawad sera longue et parsemée de grandes difficultés, elle est quand même entamée, et rien à part Dieu le Tout Puissant n'empêchera à l'Azawad de rejoindre sa destination finale. Il continue en nous disant : «la seule chose que nous voulons c'est l'indépendance de l'Azawad. Nous ne voulons pas la guerre avec nos frères Maliens. Nous voulons vivre en paix à côté du Mali. Les Maliens sont nos frères, même lors des combats, tout soldat Malien qui déposera son arme sera saint et sauf entre les mains du MNLA.»
Lorsque nous lui demandons d'après l'avancée des combats, sa réponse était très claire : "je ne peux commencer à vous répondre sans avoir une pensée pour tous les combattants qui nous ont quittés en cours de route. Leur sacrifice ne sera pas vain. Aujourd'hui, seul le MNLA existe dans l'Azawad. L'armée Malienne a reçu de grandes pertes, ses troupes ont peur de se rendre au front. Elle a comprise rapidement le message du MNLA. Dans les jours et les semaines qui arriveront, encore plus de militaires Maliens comprendront notre message. Cette fois-ci, personne ne prendra sa valise pour se rendre au Palais Présidentiel de Koulouba, on a fini avec les accords partiels qui ne résolvent rien." Afin de mieux comprendre la différence dans les combats entre l'armée et les forces du MNLA, nous vous proposons une courte partie d'un documentaire tourné en 1992 lors de la rébellion.


L'optimisme de ce combattant du MNLA contraste par rapport à l'état de l'armée malienne. Rien ne va plus. Le moral de cette armée se trouve à son plus bas niveau depuis la fin de la rébellion des années 1990. Face aux défaites cuisantes qu'elle subit depuis le 17 Janvier 2012, le Président Malien, Amadou Toumani Touré, Chef Suprême des armées se résoudrait à démettre de leur fonctions une partie de l'Etat-major Malien. Le General Gabriel Poudiougou, compagnon de longue date du General-Président serait mis à pieds pour communication mensongère et fautes graves. Le centre de commandement vient d'être délocaliser à Bamako, la capitale. Nous n'avons pu avoir la confirmation si le Président compte jouer un rôle direct dans le commandement des troupes maliennes.
Quoi qu'il en soit, le nouveau Chef d'Etat-major aura un travail énorme à faire. Les troupes maliennes n'ont plus le courage de combattre. Nos sources nous affirment que le Colonel-Major Abderahmane Ould Meydou serait hésitant à aller aux fronts après avoir vu la quasi-totalité de ses troupes et de ses milices périrent dans les embuscades que le MNLA lui a tendu vers Ménaka et Adjelhoc (Aguelhok). Seules quelques officiers supérieures se portent volontaire à entreprendre des missions dans le MNLA et prendre le risque d'affronter des unités mobiles du MNLA. La confiance entre les troupes de l'armée Malienne est également inexistante. De nombreux militaires Azawadiens ont été et continuent d'être obligé de déserter l'armée Malienne parce qu'ayant peur de se faire assassiner par leurs frères d'armes.
Au niveau populaire, les choses ne sont guerres réjouissantes. Nous apprenons à l'instant de plusieurs sources se trouvant dans le périmètre du Palais Présidentiel de Koulouba que les femmes et les mères des soldats Maliens en poste dans l'Azawad ont quitté tôt ce matin la ville de Kati pour faire entendre leur mécontentement devant la Palais Présidentiel. Elles entendent faire comprendre à qui de droit qu'elles ne souhaitent plus que leur mari et leurs enfants servent de chair à canon face au MNLA alors que les officiers supérieurs Maliens et leur enfants refusent de se rendre au front.
Face à cette impuissance de son armée, le gouvernement Malien tergiverse et ne sait plus à quel saint se tenir. Il souhaitait jouer la carte de la fermeté, mais son armée ne le lui permet pas. Alors, il trouve une nouvelle parade, celle de jouer au petit agneau innocent et sans défense. C'est ainsi qu'un communiqué du gouvernement Malien a fini par convaincre les plus optimistes qui croyaient encore en sa puissance. Le communiqué publié le Dimanche 29 Janvier 2012 dis ceci: «A la suite des atrocités commises par les éléments du MNLA, de AQMI et de divers groupes à Aguel'hoc le 24 janvier dernier, le Gouvernement a décidé de constituer une commission d'enquête en vue de faire toute la lumière sur les évènements survenus et de saisir, le cas échéant, les juridictions nationales et les instances internationales compétentes.» Encore une propagande mensongère du gouvernement Malien.
A Adjelhoc (Aguelhoc), avant l'entré dans la ville des troupes du MNLA le Mardi 24 Janvier 2012, les militaires Maliens originaires du sud du pays ont tués les 15 soldats Tamasheq (Touareg) qui se trouvaient avec eux. Un 16eme vivra et racontera ce qui s'est passé aux troupes du MNLA une fois rentré dans la ville. L'énergie du désespoir qui a poussé les soldats Maliens a tué leurs frères d'armes uniquement à cause de la couleur de leur peau, les a poussés à combattre les troupes du MNLA alors qu'ils n'avaient aucune probabilité de vaincre. En somme, ceci est encore une propagande mensongère du Mali qui connaitra le même sort que celles qui l'ont précédée, c'est-à-dire démenti sans équivoques par la communauté internationale.
Face à cette faillite complète de l'armée Malienne, les populations civiles Azawadiennes ont de plus en plus peur. Comme nous le disions précédemment, la nouvelle stratégie de combat de l'armée Malienne consiste à faire un bombardement aérien aveugle des villes sous le contrôle du MNLA. Ceci fut le cas à Adjelhoc (Aguelhok) lorsque le 25 Janvier 2012, l'armée Malienne à bombarder l'ensemble de la ville. Résultat, les habitants de la ville se retrouve en plein désert sans aucun support. L'autre stratégie Malienne consistant à utiliser des milices pour combattre à la place de l'armée Malienne et aussi à s'attaquer aux populations civiles comme ce fut le cas durant la rébellion de 1990-1996. Les populations Azawadiennes habitant le Sud du Mali commencent à recevoir de plus en plus de menaces. Espérons que le gouvernement Malien sera assez responsable pour éviter une autre guerre civile au Mali.

Par Ikhlou Ag Azzezen

Combats en ce moment même à Niakunké entre des brigades de l'Azawade et l'armée malienne en deroute d'après des sources locales.

Population de l'Azawad vivant en Europe, Peuples Amazegh de la diaspora de France et d'Europe, Population de France et d’Europe amie de l'Azawad,organisations internationales de droits de l'homme, chers amis;venez nombreux soutenir le peuple de l'Azawad en ces moment dont-il en a si besoin. Tous ensemble ce samedi 04 février a 15h devant l’assemblée Nationale française a paris pour le rassemblement de solidarite avec l'Azawad.
Mardi 31 janvier 2012
drapeau-amazighLes anciennes colonies françaises ( les autres aussi ) subissent depuis de nombreuses années les conséquences des découpages frontaliers totalement arbitraire. Ces États récemment crées ( années 60 ) englobent différents peuples spécifiques. Les français ont donné ( laissé ) le pouvoir politique et économique à certains d'entre eux au détriment des autres. Il est normal et c'est un fait "planétaire" que chaque peuple désire accéder à son indépendance et nul État pluri-ethnique n'y échappe. La différence d'un État à l'autre sont les moyens employés par ces peuples colonisés pour accéder à l'indépendance : la violence ou les voies démocratiques. Ces choix varient en fonction des "tempéraments" des peuples concernés et en fonction du degré de démocratie dans les États où ils vivent. L'intangibilité des frontières est le summum des discours impérialistes et colonialistes. Il est donc normal et légitime que le Peuple Touareg ( comme les Toubous ) et l'ensemble de la Nation Amazigh se donnent les moyens de se libérer des colons. Pour ce qui est de l'Etat Algérien il est normal que les Imazighens accèdent eux aussi à l'indépendance comme l'ont fait les Arabes ( aidés par les Berbères ) en temps utiles face aux colons français. Ce qui est bon pour l'un ne peut pas être mauvais pour l'autre. Le Mali comme le Niger doivent accepter la partition. PELLET Jean-Marc
InternationalMardi, 31 Janvier 2012 10:00Facebook Imprimer Envoyer Réagir

Bamako accuse la France d’être derrière ces manœuvres

Menace de scission dans le Nord-Mali

Par : Djamel BouattaLIBERTE/Algerie
Les armes ont repris dans le Nord-Mali, le triangle Gao-Kidal-Ménaka, qui forme l’Azawad dans la langue des Touareg, d’où les inquiétudes pour l’intégrité territoriale de ce pays.

Le risque de partition n’est pas une vue de l’esprit depuis le partage en deux, l’an dernier, du Soudan historique et, bien avant, de l’Érythrée, qui s’était détachée de l’Éthiopie, ce pays où les pères des indépendances africaines avaient signé le fameux principe de l’intangibilité des frontières héritées de la colonisation.
La menace du MNLA fait craindre le pire aux nombreux pays africains en proie aux conflits identitaires. Du Sénégal à l’Angola, de la RDC au Tchad, en passant par le voisin du Mali, le Niger, et le géant nigérian, c’est la même question qui se pose : faut-il écouter l’ethnicisme, réhabiliter les anciens royaumes ou continuer à promouvoir la doctrine de l’intangibilité des frontières, fondateur de l’OUA, l’ancêtre de l’Union africaine ? À l’origine de ces poussées ethniques, il n’y a pas que le complot de l’Occident et d’autres puissances extra-africaines intéressées par les richesses et le marché continental.
Si l’UA et la Ligue arabe ouvraient dans la sérénité ce dossier explosif, elles constateront que les menaces de scissions sont alimentées par l’étouffement, pour ne pas dire plus, des minorités. Et que ces situations sont la conséquence d’absence de démocratie et de son corolaire, la garantie de la pluralité. Les deux organismes vérifieront que la mauvaise gouvernance conduit à la mauvaise gestion des frontières africaines. La reprise de la guerre entre l’armée et le Mnal (Front national de libération de l’Azawad) a fait, selon les bilans additionnés, plus d’une centaine de morts et davantage de blessés. Né de la fusion des débris des rébellions des années 90 et des recrues du Mtnm (Mouvement touareg du Nord-Mali) de feu Ibrahim Bahanga, le MNLA est, sur le terrain, en alliance avec le Mpa (Mouvement populaire de l’Azawad), d’obédience salafiste, d’Iyad Ag Gali. Leur union est scellée par l’objectif de créer un État touareg du Nord-Mali. Le syndrome du Sud-Soudan caresse-t-il l’Afrique de l’Ouest ? À cette galaxie de dissidences dans les divers mouvements du triangle Gao-Kidal-Ménaka, s’est adjointe une fraction du contingent touareg de l’armée défaite et disloquée de feu Kadhafi, sous les ordres d’un certain colonel Najim Ag Mohamed, rentré de Libye en octobre dernier. La zone est également considérée comme l’antre de l’Aqmi (Al-Qaïda au Maghreb islamique), qui l’a transformée en terrain de chasse pour otages, notamment occidentaux.
Le terrain, trop étiré pour être quadrillé ou verrouillé efficacement, donne du fil à retordre à l’armée malienne, à quoi il faut ajouter le casse-tête logistique qu’il faut résoudre pour soutenir un effort de guerre dans cette région hostile de plus de 1 500 km. Dans l’autre camp, le soutien “obligatoire” des populations locales et la noria de Toyota qui s’en sortent dans les courses-poursuites avec l’infanterie motorisée de l’armée. La guerre du désert, disent les spécialistes, est la spécialité des “fils du désert”. Le gouvernement malien arrive difficilement à recruter des supplétifs touaregs pour servir d’éclaireurs et d’auxiliaires à son armée. À cet effet, le Président malien a tiré des geôles de la Sécurité d’État le richissime homme d’affaires Mohamed Ould Awainatt, en contrepartie de l’engagement de sa tribu dans la guerre, aux côtés des forces gouvernementales.
Une libération mal appréciée par l’opinion et la magistrature car ce nabab touareg a été mêlé à l’atterrissage clandestin, non loin de Gao, en novembre 2010, du mystérieux Boeing sud-américain rempli de drogue. Pour autant, les agglomérations changent de mains au fil des semaines à l’intérieur de ce triangle azawad. L’armée, qui avait reconquis la garnison d’Aguel Hoc, à 170 km de Kidal, a été délogée par les assauts furieux du MNLA, qui a plié bagages à son tour devant la contre-offensive de celle-ci. Ce jeu de yoyo a provoqué la stupeur à Bamako et assombri l’horizon électoral, hypothéquant jusqu’au calendrier présidentiel.
À cent jours de la fin de son deuxième et dernier mandat, le Président ATT, qui a refusé de tripatouiller la Constitution pour s’ouvrir dans la bonne tradition africaine un troisième mandat, craint de se retrouver prisonnier du palais de Koulouba. Très réfractaires aux servitudes de l’administration centrale que sont les impôts, le découpage de l’espace et la scolarisation et s’estimant abandonnés par celui-ci pour ce qui est du développement de leur région, les Touaregs ont constamment fait craquer l’entité malienne. Une première rébellion, déclenchée trois ans après l’indépendance du Mali (1963), sera vite jugulée.
L’immense prestige de Modibo Keita et sa profonde amitié avec ses voisins algériens, hâtèrent le retour de la paix. Mais le précédent était là et servait de stimulante référence pour les générations suivantes, dans cette communauté forte de moins d’un million d’âmes, que la couleur blanche de la peau et les zones d’implantation et de nomadisation nettement excentrées séparent de l’écrasante majorité des Maliens. Avant ATT, le Président Moussa Traoré a eu sa guerre de l’Azawad, entre 1990 et 1991. Il échut au Président Alpha Oumar Konaré de faire la paix, en 1996, avec l’aide également de l’Algérie. Dans sa confrontation avec le MNLA, ATT est également confronté à une guerre avec l’ancienne puissance coloniale. À Bamako, on parle de crise de confiance croissante avec Nicolas Sarkozy. Rfi et France 24 relayent les communiqués du MNLA, via Moussa Ag Assarid, émigré anonyme jusqu’au déclenchement des hostilités, en décembre 2010.
À cela, cette thèse en cours dans les milieux du renseignement en Afrique de l’Ouest qui interprète la capture des Français Philippe Verdon et Serge Lazarivic comme une fausse prise d’otages qui a permis à la rébellion touarègue d’avoir deux planificateurs militaires dans ses rangs ! La presse de Bamako se déchaîne contre la France à qui elle rappelle que “ce Mali qu’elle poignarde aujourd’hui, a fourni le plus gros contingent de tirailleurs sénégalais qui ont contribué à libérer la France de l’occupation allemande lors de la Seconde Guerre mondiale. Et que leurs héritiers, qui se battent pour la liberté et l’unité de leur pays dans les confins sahariens, ont conservé la bravoure de leurs illustres devanciers.” Bamako considère que les rêves récurrents d’autodétermination de la communauté touarègue sont alimentés par la France. Pourquoi ? La réponse serait à chercher dans le fait que le Mali est frontalier de 7 pays : Algérie, Burkina-Faso, Côte d’Ivoire, Guinée (Conakry), Mauritanie, Niger et Sénégal. Si le Mali se désintègre, les ondes de choc d’un tel bouleversement sous-régional, ébranleront nombre d’États voisins et sur le continent.

D. B

lundi 30 janvier 2012

♫♪♬♪ Tinariwen~Cler Achel.flv

TINARIWEN, MUSIQUE AMAZIGH (BERBÈRE) TOUAREG AFRIQUE DU NORD

Koulouba-land:Le chef d’État Major général des armées démissionne selon des sources pas confirmés

Nouvelles Brèves

ATT rappelle le PC Opérationnel à Bamako
NDLR/ça chauffe au bord du Fleuve Niger!!
Au moment où nous bouclons cette édition, le Chef de l’Etat vient de rappeler illico presto le PC opérationnel dirigé par le Général Gabriel Poudiougou, Chef d’Etat Major Général des Armées à Bamako. Rien n’a filtré sur cette décision combien importante du chef des Armées qui seul sait ce qu’il fait. Pour le moment, la tension est vive au nord en même temps que Léré est aux mains des assaillants depuis jeudi dernier sans qu’ils ne soient délogés comme cela se doit. Dans ce cas, nous nous demandons à quoi jouent ATT et ses Généraux ?

L’on est en droit de se demander avons-nous réellement une Armée ? Qu’est ce qui se passe ? Pourquoi Koulouba reste muet sur une situation gravissime de la sorte ?

Attaque de Léré

Le voisin Mauritanien soupçonné…


Ag Saad Mohamed LamineESPACE TOUAREG SUR FACEBOOK

Un communiqué de l'ORTM annonce des marches au Mali et dans les zones de l'Azawad pas encore libérées par MNLA:

Il est très normal que les maliens marchent chez eux pour faire part de leur soutien à leurs forces armées. Mais dans cette marche les azawadiens encore ralliés au Mali sans leur volonté, auront pour prix de leur vie de prendre le devant de la comédie médiatique.

Les militaires maliens occupant les zones de l'Azawad pas encore libérées par les Combattants de libération de l'Azawad (CLA ) du MNLA exigerons de ces population une manifestation pour condamner les idéaux du mouvement. Cela ne nous rappèle t-il pas le jeu de Khadafi lorsqu'il utilise les tripolitins comme "bouclier humain" contre l'OTAN et le CNT en les forçant au rassemblement.

Explications
Le gouvernement malien ayant compris que:

1) Son armée est mise en déroute générale par les CLA du MNLA;
2) Sa propagande d'assimilation du MNLA et AQMI a échouée au plan diplomatique;
4) Dans beaucoup de pays de vrai démocratie des marches de soutien se tiendront et sont sont prévues dans l'objectif de manifester leur soutien à l'indépendance de l'Azawad (cas du 24 février devant le parlement français à Paris);
4) le nombre de désertion d'officiers supérieurs originaire de l'Azawad augmente chaque jour (phénomène de prise de conscience);
5) découverte de personnalité puissantes songhais et arabes parmi les défenseurs de la libération de l'Azawad à Gao et Tombouctou;

essaye de changer d'arme de guerre pour se servir des populations civiles et sans défense blanches ou autres originaires de l'azawad comme "bouclier humain" autant pour les combats que sur la scène médiatique.

Assurance:

Rien de cela ne changera la donne incha Allah car le but reste et restera le même: la libération de l'Azawad.

Nous savons et nous avons des preuves que parallèlement des milices ethniques ont étés constituées partout pour faire le rôle des armées trouillards. Mais veuillez garder le contact, le pouvoir de Bamako sera déçue car les CLA ne les affronterons que lorsqu'ils les attaquent.
L'objectif durant ces combats consistera à faire moins de victimes que possible car beaucoup de jeunes enroulés dans ces milices furent contraint et cherchent juste une sortie. D'ailleurs nous savons bien que certains ne nous combattrons jamais, jamais...

NB: Veuillez dire à nos sœurs et frères azawadiens(es) de ne pas oublier de profiter des fonds engagés dans l'organisation du théâtre.
Nos encouragement particuliers et sincère pour les maliens qui marcherons au Mali car c'est tout de même leur droit et devoir de soutenir leur armée nationale.
Bamako:la fin des haricots?


Aujourd hui 30/01/2012 les femmes des bidasses de Bamako sont sorties par milliers pour demander des compte à leur gouvernement sur les chiffres exactes des disparus (centaines)et des prisonniers(dizaines) depuis les affrontements avec les révolutionnaires del'Azawad.Elles reclament la demission du chef d'état major des armées ce qui a été accepté pour le bilan,koulouba s'est muré dans le mutisme comme d'habitude.Beaucoup des militaires refusent de rejoindre en renfort l’état major poudingo de Gao.
Non non vous revez pas ce texte est sur maliweb et il souligne la fin de l'armée malienne dans l'Azawad HAR ABADA INCHALLAH!!
Situation au Nord : Communiqué du Gouvernement de la République du Mali
30/01/2012 Commentaires [ 8 ] E-mail Imprimer
A la suite des atrocités commises par les éléments du MNLA, de AQMI et de divers groupes à Aguel’hoc le 24 janvier dernier, le Gouvernement a décidé de constituer une commission d’enquête en vue de faire toute la lumière sur les évènements survenus et de saisir, le cas échéant, les juridictions nationales et les instances internationales compétentes.

Koulouba, le 29 janvier 2012


Le Gouvernement de la République du Mali

Rassemblement de solidarité avec l'Azawad qui se tiendra le Samedi 04 Février 2012 à 15h00 devant l'Assemblée Nationale Française à Paris.




  • Toumast Press
    Nous avons l'immense honneur d'invité tout le monde au Rassemblement de solidarité avec l'Azawad qui se tiendra le Samedi 04 Février 2012 à 15h00 devant l'Assemblée Nationale Française à Paris. Cette manifestation sera la première d'une série de rassemblements qui se tiendront en Europe, en Amérique et dans d'autres régions du monde. Cette première manifestation est organisée par la société d'information Tamazgha. Nous reviendrons en détails sur cette manifestation

    Rassemblement de solidarité avec l'Azawad à Paristoumastpress.com
    Toumast Press - Agence Tamasheq (Touareg) pour l'Information

MNLA-Mercenaires-AQMI: La communauté internationale rejette la propagande Malienne


henri de raincourtL'impuissance de l'armée Malienne face aux troupes du MNLA, a poussé le gouvernement Malien à commencer ce qu'il sait faire le mieux: fuir ses responsabilités. Il essaye de s'attirer encore plus de soutiens en voulant surfer sur les vagues de la guerre libyenne et de celle contre le terrorisme. Mais la communauté internationale qui l'a qualifié de «maillon faible» de la lutte contre le terrorisme au Sahel pendant une dizaine d'année n'a pas la mémoire aussi courte. Elle a fait comprendre au Mali et au monde entier qu'aucune relation n'existe entre le Mouvement National pour la Libération de l'Azawad (MNLA) et Al Qaeda au Maghreb Islamique (AQMI).


Après ses echecs contre le MNLA à Ménaka, Tessalit, Adjelhoc (Aguel-hoc), Adaramboukare (Anderamboukane), Tessit, Ntillit, Léré, et Diabali, le Mali a fait recours à sa spécialité: la propagande mensongère. Ses généraux de salons étant incapables de diriger les hostilités sur le terrain, il commença à décrédibiliser le MNLA, qualifiant ses combattants de mercenaires ayant combattu pour le régime dictatoriale de Mouammar Kadhafi. Sans même se faire inviter, la presse qui saute sur tout ce que lui propose le gouvernement, n'a pas hésité à faire étalage de sa méconnaissance totale de toute question géopolitique, en tirant sur le MNLA et ses combattants. Un communiqué du Bureau Politique du MNLA à travers la voix de Mossa Ag Attaher remis les pendules l'heur:
"Le MNLA ( Mouvement national pour la libération de l'Azawad) , tient à préciser, qu'au sein de son Etat-major figure en même temps : d'anciens rebelles des révoltes des années 1990 (Mouvements et fronts unifiés de l'Azawad (MFUA), de 2006 (Mouvement touareg Nord-Mali (MTNM) de feu Ibrahim Ag Bahanga, des combattants revenus de la Libye mais qui ont largement participé à la libération de ce pays, des volontaires issues des différentes ethnies (Touareg – Songhaï – Peuhl et Maure) du Nord-Mali (Azawad) et des officiers et soldats déserteurs de l'armée malienne."
Selon lui, en aucun cas le MNLA ne peut être réduite en une seule composante étant donné que c'est processus de libération entamé depuis 1963 et dont l'Etat-Major regroupe aussi bien les anciens des MFUA des rebellions des années 1990, les combattants du MTNM de feu Ibrahim Ag Bahanga, les volontaires issues des différentes communautés de l'Azawad, et des anciens de l'armée Libyenne. Parmi ces derniers, ce trouve le Colonel Mohamed Ag Najim, nommé Chef d'Etat-Major du MNLA. Cet officier respecté par tous a servi pendant plus de 20 ans au sein de l'armée Libyenne. Outre lui, de nombreux Tamasheq ont combattu aux côtés du CNT. Un exemple parmi d'autres est la Brigade Ténéré dont les images suivent ci-après.
Ce que le Mali a oublier c'est ce que la communauté internationale n'est pas aussi légère que l'est le Mali. Outre le fait que les combattants du MNLA ne sont en aucun cas des mercenaires Libyen, le Mali lui-même n'a pas hésité à accueillir les anciens de la Libye sur tapis rouge. Les premiers à avoir bénéficié des largesses du gouvernement Malien sont les combattants qui se sont cantonnés à Takalot à une trentaine de kilomètre de Kidal. En Octobre dernier, six (6) ministre Maliens se rendaient à Takalot pour "souhaiter la bienvenue aux frères Maliens revenus de Libye et qui sont de retour dans la mère-patrie". Outre les mots de bienvenue, ces ministres Maliens avaient encore apportés 50 millions de Francs CFA, 50 tonnes de riz. Qui a oublié les accueils au Palais Présidentiel de Koulouba avec tous les honneurs des Colonels Ewanzak Ag Emakadey, Wakki Ag Ossad, et Sidi Lama Ag Imikal? Certainement pas la communauté internationale. Aujourd'hui ces mêmes colonels de l'ancienne armée Libyenne et leurs troupes combattent le MNLA aux côtés de l'armée Malienne et de leurs milices Arabes et Tamasheq (Touareg).
Cette stratégie ayant échouée, le Mali croyait pouvoir surfer sur la vague de la guerre contre le terrorisme. Ici encore, erreur lui en a pris. Les communiqués du ministère de la défense sonnait le départ. Après l'attaque d'Adjelhoc (Aguelhoc) dans laquelle de nombreux militaires maliens ont perdu la vie, un communiqué du ministère de la défense sonnait le départ. Le Colonel d'Aviation Idrissa Traoré affirmait le 26 Janvier 2012 que la ville d'Aguel'hoc avait été attaquée deux jours plutôt par "par des djihadistes d'AQMI, des éléments du MNLA et d'autres assaillants". Comme à son habitude, la presse malienne ne s'est pas posé des questions pour relayer cette information sans aucune verification. Les porte-paroles que sont Serge Daniel (correspondant de RFI et de l'AFP au Mali) et Martin Vogl (correspondant de l'Associated Press au Mali) ne sont pas non plus posés plus de questions avant de relayer la propagande Malienne.
Seulement la communauté internationale qui n'avait cessé en vain d'appeler pendant une dizaine d'années au réveil du «maillon faible» de la lutte contre le terrorisme, ne pouvait pas cautionner cette compagne mensongère dans laquelle le gouvernement fuit par rapport à ces responsabilités. La France monta au créneau pour dire qu'une tentative de faux procès est entreprise par le Mali. Dans un discours devant le Senat le 26 Janvier 2012, le ministre français de la Coopération, Henri de Raincourt déclarait sans langue de boit qu'il "faut faire une différence entre les difficultés nées de la situation des Touareg et des relations avec le pouvoir central et (celles nées) de la situation d'AQMI. Ce n'est pas la même chose, d'ailleurs les deux ne collaborent pas ensemble, ne travaillent pas ensemble". Avec l'appui de tous les renseignements dont dispose la France, il envoyait un signal clair et sans équivoque au Mali: tout différencie le MNLA et l'AQMI.
Le 28 Janvier, l'Algérie à son tour prenait la parole en notant clairement le Mouvement National pour la Libération de l'Azawad (MNLA) et l'Al Qaeda au AlgerieMaghreb Islamique n'ont rien en commun. Après s'être attristée de l'inaction du Mali face à AQMI, elle à constater que son aide militaire destinée à combattre l'organisation terroriste est plutôt utilisée par le Mali pour combattre le MNLA. Fort de ce constat, elle a pris la courageuse décision de geler son aide militaire au Mali, en tant donné que le MNLA n'est pas l'AQMI, et que son aide n'est pas destinée à combattre un quelconque mouvement révolutionnaire ou indépendantiste.
Le 29 Janvier, s'était autour de la Mauritanie de contredire la version du Mali liant le MNLA à l'organisation terroriste AQMI. En marge de la 20eme session du Conseil Exécutif de l'Union Africaine à Adis Abéba, Hamadi Ould Baba Ould Hamadi, ministre hamadi ould baba ould hamadiMauritanien des Affaires Etrangères et de la Coopération déclarait: "D'abord les Touareg sont une communauté ethnique, ce qui n'est pas le cas des terroristes. Les Touareg au Mali sont chez eux, ce qui n'est pas le cas des terroristes. Les Touareg ont des revendications identitaires, ce qui n'est pas le cas des terroristes. Les Touareg n'ont jamais attaqué un pays étranger, ce qui n'est pas le cas, n'ont plus, des terroristes. Donc, à mon avis, il faut éviter de faire l'amalgame." Il y a-t-il une manière encore plus claire de démentir la propagande mensongère du Mali? Nous ne le pensons pas.
En somme, Le Mouvement National pour la Libération de l'Azawad n'est pas une organisation composé de mercenaires qui seraient en train de déstabiliser le Mali. Ce n'est encore moins une organisation terroriste qui coopérait avec Al Qaeda au Maghreb Islamique. Rarement, la communauté internationale n'avait parlé d'une seule et même voie pour contredire le Mali. Au lieu de continuer sur cette pente glissante, le Mali devra se ressaisir. Bamako se résoudra-t-elle à faire la guerre au lieu de la propagande mensongère? Ou décidera-t-elle de suivre la voie légale en organisant un referendum d'autodétermination de l'Azawad comme le permettent les textes des Nations Unies et l'Union Africaine?

Par Acherif Ag Intakwa

RFI: Le rôle de Iyad ag Ghali

Le gouvernement malien affirmait le 26 janvier que des éléments d’Aqmi avaient combattu aux  côtés des rebelles du MNLA, Mouvement national de libération de l’Azawad dans la ville d’Aguelhoc. Selon des témoins des combattants islamistes ont effectivement pris part aux combats, mais s’agit-il pour autant de membres d’al-Qaïda ? Que sait-on à l’heure qu’il est des hommes qui combattent aux côtés du MNLA ? La France par la voix de son ministre de la Coopération a fait part de ses doutes après les affirmations du gouvernement malien ce jeudi.

Bamako l’affirme, les rebelles du MNLA bénéficient du soutien de djihadistes d’Aqmi. C’est avec eux, qu’ils ont combattu notamment à Aguelhoc assure le ministère malien de la Défense.
Joint par RFI, les intéressés démentent, et réaffirment une nouvelle fois leur volonté de lutter contre al-qaïda au Maghreb islamique, qui occupe leur territoire. Ce que reconnait le mouvement rebelle c’est la présence à ses côtés, sur le terrain, aux côtés des hommes de Iyad Ag Ghali, l’ex-chef de la rébellion des années 1990I Iyad devenu salafiste, mais qui n’est pas pour autant un émissaire d’Aqmi, estime Pierre Boilley directeur du Cemaf, le Centre d’études des mondes africains :
« Le groupe d’Iyad ag Ghali qui est de fait salafiste a constitué un petit groupe d’orientation salafiste. Il semble avéré qu’il n’y a pas de jonction avec Aqmi ou qu’Aqmi ne soit reconnue en tant que « katiba propre ». Donc je crois que c’est très exagéré de dire que le MNLA travaille avec Aqmi ».
Iyad ag Ghali n’a pas annoncé avoir intégré le MNLA mais semble être le bienvenu avec ses hommes sur le terrain tant qu’il est prouvé qu’il « joue dans le bon sens ». Le MNLA lui prête pour l’instant de bonnes intentions et affirme qu’il a notamment par son discours religieux permis de faire revenir à la raison des touaregs devenus membres d’Aqmi.
Selon certaines sources la réalité est cependant peut-être plus complexe car il existerait des passerelles entre Iyad ag Ghali et l’organisation djihadiste...NDRL:Ce qu'oublie de souligner RFI c'est qu' Iyad a été avant tout un simple négociateur des otages européens détenus par Aqmi.Alors si passerelles il y'a c'est surtout les services européens qui les ont mises en place.

http://www.rfi.fr/afrique/20120128-mali