samedi 28 janvier 2012



Communiqué de Presse du MNLA - 27/01/2021 »
L'Honorable Alghabass Ag Intallah, Secrétaire Exécutif des Ifoghas, adhère au MNLA »

"Après plusieurs jours de patiences et d'introspection, l'Honorable Alghabass Ag Intallah a annoncé qu'il rejoignait officiellement le Mouvement National pour la Libération de l'Azawad (MNLA). Avant d'officialiser son adhésion, le député de Kidal a appelé le président de la république du Mali, un proche de longue date. Dans la conversation téléphonique entre les deux élus que des témoins nous ont rapportés les grandes lignes, le Secrétaire Exécutif de la Communauté Ifoghas déclare au Président Malien Amadou Toumani Touré toute sa déception, et son écœurement par rapport à la politique Malienne. Selon lui, après avoir cru et soutenu la politique du Mali pendant tant d'années, il ne peut qu'arriver à la conclusion selon laquelle le Mali n'offre aucune issue de sortie à l'Azawad. Au contraire, tout ce que le gouvernement Malien fait c'est de l'enfoncer encore plus dans le chaos."

L'Honorable Alghabass Ag Intallah, Secrétaire Exécutif des Ifoghas, adhère au MNLAtoumastpress.com
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BABACAR JUSTIN NDIAYE

Guerre au Mali : Le voisin se désintègre Par Babacar Justin NDIAYE

LA DÉPÊCHE DIPLOMATIQUE - AFRIQUE
vendredi 27 janvier 2012
Le vacarme du microcosme politique de Dakar, refoule l’écho des détonations des armes chez le voisin. Et pourtant, le Nord-Mali est le théâtre d’une guerre dont l’intensité meurtrière est, sans commune mesure, avec les affrontements sporadiques en Casamance. Le film des chocs à répétition entre soldats maliens et rebelles touaregs, reflète un embrasement soudain et généralisé, sur un terrain très inhospitalier pour les deux belligérants.
A la mi-janvier, le Président Amadou Toumani Touré (ATT) a donné le feu vert au chef d’Etat-major, le Général Gabriel Poudiougou. En un temps court, le décor a été planté par les logisticiens de l’armée. Un rapide balisage qui a permis le catapultage d’une impressionnante armada dans la ville de Gao. Un volume de forces jamais vu dans cette région qui – avec Kidal et Tombouctou – forme le septentrion malien ou Azawad dans la langue des Touaregs.
Plus de 200 véhicules, des effectifs colossaux de fantassins, des blindés de type BDRM, et une dizaine aéronefs et d’hélicoptères d’appui sont en déploiement, chaque jour, plus avancé. Le commandement au grand complet est transplanté sur la base aérienne de Gao. Les officiers les plus valeureux sont en première ligne sous l’autorité directe du Général Poudiougou et de son adjoint, le Général Traoré, patron de l’armée de terre.
Dans l’immensité désertique, rocailleuse, sablonneuse et montagneuse de l’Azawad, ce sont les Colonels Mohamed Ould Meydou et El Hadj Gamou qui ont repris, après de durs combats, la ville de Ménaka, dégagé la lointaine localité de Tessalit (frontalière de l’Algérie) et sécurisé l’indéfendable bourgade d’Aguel Hoc. Le choix de deux Colonels originaires du Nord (Meydou et Gamou) pour commander les colonnes qui livrent les combats, n’est pas le fruit du hasard. Issus respectivement des communautés touarègue et arabe, les colonels-majors Gamou et Meydou sont des méharistes nés ; donc plus à l’aise dans le vaste désert que les officiers bambaras venus des régions boisées du sud.
Toutefois, un coup de projecteur sur l’autre belligérant, à savoir le Front national de Libération de L’Azawad (Mnla) prouve que l’armée malienne n’est pas en villégiature dans le triangle Gao-Kidal-Ménéka où les pertes variables en fonction des bilans additionnés, frôlent la centaine de morts et de blessés. Né de la fusion des débris des rébellions des années 90 et des recrues du Mouvement touareg du Nord-Mali (MTNM) de feu Ibrahim Bahanga, le Mnla est, sur le terrain, en alliance, avec le Mouvement populaire de l’Azawad (Mpa) d’obédience islamiste de Iyad Ag Gali. Objectif politique : la création d’un Etat touareg du Nord-Mali. Le syndrome du Sud- Soudan caresse-t-il l’Afrique de l’Ouest ?
A cette galaxie de dissidences, s’adjoint une fraction du contingent touareg de l’armée défaite et disloquée de Mouammar El Kadhafi, sous les ordres du Colonel (malien) Najim Ag Mohamed, rentré de Libye, en octobre dernier. Dans la zone grouillent et grenouillent également les salafistes d’Al Qaida au Maghreb islamique (Aqmi) qui l’ont transformée en pénitencier pour otages occidentaux. Bref, la rébellion touarègue et ses agrégats de tout acabit, donnent du fil à retordre aux troupes de Bamako, sur un théâtre d’opérations trop étiré pour être quadrillé ou verrouillé efficacement.
Pour donner un aperçu de l’étirement du champ de bataille de l’Azawad – comparativement à celui de la Casamance – c’est le scénario d’un engagement de l’armée sénégalaise à Nouadhibou (sans le soutien naval) ou à Koulikoro, 60 km après Bamako, qui s’impose à l’esprit. D’où le casse-tête logistique que résout, au quotidien, l’Etat-major malien pour soutenir l’effort de guerre dans le secteur de Tessalit où ses unités longent la frontière algérienne. Plus de 1500 km sont à parcourir pour les renforts en provenance de Bamako ou de Kayes. Voilà pourquoi l’armée du Niger – déployée massivement le long de la frontière avec le Mali – a expédié deux camions bourrés d’équipements au Général Poudiougou.
A ce paquet de difficultés, s’ajoute l’obstacle naturel qu’est le fleuve Niger. Certes, le pont de Gao assure le flux continu du matériel, du ravitaillement et du jet des troupes ; mais il y a toujours les impératifs de franchissement et de contre-franchissement de la voie d’eau qu’imposent les courses-poursuites entre l’infanterie motorisée de l’armée et la noria des Toyota de la rébellion. Car les villes de Mopti, de Hombori et de Gossi représentent des cibles potentielles.
Très vorace en effectifs, la guerre du désert est, aussi et surtout, la spécialité des « fils du désert ». Hier l’armée coloniale recrutait des méharistes et des goumiers dans les zones sahariennes de la Mauritanie, du Mali, du Sud algérien et du nord du Tchad. Aujourd’hui, le gouvernement de Bamako est en quête de supplétifs arabes et touaregs pour servir d’éclaireurs et d’auxiliaires à son armée. A cet effet, le Président ATT a tiré des geôles de la Sécurité d’Etat, le richissime homme d’affaires Mohamed Ould Awainatt, en contrepartie de l’engagement de sa tribu dans la guerre, aux côtés des forces gouvernementales. Une libération mal appréciée par l’opinion et la magistrature ; puisque ce notable touareg a été mêlé à l’atterrissage clandestin, non loin de Gao, en novembre 2010, du mystérieux Boeing (sud-américain) rempli de drogue.
C’est le premier craquement d’un Etat de droit qui joue sa survie face à une rébellion indépendantiste. Le deuxième craquement en cours, découle d’une conjoncture militaire très fluide. Les villes changent de mains au fil des semaines. L’armée qui avait reconquis la garnison d’Aguel Hoc, à 170 km de Kidal, a été délogée par les assauts furieux du Mnla. Une donne qui a provoqué la stupeur et répandu la panique à Bamako. Ennemie jurée de la démocratie, la guerre assombrit l’horizon électoral, hypothèque le calendrier républicain et fait du Président ATT, un prisonnier du Palais de Koulouba. Adieu la présidentielle ?
Très réfractaires aux servitudes de l’administration territoriale que sont les impôts, le découpage de l’espace et la scolarisation, les Touaregs ont constamment fait craquer l’entité malienne. Une première rébellion déclenchée trois ans après l’indépendance du Mali (1963) sera jugulée par le capitaine Djiby Silas Diarra et le Lieutenant Jean Bolon Samaké. Au plan diplomatique, l’immense prestige de Modibo Keita et sa profonde amitié avec le Président Ben Bella, hâtèrent le retour de la paix.
Mais le précédent était là ; et servait de stimulante référence pour les générations suivantes, dans cette communauté forte de moins d’un million d’âmes, que la couleur blanche de la peau et les zones d’implantation et de nomadisation nettement excentrées, séparent de l’écrasante majorité des Maliens. Avant ATT, le Président Moussa Traoré a eu sa guerre de l’Azawad entre 1990 et 1991. Il échut au Président Alpha Oumar Konaré de faire la paix, en 1996, avec l’aide de deux facilitateurs : le Français Edgar Pisani et le Mauritanien Ahmed Baba Miské.
A cent jours de la fin de son deuxième et dernier mandat, ATT est confronté à une guerre dont les enjeux sont diversement décryptés par la classe politique (pré-campagne électorale oblige) et par une presse qui en fait son menu quotidien, à la fois par professionnalisme et par chauvinisme. Du monceau des discours et des éditoriaux, il ressort que la crise de confiance est croissante entre Paris et Bamako. En privé, les officiels maliens dénoncent la complaisance avec laquelle Rfi et France 24 relayent les communiqués des rebelles du Mnla ; notamment les sorties fracassantes et anti-maliennes du porte-parole des rebelles en France, Moussa Ag Assarid, émigré anonyme jusqu’au déclenchement des hostilités, en décembre 2010. En outre, une thèse extrême, en cours dans certains milieux du renseignement en Afrique, interprète la capture des Français Philippe Verdon et Serge Lazarivic comme une fausse prise d’otages, qui a permis aux rebelles d’avoir deux planificateurs militaires dans leurs rangs.
Plus à l’aise que le landerneau politique, la presse se déchaîne et s’enflamme sur le mode du nationalisme le plus violemment anti-français. Proche du candidat Ibrahim Boubacar Keita (IBK) le journal « l’Indépendant » charge comme un buffle : « Les gesticulations actuelles des médias français n’inquiètent nullement le peuple malien qui reste serein. Le Mali que la France poignarde, aujourd’hui, a fourni le plus gros contingent de « tirailleurs sénégalais » qui ont contribué à libérer la France de l’occupation allemande lors de la seconde guerre mondiale. Leurs héritiers qui se battent pour la liberté et l’unité de leur pays dans les confins sahariens, ont conservé la bravoure de leurs illustres devanciers ».
Au coeur de la discorde il y a, à la fois, une divergence de vues et un choc des agendas. Paris qui apprécie le dynamisme militaire de la Mauritanie du Général Aziz, déplore que l’armée malienne n’ait pas bougé contre les terroristes d’Aqmi, mais sort les gros moyens contre quelques centaines d’hommes. En revanche, Bamako considère que les rêves récurrents d’autodétermination de la communauté touarègue – auxquels les Français ne seraient pas totalement étrangers (1) – sont plus urgents à traiter par le feu que les agissements d’une multinationale terroriste comme Al Qaida.
Avec la Guinée Bissau en transition sur une corde raide, la Guinée Conakry en panne démocratique (une année sans parlement), la Mauritanie dans la ligne de mire d’Aqmi et le Mali aux prises avec une rébellion dopée par le parfum de l’indépendance du Sud-Soudan et le jeu de la France, le Sénégal respire un air géopolitiquement pollué, à la veille d’une présidentielle elle-même polluée par la peur. En tout cas, si le Mali frontalier de 7 pays (Algérie, Burkina, Côte d’Ivoire, Guinée Conakry, Mauritanie, Niger et Sénégal) se désintègre, les ondes de choc d’un tel bouleversement sous-régional, ébranleront les fondations de nombre d’Etats situés au nord et au sud du Sahara.
PS : dans ses mémoires intitulés « Au cœur du secret » publiés aux Editions Fayard, le Préfet Claude Silberzahn, ancien directeur de la DGSE (1989-93) promène un faisceau de lumière sur les rapports entre la France et les Touaregs.
Un peu de calme et de bon sens. Diffuser de fausses infos pour décribiliser son "ennemi" est le propre des adversaires. On connait, ça fait plus de 20 ans que ça dure. Je pose une question de bon sens : comment, dans le feu des combats, et alors qu'ils sont à distance de leurs assaillants, le plus souvent en déroute, les militaires maliens font-ils pour distinguer parmi ceux qui les combattent, qui est membre du MNLA et qui est membre d'Abou Zeid et d'Aqmi ? Est-ce qu'ils ont des badges ? Un uniforme particulier ? Une carte de membre ? C'est du roman. On sait depuis des lustres que le correspondant de l'AFP et de RFI à Bamako est au service de la communication du Mali, maintenant on a aussi la position ambiguë de celui de Jeune Afrique à Bamako. Il faut donc prendre leurs infos avec distance et sérénité. Et comme dit Fred, il faut que la presse fasse son travail.
TRÈS URGENT.............

Le representant des songhais dans le mouvement national pour la liberation d'azawad YOUSSOUFA MAIGA a etait arreter par les services securitaires maliennes a la region du gao en plus ils ont entamés une recherche de 250 elements des songhais accusés par affiliation au MNLA.

Mali : les Touaregs refusent de voir leur mouvement récupéré par Aqmi

Caroline Grimberghs
Mis en ligne le 28/01/2012
Les "hommes bleus" continuent les affrontements avec l’armée malienne et sont désormais associés par certains aux jihadistes d’Aqmi. Les violences perdurent et le nombre de victimes ne cesse d’augmenter. Trois fronts de combats sont désormais ouverts dans le Nord-Mali.
15 jours que des violences sont perpétrées dans le Nord-Mali : les Touaregs s’opposent à l’armée dans la région dite de l’Azawad, allant de Kidal à Tombouctou et le cercle de Douentza à proximité de la ville de Mopti. Le 17 janvier dernier, les rebelles annoncent la prise de la ville de Ménaka. Pendant plusieurs jours, les informations des deux camps se contredisent, chacun s’estimant vainqueur de ces combats à l’arme lourde.
Depuis jeudi, un troisième front s’est ouvert à proximité de la frontière mauritanienne. La présence d’Aqmi (Al-Qaïda au Maghreb islamique) dans la région et le retour récent de Libye d’hommes armés, anciennement à la solde du colonel Kadhafi, donnent un tour nouveau aux révoltes touaregs sous-jacentes depuis les années 60 et le départ du colonisateur français.
Le MNLA, mouvement politique de libération de l’Azawad, refuse, depuis le début de l’insurrection d’être associé à Aqmi. Pourtant, la semaine dernière, il circulait que les rebelles se seraient allié aux jihadistes pour la prise de la ville de Aguelhoc. Une information démentie par le MNLA dans un communiqué du 27 janvier : "Contrairement à la propagande diffamatoire de Bamako reprises par certaines dépêches de la presse internationale, le Mouvement National de Libération de l’Azawad rappelle que le M.N.L.A est un mouvement révolutionnaire qui lutte pour le droit à l'autodétermination du peuple de l'Azawad et rejette le terrorisme et l'extrémisme sous toute ses formes qu'ils proviennent d'un groupe ou d'un Etat (…) Nous ne partageons, ni de loin, ni de prêt la philosophie et le combat de Al-Qaïda au Maghreb Islamique(AQMI) qui lui aussi, au même titre que l’armée d’occupation malienne, occupe illégalement notre territoire". Une information confirmée par Henri de Raincourt, ministre français de la coopération qui déclare : "Il faut faire une différence entre les difficultés nées de la situation des Touaregs et des relations avec le pouvoir central et celles nées de la situation d’AQMI. Ce n’est pas la même chose, d’ailleurs les deux ne collaborent pas ensemble, ne travaillent pas ensemble".
Une frange du bureau politique a du quitter le pays, s’estimant victime de menaces de mort. Mossa Ag Attaher, chargé de la communication du mouvement est à Paris depuis une quinzaine de jour. Au nom de son mouvement, il appelle la communauté internationale à prendre conscience de la situation sur le terrain et parle d’ "sévices, tortures et confiscations des biens, perpétrés sur les populations par l’armée malienne".
Le MNLA va plus loin aujourd’hui, annonçant que plusieurs dizaines de soldats de l’armée malienne auraient fait désertion pour rejoindre la rébellion touarègue, renforçant encore l’attirail militaire d’un mouvement jusque là fort démuni et bénéficiant aujourd’hui des armes libyennes et des véhicules militaires des déserteurs. Le nombre de morts et prisonniers n’est pas déterminé : on parle de 50 morts du côté de l’armée malienne et les rebelles assurent avoir fait plus de 25 prisonniers.
Qu’en est-il de la suite ? "Tessalit est actuellement encerclée par l’armée révolutionnaire en vue d’amener les soldats maliens à se rendre afin d’éviter les effusions de sang" annonce le MNLA, qui appelle la communauté internationale à l’aide face aux mouvements de populations civiles vers les pays frontaliers, Mauritanie, Burkina, Faso, Niger et Algérie.
La ville de Anderamboukane (nord-est) a été le théâtre de nouveaux affrontements en fin de semaine. Chacun affirme aujourd’hui contrôler la localité. L’incertitude continue donc de planer alors qu’un troisième front est ouvert, à la frontière mauritanienne avec la prise du camp de l'armée de Léré par les rebelles.
La France appelle les deux camps à un cessez-le-feu immédiat alors que la situation se complexifie sans cesse au vu des diverses forces et intérêt en présence dans cette région explosive.

Communiqué de Presse du MNLA - 27/01/2021

Samedi, 28 Janvier 2012
Communiqué de Presse du MNLA
Suite aux hostilités engagées depuis le dix-sept (17) janvier deux mille douze (2012) entre le Mouvement Nationale pour la Libération de l'Azawad et les forces d'occupation maliennes ; le MNLA tient à apporter à la connaissance de la communauté internationale, des autorités maliennes, des opinions nationales et internationales, à la presse; les clarifications suivantes pour une meilleure lecture des évènements.
L'Etat-major du MNLA, informe qu'à ce jour, les opérations militaires pour contenir l'invasion de l'Azawad par l'armée malienne et stopper les sévices, les tortures et les confiscations des biens, perpétrés sur les populations, se sont soldées par le bilan suivant :
Ménaka (région de Gao)
• 3 officiers et plusieurs soldats venus en renfort de l'armée malienne ont déserté pour rejoindre le MNLA avec 30 véhicules militaires. Suite à ces défections, l'armée malienne a exécuté trois de ses soldats originaires de l'Azawad,
• Lors des affrontements, deux morts dans l'armée malienne ainsi que 13 blessés,
• Deux avions de l'armée malienne détruits.
Aguelhok (région de Kidal)
Le vendredi 21 Janvier, le MNLA a intercepté un convoi de l'armée malienne en renfort à la garnison d'Aguelhok. Seuls deux véhicules ont fui (vers Kidal). Le reste du convoi a été détruit. Nous précisons que ce renfort malien transportait un arsenal important qui fut dépêché à la suite de la prise de la caserne d'Aguelhok.
• 50 morts côté de l'armée malienne,
• 25 prisonniers de l'armée malienne,
• 26 véhicules récupérés,
• 40 véhicules détruits,
• 1 citerne,
• 1 BRDM.
Tessalit (région de Kidal)
Tessalit est actuellement encerclée par l'armée révolutionnaire du MNLA en vue d'amener les soldats maliens à se rendre afin d'éviter les effusions de sang.
Anderanboukane (région de Gao)
• 3 véhicules blindés récupérés
• un lieutenant et un adjudant-chef fait prisonniers
• Plusieurs militaires maliens sont en fuite à travers l'Azawad.
Léré (région de Tombouctou)
• 02 pick-ups de l'armée malienne saisis,
• 01 camion de transport de troupe de l'armée malienne saisi ;
• 05 prisonniers parmi les militaires maliens ;
• 60 militaires maliens originaires de l'Azawad (gardes et policiers), ont fait défection, avant l'intervention de l'Etat-major du MNLA, en raison du fait qu'au sein de l'armée malienne des dispositions furent prisent pour les assassiner à Léré ;
• Quelques mitrailleuses lourdes et quelques armes légères ont été récupérées.
Contrairement à la propagande diffamatoire de Bamako reprises par certaines dépêches de la presse internationale, Mouvement National de Libération de l'Azawad rappelle que le M.N.L.A est un mouvement révolutionnaire qui lutte pour le droit à l'autodétermination du peuple de l'Azawad ;
• Le MNLA rejette le terrorisme et l'extrémisme sous toute ses formes qu'ils proviennent d'un groupe ou d'un Etat ;
• Le MNLA n'est pas uniquement un mouvement touareg et encore « une rébellion Touarègue », mais un mouvement politique de l'ensemble du peuple de l'Azawad.
Le MNLA, dément catégoriquement les informations rapportées par certaines dépêches internationales qui ont fait état de la présence de djihadistes au sein de nos forces militaires.
A cet effet, le MNLA salut l'impartialité de M. Henri de Raincourt ministre français de la coopérationqui a indiqué Jeudi 26 Janvier 2011 dans une allocution au sénat "Al-Qaeda au Maghreb Islamique (AQMI) n'est pas impliqué dans les combats qui opposent depuis la mi-Janvier au Mali des rebelles Touaregs a l'armée malienne". "Il faut faire une différence entre les difficultés nées de la situation des Touaregs et des relations avec le pouvoir central et (celles nées de la situation d'AQMI. Ce n'est pas la même chose, d'ailleurs les deux ne collaborent pas ensemble, ne travaillent pas ensemble", a-t-il déclaré au sénat. Information rapportée par l'AFP.
Il n'y a aucune implication des djihadistes ou d'aucun autre membre de groupuscules islamistes dans les opérations qui ont opposé le MNLA à l'armée maliennes. Nous ne partageons, ni de loin, ni de prêt la philosophie et le combat de Al-Qaïda au Maghreb Islamique(AQMI) qui lui aussi, au même titre que l'armée d'occupation malienne, occupe illégalement notre territoire.
Le MNLA rappelle encore une fois qu'il reste ouvert au dialogue afin de trouver une issue pacifique au conflit politique qui l'oppose à l'Etat malien.

Pour le bureau politique du MNLA
La commission chargée de la communication
Mossa Ag Attaher,
Chargé des relations avec les medias.
Paris, le 27 janvier 2012

Azeman

ACCUEIL > MONDE > LES TOUAREGS MALIENS DÉMENTENT COLLABORER AVEC AQMI

Les Touaregs maliens démentent collaborer avec 

Aqmi

Créé le 27-01-2012 à 18h45 - Mis à jour à 18h45      Réagir

BAMAKO (Reuters) - Les rebelles touaregs ont démenti vendredi que des militants islamistes liés à Al Qaïda combattaient à leurs côtés dans le nord du Mali, comme l'affirme le gouvernement de Bamako.
Les combattants touaregs du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA), qui luttent pour l'indépendance de la région, ont ouvert jeudi un troisième front en s'emparant de la ville de Léré, près de la frontière mauritanienne.
Vendredi, une source militaire a fait état de combats à Tessalit, près de la frontière algérienne.
Dans un communiqué publié tard jeudi soir, le ministère malien de la Défense dit que les hommes du MNLA et des combattants d'Al Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) ont attaqué cette semaine la ville d'Aguelhoc, où des dizaines de soldats maliens ont été tués.
D'autres sources ont également fait état de liens entre les insurgés touaregs et les islamistes.
"L'apparition des djihadistes, forts de leur expérience, dans ce genre de conflit est quelque chose de très important", relève un expert de la région. "Cela va notamment permettre à Aqmi de stocker des armes."
Un porte-parole du MNLA basé en Europe, Moussa Ag Acharatoumane, a confirmé l'attaque contre Aguelhoc mais a démenti tout lien entre son groupe et les islamistes.
"C'est leur rhétorique habituelle. Comme ils perdent du terrain, ils tentent de nous faire passer pour des terroristes. Mais tout le monde sait que c'est faux", a-t-il dit au téléphone à Reuters.
Le MNLA, qui lutte pour l'indépendance du nord du Mali, compte dans ses rangs des Touaregs maliens ayant combattu l'an dernier en Libye aux côtés des partisans de Mouammar Kadhafi.
La France, ancienne puissance coloniale au Mali, a appelé les deux camps à un cessez-le-feu immédiat.
Tiemoko Diallo avec David Lewis; Guy Kerivel pour le service français, édité par Gilles Trequesser

vendredi 27 janvier 2012

Urgent/mutinerie des militaires maliens à Gao contre leur état major après les défaites successives face au MNLA!!

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Statut
De Sidi Mossa Ag Souleymane
Originaire du grand Sahara d’Afrique les touaregs font partie de l’ensemble linguistique berbère soumis à l’administration française à l’ère coloniale.
Ils résident actuellement dans ces cinq Etats d’Afrique de l’ouest : le Mali, le Niger, la Libye, l’Algérie, et le Burkina Faso. Majoritairement au Mali, la couche sociale touareg est divisée en tribus et autrefois le pouvoir se transmettait de père en fils. Le chef suprême est appelé Amenokal ayant comme conseillers les chefs de fractions et le marabout. Ils sont appelés les hommes bleus en raison de la couleur de leur chèche (turban), différent des plusieurs communautés africaines les touaregs accordent un grand respect à la femme. La femme touareg a le plein droit d’accepter ou non le mariage et la frappée est totalement mal vu.
Ils sont en générale des nomades et vivent en clandestinités dans le Sahara malgré l’élévation de la température et l’harmattan chaud qui ne cesse de caresser ce désert. L’habitude est une seconde nature.
Tout au courant de son histoire le peuple touaregs ne cesse de rencontrer des terribles secousses tel que : les rebellions et des périodes très arides des catastrophes naturelles.
Historiquement guerriers, le début du 19 siècle fut marque par la conquête des pays occidentaux à la recherche des nouvelles terres non explorées. Les touaregs vivants en Afrique de l’ouest n’acceptèrent sous aucune façon l’humiliation, ils se disent fiers et braves hommes du territoire. Tandis que l’armée française se trouvait séparée par ce grand Sahara plusieurs missions voulant traverser on connu des terribles défaites par les touaregs. Malheureusement pour eux vu la puissance et le nouveau armement de l’étranger, ils se sont affaiblis ainsi la caravane passa, et s’installa dans certains villes du pays comme Tombouctou.
Mais les touaregs ne baissèrent pas facilement les bras, et n’acceptèrent pas d’être taxé par des inconnus, ils attaquèrent Tombouctou à plusieurs reprises. Parmi leurs braves je ne peux ne pas citer Koesan Ag Kedah figure vigoureuse de la résistance anti colonialiste. Les français intelligents changèrent de tactique et commencèrent à les divisés en tribus et souvent ils allèrent jusqu'à offrir des cadeaux aux chefs, à qui donnèrent aussi plus de droit.
La création d’un Etat saharien a été envisagée appeler Azawad occupant la partie nord du Mali, le sud de l’Algérie et le nord du Niger. Mais cette spéculation resta un cauchemar lorsque les français partagèrent l’Afrique.
Apres 1960 l’année des indépendances en Afrique, ils furent être divisés par des frontières dans ces deux pays le mali et le Niger, alors qu’ils désiraient un état touareg appelé Azawad, la force locale leur oblige à ignorer ce rêve.
C’est dans ces deux pays aussi que commencèrent les révoltes contre le gouvernement débutées en 1963 à Kidal au Mali de même à Agadez au Niger. Les revoltes dans les deux cas sont identiques causer par la marginalisation politique et économique qui s’ajoute aux détournements d’aides de la communauté internationale destinées au peuple touareg victime de plusieurs années arides. Ils se sont vus écarté du pouvoir central considérés de fois comme de sauvage par les autorités, et leurs droits toujours bafoués. Quelques hommes se regroupèrent à l’Adrar des Iforas pour se rebeller mais hélas exterminés par l’armée.
Au Mali les touaregs habitant le nord ne cessèrent de réclamer leurs droits, et disent que l’Etat ne fait pas bien son job, aucune assistance pour ce peuple. Ils étaient victimes de plusieurs actes odieuses comme le viol et l’éradication de tout ce qui se met à contredire l’armée malienne.
Les années 80 furent marquées par l’exode vers les pays du Maghreb (Algérie et Libye) à la recherche d’une vie meilleure. Les jeunes prenaient le chemin de la Libye dans laquelle trouvèrent refuge au prés du guide de la Jamahiriya Kadhafi, et qui leur offre des camps d’entrainement militaires pour espérer un jour rendre justice au pays natal. Le colonel Kadhafi leur promet son aide pour la réalisation de la République de L’Azawad, mais au prix d’être mercenaires dans plusieurs conflits : libanais, la guerre de six etc., cette promesse n’a jamais vu le jour, malgré que les touaregs ont remplie leur part du contrat.
Les jeunes touaregs après une longue formation retournèrent au pays avec l’idée d’avoir leur patrie. En 1990 la rébellion de ces derniers a vu le jour diriger par Iyad Ag Agaly composée de milliers de jeunes touaregs optimistes en Azawad. Quelques années plus tard cette fronde s’éclata on donnant éclosion à plusieurs mouvements tels que : Front Populaire de Libération de l’Azawad(FPLA), Armée Révolutionnaire pour la Libération de l’Azawad (ARLA), Mouvement Populaire de l’Azawad (MPA) et Front Islamique de l’Azawad (FIA).
Faisant quelques attaques dans le nord mali, cette rébellion a été matée par les accords d’Alger qui préconisèrent une assistance économique et plusieurs autres projets tels que l’insertion sur le plan militaire, le recrutement auprès de la fonction publique etc.,
Plusieurs des ces accords de 90 non pas été respectés, c’est ce qui a donner naissance a la rébellion de 2006 diriger par Ibrahim Ag Bahanga réclamant l’application des accords, plus de liberté et plus de sécurité au niveau du désert.
Cette dernière s’est fusionnée en 2011 avec le Mouvement National de l’Azawad (MNA) composé de plusieurs jeunes du nord et plusieurs autres hommes issus de la rébellion 90 désertant l’armée malienne pour former le Mouvement National pour la Libération de l’Azawad (MNLA).Celui qui revendique l’autonomisation totale de l’Azawad par le droit et par des manifestations pacifiques.
La stérilité du Sahara est aujourd’hui et a été toujours entrave pour le développement du nord Mali. En dépit de l’habitude et l’ambiance trouvées dans ce désert, les années improductives on fait de cette zone un no man’s land.
Visiblement les touaregs n’étaient pas le seul touchés, tout une partie du Mali qui se trouvait affaiblis. En 1973 la sécheresse sévissait à fond le pays, et les touaregs sont les plus touchés vu qu’ils ne vivent que de l’élevage. En plus de la sécheresse le manque d’eau a bravé la décimation des animaux, cinq ans plus tard seuls les riches commerçants ont pu avoir un troupeau.
Mais celle de 1984 a sévèrement touchée les touaregs au point ou même les chefs ne disposèrent plus d’animaux, le gouvernement a essayé d’instaurer une aide de secours, mais pour plusieurs l’exode vers la Libye et l’Algérie est plus promoteur.
Ces sécheresses aux conséquences désastreuses ont contribuées à l’immigration de ce peuple vers le pays frontaliers à la recherche de quoi vivre.
Malgré toutes ces calamites, le peuple tamashek loin des projecteurs et de panneaux publicitaires est resté courtois et ambitieux, aussi sensible à la vie moderne on préservant ses coutumes et traditions.
Ensemble toujours pour une jeunesse tamashek solidaire !!!
Sidi Mossa Ag Souleymane

RESISTANCE TOUAREG

AZAWAD FLASH/La ville de Lere est tombé cet apres misi vers 15 heurede tombouctou.
Devant la superiorite militraire du MNLA, l'armee malienne a prefere prendre la tangente 30 mn avant l'arrivee des combatteants de la liberte
Ce soir des foules en liesse partout dans la ville et la ville est entierement couvertes de drapeaux de l;Azawad sous l'oeil vigilant de notre armee.
Beaucoup de sonrai et peuls participent a la fete de libération.Porte parole du MNLA

Acacus Band