dimanche 22 janvier 2012

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21/01/121
Reportage sur els Berbères de Libye
Un reportage de la chaîne anglaise d’Al Jazeera.
01/01/12
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Les combattants du MNLA ne sont pas des mercenaires Libyens

Communiqué de Presse du Mouvement national pour la libération de l’Azawad.

Depuis un certain temps, une certaine presse malienne et internationale crée une confusion dans l’esprit de l’opinion publique, nationale et internationale, en assimilant les combattants de l’Etat-major du MNLA à d’anciens soldats et mercenaires de Kadhafi en déroute.
Le MNLA (Mouvement national pour la libération de l’Azawad), tient à préciser qu’au sein de son Etat-major figure en même temps d’anciens rebelles des révoltes des années 1990 (Mouvements et fronts unifiés de l’Azawad - MFUA), de 2006 (Mouvement touareg Nord-Mali- MTNM) de feu Ibrahim Ag Bahanga, des combattants revenus de la Libye mais qui ont largement participé à la libération de ce pays, des volontaires issus des différentes ethnies (Touareg, Songhaï, Peuhl et Maure) du Nord-Mali (Azawad) et des officiers et soldats déserteurs de l’armée malienne.
Nous affirmons et précisons que les combattants revenus de Libye ont combattu au sein des forces du CNT (Conseil national de transition) plus qu’ils ne l’ont fait aux côtés des forces de Kadhafi.
Notre chef d’Etat-major Mohamed ag Najim a certes été un officier libyen d’origine malienne, a servi sous le régime de Kadaffi comme tous les officiers de la Libye.
Le colonel Mohamed ag Najim a très tôt, et dès le début de l’insurrection, exprimé son désaccord avec le despote libyen. Ce désaccord s’est confirmé par sa démission de l’armée libyenne et son engagement auprès des siens dans le combat actuel pour la libération de l’Azawad.
Pour le bureau politique du MNLA
La commission chargée de la communication
Mossa Ag Attaher,
Chargé des relations avec les médias.
Paris, le 21 janvier 2012.
NIGER / TOUAREGS - 
Article publié le : dimanche 22 janvier 2012 - Dernière modification le : dimanche 22 janvier 2012

Niger : le festival culturel de l'Aïr se penche sur la paix et la sécurité dans le Sahel

Culture, paix et sécurité, au programme du Festival de l'Aïr.
Culture, paix et sécurité, au programme du Festival de l'Aïr.
© AFP/ Issouf Sanogo

Par RFI
Le festival de l’Aïr débute ce 22 janvier 2012  dans la ville nigérienne d'Arlit, au nord du pays. Il s'agit d'une grande manifestation culturelle des éleveurs nomades de la région. En marge de ce festival, se tiendra un forum sur la sécurité dans la bande sahélienne. Pour la première fois, le chef de l'État, Mahamadou Issoufou préside les cérémonies d'ouverture.

C’est un défilé de véhicules 4x4 qu’on observe à Arlit, au nord-ouest du Niger, ces dernières 24 heures. Des diplomates, des ministres, des gouverneurs, des universitaires : ils viennent pour le Forum pour la paix et la sécurité dans le Sahel. Des pays comme la Mauritanie, le Mali, l’Algérie, mais aussi le Bukina Faso, le Tchad et le Nigeria, sont invités.
Les travaux du Forum ne débuteront que demain lundi en présence des Premiers ministres nigérien, Rafini Brigi, et malien, Mariam Kaidama Sidibé, a-t-on annoncé. Mais l’événement qui attire le plus de monde, c’est le festival de l’Aïr qui accueille pour la première fois le président de la République.
Mahamadou Issoufou prononcera tout à l’heure les discours d’ouverture de cette manifestation culturelle qui regroupe les éleveurs de toute la région. Habituellement, le festival se tient à Iferouane, au pied du mont Tamgak à 1 300 km au Nord de Niamey, au cœur du massif de l’Aïr.
La huitième édition, qui s’ouvre aujourd’hui non loin d’Arlit, se tient dans un décor de rêve où le sable fin du désert vient caresser des rochers aux formes artistiques. Décor qui n’est pas fortuit car c’est aujourd’hui aussi l’ouverture officielle de la saison touristique après quatre ans d’insécurité.
Le président nigérien, Mahamadou Issoufou se rendra ensuite à Imouraren, le site d'exploitation d'uranium exploité en partenariat avec la société française Areva.
______________
À consulter :
vidéo Festival de l'Aïr-Agharous 2010
A l’attention de la communauté internationale et des militaires maliens :

Le MNLA informe l’ensemble de la communauté internationale, que ses troupes sont déterminées à continuer les opérations jusqu’à la reconnaissance par le Mali du droit à l’auto-détermination du peuple de l’Azawad. Chaque militaire malien qui rend les armes pourra retourner chez lui sain et sauf. Aussi, nous portons à la connaissance de tous que les prisonniers de guerre détenus par le MNLA sont protégés et traités conformément à la convention de Genève 1949.

L'historique de l'Azawad

Tombouctou, le 30 mai 1958
Par les chefs coutumiers, les notables et les commerçants de Boucle Niger : TOMBOUCTOU, GAO et GOUNDAME. A sa majesté Monsieur le Président de La REPUBLIQUE FRANCAISE À P A R I S
Monsieur le PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE,
Nous avons l’honneur de vous réitérer très respectueusement notre Pétition du 30 octobre 1957 en sollicitant votre haute bienveillance une suite très favorable.
Nous avons l’honneur de vous déclarer très sincèrement une fois de plus que Nous voulons rester toujours français musulmans avec notre cher statut privé.
Nous vous affirmons notre opposition formelle au fait d’être compris dans un système autonome ou fédéraliste d’Afrique noire ou d’Afrique Nord.
Nos intérêts et nos aspirations ne pourraient dans aucun cas valablement défendues tant que nous sommes attachés à un territoire représenté forcement et gouverné par une majorité noire dont l’ethnique, les intérêts et les aspirations ne sont pas mêmes que les notre.
Nous vous assurons que nous ne pourrons sous aucune force soumettre à cette autorité africaine que si ce n’est pas la France nous l’ignorons totalement.
C’est pourquoi nous sollicitons votre haute intervention équitable pour être séparé politiquement et administrativement et le plutôt possible d’avec le Soudan Français pou intégrer notre pays et sa région Boucle du Niger au Sahara français dont faisant partie historiquement sentimentalement et ethniquement.
C’est nos ancêtres sahariens les Touaregs et les Maures Nomades et sédentaires qui ont habité et dominé le Sahara des milliers d’années avant l’Islam.Ce sont les fondateurs des grandes villes sahariens, Ghana, Oudaghost, Immaddadra, Arouan,Tadamecquat ( Essouq de Kidal) Gao (de tademakkat et Gaoua de Haute-Volta) Tombouctou etc.…etc.…
Nous n’étions jamais soumis à aucune autorité d’Afrique Noire ou d’Afrique Nord, C’est nos ancêtres sahariens qui avaient conquis l’Afrique Nord (où ils y avaient fondé Marrakeche) et l’Afrique Noire comme l’histoire écrite l’atteste.
Si Tombouctou a parfois été conquise par africains noires ou blancs, elle n’a jamais restée aux mains des envahisseurs mais libérée toujours par ses fondateurs. Jusqu’au passage des explorateurs européens notamment monsieur René Caillé et ses suivants et jusqu’à l’arrivée française : Tombouctou et ses régions étaient sous la domination de ses fondateurs : lesTouaregs et les Maures (Moulethimines de Sanhadja, sonraye-assikya, ArmasBerabicheKounta et leurs assimilés dans la même ethnie des Touaregs et Maures nomades et sédentaires.
C’est avec ces Touaregs et Maures que la France avait traité affaires du Pays : 1°) Par l’intermédiaire de Elhaj ABDOUL KADER, Ambassadeur de Tombouctou à Paris, Janvier 1885, dix ans environ avant l’arrivée française. 2°) Avec les chefs Maures et Touaregs après l’arrivée française et non jamais avec les africains noires du Soudan (partie sud du Haut senegal Niger) qui n’existait pas encore à cette date.
Au point de vu historique, étymologique et terminologie : le mot Soudan employé dans les livres chroniques veut dire l’expression BILAD-ESSOUDAN qui signifie pays des noires qui s’applique à toute la partie qui contient africains noires située au sud du Sahara c'est-à-dire au sud de Boucle Niger et jamais dans la langue usuelle le soudan colonie créée et baptisée par les français et dont les limites comprennent les régions sahariennes nord soudanais.Ces dernières régions n’ont jamais été appelées soudanaises qu’après les organisations administratives françaises surtout 1921.
Tout ceci montre clairement le caractère artificiel des frontières de cette partie de l’ AOF. Les lignes de démarcation n’y ont jamais tenu compte des réalités ethniques et économiques.
Tous ces remaniements et divisions administratives qui furent peut être valables il y a vingt ans, sont largement dépasses ici l’heure de l’avion, du téléphone et de Radio et l’heure où la France a octroyé le droit politique à la population de F.O.N. Ces droits sont toujours détenus par une minorité insuffisamment représentative de l’ensemble des populations à cause de la très forte proportion d’abstention d’une part et d’autre part les populations de territoire de Soudan notamment ne forme jamais un ensemble homogène mais composé des populations totalement différentes, sans ethniques, sans coutumes ou traditions communs mais tout les différencie.
Cette minorité politicienne africaine dont les éléments ne sont même pas véritablement citoyens de leur propre pays, en ignorant totalement les cadres traditionnels de la vie africaine,a porté par la politique des parties à la population des graves atteintes ; désocialisation dans les familles, une complète incompréhension dans les villages, cantons et tribus, des lourdes charges aux contribuables, des profondes mépris à l’egart des français musulmans traditionnels et particulièrement les Touaregs et leurs assimilés, les Maures et enfin jusqu’à…
Jusqu’à songer la séparation d’avec notre patrie la France au contraire aux aspirations de la majorité des populations autochtones qui tiennent à rester partie intégrale de la Nation Française avec leur statut personnel.
Avant cette nouvelle reforme, les ordres qui viennent de Saint-LouisDakarKayesNiamey et Koulouba ne sont considérés par nous comme émanant d’une autorité proprement soudanaise, mais comme émanant de la France elle-même. Donc il a été nécessaire (et jusqu’à présent il n’est pas encore trop tard) avant d’appliquer la loi cadre de réorganiser les territoires de l’Afrique Française afin que les groupes de chaque population de mêmes intérêts, mêmes coutumes et mêmes traditions se retrouvent ensemble et non séparés comme actuellement.
Pour cette solution juste que nous insistons d’appeler votre haute autorité sur laquelle nous comptons toujours pour que la France établisse un barrage infranchissable entre notre pays et nos voisins d’Afrique Noire et d’Afrique du Nord dont chacun d’eux depuis quelque temps considère indûment notre pays comme le sien par revendication et prétentions fillacieuses, injustifiées, sans valeur, ni fondement.
En conséquence, nous attirons très respectueusement votre attention bienveillante sur les conséquences, si la France ne prend pas d’urgence une mesure favorable et juste dans l’intérêt de tous : Ou bien des troubles locaux regrettables surviendront, Ou bien il y aura des émigrations vers le Nord ou vers le moyen Orient.

En attendant une suite favorable nous avons l’honneur de vous exprimer une fois de plus notre serment de fidélité des Français musulmans, notre vive gratitude et nous vous serions très obligés d’agréer Monsieur le Président de la République l’expression de notre très haute considération et profonde respect.
VIVE LA FRANCE, VIVE TOMBOUCTOU SAHARA FRANÇAIS.
Rédigé à Tombouctou le 30 mai 1958 avec la demande des soussignés par Mohamed Mahmoud Ould Cheikh cadi de Tombouctou.
LES SIGNATAIRES
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Solidarité et soutien à nos frères Touaregs de l’Azawad

samedi 21 janvier 2012, par MAK
TIMANIT I TMURT N IQVAYLIYEN
MOUVEMENT POUR L’AUTONOMIE DE LA KABYLIE
Au moment où les Touaregs de l’Azawad se battent avec courage et détermination contre des Etats-Nations qui nient leur existence, ruinent leur territoire et livrent leur peuple au terrorisme, afin d’arracher leur dignité et leur droit inaliénable à vivre librement sur leur propre terre, une campagne démoniaque de dénigrement est orchestrée par les autorités maliennes, assistés en cela par les autorités algériennes et même par des groupes se réclamant faussement de l’identité amazighe dans l’objectif d’assimiler les valeureux combattants touaregs à de vulgaires bandits armés, des trafiquants de drogue et des mercenaires à la solde d’Al Qaeda, de l’Algérie et hier encore de Kadhafi.
L’Algérie officielle, de par la couverture médiatique des évènements de l’Azawad, fait croire qu’elle favorise la révolte touarègue alors que dans la réalité, elle assiste militairement, et en ce moment même, l’armée malienne dans sa funeste entreprise de désintégration du peuple touarègue.
Par ailleurs, les combattant touaregs de l’Azawad sont sournoisement accusés d’avoir été les mercenaires de Kadhafi. Certains usent de cet argument pervers pour sacrifier un peuple meurtri en quête de justice et de liberté. Or, la trahison est une tare hélas partagée par l’ensemble des peuples de la planète. Nous avons bien des Ahmed Ouyehya, des Khalida Messaoudi et des Ould Ali El-Hadi, ce n’est pas pour autant que la Kabylie toute entière est à la solde du régime raciste d’Alger, tout comme les félons amazighs qui servent le Makhzen marocain contre leur frères ne sont nullement représentatifs des amazighs du Maroc.
Le MAK se porte solidaire de ses frères touaregs de l’Azawad et dénonce vigoureusement cette honteuse campagne de désinformation qui vise à discréditer le combat libérateur de ce peuple contre les actes d’hostilités enclenchées par le pouvoir malien en guise de règlement du problème politique, économique et social de l’Azawad qui dure depuis les indépendances des nouvelles nations de la région, parce que construites sur le déni identitaire et la spoliation des territoire des peuples autochtones.
L’Etat malien qui semblait n’avoir jamais eu les moyens de combattre l’AQMI se trouve subitement en mesure de déployer des moyens colossaux contre les touarègues, apportant ainsi la preuve que le Mali, tout comme l’Algérie, se soucie bien plus de faire disparaitre les peuples autochtones, intégrés par les vicissitudes de l’histoire dans des Etats à la solde du néocolonialisme, que de combattre les terroristes d’Al Qaeda qu’ils ont toujours favorisés, allant même jusqu’à leur permettre de disposer de bases fixes !
Et comment une poignée de terroriste peut-elle établir des bases fixes sur un territoire militairement quadrillé et se livrer ouvertement au terrorisme sans une complicité active de la part des Etats de la région ?
Le même sort a été réservé à la Kabylie. Son territoire est livré aux terroristes qui sont bien les seuls à pouvoir circuler librement en Kabylie sans avoir des bataillons de CRS, de gendarmes et de militaires à leurs trousses, tant il est vrai, qu’ils sont occupés à assassiner les citoyens kabyles "par bavures", à empêcher les marches pacifiques des autonomistes ou à réprimer la jeunesse estudiantine en quête de sécurité dans les campus de la région.
Le MAK réitère sa totale solidarité avec tous les peuples Amazighs qui luttent pour leur dignité et apporte son soutien indéfectible au peuple touareg de l’Azawad qui combat seul pour sa survie gravement menacée par les actes d’hostilités menés ouvertement par certains et en catimini par d’autres.
Tous les peuples Amazighs, qu’ils soient Nefoussis, Kabyles, Rifains, Chleuhs, Touaregs, Chaouis ou Mozabites, sont en droit d’exister librement et officiellement sur leur propre territoire.
Yasmina Oubouzar,
Porte-parole du MAK à l’étranger

samedi 21 janvier 2012

Tinariwen Live - Aldhechen Manin

Tinariwen Toumast - Aman Iman

AZAWAD VS MALI

Bilan provisoire confirmé selon des experts du renseignement militaire d'un pays limitrophe du Mali:327 morts militaires et 84 blessés dont la moitié gravement.Côté MNLA 25 disparus et 41 blessés.Ce bilan est celui de 3 jours de combats dans toutes les villes de L'AZAWAD qui sont sous contrôle du MNLA.

Entretien avec Hama Ag Sid Ahmed [FRANCE 24]

Moussa Ag Acharatoumane on BBC 01-20

Entretien avec Moussa Ag Acharatoumane sur VOA French


Tilelli n Temust (Timlilit d Moussa ag Attaher) par Tamazgha_Paris

معارك ضارية في شمال مالي بين الجيش ومسلحي الطوارق

NEWS: Mali : la rébellion touareg contrôlerait Aguelhok et Manika
Posté le 21 January 2012 à 13:27:03 CET par redaction

Mali : la rébellion touareg contrôlerait Aguelhok et Meneka

Manika
Selon le porte-parole des rebelles touaregs du nord du Mali, Ahmed Ag Bekay, la rébellion contrôle le centre ville de Manika et quelques quartiers d’Aguelhok, deux cités de l’Azawad malien.
Dans un contact avec ANI, Ahmed Bekay a affirmé que les forces du Mouvement national pour la libération de l’Azawad ont opéré un repli tactique de la ville de Manika prés de la frontière du Niger, aprés son occupation pendant deux jours .
Il a ajouté que les rebelles sont revenus à l’attaque après l’entrée des forces maliennes dans cette ville, qu'ils ont "dégagé" hors du centre ville.
Ag Bekay a également affirmé que la rébellion ne dispose pas de bilan exact, eu égard aux difficultés de communication, mais que toutefois, les pertes matérielles sont lourdes du côté de l’armée malienne.

Par ailleurs, le porte parole a affirmé que les le mouvement « Ansar Din » dirigé par Iyad Ag Ghali contrôle la plupart des quartier d’Aguelhok prés de Kidal, alors que d’autres faction touareg assiègent la plus grande base militaire du nord malien, prés de Tessalit.
La rébellion malienne a entamé depuis trois jours une série d’attaques contre de grandes villes de l’Azawad pour en déloger les forces maliennes. Ainsi Manika avait été attaquée en premier lieu par les éléments du Mouvement national pour la libération de l’Azawad commandé par le colonel Mohamed Najem. Puis, ce fut au tour d’Aguelhok d’être assaillie par « Ansar Din » d’Iyad Ag Ghali


an

Mali : l’armée et les rebelles touaregs face à face dans le Nord

RFI
samedi 21 janvier 2012
La confusion règne toujours sur la situation dans le bourg de Aguelhoc, au nord-est du Mali. Les rebelles touaregs et l’armée malienne revendiquent chacun le contrôle de la zone. Le Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) affirme détenir 65 prisonniers après un accrochage avec les troupes régulières dans la journée du 20 janvier 2012. En revanche, Ménaka et Tessalit, les deux localités, attaquées la veille, ont connu un peu de répit.
La nuit a été calme à Ménaka, au nord-est du Mali, où l’armée malienne a totalement repris le contrôle de la situation. La desserte de la cité en électricité est à nouveau assurée et des habitants qui avaient quitté la ville, sont en partie revenus.
A Tessalit, seconde localité du Nord où les affrontements avaient eu lieu entre armée et rebelles touaregs, le calme est également revenu. Dans la nuit du vendredi à samedi, un témoin a vu arriver à l’aéroport de cette localité un renfort de six véhicules de l’armée régulière.
Mais si le calme est revenu pour le moment à Ménaka et à Tessalit, c’est à Aguelhoc, toujours au nord-est, que la situation semble confuse.
Rebelles et armée malienne affirment, chacun de son côté, être maître des lieux et chaque camp donne sa version des derniers accrochages survenus hier, au sud de la ville.
Selon le MNLA, l’armée a perdu beaucoup d’hommes, il y a eu des blessés dans ses rangs et des soldats ont été faits prisonniers. Seuls quelques véhicules militaires ont réussi à s’échapper avec leur chef le colonel ould Meïdou, sérieusement blessé. Il a été transporté dans la soirée à Gao.
Faux, répond un responsable du ministère malien de la Défense qui a pris l’initiative de contacter RFI. Selon cette source, les rebelles ont été défaits, de nombreux morts et blessés dans leurs rangs, ainsi que des prisonniers.
Gao, base d’action, contre l’offensive des rebelles touaregs
Depuis plusieurs jours , le chef d’état-major général des armées, le général Poudiougou, a pris ses quartiers à Gao, à plus de 1 000 kilometres au nord-est de Bamako. Située sur la rive du fleuve Niger, la ville est devenu le coeur stratégique du nouveau conflit A Gao, l’état-major des armées dispose d’un arsenal militaire, composé de moyens aéroportés et de vehicules blindés récemment dépêchés. c’est d’ici que les helicoptères de combats qui sont intervenus à Ménaka ont décollé ce 18 janvier. Au moins deux d’entre eux ont été mis hors service par les combattants du MNLA.
Gao, cité des Askia, capitale du royaume songhoï, est un carrefour pluricommunautaire : les peuls, les songhoï, les touaregs et les arabes y vivent de longue date en bonne intelligence.
C’est là que sont nés les groupes d’autodéfense Ganda Koy, des milices noires peules et songhoïs sont apparues durant la rébellion des années 90. Aujourd’hui, elles renaissent sous un autre nom, Ganda Izo,« les fils du terroirs ».
Comme par le passé, ces mouvements se donnent pour mission de préserver la terre de leurs ancêtres face aux prétentions touarègues et se disent prêts à suppléer un État qu’ils qualifient de « défaillant ».
Dans les années 90, le face-à-face rébellion-Ganda Koy s’était traduit par des violences intercommunautaires qui ont durablement traumatisé le pays.
LES DANGERS DE L’EXTENSION DU CONFLIT TOUAREG AU NIGER
Rhissa Feltou, maire d’Agadez (Niger), fut un responsable de l’ex-rébellion touarègue. La question primordiale est comment occuper tous les ex-combattants qui sont revenus de Libye
Écouter (00:54)
Le Niger a été confronté à deux rébellions touarègues dans le passé. Un forum de la paix est prévu les 22 et 24 janvier 2012 à Arlit, la cité minière du Nord. L’occasion de lancer un appel au gouvernement nigérien à s’impliquer davantage dans le développement des zones désertiques et à poser des garde-fous afin que la situation soit circonscrite au Mali.

Communiqué de Presse du MNLA - 20/01/2012


Communiqué de Presse du MNLA
Etat des lieux de l'embuscade tendue par l'état-major du MNLA ce Vendredi 20 Janvier 2012 dans l'AZAWAD
 La journée du 20 janvier l'Etat-major du MNLA a tendu une embuscade aux environs de 10 heures à un convoi de l'armée malienne en provenance de Gao, à environ 15km d'Aguelhok. Le convoi est composé de plus de 40 véhicules comprenant des 4x4 Toyota équipés de mitrailleuses, des BRDM (engins blindes), et des camions transportant des troupes.
Le combat a duré toute la journée, a pris fin en début d'après-midi et s'est soldé par le bilan suivant :
- Cent et un (101) soldats maliens tués
- Soixante-cinq (65) soldats maliens faits prisonniers
- Une quantité importante d'armes, de munitions et de véhicules saisies.
- Quatre camions militaires brulés
- Cinq (5) BRDM (engins blindés) détruits.
Parmi les soldats faits prisonniers, figure le capitaine Ahmadou Ag Badi, celui-là même qui a enlevé un ressortissant occidental de nationalité Danoise en 2002 à Bamako avant de le tuer. Il fera par la suite un court séjour en prison avant d'être relaxé par l'Etat malien sous l'influence du Colonel major Alhaji Ag Gamou, un des rares Touareg resté encore fidèle à l'armée malienne. L'état annoncera plus tard officiellement sa mort dans la prison pour lui faire échapper à la justice. Ahmadou Badi devra plus tard sa célébrité au commandement des milices pro-gouvernementales qui sèment le désordre, convoient les trafics de drogue et s'adonnent à toutes sortes de trafic dans l'Azawad.
Actuellement l'Etat-major du MNLA effectue des opérations en vue de ramener l'ordre et la quiétude dans les Zones contrôlées par ses forces.
Rappelons qu'à ce jour les forces armées du MNLA sont présentes partout dans l'Azawad.

Pour le bureau politique du MNLA
La commission chargée de la communication
Mossa Ag Attaher, Chargé des relations avec les medias

Entretien avec Hama Ag Sid Ahmed [FRANCE 24]

Embuscade des Touaregs à Aguelhoc (Mali)

20/01/2012 - 16:53

Selon des information du haut commandement du MNLA (Mouvement National pour la Libération de l'Azawad), une embuscade a été tendue ce vendredi par les troupes Touaregs à Aguelhoc (région de Tilemsi, Azawad au nord du Mali). Plusieurs dizaines de véhicules de l'armée régulière malienne ont été détruits lors de l'attaque.


Le colonel malien à la tête du convoi, grièvement blessé, a pris la fuite à bord d'un véhicule ayant échappé à l'embuscade. 

Le MNLA a déclaré mercredi avoir repris les armes contre le pouvoir central malien qui se refuse au dialogue. Ce dernier « a pris la décision de faire monter la tension dans cette région amazighe du nord du Mali en déployant un important dispositif militaire composé de troupes, de chars d’assaut et d’avions de combat » a expliqué à SIWEL Hama Ag Sid’Ahmed, le porte-parole du MNLA. 

mau 
SIWEL 201653 JAN 12

Toumast Press


Communiqué de Presse du MNLA
Etat des lieux de l’embuscade tendue par l’état-major du MNLA ce Vendredi 20 janvier 2012 dans l’AZAWAD
Le combat a duré toute la journée, a pris fin en début d’après-midi et s’est soldé par le bilan suivant :
- Cent et un (101) soldats maliens tués
- Soixante-cinq (65) soldats maliens faits prisonniers
- Une quantité importante d’armes, de munitions et de véhicules saisies.
- Quatre camions militaires brulés
- Cinq (5) BRDM (engins blindés) détruits.
Communiqué de Presse du MNLA - 20/01/2012toumastpress.com

vendredi 20 janvier 2012

Bilans contradictoires de l’armée et des rebelles au sujet des combats dans le nord-est du Mali

© RFI

Par RFI
Les affrontements se poursuivaient toujours ce vendredi 20 janvier 2012 dans le nord-est du Mali. L'armée gouvernementale et les rebelles du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) combattent à l’arme lourde depuis mardi autour de plusieurs camps militaires, à Tessalit, Ménaka et Aguelhoc. Les autorités et les rebelles ont annoncé des bilans contradictoires des combats.

C'est un peu la confusion. Il est difficile d'avancer avec certitude sur ce qui se passe exactement sur le terrain. C’est un peu la guerre des bilans. L’armée malienne parlait jeudi soir de 47 morts, dont 45 du côté des assaillants et deux chez les soldats gouvernementaux, avec de très nombreux blessés.
Ce vendredi, c'est au tour du MNLA de sortir ses chiffres. Selon le mouvement rebelle, l'armée malienne aurait perdu dix soldats sur Ménaka. Quinze soldats gouvernementaux auraient été fait prisonniers et seraient entre les mains du mouvement. Les rebelles ne déploreraient que deux blessés légers, mais n’ont pas fourni de bilan sur les combats à Tessalit.
En revanche, toujours selon le MNLA, il y aurait eu beaucoup de morts ce vendredi dans les rangs de l'armée malienne au sud d'Aguelhoc. L'armée aurait perdu plusieurs dizaines de ses combattants au cours d'une embuscade. L'affrontement s’est déroulé au sud de cette localité, dans un oued appelé Imenzad.
De sources concordantes, l'armée malienne a envoyé d'important moyens sur Aguelhoc depuis Gao : plusieurs véhicules blindés, des camions de troupes et des véhicules tout-terrain. Le coup de feu a semble-t-il été très fort.
Quelques véhicules seulement de l'armée malienne auraient réussi à prendre la fuite, et parmi eux le chef, le colonel Ould Meïdou, l'un des piliers de l'armée malienne dans le nord du pays. Des blessés loyalistes ont été rapatriés à Gao. Ce vendredi soir, l'armée malienne affirmait pour sa part contrôler le secteur.