samedi 20 décembre 2014

L'azawad est en deuil apres la mort intalla ag attaher c'est celle baba ould sidi elmoctar deux freres ,deux camarades un meme objectif l'azawad et un meme destin

L'azawad est en deuil apres la mort intalla ag attaher c'est celle baba ould sidi elmoctar deux freres ,deux camarades un meme objectif l'azawad et un meme destin le paradis incha allah .qu'allah vous acceptent au fardous.

MESSAGE A LA NATION DE S.E.M. MAHAMADOU ISSOUFOU, PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE, CHEF DE L’ETAT, A L’OCCASION DU 56ème ANNIVERSAIRE DE LA REPUBLIQUE DU NIGER

Message pragmatique !!!
Aboubacar Yacouba Barma a ajouté 3 nouvelles photos.
MESSAGE A LA NATION DE S.E.M. MAHAMADOU ISSOUFOU, PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE, CHEF DE L’ETAT, A L’OCCASION DU 56ème ANNIVERSAIRE DE LA REPUBLIQUE
NIGERIENS, NIGERIENNES,
MES CHERS CONCITOYENS,
Je suis heureux, en cette veille du 56ème anniversaire de la République, de dire qu’il sera, désormais, ajouté dans les statistiques économiques du Niger, aux côtés notamment des infrastructures routières et énergétiques, une ligne relative au réseau ferroviaire. Notre pays est, on s’en souvient, le seul de notre sous-région à n’en avoir pas hérité au moment de son indépendance.
Un des facteurs de la première révolution industrielle, celle des machines textiles, de la sidérurgie au coke et de la machine à vapeur, le chemin de fer, développé en Europe entre 1830-1840, permet à lui seul de mesurer l’ampleur de notre retard par rapport aux sociétés développées : presque deux siècles. Je me suis engagé à combler ce retard et je me réjouis de ce que, en dépit des difficultés rencontrées, l’engagement de notre partenaire stratégique en vue de la réalisation de la boucle ferroviaire, j’ai nommé l’entreprise Bolloré, ne faiblit pas. Je le félicite et l’encourage. Certes, j’avais souhaité que la ligne ferroviaire Niamey-Dosso soit inaugurée le 18 Décembre mais, après avoir attendu l’arrivée du train pendant 80 ans, nous pouvons avoir la patience de l’attendre encore quelques mois de plus.
Oui, le train nous donne la mesure du retard enregistré dans nos efforts de développement mais, malheureusement, ce retard n’est rien à côté de celui que nous enregistrons dans d’autres secteurs. Il est encore plus prononcés si on tient compte des progrès réalisés par l’humanité suite à la deuxième révolution industrielle, celle du pétrole et de l’électricité, puis suite à la troisième révolution industrielle en cours, celle des nouvelles technologies de l’information, notamment internet.
En effet, des drones et des satellites tournent au-dessus de nos têtes pendant que nos paysans travaillent péniblement la terre à la houe et à la hilaire. L’homme a fait ses premiers pas sur la lune depuis une cinquantaine d’années, alors qu’aujourd’hui encore certains de nos concitoyens n’ont pas accès à l’alimentation, à l’eau potable, à l’assainissement et aux soins de santé. Des sondes, porteuses d’un message symbolique de l’humanité, lancées depuis une quarantaine d’années, sont aujourd’hui au-delà du système solaire, dans l’espace interstellaire, alors que le taux d’alphabétisation dans notre pays est à peine de 30%.
Mes chers Concitoyens,
Le 31 Décembre et le 07 Avril prochains, à l’occasion respectivement des vœux du nouvel an et du quatrième anniversaire de mon accession à la magistrature suprême, je ferai respectivement, plaise à Dieu, le bilan chiffré de l’année 2014 et celui de quatre années de mise en œuvre du Programme de Renaissance. A ces occasions je reviendrai, dans les détails, sur les grandes priorités du Programme de Renaissance, c'est-à-dire sur les questions institutionnelles et sécuritaires, sur les infrastructures, sur l’initiative 3N, sur les secteurs de l’éducation, de la culture, de la santé, de l’eau, de l’assainissement et de l’emploi.De ces bilans, je peux d’ores et déjà l’affirmer, il apparaîtra qu’il y a un secteur où les efforts du Gouvernement doivent se concentrer davantage si nous voulons avancer plus rapidement sur la voie du progrès et réduire le fossé abyssal qui nous sépare des pays développés : le secteur culturel. En effet, les différentes révolutions industrielles, que le monde a connues jusqu’ici, sont nées d’évolutions culturelles et institutionnelles qui les ont portées. Le comportement des hommes et leurs valeurs culturelles ont été le moteur de ces révolutions. Or, si sur le plan institutionnel des progrès notables ont été enregistrés avec la vitalité démocratique que connaît notre pays, sur le plan culturel, par contre, celui-ci s’enfonce dans une situation d’arriération prononcée comme l’illustrent le recul de l’éthique du travail notamment dans la fonction publique, le développement d’une mentalité d’assisté, notre rapport avec le temps, notre comportement par rapport aux biens publics, aux questions démographiques et à l’école particulièrement s’agissant de la scolarisation des filles. Pour surmonter ces obstacles il faut, sans tarder, créer les conditions d’une profonde rupture et d’une renaissance culturelles qui passent par une révision de certaines de nos valeurs sociales.
Mes chers Concitoyens,
La mentalité dominante dans notre pays est celle d’une société d’autoconsommation, d’une société de subsistance. Cette mentalité ne correspond pas au stade de développement auquel noussouhaitons hisser notre pays, celui d’une économie marchande en voie de développement, celui d’un pays à revenus intermédiaires, voire d’une économie émergente.
Cela se voit dans notre rapport à l’assistanat et à la solidarité, qu’ils soient le fait de la cellule familiale ou de l’Etat. Ainsi, alors que dans les économies développées l’assistanat, notamment la charité, est vécu comme une humiliation par le bénéficiaire, dans notre société il est considéré comme un dû. Ainsi en est-il de la solidarité : preuve du visage humain hérité des sociétés traditionnelles, elle devient un frein au progrès si elle est perçue comme une rente viagère qui dispense de vivre à la sueur de son front.
Cela se voit, également, dans notre rapport au travail. C’est bien connu, dans les sociétés développées, le travail est perçu comme une des conditions de la liberté. Il yest perçu, non seulement comme un droit, mais surtout comme un devoir, comme une voie de salut.Dans ces sociétés, c’est par le travail que l’homme s’accomplit, s’anoblit, assure sa dignité et devient responsable. C’est pourquoi quand on a la chance d’y avoir un emploi on fait tout pour mériter de le conserver et quand on n’en a pas on fait tout pour en trouver. Par contre, dans notre société on constate un comportement inverse :complaisance dans l’oisiveté d’un côté, absentéisme, manque de conscience professionnellede l’autre. Ainsi beaucoup de nos compatriotes sans emploi ne se considèrent pas comme des chômeurs et vivent comme si leur situation est normale car la notion de chômage n’existe pas dans les sociétés de subsistance.
Il revient au Gouvernement de poursuivre et de renforcer les actions déjà engagées afin de créer les conditions d’une rupture totale d’avec les comportements propres aux sociétés d’autoconsommation. Le Gouvernement doit amener nos compatriotes à tourner le dos à l’assistanat, à la charité et au parasitisme. Il doit créer les conditions d’une rupture d’avec la mentalité d’assisté sous toutes ses formes. Il doit continuer à insuffler à nos compatriotes une volonté de combattre l’oisiveté.Il doit leur insuffler l’amour du travail, du travail bien fait. C’est par le travail que les sociétés occidentales se sont développées, ce n’est que par le travail que notre pays atteindra les objectifs du programme de renaissance. D’ailleurs, n’est- ce pas au travail que nous invite notre prophète (paix et salut sur lui), quand, après avoir questionné quelqu’un qui lui demandait de l’argent en aumône, il lui ordonna de vendre la couverture et le récipient à boire qu’il possède, de nourrir sa famille avec une partie du produit de la vente et d’acheter une hache avec la partie restante pour couper et vendre du bois afin de disposer d’un revenu régulier tout en insistant sur le fait que «cela est beaucoup mieux que la mendicité qui va être une marque sur ton visage le jour de la résurrection » ? « Chaque fois qu’un serviteur ouvre une porte de mendicité, Dieu lui ouvre une porte de pauvreté », « parmi les péchés, il en est qui ne peuvent être expiés que par le travail », « la main haute est mieux que la main basse ; la main haute est celle qui donne, la main basse est celle qui reçoit », disait le prophète qui a toujours conseillé aux hommes capables de travailler, de ne pas mendier, afin de préserver leur honneur et leur dignité. Le travail, c’est la rédemption.Le devoir de travailler vient juste après celui de la prière car il est dit dans le coran : « lorsque la prière est achevée, dispersez-vous sur terre, recherchez la grâce d’Allah …. » c'est-à-dire recherchez les moyens de subvenir à vos besoins.C’est l’esprit de l’initiative 3N qui cherche à substituer l’aide à la production à l’aide humanitaire d’urgence. C’est le sens du combat du Gouvernement pour accroître la productivité du travail dans l’administration. Le travail, ne l’oublions jamais, est un acte d’adoration et de combat dans la voie de Dieu. Puisons donc dans nos valeurs islamiques les ressources morales de notre développement comme d’autres l’ont fait, pour citer un exemple, à partir du protestantisme. Il est interdit de rester oisif et de se contenter de dire « mon Dieu donne-moi ». Le ciel ne nous viendra en aide que dans la mesure où nous nous aidons nous-mêmes.Le prophète David n’était-il pas forgeron, le prophète Noé menuisier et le prophète Zacharie charpentier ? Ils ne se sont pas contentés de prier et de dire « dieu donne-moi ». Ils ont à la fois prié et travaillé. C’est dire que nous avons le devoir d’utiliser la raison et l’action pour réaliser nos objectifs de développement. La mystique du travail, tel doit être notre credo. C’est, dit-on, par le travail de ses mains et de son cerveau que l’homme accomplit son destin. C’est par le travail que l’homme se réalise.
Mes chers Concitoyens,
Dans mon discours d’investiture, prononcé le 07 Avril 2011, je disais, en parlant de l’aide que j’attends de vous : « le changement de comportement est la principale aide que j’attends de tous : changement de comportement dans la gestion du temps qui est la ressource la plus gaspillée dans notre pays, changement de comportement par rapport au travail, changement de comportement dans le rapport avec les biens publics, etc…Nous devons lutter contre les forces de l’habitude et faire l’effort de nous changer nous-mêmes…..Dieu a dit : « je ne change pas un peuple tant qu’il ne se change pas lui-même ». Nous devons donc changer nos comportements si nous voulons changer nos conditions de vie. ». Je viens de dire que nous n’avons pas suffisamment progressé dans notre comportement par rapport au travail. Qu’en est-il par rapport au temps et par rapport aux biens publics ? Je disais, dans mon discours d’investiture,que le temps est la ressource que nous gaspillons le plus. « Ayant toujours du mal à entrer dans une culture de production, l’Afrique n’attache aucune valeur au temps. Des comportements irrationnels, laxistes….sont justifiés par une référence à ce qu’il est convenu d’appeler l’heure africaine. ». Cette citation exprime avec d’autres mots ce que j’ai voulu dire. Le Programme de Renaissance comporte des objectifs clairs pour le développement économique et social de notre pays. Or, le temps du développement n’est ni celui de la nonchalance, ni celui de l’immobilisme, ni celui de l’insouciance. Le temps du développement c’est celui de la ponctualité au travail, c’est celui de l’utilisation optimale du temps, c’est celui de zéro instance. Nous sommes loin encore de cette conception du temps. Dans les Ministères les dossiers s’entassent parce que traités avec lenteur et insouciance. Les taux de consommation de crédit sont faibles alors qu’il nous faut davantage d’écoles, de points d’eau, de centres de santé, de routes, de logements sociaux, d’électricité et de produits agro-pastoraux. Notre classement s’est dégradé dans le domaine du climat des affaires parce que nous n’avons pas fait certaines réformes à temps. Nous devons donc changer notre rapport au temps. Il nous faudra engager ici encore une rude bataille culturelle qui, je le sais, sera de longue haleine. Je sais que le Gouvernement s’attèle à remettre les agents de l’Etat au travail. Je sais qu’il s’est fixé pour objectif de mettre fin à l’absentéisme. Je sais qu’il s’est fixé pour objectif la ponctualité et au moins huit (08) heures de temps de travail effectif par jour, mais les résultats sont encore faibles. Il doit donc faire davantage pour augmenter la productivité au sein des administrations, pour accélérer notamment la consommation des crédits et le climat des affaires. Le Gouvernement doit, de manière générale concevoir un programme de sensibilisation et d’éducation de masse pour inculquer aux citoyens l’utilisation optimale du temps, pour leur inculquer une culture de développement, une culture deproduction et donc de progrès.
Mes chers Concitoyens,
Notre rapport au travail et notre rapport au temps ne sont pas les seuls sujets de préoccupation dans notre quête de progrès économique et social. Les comportements par rapport aux biens publics, aux questions de transition démographique et à l’école constituent d’autres contraintes. Depuis bientôt quatre (4) ans, le Gouvernement s’efforce d’améliorer la gouvernance politique et économique du pays. En particulier, grâce aux actions de la Haute Autorité de Lutte contre la Corruption et les Infractions Assimilées (HALCIA), notre pays est passé entre 2011 et 2014, du 134ème au 103ème rang dans le classement mondial de l’indice de perception de la corruption publié chaque année par l’ONG Transparency. Nous pouvons donc nous féliciter des progrès relatifs réalisés mais nous ne devons pas nous en contenter. En effet, nous n’avons toujours pas atteint nos objectifs de rétablissement total du monopole fiscal de l’Etat et d’une efficacité optimale de la dépense publique. Le Gouvernement doit redoubler d’effort et ici encore l’obstacle majeur c’est la force de l’habitude, c’est le rapport aux biens publics. Le Gouvernement doit s’attaquer à la conception que notre société a des biens publics, conception selon laquelle ces biens, appartenant à tout le monde, n’appartiennent à personne. La même conception considère qu’il faut se servir au lieu de servir. De cette conception, il découle de graves conséquences : absence du respect des biens publics se traduisant par l’absence de leur entretien, détournement des biens publics, notamment des deniers publics, creusement des inégalités et accroissement de la pauvreté. Le Gouvernement doit donc poursuivre le combat contre la fraude et la corruption dans l’administration fiscale et dans l’attribution des marchés publics. « Que celui d’entre vous qui voit le mal le change de ses mains. S’il ne le peut pas, qu’il le fasse par sa langue et si cela lui est impossible qu’il le fasse dans son cœur, ce qui est le minimum que lui impose la foi », dit le hadith. C’est dire que, au-delà du Gouvernement, c’est la société toute entière qui doit se mobiliser pour faire face au fléau de la corruption. Avec l’installation de la ligne verte, le Gouvernement offre à chaque citoyen la possibilité de participer à ce combat salutaire pour notre développement économique et social.
Mes chers Concitoyens,
La question de la transition démographique fait partie des défis majeurs auxquels est confrontée notre société. J’ai eu, à maintes occasions, à intervenir sur ce sujet brûlant. Face à cette question, on retrouve le même obstacle, celui de la rigidité de nos mentalités, celui de l’ignorance des préceptes religieux. « Vous êtes tous des bergers et tout berger est responsable de son troupeau. ». « Il suffit à l’homme comme péché d’abandonner ceux dont il a la charge. ». C’est en ayant à l’esprit ces hadiths que j’avais déclaré devant les cadres de commandement, à Maradi, en Avril dernier, que nous avons le devoir de procréer avec responsabilité, c'est-à-dire le devoir de faire des enfants que nous pouvons nourrir, éduquer et soigner. Notre pays a le taux de fécondé le plus élevé au monde. Plus grave, une enquête récente révèle que le nombre d’enfants désirés, aussi bien par les femmes que par les hommes, est supérieur au taux de fécondité. Ne nous voilons pas la face, nous devons créer, comme c’est le cas dans beaucoup de pays musulmans, notamment arabes, les conditions de la transition démographique. Notre pays doit chercher à bénéficier du dividende démographique qui est l’union de la transition démographique et du développement durable. Je félicite le Gouvernement, les leaders traditionnels et religieux ainsi que les partenaires au développement pour les efforts consentis dans ce domaine. Je les encourage à poursuivre le combat. En particulier, je les encourage à continuer la sensibilisation contre les mariages précoces et pour le maintien de nos enfants à l’école, notamment les jeunes filles, au moins jusqu’à l’âge de 16 ans conformément aux promesses du Programme de Renaissance.
Mes Chers Concitoyens,
Le Gouvernement, depuis quatre ans, a obtenu beaucoup de succès dans la mise en œuvre du Programme de Renaissance. J’en ferai, comme je l’ai déjà dit, le bilan détaillé à d’autres occasions. Ces succès doivent être amplifiés. Pour y arriver il nous faudra une superstructure culturelle rénovée, un socle culturel assaini, capable de porter nos ambitions. Une rupture mentale s’impose. Je voudrais que le signal de cette rupture parte de la cité des Djermakoye, de Dosso qui accueille cette année la fête tournante de la République, Dosso qui a bénéficié d’investissements importants dans le cadre du programme Dosso Sogha. Ce signal de rupture que j’attends de Dosso, c’est l’entretien et la protection des infrastructures coûteuses réalisées, par le Gouvernement, au bénéfice de sa population. La prochaine fête de la République, je le confirme, se déroulera, plaise à Dieu, à Maradi. Le Gouvernement prendra toutes les dispositions pour que le programme Maradi Koliya démarre sans tarder. Joyeuse fête de la République à toutes et à tous.

JE VOUS REMERCIE!
NIGER - SÉCURITÉ AU SAHEL
Notre compatriote Najim Elhadj Mohamed nommé Secrétaire Permanent du G5
Les Chefs d’Etat du G5 Sahel, réunis vendredi 19 décembre 2014 à Nouakchott, en Mauritanie, lors d’un Sommet Extraordinaire, ont nommé notre compatriote Najim Elhadj Mohamed au poste de Secrétaire Permanent de cette institution.
Peu après la lecture du Communiqué final annonçant cette nomination, le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM Issoufou Mahamadou, s’est brièvement adressé à ses pairs du Burkina Faso, du Mali, de la Mauritanie et du Tchad, pour leur témoigner sa gratitude et celle de son pays et les remercier d’avoir confié ce poste à son compatriote.
Réagissant à cette nomination devant la presse nigérienne, M. Najim Mohamed a, à son tour, remercié le Niger, en particulier le Président de la République qui a eu confiance en sa « modeste personne » pour proposer sa candidature aux autres Chefs d’Etat qui l’ont agréée.
Le nouveau Secrétaire Permanent prie le Bon Dieu de lui « donner la capacité de faire face à cette mission », d’honorer la confiance qui a été placée en lui, et « de faire des préoccupations du G5 Sahel, à savoir les questions de sécurité et de développement, une réalité dans l’espace sahélo-saharien. »
« La tâche qui nous attend est immense, les cinq pays membres du G5 Sahel étant confrontés aux préoccupations de sécheresse et de pauvreté, auxquelles viennent malheureusement s’ajouter celles de sécurité. », a-t-il dit.
« Nous devons nous organiser pour faire face à tous ces défis à travers le Programme d’investissement Prioritaire, d’un montant de plus de 7.000 milliards de FCFA, pour lequel nous devrons nous atteler à mobiliser les ressources, à les mettre rapidement en œuvre eu égard aux nombreuses attentes de nos populations vis-à-vis du G5 Sahel, qui vient de voir le jour, a-t-il poursuivi.
« Nous attendons le soutien de l’ensemble des populations du G5 Sahel, qui doivent comprendre l’objectif assigné à l’organisme et y adhérer », a ajouté M. Najim Mohamed.
« Le plus important : les Etats membres doivent d’abord s’affirmer, prendre leurs responsabilités, avant de se tourner vers les partenaires pour combler le manque par rapport aux préoccupations des populations et aux objectifs que nous nous sommes nous-mêmes fixé», a-t-il souligné.
Evoquant le Programme d’Investissement Prioritaire, le Secrétaire Permanent a précisé qu’il s’agit d’un Programme indicatif triennal (2015-2017), « pour lequel, il va falloir retravailler les dossiers de projets, ensuite faire le cadrage des financements et envisager dans les meilleurs délais une table ronde des partenaires en vue de mobiliser les ressources pour pouvoir mettre en œuvre ces différents programmes et projets. »
Ces programmes et projets sont très importants parce qu’ils relèvent des questions de sécurité, de gouvernance, d’infrastructures et de résilience qui constituent les piliers du G5 Sahel, a-t-il affirmé.

Hama Ag Sid Ahmed: «Il faut sortir des vieilles recettes des années 1990»

Elwatan.com/-Hama Ag Sid Ahmed,conseiller spécial chargé des affaires politiques auprès du secrétaire général du MNLA
Les négociations intermaliennes vont reprendre en janvier prochain à Alger. Le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, dont le pays est militairement fortement engagé au Mali, a émis le souhait, la semaine dernière, que ce round de discussions se conclue par un accord définitif. Ce vœu est exprimé aussi par bon nombreux d’acteurs impliqués dans la crise du septentrion malien. Seulement certains groupes, comme le MNLA-CTEA, estiment que les discussions ne vont pas encore suffisamment au fond des choses. Hama Ag Sid Ahmed, conseiller spécial chargé des affaires politiques auprès du secrétaire général du MNLA, explique pourquoi il n’est pas évident que tout soit bouclé en janvier 2015.
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- Que pensez-vous des récentes déclarations du ministre français de la Défense dans lesquelles il dit attendre un accord pour janvier 2015 ?
Je pense que la France devrait s’associer à la médiation officielle pour identifier les blocages, les parties qui en sont les causes et soumettre des propositions ou des contre-propositions pour débloquer la situation. Pour que ses déclarations aient un écho sur le terrain, la France doit aussi pousser le pouvoir malien à ne plus mentir et à aller vers de vraies négociations de paix. Il est primordial également que la France oblige le pouvoir malien à dissoudre les miliciens et les autres groupes armés pilotés par Bamako qui empêchent les négociations d’aboutir.
- Pourquoi, que se passe-t-il sur le terrain ?
Nous nourrissons de grandes inquiétudes quant à l’avenir de la région. Nous savons que les miliciens dont je viens de parler et les barons de la drogue (d’anciens membres du Mujao, ndlr) ont passé un deal avec Bamako lors d’une rencontre dans la capitale malienne au mois de septembre dernier. Ils prévoient de récupérer le territoire abandonné par l’armée malienne par la force au nom de l’Etat malien sans une implication trop visible des militaires maliens.
Le financement de ces miliciens sera assuré par certains barons de la drogue bien connus qui sont restés toujours fidèles au pouvoir en place. Pour accomplir ce sinistre travail, ces miliciens et ces barons ont posé des conditions que le pouvoir malien a visiblement acceptées. Quant aux discussions, il revient à la médiation de faire des propositions intéressantes et de ne pas se focaliser sur les vieilles recettes des années 1990.
Ce qui est curieux de la part de la médiation internationale, c’est qu’elle associe ces mêmes miliciens aux négociations d’Alger. Il y a une embrouille. Il y a un jeu dangereux pour l’avenir de la paix. Si la communauté internationale impliquée dans ce processus ne fait pas la part des choses, ne tient pas compte des vrais acteurs qui sont à l’origine de l’insurrection, les seuls en mesure de faire la paix ou de faire la guerre, il y a un risque manifeste d’aboutir à un échec.
- Qu’attendez-vous concrètement de la médiation ?
Nous demandons à la médiation comme à la France de s’interroger sur le jeu trouble de Bamako. Pour sortir de l’impasse actuelle, il n’est pas productif de revenir à la décentralisation issue du pacte national signé en avril 1992, comme c’est le cas en ce moment. Il faut passer à autre chose. La médiation comme la France devraient faire des propositions nouvelles qui se démarquent de celles qui existent déjà. Lors de la dernière rencontre d’Alger, c’était comme si les parties se rencontraient pour la première fois.
Il faut que la médiation soit patiente. On sait, par ailleurs, que le pouvoir malien préfère que le Nord soit plutôt géré par les terroristes que par les Touareg. C’est là qu’on voit que les divergences sont trop grandes. Nous osons espérer que lors du prochain round de discussions, le président malien donnera un mandat plus sérieux à ses délégués.
En tout cas, d’ici la prochaine rencontre prévue en janvier, nous espérons que la médiation et la France prendront le temps nécessaire pour faire un vrai diagnostic de la situation sur le terrain et tiendront en compte les erreurs faites par le passé. Ce n’est que de cette manière que nous pourrons aboutir à une paix durable qui profitera aux populations.
- Quelle serait, selon vous, la solution idéale ?
Il faut doter cette région d’une large autonomie politique… avec de larges compétences. Des compétences qui vont au-delà des pouvoirs qu’octroit la décentralisation actuelle au Mali. Je fais ici référence au projet remis aux parties lors de la dernière rencontre en novembre à Alger. Ce document n’est qu’un vieux projet de décentration qui était dans les cartons depuis plusieurs années. Un projet que les autorités maliennes n’ont pas encore achevé d’écrire et qu’elles ont peur de finaliser pour des raisons financières.
Avec la situation qui prévaut dans la partie nord du Mali, Bamako s’est dit qu’il y avait là une opportunité pour le mettre au goût du jour. Comme disaient certains il s’agit d’une «démocratie participative locale très mince». Nous devons sortir complètement de cette recette, c’est-à-dire de cette mince démocratie participative locale.
Il faut oser aller plus loin et cela dans l’intérêt de la stabilité de la sous-région et du Mali en particulier. En d’autres termes, il faut que les représentants de la région de l’Azawad soient en mesure de prendre des décisions politiques, sécuritaires et socio-économiques d’importance.
Il faut qu’ils soient en mesure de prendre ou d’annuler des lois ou des textes qui sont en contradiction avec les spécificités locales. Il est important également que ses représentants aient de vraies compétences. La liste est encore longue. De telles expériences ont déjà donné des résultats très positifs dans certains pays.
Pourquoi pas chez nous ? Alors, au lieu de continuer à nous taper dessus pourquoi ne pas faire simple. Chaque partie y trouverait son compte. En tout cas, il y a une opportunité pour les parties en conflit ainsi que pour la communauté internationale impliquée dans ce dossier de corriger les erreurs passées et de trouver un juste milieu.
Zine Cherfaoui,http://www.elwatan.com/international/il-faut-sortir-des-vieilles-recettes-des-annees-1990-20-12-2014-282205_112.php

Retour en cinq dates sur la vie d’Intalla Ag Attaher, aménokal des Ifoghas

Intallah
Benjamin Roger-Jeune Afrique
Intalla Ag Attaher, chef traditionnel de la tribu touarègue des Ifoghas, est mort dans la nuit de jeudi à vendredi à Kidal. Retour en cinq dates sur sa vie, intimement liée aux différentes rébellions qui ont secoué le Nord du Mali depuis un demi-siècle.
Les Touaregs […]

L’hydre libyenne, hantise du Sahel

libye
Défense en ligne Les blogs du Diplo – Philippe Leymarie
Cinq pays du « G5 Sahel » – Burkina Faso, Mauritanie, Mali, Niger et Tchad – devaient se retrouver vendredi 19 décembre à Nouakchott pour un sommet portant notamment sur la situation en Libye, considérée comme un sanctuaire djihadiste de […]

Jean-Marie Guéhenno,président d’International Crisis Group :«L’Algérie a un rôle déterminant dans le règlement du conflit malien et de la crise libyenne»

algerpourparlers
Elwatan.com/
Le président d’International Crisis Group (ICG), Jean-Marie Guéhenno, qui a participé au Forum de Dakar sur la paix et la sécurité en Afrique (15 et 16 décembre), sera aujourd’hui et demain en Algérie pour une visite de travail au cours de laquelle il sera reçu par le ministre […]

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Mali : Un nouveau gouvernement après la signature des accords de paix d’Alger

algerpourparlers
19 décembre 2014
A terme, le processus de paix d’Alger devrait aboutir, après la signature d’un accord définitif de paix avec les groupes armés du nord, à la formation d’un nouveau gouvernement.
L’équipe gouvernementale actuelle dirigée par le premier ministre Moussa Mara, en place depuis avril 2014, a […]

Persistance de la menace terroriste sur Gao : Un stock d’armement important, des munitions par milliers découverts à 180 km de la ville

armes
Le Soir
Le 24 novembre 2014, un véhicule de l’escorte militaire qui accompagnait le Ministre du Développement Rural, M. Bocary Tréta, a sauté sur une mine. L’explosion a fait 2 morts et 6 blessés. Des soldats maliens. C’était dans les environs d’un village situé à 45 km de […]

Suite à un attentat à l’engin explosif vers Aguelhoc,deux individus se réclamant du HCUA arrêtés

minusma
L’indépendant-19 décembre 2014
Un véhicule du contingent tchadien de la MINUSMA a heurté, hier jeudi 18 décembre, un engin explosif aux alentours du camp de la mission à Aguelhok. Il y aurait trois blessés dont deux jugés sérieux.
Aussitôt après, les forces onusiennes ont suivi les traces des […]

Une foule nombreuse pour l’inhumation d’Intalla ag Attaher

Intallah

Au Mali, la région de Kidal a perdu, jeudi soir, son grand chef coutumier, l’amenokal Intalla ag Attaher. Emporté en quelques jours par la maladie, à 87 ans, il était un homme respecté, à la fois médiateur et juge. C’est lui que la communauté […]

Alger et Paris signent une convention sur la formation des imams

islam
AFP
Paris et Alger ont signé jeudi une convention pour que des imams algériens envoyés en France puissent être formés «en harmonie avec les exigences de la République» française, a annoncé le ministre français de l’Intérieur Bernard Cazeneuve à Alger.
«Il est important qu’il y ait des imams formés en […]

Les premières poupées islamiques sans visage en vente en Grande-Bretagne

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Non, ce n’est pas une erreur de fabrication … cette poupée a bel et bien été confectionnée sans yeux, ni bouche dans le but de respecter une stricte interprétation de la Charia interdisant la représentation des visages. Alors que le pays fait ses dernières courses pour les […]

Daesh cherche à supplanter AQMI

aqmi
Jemal Oumar à Nouakchott pour Magharebia – 19/12/2014
Les divergences de longue date entre al-Qaida et l’Etat islamique (EIIL) éclatent désormais au grand jour.
L’un des affiliés les plus actifs d’al-Qaida a connu une forte désaffection lorsque plusieurs de ses cellules l’ont quitté pour rejoindre Daesh.
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Penser est un péché, bientôt un crime

daoud
El Watan le 19.12.14

L’appel au meurtre du pseudo-imam salafiste Hamadache contre l’écrivain et journaliste Kamel Daoud a créé une onde de choc dans la société, mais a aussi mis à nu l’indigence du régime face au fanatisme et les silences complices d’une certaine élite soupçonneuse et dépassée.
[…]

Réfugiés : Avant le retour au Niger, halte à Tamanrasset

migrants
El Watan le 19.12.14
Les repas sont pris dans un immense restaurant d’une capacité de 1000 personnes, équipé de tables et de chaises toutes neuves.
Un lit, des vêtements, des repas… Dans le centre d’accueil pour réfugiés de Tamanrasset, les bénévoles du Croissant-Rouge et les services de sécurité […]

Le show dakarois de Déby et d’IBK

armes
L’Express le 18 décembre 2014 | par Vincent Hugeux
Sur l’estrade, encadrés par l’ex-président nigérian Olusegun Obasanjo, le ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian et le président du Comité international de la Croix-Rouge Peter Maurer, quatre chefs d’Etat africains. Alignés -est-ce le fruit du hasard ?- en […]

Ier sommet du « G5 du Sahel » à Nouakchott : projets sécuritaires communs contre le péril islamiste

armes
L’Essor
Les chefs d’Etat de la région sahélienne vont discuter des moyens de combler les limites sécuritaires de nos Etats pris individuellement.
Le 1er sommet des chefs d’Etat et de gouvernement des pays participants au processus de Nouakchott s’ouvre ce matin dans la capitale mauritanienne. Le processus […]

Mali : Paix et réconciliation : Quel rôle pour les jeunes dans l’application d’un futur accord ?

theiere
18 décembre 2014
Notre pays traverse depuis 2012 une crise politique et sécuritaire qui a mis en évidence les difficultés des jeunes à exprimer leurs attentes et leurs préoccupations. Principaux acteurs mais aussi victimes des conflits armés, les jeunes sont généralement exclus des processus de paix alors qu’ils représentent […]

Mali: Lutte contre le terrorisme au Nord du Mali : Le bout du tunnel n’est pas pour demain

tombouctou
MaliActu – 18 décembre 2014
Une semaine après la libération de Serge Lazarevic en échange de la libération des terroristes dont l’assassin du gardien de prison Feu Kola Sofara à savoir Ag Wadoussène, les maliens ne décolèrent pas contre le gouvernement malien et la France. Mais en analysant […]

Le chef traditionnel des Ifoghas, Intallah ag Attaher, est décédé ce soir à Kidal à l’âge de 87 ans

Intallah
RFI- 18-12-2014 à 23:56
L’amenokal, le chef traditionnel des Ifoghas, Intallah ag Attaher 87 ans, est décédé à Kidal dans le nord du Mali. Il était souffrant depuis une semaine. La nouvelle est confirmée jeudi soir à RFI par son fils et par des notables de Kidal. […]

Jean-Yves Le Drian à propos du processus de réconciliation nationale au Mali: « Il n’avance pas assez vite… Je l’ai déjà dit à IBK »

char
Par Nouvel Horizon – 17/12/2014
Dans une nouvelle interview parue dans Jeune Afrique hier 16 décembre, le Ministre français de la Défense, M. Jean-Yves Le Drian fait le point de l’intervention française en Afrique. Nous vous proposons un extrait qui parle du Mali.
Jeune Afrique : Au Mali, l’un […]