vendredi 31 mai 2013

Boualem Sansal: "l`islamisme se rapproche du nazisme"

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Boualem Sansal: "l`islamisme se rapproche du nazisme"

Grégoire Leménager reçoit le grand romancier algérien écrire Boualem Sansal, qui publie un livre choc, "Le village de l`Allemand". Cet ancien haut-fonctionnaire en Algérie, limogé en 2003, n`est pas un auteur politiquement correct. Il compare l`Algérie à un "camp de concentration à ciel ouvert" et estime que certaines banlieues françaises sont "en voie de talibanisation". L`auteur du "Serment des barbares", ose un parallèle qui pourrait lui valoir des ennuis, reconnaît-il, dans son nouvel ouvrage où il évoque les liens entre hitlérisme et islamisme. "L`islamisme n`est pas encore le nazisme mais la frontière est mince, il s`en rapproche" explique-t-il.

NIGERIA. 14 ans de prison pour punir le mariage homo


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C'est ce que prévoit une loi qui vient d'être adoptée au Parlement nigérian.

Image d'illustration. (PIUS UTOMI EKPEI / AFP)
Image d'illustration. (PIUS UTOMI EKPEI / AFP)
Les parlementaires nigérians ont adopté jeudi 30 mai un projet de loi prévoyant une peine de 14 ans de prison en cas de mariage homosexuel et 10 ans d'emprisonnement contre les personnes de même sexe affichant publiquement leur relation.
Les députés nigérians ont unanimement approuvé ce projet de loi, qui avait déjà été voté par les sénateurs. Le texte doit encore être ratifié par le président Goodluck Jonathan.
Conformément au projet de loi, "les personnes de même sexe qui se lient par un mariage ou un contrat d'union civile commettent un délit et peuvent être conjointement condamnés à une peine de quatorze ans de prison chacune".
Il prévoit également que "toute personne qui fait fonctionner ou participe à des clubs gays, des sociétés ou des organisations pour homosexuels, ou - directement ou indirectement - affiche publiquement sa relation amoureuse avec une personne de même sexe commet un crime et encourt une peine de dix années d'emprisonnement."

"Un coup de pub inutile"

Les relations homosexuelles sont déjà sévèrement réprimées au Nigeria, pays le plus peuplé d'Afrique dont la société est très religieuse. La population de 160 millions de personnes se partage entre chrétiens et musulmans, mais une part importante de la population continue aussi à suivre les cultes traditionnels.
"Nulle part dans le pays deux hommes ou deux femmes ne sont allés trouver un officier d'état civil pour demander à être mariés", a souligné un avocat spécialisé dans la défense des droits de l'homme, Jiti Ogunye.
Réagissant à l'adoption du texte de loi, cet avocat y a vu "un coup de pub inutile" des parlementaires, "une perte de temps". "J'appelle ça de l'art du spectacle parlementaire. [...] Ce n'était vraiment, vraiment pas un problème national urgent", a-t-il dit.

Les programmes de lutte contre le sida fragilisées

Me Ogunye a estimé que les politiciens nigérians cherchaient avant tout, par l'adoption de cette loi, à défier les pays occidentaux qui font de plus en plus pression pour la défense des droits des homosexuels.
Le Premier ministre britannique David Cameron avait averti que son pays envisageait de restreindre les aides aux pays qui ne reconnaissent pas les droits des personnes de même sexe. Les Etats-Unis se sont inquiétés de cette nouvelle législation. L'an dernier, le président américain Barack Obama avait ordonné à toutes les agences gouvernementales jouant un rôle actif en politique extérieure de promouvoir à l'étranger les droits des personnes gays, lesbiennes, bi et trans.
Soulevant des inquiétudes pour la menace qu'elle fait peser sur les homosexuels, cette nouvelle législation nigériane pourrait également fragiliser les programmes de lutte contre le sida menés par des organisations non-gouvernementales.
Le mariage entre personnes de même sexe est en vigueur dans 14 pays du monde, dont la France où le premier mariage gay a été célébré mercredi.

Le Nigeria affirme avoir découvert une "cellule" du Hezbollah


Le Nigeria affirme avoir découvert une "cellule" du Hezbollah

Le Monde.fr avec AFP | 30.05.2013 à 23h21 • Mis à jour le 30.05.2013 à 23h27









Les services de sécurité nigérians ont affirmé jeudi 30 mai avoir découvert une"cellule" du Hezbollah dans une maison à Kano, où des ressortissants libanais avaient caché des armes devant servir à des attaques contre des "cibles israéliennes et occidentales" au Nigeria. Le responsable des services de renseignement de l'Etat de Kano, Bassey Etang, a déclaré devant des journalistes que le propriétaire du local où la cache d'armes a été découverte entretenait des liens avec le Hezbollah et que cette maison abritait une "cellule" du mouvement chiite libanais.

Dans un communiqué distinct, l'armée a affirmé que le "compound" (résidence qui compte plusieurs villas) contenait "des armes anti-chars, des lance-roquettes, des mines anti-chars et anti-personnelles". En outre, trois Libanais ont été arrêtés en lien avec cette affaire et un quatrième suspect est en fuite, après une "solideenquête anti-terroriste" menée "ces derniers mois". Des journalistes ont été conduits dans ce "compound" dans le quartier huppé de Bompai. La cache y était creusée sous une chambre.

A Jérusalem, des responsables israéliens de la sécurité ayant requis l'anonymat ont déclaré que le Nigeria était "un lieu de destination pour le terrorisme chiite et la mouvance jihadiste mondiale qui intensifient leurs activités en Afrique". Ces responsables ont affirmé que la cellule démantelée faisait partie d'"une campagne terroriste chiite contre des cibles occidentales et israéliennes qui se développe dans le monde entier depuis un certain nombre d'années". Les services de sécurité israéliens n'excluent pas que des membres de cette cellule aient opéré pour le compte du Hezbollah dans d'autres Etats africains comme la Sierra Leone, la Côte d'Ivoire, le Bénin et le Ghana.

Le Nigeria est confronté depuis des années à une insurrection armée dans le nord du pays, menée par le groupe islamiste armé Boko Haram. L'armée mène une vaste offensive contre ces insurgés dans le nord-est où l'état d'urgence a été décrété. Selon l'ONG Human Rights Watch, les attaques menées par Boko Haram et la répression ont fait 3 600 morts depuis 2009.

"Des enquêtes sont toujours en cours pour déterminer" si les ressortissants libanais "sont réellement liés à Boko Haram", a déclaré le responsable du renseignement. Selon des experts, Boko Haram est avant tout un groupe nigérian qui a pu nouer des liens avec la branche d'Al-Qaïda au Maghreb et en Afrique de l'Ouest

Le Nigeria reconnaît détenir des enfants soupçonnés de liens avec Boko Haram | Jeuneafrique.com - le premier site d'information et d'actualité sur l'Afrique

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Tunisie : Amina risque de six à douze ans de prison | Jeuneafrique.com - le premier site d'information et d'actualité sur l'Afrique

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Algérie : l'après-Bouteflika a commencé | Jeuneafrique.com - le premier site d'information et d'actualité sur l'Afrique

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Images des terroristes du Mujao abattus à agadez par l'armée nigerienne.(âmes sensibles s'abstenir)

SINTEC I(Sahara Intelligence Consulting I)

Images des terroristes du Mujao abattus à agadez par l'armée nigerienne.(âmes sensibles s'abstenir)







Au Niger, les réfugiés maliens se demandent s'ils pourront voter

MALI / PRÉSIDENTIELLE - 
Article publié le : vendredi 31 mai 2013 à 11:17 - Dernière modification le : vendredi 31 mai 2013 à 11:21


Rafia, une femme réfugiée du Mali, se repose sous un arbre près de son abri de fortune à Mangaizé, dans le nord du Niger.
Rafia, une femme réfugiée du Mali, se repose sous un arbre près de son abri de fortune à Mangaizé, dans le nord du Niger.
© HCR/H.Caux

Par RFI
Au Mali, le gouvernement a annoncé la date de l’élection présidentielle. Ce sera dans moins de deux mois. Avec la guerre au nord, quelque 174 000 Maliens ont fui au Burkina, en Mauritanie et au Niger. Il reste donc peu de temps pour permettre à ces réfugiés de voter eux aussi. Les identifier, pour ceux qui ne sont pas dans les camps ; leur remettre leur carte d’électeur ; créer les bureaux de vote dans des zones à plusieurs heures de route de Niamey, la capitale. Si le défi logistique pour organiser le scrutin à temps est très important au Mali, hors des frontières, il pourrait être encore plus grand.

Dans le camp de Mangaizé se trouvent des réfugiés originaires de Ménaka, une ville malienne située juste de l’autre côté de la frontière.
Sous une bâche du Haut commissariat des Nations unies aux réfugiés (HCR), une petite boutique. Un groupe de jeunes s’y retrouve pour recharger les portables. Ils savent que l’élection est pour bientôt, mais pas grand-chose de plus. « Nous allons voter ici ou bien ailleurs. On ne nous a pas donné d’informations », s'interroge, perplexe, une jeune réfugiée. « Nous aimerions comprendre, abonde un jeune homme. Nous voulons savoir si on va voter ici ou là-bas, au Mali. »

Akanine Ag Bogoly
Conseiller communal de Ménaka, interrogé sur la faisabilité des élections
Qu'on vote ou qu'on ne vote pas, l'important c'est d'accompagner le processus
 
31/05/2013 par Sonia Rolley
« Nous voulons la paix, seulement ! »
Si toute la logistique se met en place à temps, ils devraient pouvoir voter à Mangaizé. Mais à moins de deux mois de l’élection, ils ignorent tout des modalités et se demandent même s’ils vont pouvoir voter. Ils ne connaissent ni les noms des candidats, ni les programmes.
Et lorsqu’on leur demande ce qu’ils attendent de cette élection, une réponse fuse : « Nous voulons la paix, seulement » Une opinion partagée par une autre, qui espère : « Quand on a la paix, on trouve du travail ! »
Mais très vite, les préoccupations se recentrent sur les modalités du scrutin. « Nous ne pouvons pas voter sans papiers, s'inquiète un homme. Les cartes d’identité sont perdues à Ménaka. On nous a fait une attestation de réfugié ici. On peut voter avec ça ? » Les avis divergent, sans qu'aucune réponse claire ne surgisse.
Le HCR devrait lancer sous peu une campagne de sensibilisation.

«Le rôle du HCR va être d’informer les réfugiés sur le processus électoral, ce que vont faire en fait les autorités maliennes et surtout les gouvernements hôtes. Mais le HCR ne va pas organiser les élections. Nous avons des messages clés à leur passer qui vont leur permettre de savoir comment vont se dérouler ces élections, où ils vont pouvoir voter... A priori, le scrutin se déroulera en dehors des camps. Mais bien sûr, les modalités restent à décider. Je pense qu’il est important de retenir aussi que notre rôle est humanitaire et complètement apolitique. Nous ne prenons absolument pas partie. C’est plus un rôle d’accompagnement des gouvernements hôtes et de la Commission nationale des élections maliennes pour organiser ces élections. Nous voulons également être sûrs que les réfugiés soient bien au courant de leurs droits. Ce qui est important, c'est que cette élection est volontaire, et nous allons donc faire attention à ce qu’il n’y ait pas du tout de pressions exercées sur certains réfugiés, pour les obliger à voter ou non. C’est un droit fondamental.»
Hélène Caux porte-parole régionale du HCR, sur le processus électoral
TAGS: DIONCOUNDA TRAORÉ - MALI - NIGER

Touaregs les derniers alliés de la France dans la lutte contre le terrorisme.




Touaregs les derniers alliés de la France dans la lutte contre le terrorisme.

Même si François Hollande "ordonne de respecter l'integrité territoriale du Mali",il sait lui comme son état major qu'il ne peut sacrifier l'alliance "sacrée" avec les revolutionnaires Touareg du MNLA mais aussi du Niger de l'Algérie,de la Libye du Burkina Fasso et ceux de la Mauritanie sans compter ceux qui sont refugiés par millions dans ces pays limitrophes depuis 1963.
Kidal est devenu un vrai enjeu de cette alliance.Même si les maliens de Bamako font pression sur les autorités franaçaises afin de redeployer leur armée accusée des massacres perpetuels contre les minorités Touareg,Arabes,Peuls,et Sonraïs,l'equation paraît plus complexe.
Paris sait que perdre l'alliance Touareg c'est perdre un allié de taille au Maghreb,au Sahara et surtout au Sahel,ce qui remettra en cause directement la politique et l'influence française dans la region.

Les Touareg ont fait beuacoup trop de concessions et Kidal est leur capitale...les chasser de leur bastion equivaudrait à radicaliser les faucons issus des nouvelles generations des revolutionnaires surlesquels Paris n'aura aucune emprise.
SINTEC I(Sahara Intelligence Consulting I)

Hollande et l’Afrique: des grandes promesses d'une campagne à la réalité complexe d'un continent

RANCE / AFRIQUE - 
Article publié le : vendredi 31 mai 2013 à 08:58 - Dernière modification le : vendredi 31 mai 2013 à 10:08


RFI
François Hollande, le 28 mai 2013 au palais de l'Elysée, à Paris.
François Hollande, le 28 mai 2013 au palais de l'Elysée, à Paris.
REUTERS/Charles Platiau

Par Guillaume Thibault
Ce vendredi 31 mai, François Hollande est l'invité de RFI. Le président français accorde un long entretien à la radio du monde, diffusé à 12 h  TU. M. Hollande exposera les ambitions de la France dans le monde, et notamment en Afrique. A l'aune de sa première année au pouvoir, quel bilan tirer de la politique africaine du président français ?

Il paraît loin, le temps de la campagne électorale. Souvenez-vous : c'était l'engagement n° 58 du candidat Hollande, « rompre avec la Françafrique ». En octobre dernier, premier déplacement, premier discours. Le président français vient à Dakar, comme Nicolas Sarkozy l'avait fait avant lui.
Mais si François Hollande se rend au Sénégal, c'est justement pour marquer sa différence et faire oublier le fameux « l'homme africain n'est pas assez entré dans l'histoire » de son prédécesseur. « Le temps de ce qu'on appelait autrefois la Françafrique est révolu, déclare-t-il devant les députés sénégalais. Il y a la France, il y a l'Afrique et il y a le partenariat entre la France et l'Afrique. Avec des relations fondées sur le respect, sur la clarté et sur la solidarité. »

François Hollande avec le président sénégalais Macky Sall à Dakar.
REUTERS/Joe Penney
Le temps des promesses
Optimiste, certain de ses convictions, François Hollande se permet dans ce discours de parler de la Françafrique au passé. C'est le temps des grandes promesses. Avec lui, fini les réseaux occultes, terminée la bienveillance avec tous ceux qui ne respectent pas les droits de l'homme. Sauf que la crise économique le rattrape. Le président français invente le concept de diplomatie économique. Tous les moyens de l'Etat doivent être utilisés pour développer les intérêts français à l'étranger et surtout en Afrique, « le continent du futur », comme l'appelle M. Hollande.
Alors, lorsqu'il reçoit à l'Elysée des présidents africains jugés quelques mois plus tôt peu fréquentables, les premières critiques tombent. Mais pour l'opposant gabonais Marc Ona, ces tête-à-tête parisiens ont servi : « Oui, il faut les recevoir et leur faire passer des messages très clairs, estime-t-il. Je prends le cas du Gabon, avec l'audience accordée au président Ali Bongo, où effectivement le président Hollande lui a demandé d'ouvrir le dialogue avec l'opposition, la société civile pour une instauration de la démocratie. »

François Hollande reçoit son homologue gabonais Ali Bongo à l'Elysée, le 5 juillet 2012.
REUTERS/Mal Langsdon
Le temps de la guerre
En janvier, l'Afrique rattrape une fois de plus le pouvoir français. Le chef de l'Etat rompt définitivement avec ses grands idéaux africains en lançant l'intervention au Mali, alors qu'il avait promis que l'armée française ne mènerait pas d'opération militaire seule sur le continent. Le président se justifie au nom de la lutte contre le terrorisme, et indique au passage que la France ne soutient plus les dictateurs. Elle n'a, par exemple, pas répondu à l'appel à l'aide du président Bozizé en Centrafrique.
Au Mali, une fois la ville de Tombouctou libérée, François Hollande vient récolter les fruits de la guerre au Mali. « Je viens sans doute de vivre la journée la plus importante de ma vie politique,lance-t-il. Et, à travers les clameurs, le soutien que vous m'apportez, c'est à toute la France que vous donnez votre plus grand hommage. Vive l'amitié entre le Mali et la France. Merci. »

François Hollande et le président malien par intérim Dioncounda Traoré, le 2 février 2013 à Bamako.
Reuters/Joe Penney
Le Mali, pierre angulaire d’une nouvelle politique
Au Mali, François Hollande ne s'engage pas seulement sur le terrain militaire. Son nouveau slogan ? « Nous avons gagné la guerre, il faut maintenant gagner la paix. » Le président fait pression pour que l'élection présidentielle se tienne fin juillet. Il organise aussi la conférence des donateurs de Bruxelles. Mais s'il s'investit pour que les droits de l'homme soient respectés au Mali, le chef de l'Etat semble moins regardant sur ce qu'il se passe chez les voisins. Pas un mot par exemple sur la récente vague d'arrestations d'opposants politiques et de journalistes au Tchad.
Une situation inquiétante, juge Mathieu Lopes, vice-président de l'association Survie. « C'est vrai qu'il est délicat d'être entendu quand il s'agit de formuler un certain nombre de critiques,concède M. Lopes. On nous renvoit un peu dans une vision « à la Bush », « vous êtes pour ou contre nous ». On a bien vu récemment au Tchad un certain nombre d'arrestations d'opposants, de répressions qui n'ont pas ému outre-mesure les autorités françaises. »
Des diplomates français estiment que l'intervention au Mali constitue l'acte fondateur d'une nouvelle grande politique de la France en Afrique. François Hollande, qui réfute toute idée d'ingérence, veut mener de front trois grands chantiers dans le pays : la sécurité, la politique et le développement. Un projet ambitieux. Mais s'il veut laisser sa marque, François Hollande n'a désormais plus le droit au moindre faux pas.
TAGS: + AFRIQUE - FRANCE - FRANÇOIS HOLLANDE

jeudi 30 mai 2013

Le Général Ould Mohamed Znagui commandant des unités de l’armée mauritanienne qui seront au Mali


  [-] Texte [+]

Nouakchott – Le président mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz a nommé le Général Mohamed Ould Mohamed Znagui commandant de l’unité de l’armée mauritanienne qui sera déployée dans quelques semaines au Mali, dans le cadre des forces de maintien de la paix, sous l’égide des Nations-Unies, a-t-on appris de sources informées.Général Mohamed Ould Mohamed Znagui 275x300 Le Général Ould Mohamed Znagui commandant des unités de larmée mauritanienne qui seront au Mali
Le choix du Général mauritanien Ould Mohamed Znagui comme commandant des forces du maintien de la paix au Mali, sous l’égide de l’ONU est en discussion sur le plan international, ajoute nos sources.
Sourcetawary.comLe Général Ould Mohamed Znagui commandant des unités de l’armée mauritanienne qui seront au Mali

Youth in north city of Gao stage 1st protest against France’s military tactics in Mali


Jerome Delay, File/Associated Press - FILE- In file photo taken on Thursday, Feb.14, 2013, a French soldier checks female passengers of a transport truck arriving in Gao, northern Mali. Youth in the recently-liberated Malian city of Gao held a sit-in in the center of the city on Thursday, May 30, 2013, to protest against what they see as France’s tacit support of the Tuareg ethnic group, the first indication that the mood toward the French in Mali is changing. Gao was the first city where Islamic extremists were pushed out by French forces in January, and is now where the population is staging the first act of protest against the French.
BAMAKO, Mali — Youth in the recently-liberated Malian city of Gao held a sit-in on Thursday to protest against what they see as France’s tacit support of the Tuareg ethnic group, the first indication that the mood toward the French in Mali is changing.
Gao was the first city where Islamic extremists were pushed out by French forces in January, and is now where the population is staging the first act of protest against the French.
A commuter tries closing the door of a crowded train at a subway station in downtown Sao Paulo May 28, 2013. The metropolitan area of some 20 million people has only about 45 miles (72 km) of mostly underground rail. Sao Paulo has some of the world's worst traffic jams, with commuters sometimes needing three hours to travel about nine miles (14 km) across Brazil's biggest city and financial capital. Picture taken May 28, 2013. REUTERS/Nacho Doce (BRAZIL - Tags: TRANSPORT SOCIETY TPX IMAGES OF THE DAY)

Photos of the day

Sao Paulo’s crowded trains, France’s first same-sex marriage, Manhattanhenge and more.

India and Japan draw closer, with a wary eye on China

Tensions with Beijing over borders and maritime claims spark new warmth between Delhi and Tokyo.

Father of Chechen killed in Florida says FBI murdered his son

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Hoping to collect son’s body, father of Ibragim Todashev alleges his son was killed to keep him quiet.

Assad says Syria has received missiles from Russia

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The Syrian president claims S-300 air defense missiles have started to arrive, but Israelis are skeptical.

Chinese Defense Ministry: No need to steal U.S. weapons technology

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A report prepared for the Pentagon underestimates “how smart Chinese people are,” ministry official says.

Jordanians fear Syrian forces’ buildup along border

Jordanians fear Syrian forces’ buildup along border
Residents say rocket fire and gunshots are damaging houses and farms and forcing families to flee.
The youth staged the sit-in in an area in the center of the city that came to be known as “Shariah Square” during the city’s 10-month-long occupation last year by the radical Movement for Oneness and Jihad in West Africa, or MUJAO. Countless accused thieves were strapped to chairs and had their hands sawed off by the jihadists in the square, in scenes of horror that had never previously been witnessed in this part of the world that has long practiced a more tolerant version of the religion.
Moussa Boureima Yoro, who took part in the protest, said the youth are unhappy with what they see as France’s bias toward the Tuaregs, including the National Movement for the Liberation of the Azawad, or NMLA, a Tuareg rebel group which is currently controlling the city of Kidal, located 350 kilometers (220 miles) north of Gao.
“We want to give France a heads-up and to tell them that they are allowing a situation to take place in Kidal that we do not understand,” Yoro said. “We want France to tell us what they are up to — because we are confused when they say on the one hand that Kidal is part of Mali, and at the same time, they act as if it doesn’t belong to Mali.”
Yoro, who was a member of the committee that organized the sit-in, said: “It’s true that France liberated us, but at the same time we don’t want to be taken advantage of.”
The organizers of the early morning protest Thursday said more than 1,000 people participated, though officials said the number of people protesting was significantly less.
The protesters accuse France of long having given preferential treatment to the Tuaregs, a minority ethnic group whose members are predominantly from the country’s north, a zone they refer to as the Azawad in the Tamashek language. Last year, the NMLA, made up of secular Tuaregs demanding independence, swept across the north, seizing towns and villages and briefly proclaiming the birth of a new Tuareg nation. They were swiftly kicked out by Islamic militants, who rode their coattails into the towns, only to then turn on their former allies, yanking down their multi-colored flags in order to replace them with the black flag of extreme Islam.
France, Mali’s former colonial ruler, was greeted in Gao with shouts of “Vive la France” when they liberated the city on Jan. 26, and the scenes of exuberance were repeated throughout the northern towns they freed. With one major exception: Kidal.
The northernmost provincial capital has long been a Tuareg stronghold, and when French special forces entered the city they weren’t accompanied by the Malian military. Nearly five months later, Malian soldiers have yet to step foot in Kidal. While the country’s army has not been able to return, the NMLA was soon able to come back to Kidal. The protesters on Thursday accused France, which has a unit stationed at the Kidal airport, of simply looking the other way when the rebels returned.
Those gathered in the square also took issue with the Tuareg soldiers, who are part of a Tuareg battalion in the army, now patrolling Gao. The colonel leading the battalion defected during the events of 2012 and eventually went into exile along with his fighters in neighboring Niger. Col. Elhadji Gamou’s brigade is now back in Gao, patrolling the streets. Civilians who are mostly from the darker-skinned, sub-Saharan ethnic groups accuse the Tuaregs of having shown complicity toward the Islamic extremists.
“We are here to denounce the presence of the Tuaregs in Gao. The soldiers loyal to Col. Gamou are doing everything they can to make the Tuaregs return in great numbers — and we are not OK with this. We suffered for many months here in Gao because of them,” said Atayoubou Agaly Maiga, a member of one of Gao’s self-defense groups which were created to ferret out the members of extremist groups hiding among the population after their ouster by the French.
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Callimachi contributed to this report from Dakar, Senegal.
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Sharon Z
9:58 PM GMT+0200
This article shows exactly that the 'black' population of Mali hates the Tuareg. Thus, how can they even dare to think of 'one' Mali? This seems so very off any humanity ... This is hate and racism - and proofs again that an independent Azawad is the only rational solution.