dimanche 1 juillet 2012



  • The U.S. has had a long-time agreement with Mali to support it. For the moment, the U.S. cannot show support for an "independent Azawad." It is something that needs to come about gradually, because of these long-time agreements. But I think that this report demonstrates that there are people in the U.S. government who understand that Mali is incapable of hosting the Tuaregs, that the Tuaregs have been oppressed by Mali, and that the Tuaregs need support from the U.S. (development, and support against the terrorists). The report does not says that the U.S. will not consider an independent Azawad, only that most countries probably would not consider it ... but with time, all things can change. It will be a long time before Mali can get organized. Right now, this is an opportunity, I think, for the Tuaregs to try to get U.S. support (development, and support against the terrorists). The U.S. knows that the only people who can really fight in the Sahara are the Tuareg fighters.

    • Ansar eddine divisé
  • Assan Ag Midal - Ansar al Din is divided in two: Kel Tamacheq on one side, and the Arabs on the other side ... to be continued

Appel à l'action populaire du Congrès Mondial Amazigh en faveur de l'Azawad

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Fathi Khalifa (centre) avec des combattants du MNLA, Février 2012


Les injustices, le racisme, l'exclusion, les violences et différents processus d'extermination ont frappé nos ancêtres, nous accablent aujourd'hui, nous et nos enfants et menacent les générations futures. Nous sommes confrontés au despotisme violent des régimes militaires et au terrorisme islamiste qui attente à notre intégrité physique et à notre dignité, sans aucun recours.
Partout, c'est tout simplement notre droit à la vie sur notre propre terre qui est remis en cause.
Dans le monde dit civilisé, les Etats, par intérêt, ferment cyniquement les yeux devant la barbarie. L'impunité encourage alors la tyrannie.
Aujourd'hui dans l'Azawad, c'est tout simplement de la vie ou la mort d'un peuple, de la vie ou la mort d'une civilisation qu'il s'agit.
Faut-il se taire ? faut-il baisser les bras ? Faut-il laisser faire ?
Devant la gravité et l'urgence de la situation, le Congrès Mondial Amazigh lance un appel solennel et pressant à chaque femme et à chaque homme amazigh afin de réagir en pensant simplement à sa manière de contribuer à la survie du peuple et de la civilisation des Kel Tamacheq (Touaregs). Le CMA vous appelle instamment à faire un effort concret et exceptionnel pour soutenir l'Etat libre de l'Azawad et sonner l'appel à la résistance dans tous les pays de Tamazgha, où les Amazighs continuent de subir le joug des régimes policiers acquis à l'idéologie araboislamiste, qui s'activent à priver par tous les moyens, le peuple de l'Azawad de son droit à l'autodétermination et à l'indépendance.
Femme, homme Amazighs, quelle que soit votre niveau d'instruction, vos compétences et votre richesse personnelle, l'Azawad a besoin de vous. Aujourd'hui plus que jamais !
Femme, homme Amazigh, ne ratez pas ce rendez-vous avec l'Histoire, ne ratez pas cette occasion de contribuer à sauvegarder cette partie de vous-même tant menacée aujourd'hui dans l'Azawad. Ne laissons pas, ne laissons plus les bottes des conquérants nous écraser davantage. Si nous les laissons faire, nous serons irrémédiablement et impitoyablement sacrifiés. Pensons à nos illustres ancêtres et faisons comme eux, résistons !

P/Le Congrès Mondial Amazigh
Le Président : Fathi N Khalifa

Les nouvelles du front excellentes, l'Azawad sera la dernière demeure des terroristes

Toumast presse

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Depuis la série de trahisons dont a été victime le MNLA à Gao, l'état-major militaire du mouvement révolutionnaire a entrepris des changements rapides. C'est avec un cœur rempli de fierté que nous avons eu plusieurs communications téléphoniques avec différents fronts qui s'apprêtent à faire comprendre à l'international terroriste que l'Azawad ne lui appartiendra jamais.
Rejeté par le monde libre, critiqué par la quasi-totalité de la presse internationale, confronté à l'internationale terroriste supportée par aux moins l'Algérie et le Qatar, l'Azawad est debout et continue inexorablement sa marche vers la gestion de ses affaires. Après avoir fin à la colonisation génocidaire du Mali, et proclamer son indépendance, l'Azawad ne compte pas s'arrêter en si bon chemin. Et ce n'est surtout pas les terroristes d'AQMI qui l'empêcherait d'avancer.
Le Mercredi 27 Juillet 2012, certains Maures ont montrés qu'ils ont la trahison dans leurs ADN lorsqu'ils se sont coordonnés avec le MUJAO et AQMI pour tirer directement sur les combattants du MNLA. Le choc que fut la profanation des corps des combattants à la bravoure comme inégalée comme le Colonel Bouna Ag Attayoub a choqué la quasi-totalité des Touareg. Ces actes seront lourds en conséquence pour tous les coupables.
La mort de Belmokhtar, numéro 1 d'AQMI au Sahel, n'est qu'un avant-gout du sort qui sera réservé aux terroristes. Après les 3 premiers jours de deuil, l'état-major commence à préparer le premier des grands assauts qui mettra fin à tout terrorisme dans l'Azawad. A cause des instructions de l'état-major militaire du MNLA a demandé une plus grande retenue dans le partage des informations tactiques et de mouvements de troupes, nous pouvons juste dire que le MNLA attend un certain nombre d'évènements avant de lancer l'assaut contre les terroristes.
Pour la première fois depuis la libération complète de l'Azawad de toute colonisation génocidaire du Mali, la totalité des combattants du MNLA sont uni autour d'un seul objectif: libérer l'Azawad de la présence terroriste.
Malgré les moyens quasi-inexistant dont dispose le MNLA, il fera face aux terroristes seul ou avec le monde libre. Après ces assauts, si des terroristes sont toujours vivant, c'est qu'ils sont soit emprisonnés ou qu'ils sont retournés dans leur pays d'origines.
Prenant la menace au sérieux, Al Qaeda au Maghreb Islamique (AQMI) par l'intermédiaire d'Iyad Ag Ghaly tente de désamorcer la crise en essayant de négocier sa sortie hors de Gao. Mais pour le moment, ces tentatives ont rencontrées des oreilles sourdes du côté du MNLA. La seule chose qui intéresse le MNLA est la libération de l'Azawad de toute présence terroriste avec ou sans la force.
Un Colonel du MNLA, que nous ne pouvons identifier à cause des nouvelles règles de sécurité, nous a assuré que les terroristes comprendront que personne à part les Touareg n'est maitre du Sahara central.
A nos lecteurs nous demandons de rester sereins. Absolument aucun doute ne se trouve chez les combattants du MNLA. L'Azawad a franchi un palier historique avec la débandade du Mali et de son armée, nul ne compte s'arrêter en si bons chemins. La presse internationale continuera à faire ce qu'elle a toujours: torpiller médiatiquement. Mais l'Azawad avancera vers des jours meilleurs.

Par Ikhlou Ag Azzezen

Communiqué – Rassemblement De Solidarité Avec Le Peuple Touaregs

Communiqué – Rassemblement de solidarité avec le peuple touaregs et le MNLA Samedi 6 juillet, à 15h, au Parvis des libertés et droits de l’homme (Esplanade du Trocadéro)
Les touaregs du MNLA sont aujourd’hui confrontés à une nouvelle guerre. Cette fois, ils vont devoir mener une guerre sans merci à des hordes de terroristes islamistes, venus de toute l’Afrique du Nord et sub-saharienne, pour anéantir par le crime et la terreur les espoir de liberté, de démocratie et de laïcité du peuple de l’Azawad.
A l’appel de nombreuses associations et de personnalités politiques et artistiques, éprises de justice et de liberté, un rassemblement de soutien et de solidarité est organisé en faveur des touaregs de l’Azawad qui luttent, à forces inégales contre l’hydre islamiste et l’ensemble de ses puissants alliés.
Après les manifestations des femmes touarègues un peu partout dans l’Azawad pour dire non à la charia et à l’intégrisme islamiste,
Après la mort de deux des plus vaillants officiers du MNLA et de plusieurs civiles tués par les hordes islamistes dans la ville de Gao,
Après l’élimination du sinistre Mokhtar Belmokhtar par nos frères touaregs du MNLA,
Après le silence coupable de la communauté internationale face à la main tendue du MNLA pour l’éradication du terrorisme islamiste international,
Le moment est venu pour les partisans de la liberté de ne plus compter que sur leurs propres forces: celles des touaregs, celle des amazighs et celle des peuples libres qui soutiennent ce combat juste et légitime,
Venez nombreuses et nombreux apporter votre soutien à ce vaillant peuple qui lutte avec courage et détermination pour défendre son existence et sa liberté menacées par l’internationale islamiste.
Soyons massivement solidaires des touaregs de l’Azawad
Tous au Rassemblement au Parvis des libertés et droits de l’homme
Samedi 6 juillet, à 15h, Esplanade du Trocadéro,
Metro ligne 6 et 9, station Trocadéro
Bus 32 et 63, station Trocadéro
Toutes les bonnes volontés sont les bienvenues,
L’heure est grave, nous avons besoin de votre aide et de votre soutien
Merci de diffuser le plus largement possible et de mobiliser au maximum autour de vous.
Tanemmert houlan,
Mossa Ag Attaher,
Ambassadeur de l’Azawad
Les premières organisations signataires de l’appel:
Le MNLA,
Taferka,
Comité de soutien au MNLA,
Confédération des kurdes d’Europe,
Association de la diaspora Touarègue en Europe,
Mouvement pour l’Autonomie de la Kabylie (MAK),
Gouvernement provisoire kabyle (GPK)
ACB Nancy,
Tamazgha,
Internationale Touarègue,
Temoust,
Association ZARI-Rif,
Association Temet, Bruxelles
Congrès Mondial Amazigh, 
Le Collectif des Amazighs de France pour un Changement Démocratique au Maroc
Association Berbere de catalogne
Associations amazighs des Canaries
Association catalane, Marseille,
Association Chatma, femmes touarègues en France,
Diaspora Touarègue en Italy,
Association culturelle Berbère de Milan,
Communauté bretonne de France,
Organisation des flamands de Belgique,
PRIMO Info,
MPCT (mouvement contre le terrorisme)


Les mausolées de Tombouctou victimes de la vindicte d'Ansar Dine

Les islamistes d'Ansar Dine continuaient ce dimanche leur entreprise commencée la veille de destruction des mausolées de saints musulmans à Tombouctou. Ces mausolées, lieux de recueillement, sont considérés à Tombouctou comme des protecteurs.

Par Serge Daniel (vidéo)
Dépêche (texte)
 
AFP -  Des islamistes d'Ansar Dine, un des groupes armés contrôlant le nord du Mali, poursuivaient dimanche la destruction de mausolées de saints musulmans dans la ville de Tombouctou, classée patrimoine mondial en péril, en dépit du tollé qu'ont provoqué ces démolitions.
            
Après les mausolées de Sidi Mahmoud (nord de la ville), Sidi Moctar (nord-est) et Alpha Moya (est) samedi, les hommes d'Ansar Dine se sont attaqués dimanche matin à coups de houes et burins aux quatre mausolées, dont celui de Cheikh el-Kébir, situés dans l'enceinte du cimetière de Djingareyber (sud), selon un témoin présent sur les lieux.
            
Ils ont cassé le site, bâti en terre à l'instar de la quasi-totalité des édifices de cette ville à la lisière du désert, a dit ce témoin, employé d'un média local, en indiquant que de nombreux habitants assistaient, impuissants, à l'opération de destruction. "Ca fait mal, mais on ne peut rien faire. Les +fous+ sont armés", a-t-il ajouté.
            
Un habitant de Tombouctou, ancien opérateur touristique, a affirmé à l'AFP sous couvert d'anonymat avoir entendu des islamistes évoquer une éventuelle démolition de mosquées: "Ce (dimanche) matin, les islamistes ont dit devant nous que s'il y a des saints dans les mosquées, ils vont détruire aussi ces mosquées".
            
Aucun responsable d'Ansar Dine n'a pu être joint à ce sujet.
            
Après le lancement des démolitions samedi, le porte-parole d'Ansar Dine à Tombouctou, Sanda Ould Boumama, avait expliqué à l'AFP que le groupe agissait "au nom de Dieu" et en représailles à la décision de l'Unesco, le 28 juin, d'inscrire Tombouctou sur la liste du patrimoine mondial en péril.
            
L'agence onusienne a estimé que la présence des islamistes mettait en danger cette ville mythique, comportant au total 16 cimetières et mausolées, qui est surnommée "la cité des 333 saints", en référence aux personnages vénérés de son passé qui y gisent.
            
Ces mausolées, avec des tombes portant des stèles et autres insignes funéraires, sont d'importants sites de recueillement. Les saints sont considérés à Tombouctou comme des protecteurs. Selon un expert malien spécialiste de l'histoire de Tombouctou et originaire de la ville, ils "représentent ceux que, dans la culture occidentale, on appelle saints patrons".
            
Ansar Dine va détruire "tous les mausolées sans exception. (...) Dieu, Il est unique. Tout ça, c'est +haram+ (interdit en islam)", avait dit Sanda Ould Boumama.          
Appel à une intervention
Samedi, l'Unesco avait déploré une "nouvelle tragique", et le gouvernement malien avait dénoncé "la furie destructrice assimilable à des crimes de guerre" du groupe islamiste armé Ansar Dine en menaçant les auteurs de ces actes de poursuites au Mali et à l'étranger.
            
La France, ex-puissance coloniale, a regretté une "destruction délibérée de mausolées de saints musulmans", en demandant la "fin de ces violences".
            
Dimanche, la ministre malienne de la Culture, Fadima Touré Diallo, présente à la réunion annuelle de l'Unesco à Saint-Petersbourg (Russie), a appelé les Nations unies "à prendre des mesures pour arrêter ces crimes contre l'héritage culturel" du Mali. Le chef de la diplomatie malienne Sadio Lamine Sow a de son côté entamé dimanche une visite en Algérie, pays voisin, pour discuter avec Alger de la situation au Mali entre autres sujets.
            
Le Maroc a réclamé "une intervention urgente" des Etats islamiques et de la communauté internationale pour protéger le riche patrimoine du Mali.
            
Tombouctou, Gao et Kidal (nord-est), les trois régions formant le Nord, sont depuis trois mois sous le contrôle des islamistes et de divers groupes armés qui ont profité de la confusion créée à Bamako par un coup d'Etat militaire le 22 mars.
            
Pour l'expert malien originaire de Tombouctou, Ansar Dine et ses alliés jihadistes dans le Nord "prétendent défendre un certain islam qui n'est pas celui, ouvert, tolérant" pratiqué au Mali et généralement en Afrique de l'Ouest.
            
"Ils ont horreur de tout ce qui a un lien avec le passé, ils ne veulent pas d'oeuvres qui ont un lien avec le passé", comme un mausolée ou un musée, alors que "chez nous, il y a une très grande place qu'on donne aux érudits, aux saints", a-t-il regretté.
            
Tombouctou compte trois grandes mosquées (Djingareyber, Sankoré et Sidi Yahia), joyaux architecturaux témoignant de son apogée, toutes trois sur la liste du patrimoine mondial.
            
"Il y a des saints enterrés dans les mosquées de Djingareyber et Sidi Yahia. Il n'y a pas de mausolées en tant que tel, mais des tombes très visibles", a dit l'expert de Tombouctou. La ville a été fondée entre le XIe et le XIIe siècles par des tribus touareg, et fut un grand centre intellectuel de l'islam et une cité commerçante prospère.

01/07/12 12:54
Mali
Une nouvelle donne régionale après l'échec de la rébellion touareg 


Paris - Aussi fulgurante que son ascension, la défaite de la rébellion touareg du MNLA au Nord-Mali témoigne de son incapacité à s'ancrer sur un territoire labouré par des islamistes motivés: une nouvelle donne qui, pour les experts, rend très risquée une intervention militaire.

Né fin 2011, le Mouvement national pour la libération de l'Azawad (MNLA) était pourtant considéré comme le grand bénéficiaire du coup d'Etat militaire du 22 mars contre le régime d'Amadou Toumani Touré. Il se présentait lui-même comme un "rempart" contre Al-Qaïda au Maghreb (Aqmi), cherchant à s'attirer les sympathies d'un Occident inquiet face à la menace terroriste.

Comment ce mouvement d'enfants du pays, héritiers d'une longue tradition de luttes indépendantistes, a-t-il pu être chassé de ses terres en quelques mois, jusqu'à la déroute cinglante de jeudi avec la chute de son quartier général de Gao ?

Le chercheur Pierre Boilley, directeur du Centre d'études des mondes africains (Cémaf) à Paris, avance plusieurs explications, dont "l'existence de courants antagonistes au sein du MNLA" et l'incapacité des touareg à fédérer "l'ensemble des populations du nord, notamment les arabes et les songhaï".

"La crise en Libye, qui a fourni hommes et armes aux factions armées du Nord-Mali (MNLA comme islamistes), a précipité le déclenchement de la rébellion sans que le projet du MNLA pour un Etat indépendant au Nord soit très abouti", ajoute-t-il.

Pour l'islamologue Mathieu Guidère, les combattants du MNLA "se sont démobilisés après la prise des grandes villes" alors que les islamistes locaux d'Ansar Dine, commandés par le charismatique leader touareg Iyad Ag Ghaly, "ont labouré le terrain, restauré l'ordre dans les villes, rassuré les commerçants".

Cette très longue déclaration sur les TOUAREGS a été lu au Congrès des États-Unis la semaine dernière


  • FAITS SAILLANTS - Atallah Déclaration 2012

    1. Cette très longue déclaration sur les TOUAREGS a été lu au Congrès des États-Unis la semaine dernière
    2. Il a été présenté au Congrès par un conseiller du gouvernement qui a vécu dans les territoires touaregs au Mali pour deux ans (2001-2003)
    3. Son nom est Rudolph (Rudy) Atallah, il est libanais
    4. Il est favorablement disposé à l'égard des Touaregs
    5. Il comprend:
    6. les griefs touaregs
    7. l'histoire des problèmes touaregs datant de l'époque coloniale
    8. que le Mali n'a pas honore les accords de paix
    9. la discrimination du sud contre les Touaregs
    10. l'extrême pauvreté des Touaregs
    11. pourquoi les Touaregs ont eu des rébellions
    12. que les Touaregs sont pas des terroristes
    13. la relation avec MNLA Ansar al Din et AQMI
    14. Iyad Ag Ghaly qui est un traître à son peuple et de profiter de leur
    15. que les Touaregs sont les musulmans modérés et ne veulent pas la charia ou Salifism
    16. que les Touaregs sont les seuls qui peuvent se battre AQMI et les terroristes
    17. que les États-Unis a besoin de l'aide des Touaregs pour lutter contre les terroristes
    18. que les Touaregs ont besoin de développement, le développement, le développement
    19. que les Touaregs doivent se repartir le tourisme
    20. que les Touaregs veulent préserver leur culture
    21. que les États-Unis ne doit pas ignorer les Touaregs - elles sont importantes pour la sécurité régionale
    22. que les États-Unis doivent soutenir l'économie des Touaregs et leur mode de vie.


DERNIÈRE MODIFICATION : 29/06/2012 

LIBYE


France 24

Libye : Toubous, les maîtres du Sud

Marginalisés sous Kadhafi, les Toubous, les Libyens noirs du sud du pays, sont bien décidés à prendre leur place dans la nouvelle Libye. Ils contrôlent aujourd’hui les frontières vers le Tchad et le Niger, dans un contexte de violence ethnique.

Par Catherine NORRIS TRENT / James ANDRE
En quittant Tripoli pour le grand sud Libyen, notre mission est claire : nous voulons entrer dans Koufra, l’une des deux grandes villes qui commandent l‘entrée du territoire toubou. Elle est en proie à des violences ethniques. On parle de dizaines de morts et de blessés, de quartiers en état de siège encerclés par les milices arabes. La situation sur place a l’air pour le moins tendue… et il faut aller voir.
Avant de tenter d’accéder à Koufra, il nous faut atteindre Rabyana, le dernier village toubou avant Koufra, il est à 150 km de la ville, en plein désert. Nous prenons d’abord un avion pour Sebha, avant de nous lancer en 4x4 dans les immensités du Sahara libyen. Après 10 minutes de route goudronnée, Mohamed, notre chauffeur, bifurque sur une piste poussiéreuse. C’est parti pour 1 200 km de désert.

Sur le sable, il roule à 140 km/h, le paysage défile à toute allure, la voiture semble planer au-dessus du sol, l’air est brûlant, il fait plus de 45°C, et la clim’ ne fonctionne pas…
Dans les virages, Mohamed rattrape les amorces de dérapage d’un bref coup de volant. Il "lit" le sable avec l’expertise de ceux qui ont aligné des dizaines de milliers de kilomètres de désert. La vitesse chute dans les sections pierreuses, la piste traverse des zones de montagne ; là, impossible de dépasser les 20 km/h. Le chauffeur garde aussi un œil sur son GPS. Pas un village, pas une maison… Se perdre ici peut vous coûter la vie.
En chemin, on s’arrête pour manger, dormir quelques heures, ou faire le plein. Il n’y a pas de station-service dans le Sahara. L’essence provient d’un fût de 200 litres arrimé dans la benne du pick-up. En tout, le voyage dure une trentaine d’heures.
Koufra, ville assiégée
Nous arrivons épuisés à Rabyana, trempés de sueur, couverts de poussière ; mais pas le temps de souffler. Il fait nuit et les habitants du village toubou nous annoncent qu’il faut repartir de suite. L’accès à Koufra est très dangereux et il y a une fenêtre pour passer les lignes ennemies dans la pénombre et entrer dans les quartiers assiégés.
Nous transférons nos sacs dans un nouveau véhicule et repartons dans le désert. Le 4x4 traverse une zone de dunes avant de s’arrêter dans une plaine poussiéreuse. C’est le point de rendez-vous. Nos guides nous expliquent qu’une voiture doit venir de la ville de Koufra pour nous escorter.
Il est 3h du matin, le ciel est majestueux, éclairé par des myriades d’étoiles dont on ne soupçonne même plus l’existence en Europe tant la pollution lumineuse les masque. Au bout d’une demi-heure, le chauffeur arrive à joindre son contact sur notre téléphone satellitaire : "La route est trop dangereuse", opération annulée, retour au village.
Nous sommes logés chez Khamis, sorte de chef informel du village. Une pièce spartiate avec des matelas au sol. Nous y passerons trois jours. Le lendemain de notre arrivée, un groupe de combattants part pour Koufra, ils doivent forcer le passage et récupérer les blessés toubous coincés à l’intérieur. L’équipage compte quatre pick-up, dont deux équipés de mitrailleuses lourdes, et une trentaine d’hommes, la plupart en civil. Le plus jeune a 12 ans. Ils refusent que nous les suivions pour filmer leur expédition. Ils nous disent qu’ils vont "nous ouvrir la route". L’unité quitte le village en convoi au son des "Allah Akhbar !".
La journée se passe, nous n’arrivons toujours pas à obtenir des informations fiables sur la situation militaire à Koufra. Chaque personne qui passe dans notre maison a une histoire différente. Certains disent que les quartiers sont bombardés toutes les heures, d’autres affirment que les combats ont cessé depuis deux jours. Impossible de comprendre exactement ce qui se passe dans la ville.
"La route est trop dangereuse"
Le soir, alors que nous mangeons un ragoût à base de viande de chèvre, un groupe d’habitants fait irruption dans la pièce. Ils sont hystériques : "Nous avons repris Koufra, vous allez pouvoir y aller demain !". Tout le monde est très excité, a hâte de retrouver ses proches coincés dans les quartiers assiégés de la ville depuis des jours. La décision est prise de partir pour Koufra aux premières lueurs de l’aube.
Le lendemain, nous repartons en direction de Koufra en convoi. Les trois véhicules se suivent dans les dunes. À une cinquantaine de kilomètres de la ville, les chauffeurs s’arrêtent. Il faut en savoir plus avant de s’avancer vers les check-points qui commandent l’entrée de la ville. L’un d’entre eux appelle un responsable militaire de la ville, et le verdict tombe : "Il faut faire demi-tour, la route n’est pas sûre". Une fois de plus nous rentrons au village…
Nous passons l’après-midi à tenter de nous renseigner sur la situation à Koufra, sans succès. Personne ne semble savoir ce qui s’y passe exactement. Impossible de rester plus longtemps, il faut avancer dans notre reportage. Nous quittons le village de Rabyana sans avoir pu déterminer ce qui se passe à Koufra. La seule information que nous ayons pu vérifier est que la Croix-Rouge a bel et bien évacué 62 blessés de Koufra dans la nuit du 16 au 17 juin…

Mali : au moins 35 morts dans les affrontements entre islamistes et Touaregs à Gao | Jeuneafrique.com - le premier site d'information et d'actualité sur l'Afrique

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Mali : l’Algérie n’exclut plus une intervention militaire dirigée contre les groupes terroristes

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Mali : l’Algérie n’exclut plus une intervention militaire dirigée contre les groupes terroristes
La situation évolue au Nord Mali. La position algérienne aussi. Les groupes islamistes armés ont chassé les rebelles touareg du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA). Ils contrôlent désormais seuls le nord du Mali, menaçant de transformer cette partie du Sahel en un foyer de groupes terroristes. Après s’être opposé fermement à toute intervention militaire, préférant privilégier le dialogue avec les parties en conflit à l’exclusion des mouvements terroristes, Alger pourrait réviser sa position pour l’adapter aux nouvelles évolutions sur le terrain.  
« La position algérienne tiendra naturellement compte de l'évolution de la situation sur le terrain. Pour le moment, nous donnons toute sa chance au dialogue pour parvenir à une solution politique négociée entre les autorités maliennes et les groupes rebelles pour la prise en charge de leurs revendications légitimes dans le cadre d'une solution qui préserve l'intégrité territoriale du Mali », explique une source gouvernementale algérienne qui a requis l’anonymat.
 
« Pour ce faire, nous demandons instamment  à  toutes les forces au nord du Mali de se démarquer clairement et franchement des groupes terroristes. En définitive, l'usage de la force ne peut être exclu mais il restera l'ultime recours dans le cadre d'une action concertée des pays du champ », ajoute la même source. Comprendre : l’Algérie n’exclut pas une intervention militaire dirigée contre les groupes terroristes implantés au nord du Mali, dont Ansar Eddine et Aqmi (Al‑Qaïda au Maghreb islamique).
 
Cette position sera expliquée dimanche 1er juillet au ministre malien des Affaires étrangères, Sadio Lamine Sow, qui est attendu à Alger pour une visite durant laquelle il aura des entretiens avec plusieurs responsables algériens.
Source: TSA

Communiqué du CTEA: Condamnation des actes des groupes terroristes à Tombouctou et Gao

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COMMUNIQUÉ

Le Conseil Transitoire de l'État de l'Azawad condamne sévèrement la profanation ce Samedi 30 Juin 2012 des mausolées des Saints de Tombouctou par les groupes terroristes AQMI, Ansar Dine, MUJAO et Boko Haram. Après avoir pris la population comme bouclier humain s'installant avec leur arsenal militaire dans les centres villes de Gao, Tombouctou et Kidal, ces groupes s'en prennent désormais à la destruction de notre patrimoine religieux et culturel. Ces agissements humiliant sont encore une fois une preuve violente et irrespectueuse de la population de l'Azawad.
Nous condamnons également avec la dernière rigueur les exactions sommaires du colonel Bouna Ag Attayoub et de certains de nos combattants qui ont été capturé blessés puis égorgés et dont les corps ont été jetés à la foule. Ces profanations sont inhumaines et contraires à toute croyance.

Fait à Gao, le 30 Juin 2012

Moussa Ag Assarid
Membre du Conseil Transitoire de l'État de l'Azawad
Chargé de l'information et de la communication