vendredi 22 août 2008

Nouvelle médiation entre le gouvernement et les ex-rebelles touareg fin août à Alger :


Nouvelle médiation entre le gouvernement et les ex-rebelles touareg fin août à Alger : Une commission de 200 personnes doit la préparer
mercredi 20 août 2008

Le gouvernement malien et les ex-rebelles touareg ont mis en place la semaine dernière une commission de 200 personnes pour préparer une nouvelle réunion à Alger devant se tenir du 28 au 30 août prochains, ont rapporté les agences de sources concordantes auprès des ex-rebelles et du gouvernement malien.

Cette commission, dite d’« apaisement et de dialogue », qui comprend des émissaires du gouvernement malien et d’anciens rebelles touareg, a été mise en place la semaine dernière, selon les mêmes sources. Un responsable du ministère malien de l’Administration territoriale, qui a confirmé l’information, a affirmé que « la commission travaille d’arrache-pied pour la réussite de la prochaine rencontre d’Alger entre nous et les rebelles du 28 au 30 août prochains ».

De son côté, un proche d’Ibrahim Ag Bahanga, un des principaux chefs touareg, contacté par téléphone à Kidal (nord du Mali), a affirmé : « Nous travaillons au sein de cette commission de 200 personnes. Nous espérons obtenir, lors de la prochaine rencontre à Alger, de bons résultats grâce à la médiation algérienne. » Une des missions de cette commission est de déterminer l’endroit, sur le territoire malien, où seront basées les unités spéciales, des forces composées d’ex-rebelles touareg et de militaires maliens, chargées d’assurer la sécurité dans le nord du Mali, comme le prévoit l’accord d’Alger, selon les mêmes sources.

La rencontre, selon un responsable du ministère malien de l’Administration territoriale, est destinée à « faire le point et avancer dans l’application de l’accord d’Alger » sur l’arrêt des hostilités signé le 21 juillet à Alger entre le gouvernement malien et l’Alliance démocratique du 23 mai pour le changement, représentant les principaux mouvements rebelles touareg. L’accord donnait jusqu’au 15 août aux protagonistes pour traduire en actes leurs engagements : fin des attaques, libération des détenus et otages, déminage et retour des réfugiés.

La réunion d’Alger est annoncée après la libération, dimanche, de 21 militaires maliens, sur un total de 26 officiellement libérés depuis juillet, par les rebelles touareg grâce à la médiation algérienne.

Par ailleurs, les deux parties ont réaffirmé leur attachement à la médiation algérienne, puisque, selon la source susmentionnée, les rebelles des deux pays ont plutôt déclaré se trouver « dans une dynamique de processus de paix ». « Ce qui est vrai, c’est que nous avons dit au guide libyen que les rebelles du Mali ont l’intention de lui rendre prochainement une soixantaine de militaires maliens qu’ils retiennent », a-t-on ajouté.

« Je voudrais vous dire que notre médiateur reste l’Algérie. Il n’y a pas deux médiateurs. Mais comme l’Algérie l’a dit, nous pensons que si la Libye peut contribuer à libérer le reste des otages, c’est une bonne chose. Il n’y a pas de concurrence entre les deux pays sur le dossier du nord du Mali », a ajouté la même source chez les rebelles touareg maliens.

Amar Rafa

Souce : La Tribune on line du 21-08-2008

"PROPRIUS AGER (la propriété du propriétaire) : la planète, un territoire et des hommes. L’espace Touareg dans la mondialisation"


19 septembre 08, Bordeaux, "PROPRIUS AGER (la propriété du propriétaire) : la planète, un territoire et des hommes. L’espace Touareg dans la mondialisation"

SOUTENANCE DE MEMOIRE D’ECOLOGIE HUMAINE

- LE VENDREDI 19 SEPTEMBRE, 17h30 :

« PROPRIUS AGER (la propriété du propriétaire) : la planète, un territoire et des hommes. L’espace Touareg dans la mondialisation »

Présenté par Thomas FORTUNE, ingénieur ENSTIMD, président de l’Internationale Touarègue, dans le cadre du Certificat International d’Ecologie Humaine, Université de Bordeaux,en partenariat avec les universités de Bruxelles (Belgique), d’Evora et de Lisbonne (Portugal), de Padoue (Italie), de Genève (Suisse), de Paris V, d’Aix Marseille I et III, de Toulouse III, de Pau et des Pays de l’Adour, et sous l’égide de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).

Localisation : INSTITUT EGID université de Bordeaux 3 - 1 allée Daguin 33607 Pessac cedex

Renseignements au : 06 26 42 49 75

Source : temoust

Manifestation de sensibilisation et de solarité à la cause touarègue par l'association les 3T


MANIFESTATION DE SENSIBILISATION ET DE SOLIDARITE A LA CAUSE TOUAREGUE ORGANISEE PAR L’ASSOCIATION LES 3T (TRAVERSEE EN TERRE TOUAREGUE)

Pour les enfants et les adultes

15h30-18h00 : activités ludiques
Goûter et projection d’un documentaire sur le mode de vie des touaregs du Niger
Atelier d’écriture touarègue
Baptême de dromadaire
Lecture de contes touaregs.

Pour les adultes

18h00-19h30 : Table ronde autour du thème : « la Terre, un territoire, des touaregs »

Présenté par Marcel FORTUNE, président de 3T et Thomas FORTUNE,

Avec la participation de :

- La Fondation Danièle Mitterrand représentée par Martine Bigot, responsable projets Afrique
- La sociologue Marianne Dedecker
- L’Express avec Vincent Hugeux, grand reporter Monde
- La CRIIRAD représentée par Cyril Guiraud, responsable de Bordeaux

Entrée libre.

Pour tous

19h30-20h30 : repas touareg
20h45-23h30 : concerts

Source : temoust

jeudi 21 août 2008

Un troisième mandat pour quoi faire ?


Nous assistons depuis quelques temps à l’agitation de certaines personnes proches du milieu de la présidence pour créer une atmosphère de remise en cause de la constitution. C’est vrai que cette constitution, taillée sur mesure par le régime du putchiste Wanké renferme pas mal de zones d’ombre. Sa particularité par rapport aux anciennes constitutions résidence dans l’introduction d’une amnistie accordée à certaines personnes pour des actes qu’ils ont commis afin d’assouvir leurs intérêts égoïstes, et là, les nigériens dans leur majorité en sont contre et souhaitent une révision de l’article. Cependant il ne faut pas mélanger les cochons avec les bœufs, pour essayer une fois encore de s’octroyer la bonne part du gâteau.
Toutes les constitutions adoptées par le peuple nigérien, de 1990 à aujourd’hui, ont fixé la limitation du nombre de mandat présidentiel à deux.

En effet, depuis le début de l’année 2008, les fabricants de rumeurs utilisent plusieurs subterfuges pour faire circuler des informations afin d’amener la population nigérienne à voir en Tanja, le père salvateur ou le père de la nation. C’est une bonne approche de leur part, mais ce qu’ils oublient, c’est que les temps ont changé et que le monde d’aujourd’hui ne rime plus avec ces notions de père de la nation. La nation nigérienne est née depuis les indépendances, et en ces moments, le nom de Tanja n’a figuré sur aucun front de lutte. Chercher à qualifier quelqu’un arriver au pouvoir longtemps après l’édification de la nation, de père de cette nation, c’est ramollir les sacrifices consentis et les souffrances endurées par les grands acteurs de l’époque coloniale. Comme on dit, laissons à César ce qui est à César.
Je pense que le Directeur du journal l’Union veut vendre sa plume au locataire de la villa verte. S’il a accepté de vendre sa conscience, c’est son choix, mais de grâce il faut laisser les journalistes honnêtes se prononcer sur des questions nécessitant un certain niveau de connaissances et de réflexions. Il y a d’autres méthodes plus nobles pour se faire une place à coté des gouvernants ou de bénéficier de leur appui.

Parlé de la nécessité d’un troisième mandat pour Tanja, c’est affirmé clairement sa propre incapacité à participer à la construction de la nation. Le président Tanja et le gouvernement actuel font preuve d’une bonne volonté dans la gestion du pays. Ils ont pu insuffler un certain dynamisme économique au pays, mais c’est malsain de penser qu’il est l’unique acteur de ce dynamisme même si les Ministres et autres Directeurs ne font que chanter son nom.
Le président Tanja, n’est ni le plus honnête citoyen du pays, ni le plus méticuleux dans la gestion du pays, il a seulement eu la chance d’être élu par deux fois à la tête du pays. D’ailleurs, on peut affirmer sans se tromper, qu’il a un bagage intellectuel trop limité et même insuffisant pour comprendre certains labyrinthes induits par la mondialisation.
La confusion que les marchants d’opinions veulent créer doit être stoppée avant qu’il ne soit tard. Car les nigériens sont arrivés dans leur majorité à comprendre leur obligation de participer à la gestion de l’Etat. L’Etat à besoin de l’apport de tous les citoyens et qu’aucun citoyen ne doit chercher à prendre le pays en otage pour assouvir ses intérêts particuliers ou ceux de son clan.
Les compatriotes doivent avoir confiance en eux et en leurs frères, on connaît bien le parcours tacheté des principaux leaders de nos partis, mais la société civile sera là pour veiller à la préservation et au renforcement des acquis démocratiques.

Boubacar Ibrahim
Tuesday, 19 August 2008

Là bas l’ennemi, ici le désert


Là bas l’ennemi, ici le désert
Compagnons,
Nous habitons la montagne.
Là bas l’ennemi,
Ici le désert.

Depuis que nous sommes nés,
Nous sommes debouts.
Et nous jurons
Qu’un jour, nous serons libre.

Nous nous dressons
Et regardons au fond de la vallée
Où se trouvent les jeunes gens
Dont l’un est irréductible.

Puisque le combat tue,
Autant s’entendre entre nous.
L’unité, tout de suite !

Chant composé en 1991 au cours d’un encerclement des combattants touaregs par l’armée régulière pendant quarante jours dans la montagne.

Source : adagh n kel tamasheq

Les Amazighs en visite à l'Union Européenne


Une délégation amazighe internationale composée de Belkacem Lounes, Président du CMA, Rachid Raha, vice-président, Ferhat Mehenni, Président du Mouvement pour l’Autonomie de la Kabylie (MAK), Ahmed Adghirni, secrétaire général du parti démocratique amazigh du Maroc (PDAM), Alhader Ag Faki (Touareg du Mali), Husseiny Ag Sidi (Touareg du Niger), Ilmas Ouachikh (coordinateur des associations amazighes de Belgique), Mohamed ElHamouti (Président de l’association des étudiants amazighs de Belgique et coordinateur de la mission), a effectué, du 30 juin au 2 juillet 2008, une visite de travail auprès des différentes instances européennes à Bruxelles. La délégation amazighe a été reçue au Parlement Européen et à la Direction Générale des relations extérieures de la Commission Européenne.

Après une présentation générale de l’état de négation et de marginalisation du peuple amazigh et des violences qu’il subit de la part de tous les gouvernements des pays de Tamazgha (Afrique du Nord et Sahara), les membres de la délégation ont exposé aux interlocuteurs européens, les situations les plus préoccupantes du moment.

Concernant l’Algérie, Belkacem Lounes a dénoncé l’interdiction du 5° congrès du CMA en Kabylie, en violation flagrante de la Constitution et des lois algériennes et en contradiction avec le droit international. Cet acte arbitraire qui empêche les Amazighs de se rencontrer chez eux, est une nouvelle provocation qui illustre une fois de plus, le caractère totalitaire et raciste du pouvoir algérien. Ferhat Mehenni a ensuite mis en évidence la politique du gouvernement qui vise à soumettre la Kabylie en anéantissant sa langue, sa culture et ses valeurs et en bloquant son développement socioéconomique. C’est pourquoi le projet d’autonomie de la Kabylie est la solution au conflit permanent qui oppose les Kabyles au pouvoir algérien. Le Président du MAK a ensuite appelé les responsables européens à soutenir ce projet démocratique et respectueux du droit international et qui aidera l’Algérie à prendre le chemin de la démocratie et du respect des droits de l’homme. L’assassinat de Lounes Matoub et les crimes commis durant le printemps noir 2001 en Kabylie par les services de sécurité de l’Etat, restés à ce jour impunis, ont également été rappelés devant les instances européennes.

Pour ce qui concerne le Maroc, Ahmed Adghirni a abordé le sujet de l’interdiction de son parti et montré le caractère illégal de la décision du tribunal administratif de Rabat, ce qui prouve une fois de plus, que pour les questions politiques notamment, la justice obéit aux directives gouvernementales. Pour le secrétaire général du PDAM, le blocage de son parti s’explique par le racisme anti-amazigh et par le refus du lobby panarabiste d’accepter que le peuple amazigh dispose de ses propres institutions représentatives. Maitre Adghirni a insisté sur le fait que l’Etat marocain admet et finance des dizaines de partis politiques arabistes et/ou islamistes et des centaines d’organismes publics et privés de promotion de l’arabité mais empêche l’existence d’un seul parti politique amazigh. C’est une illustration claire de la politique d’apartheid anti-amazigh au Maroc. Rachid Raha a ensuite présenté les autres cas de persécutions que subissent les Amazighs du Maroc, notamment les étudiants membres du mouvement culturel amazigh, détenus sans jugement depuis 14 mois à Meknes et ceux qui ont été arbitrairement condamnés à Imteghren (Errachidia), sans oublier la détention et les violences subies par les citoyens de Boumal N Dades et le cas de Abdelaziz El-Wazani, membre de la ligue amazighe des droits de l’homme, poursuivi par la justice marocaine depuis le mois de février 2007, en raison de ses activités militantes. La répression sans précédent qui s’est abattue sur la population de Ifni-Ait Baamran (sud du Maroc) le 7 juin dernier et les jours qui ont suivi et le déploiement d’une force policière largement disproportionnée et usant de méthodes barbares (violations de domiciles, violences sur les femmes, arrestations arbitraires), ont été également dénoncés devant les interlocuteurs européens.

La situation tragique que vit le peuple Touareg particulièrement au Mali et au Niger a été présentée par Alhader Ag Faki et Husseiny Ag Sidi qui sont revenus sur les motifs qui ont provoqué la rébellion touarègue de 1990, les massacres de civils touaregs par les armées gouvernementales, les accords de paix signés mais jamais respectés par les gouvernements malien et nigérien, sauf dans leur aspect sécuritaire (désarmement des combattants Touaregs). Les représentants Touaregs ont expliqué que leur peuple demeure politiquement et culturellement exclu et économiquement marginalisé, spolié de ses ressources, chassé de ses terres et territoires les plus riches. Avec l’autorisation des Etats, les multinaltionales sillonnent le pays Touareg à la recherche de ressources naturelles et lorsqu’un gisement est découvert, les autochtones sont sommés d’aller planter leur campement plus loin, vers les zones les plus ingrates. Au Niger, l’entreprise française Areva qui exploite un gisement d’uranium à Arlitt depuis bientôt 40 ans, est entrain d’épuiser les précieuses ressources en eau de l’oasis, de polluer l’environnement par la radioactivité et ne laisse même pas la chance aux Touaregs d’être embauchés dans l’entreprise. Et lorsque les Touaregs réclament un peu de considération et de droits, ils reçoivent en réponse, le silence ou les provocations et la répression violente. C’est cette situation coloniale qui a poussé les Touaregs à se révolter une nouvelle fois, en 2006 au Mali et en 2007 au Niger. Dans ce pays, les forces armées gouvernementales s’acharnent sur les civils Touaregs, les assassinant ou les jetant en prison sans jugement. Au mépris des conventions internationales, le gouvernement nigérien a eu recours aux services de mercenaires des pays de l’Est pour bombarder les combattants Touaregs. La guerre menée contre le peuple Touareg au Niger et au Mali a contraint des milliers de familles à fuir leur pays pour aller se réfugier auprès de leur communauté dans le sud de l’Algérie et au nord du Burkina-Faso. En conclusion, Alhader Ag Faki et Husseiny Ag Sidi ont appelé les instances européennes à agir d’urgence pour mettre fin aux agressions que subissent les Touaregs, protéger ce peuple dont la survie est menacée et contribuer à trouver une solution qui garantisse durablement les droits fondamentaux du peuple Touareg.

Des documents relatifs à la situation des Amazighs dans tous les pays de Tamazgha ont ensuite été remis aussi bien aux euro-députés qu’aux responsables de la Commission.

Les parlementaires qui étaient peu informés sur la situation des Amazighs, ont été très attentifs aux explications qui leur ont été fournies et ont posé beaucoup de questions relatives à chacun des sujets exposés. Après un large débat, les parlementaires européens se sont engagés à mettre ces questions à l’ordre du jour de la prochaine session de l’assemblée européenne et à demander l’adoption d’une résolution solennelle du Parlement Européen.

Au niveau de la Commission, les membres de la délégation amazighe ont rappelé la nécessité d’appliquer strictement l’article 2 des Accords d’association entre l’UE et les Etats, relatif à la démocratie et au respect des droits humains. "Pas de commerce sans droits humains" ont-ils insisté, avant de demander que la question amazighe fasse désormais partie des points inscrits à l’ordre du jour de toutes les rencontres bilatérales entre l’UE et les Etats de Tamazgha. Par ailleurs, les organisations de la société civile amazighe devraient être régulièrement entendues et consultées pour tout ce qui concerne l’évolution des relations entre l’UE et leurs pays. Dans ce but, les deux parties se sont accordées sur la nécessité de se rencontrer régulièrement afin d’assurer le suivi de ces mesures et d’échanger leurs analyses.

Au cours du deuxième jour de sa visite à Bruxelles, la délégation amazighe a été successivement reçue au Parlement et au Sénat Belges, ainsi qu’au Parlement Flamand et a également eu des entretiens avec Mme Fatiha Saidi, députée au Parlement Bruxellois et avec M. Pierre-Yves Jeholet, député fédéral et porte-parole du Mouvement Réformateur. Le même travail de sensibilisation a été effectué par les Amazighs qui ont incité leurs hôtes à conditionner leurs relations économiques avec les Etats d’Afrique du Nord aux efforts fournis par ces derniers dans les domaines de la démocratie et du respect des droits de l’homme. Au sujet de l’immigration qui préoccupe tant les européens, les membres de la délégation amazighe ont tenu à rappeler cette évidence : la réduction des flux migratoires vers l’Europe réside beaucoup moins dans la construction de vaines barrières autour de l’Europe que dans l’amélioration des conditions de vie des populations et de l’état de droit au sud. Les représentants amazighs de Belgique ont également profité de l’opportunité de cette visite pour appeler les différentes autorités belges à mieux prendre en compte l’identité amazighe dans les politiques d’intégration des populations originaires des pays de Tamazgha.

Bruxelles, 3 juillet 2008

P/la délégation amazighe

Source : Le secrétariat du CMA

Nouvelle médiation entre le gouvernement et les ex-rebelles touareg fin août à Alger : Une commission de 200 personnes doit la préparer


Le gouvernement malien et les ex-rebelles touareg ont mis en place la semaine dernière une commission de 200 personnes pour préparer une nouvelle réunion à Alger devant se tenir du 28 au 30 août prochains, ont rapporté les agences de sources concordantes auprès des ex-rebelles et du gouvernement malien.

Cette commission, dite d’« apaisement et de dialogue », qui comprend des émissaires du gouvernement malien et d’anciens rebelles touareg, a été mise en place la semaine dernière, selon les mêmes sources. Un responsable du ministère malien de l’Administration territoriale, qui a confirmé l’information, a affirmé que « la commission travaille d’arrache-pied pour la réussite de la prochaine rencontre d’Alger entre nous et les rebelles du 28 au 30 août prochains ».

De son côté, un proche d’Ibrahim Ag Bahanga, un des principaux chefs touareg, contacté par téléphone à Kidal (nord du Mali), a affirmé : « Nous travaillons au sein de cette commission de 200 personnes. Nous espérons obtenir, lors de la prochaine rencontre à Alger, de bons résultats grâce à la médiation algérienne. » Une des missions de cette commission est de déterminer l’endroit, sur le territoire malien, où seront basées les unités spéciales, des forces composées d’ex-rebelles touareg et de militaires maliens, chargées d’assurer la sécurité dans le nord du Mali, comme le prévoit l’accord d’Alger, selon les mêmes sources.

La rencontre, selon un responsable du ministère malien de l’Administration territoriale, est destinée à « faire le point et avancer dans l’application de l’accord d’Alger » sur l’arrêt des hostilités signé le 21 juillet à Alger entre le gouvernement malien et l’Alliance démocratique du 23 mai pour le changement, représentant les principaux mouvements rebelles touareg. L’accord donnait jusqu’au 15 août aux protagonistes pour traduire en actes leurs engagements : fin des attaques, libération des détenus et otages, déminage et retour des réfugiés.

La réunion d’Alger est annoncée après la libération, dimanche, de 21 militaires maliens, sur un total de 26 officiellement libérés depuis juillet, par les rebelles touareg grâce à la médiation algérienne.

Par ailleurs, les deux parties ont réaffirmé leur attachement à la médiation algérienne, puisque, selon la source susmentionnée, les rebelles des deux pays ont plutôt déclaré se trouver « dans une dynamique de processus de paix ». « Ce qui est vrai, c’est que nous avons dit au guide libyen que les rebelles du Mali ont l’intention de lui rendre prochainement une soixantaine de militaires maliens qu’ils retiennent », a-t-on ajouté.

« Je voudrais vous dire que notre médiateur reste l’Algérie. Il n’y a pas deux médiateurs. Mais comme l’Algérie l’a dit, nous pensons que si la Libye peut contribuer à libérer le reste des otages, c’est une bonne chose. Il n’y a pas de concurrence entre les deux pays sur le dossier du nord du Mali », a ajouté la même source chez les rebelles touareg maliens.

Amar Rafa

Source : temoust

Niger : La mise en garde reconduite pour trois mois dans la région d’Agadez


Situation sécuritaire au nord du pays : mise en garde reconduite pour trois mois dans la région d’Agadez

Le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM. Mamadou Tandja, a signé, hier, mercredi 20 août 2008, un décret portant reconduction de la mise en garde dans la région d’Agadez.

Aux termes de ce décret, la mise en garde proclamée dans la région d’Agadez est reconduite pour trois (3) mois, à compter du 24 août 2008

Jeudi 21 août 2008

Kadhafi demande aux rebelles touaregs de désarmer


RFI - 19/08/2008 Dernière mise à jour le 20/08/2008 à 02:29 TU

Le colonel Mouammar Kadhafi a convoqué, dimanche à Oubari dans le sud du pays, les représentants des rebellions touarègues du Mali et du Niger, Ibrahim Ag Bahanga et Agaly Alambo. Le dirigeant libyen veut assumer le rôle de médiateur et il aurait ainsi demandé aux deux dirigeants de déposer les armes. La télévision d’Etat nigérienne a même annoncé que le chef du mouvement touareg nigérien avait pris l’engagement de déposer les armes, lundi. Toutefois, Agaly Alambo affirme que la trêve est loin d’avoir encore été signée avec les autorités de Niamey. Le mouvement touareg nigérien exige que les autorités le reconnaissent officiellement comme un véritable groupe politique et non comme des bandits.

Selon un reportage diffusé, lundi, par la télévision nationale nigérienne, Agali Alambo, le chef du Mouvement des Nigériens pour la Justice (MNJ), aurait déclaré qu’il déposait les armes et qu’il remettait la médiation entre les mains de Kadhafi. Interrogé mardi matin par RFI, Agali Alambo affirme le contraire. Il n’y aura pas de dépôt des armes et pas de trêve, tant que les autorités nigériennes n’auront pas changé leur position.

Aghaly Alambo, Chef du Mouvement des Nigériens pour la Justice (MNJ)

« S’il y a une réponse positive du gouvernement, on peut aller dans le sens d’une trêve ou d’un autre engagement allant vers le dialogue ».

L’initiative du colonel Kadhafi a été saluée par le gouvernement nigérien. Cependant, Mohammed Ben Omar, ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement de Niamey, refuse de parler d’une médiation libyenne.

Mohammed Ben Omar, Ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement nigérien

« Nous ne pouvons que saluer l’initiative du Guide libyen de réunir tous les mouvements sécessionnistes du grand Sahara [...] mais il ne s’agit pas de médiation ».

Les deux chefs touaregs ont néanmoins décidé de confier au colonel Kadhafi le dossier de la libération d’une soixantaine de prisonniers militaires. Le gouvernement du président nigérien Mamadou Tandja affirme que les rebelles du MNJ sont des trafiquants d’armes et de drogue et exige qu’ils déposent les armes, avant d’engager des pourparlers avec eux. Les rebelles estiment, de leur côté, que les habitants du Nord ne profitent pas des ressources naturelles du pays, notamment de l’uranium dont le Niger espère devenir le deuxième producteur mondial d’ici 2011.

Médiation algérienne

De son côté, le gouvernement du Mali a annoncé dimanche dernier la libération de 26 militaires maliens qui étaient détenus par les Touaregs. Le président Amadou Toumani Touré a remercié le président algérien Abdelaziz Bouteflika pour ses efforts en vue de cette libération. Depuis le début des hostilités en mai 2007 près d’une centaine de soldats maliens avaient été pris en otage par les rebelles touaregs. Grâce à la médiation du gouvernement algérien, un accord sur l’arrêt des hostilités dans le nord du Mali a pu être signé le 21 juillet dernier à Alger entre le gouvernement malien et les rebelles de l’Alliance démocratique du 23 mai. Une nouvelle rencontre entre les rebelles touaregs et les représentants du gouvernement de Bamako doit se tenir fin août dans la capitale algérienne.

Source : RFI

mercredi 20 août 2008

La situation devient de plus en plus dramatique au Nord-Niger


Les civils de la région d'Agadez sont affamés en raison de la situation d’état d’urgence décrêtée par Tanja. Depuis septembre 2007, date du début de l'état d'urgence les céréales, le riz et toutes les denrées alimentaires augmentent jusqu'à devenir hors de prix au Nord du Niger.

En brousse, on se cache. Seuls les enfants vont au puits chercher l’eau. Ceux qui connaissent cette tâche savent que c’est une activité difficile et fatigante pour eux, mais la menace est trop grande pour les adultes. Ils risquent de rencontrer des militaires mal intentionnés. En outre, l'armée brûle les jardins et les troupeaux, empoisonne les puits pastoraux. Jusqu’à quand les familles pourront-elles subsister ainsi ?

Certaines familles de brousse se réfugient dans les pays frontaliers ou chez les familles ou amis en ville, à Agadez, à Tchirozérine ou à Arlit, croyant y trouver plus de sécurité et de confort. Mais les denrées manquent et l’armée visite et pille les maisons sans prévenir. Les populations vivent dans un état de tension permanente, la peur d’être victime d'exactions les tenaille et ne cesse d’augmenter pourtant de mois en mois.

Les associations humanitaires ne sont pas autorisées à venir en aide aux populations et pour les plus importantes, la médiatisation manque… Tout ressortissant étranger trouvé sur place avec une caméra court le risque de se faire confisquer son matériel ou bien d’être jeté en prison avec les cafards.

Le 27 juin dernier, l’armée nigérienne a attaqué le camp armé du M.N.J après une année de préparation avec des dizaines de chars de combats, une centaine de camions, des armes lourdes et deux hélicoptères de guerre. 8 membres du mouvement et une vingtaine de soldats ont trouvé la mort. Les membres du MNJ ont, avant de décéder, réussi à détruire les deux hélicoptères et à défendre leurs campements et leurs bases à Tézirzaït.

Le bras de fer est de plus en plus fort. Le M.N.J. pourrait trouver un accord avec Areva directement mais Areva préfère ne rien entreprendre sans l’accord du gouvernement nigérien, de peur de perdre ses parts de marché. En effet, alors qu’en Europe, l'utilisation du nucléaire est hautement contestée, au Niger, on s’apprête à ouvrir une nouvelle mine (dans le site Imouraren). Cette mine fera du Niger le premier producteur mondial d’uranium et le plus grand cimetière environnementale.

Alors, si vous êtes sensible au sujet de la production d'électricité, si vous souhaitez éviter que trop de sang ne coule, que trop de morts ne s’entassent, quand vous appuierez sur votre interrupteur en France pour éclairer votre doux foyer le soir, ayez une pensée pour nous et aidez-nous à aider des personnes sur place !

Deux choses :
- parlez de la situation autour de vous, renseignez-vous, lancez des pistes, tenez-vous informé

- envoyez vos commentaires, vos idées pour entreprendre des actions, venez nous rencontrer !

Source : O .D. M, Paris

Les rebelles Touaregs du Niger et du Mali ne déposent pas les armes


NIAMEY — Les rebelles touaregs du Sahara ne sont pas prêts à déposer les armes et à mettre un terme à leur insurrection contre le Niger et le Mali, ont déclaré les rebelles touaregs eux-mêmes mardi soir, contrairement à ce qu'avait annoncé la télévision d'Etat dans l'après-midi.

Le chef du Mouvement des Nigériens pour la justice (MNJ), Aghali Alambo, a précisé sur le site internet de son mouvement, que la télévision d'Etat avait mal interprété les commentaires qu'il avait faits lors de la réunion-médiation organisée lundi par le président libyen Moammar Kadhafi avec les rebelles touaregs à Tripoli.

Le communiqué en ligne ajoute que les rebelles nigériens "ne pourront jamais déposer les armes avant que l'ensemble de leurs revendications légitimes ne soient satisfaites". Le communiqué fait référence à une traduction en forme de "trahison" effectuée par le gouvernement et ajoute qu'aucune alliance non plus n'est en vue entre les rebelles touaregs du Niger et ceux du Mali.

Les rebelles mènent des attaques contre des bases militaires et enlèvent des responsables gouvernementaux depuis 2007. Ils dénoncent la remise en cause de l'accord de paix de 1995, qui avait mis fin à la précédente rébellion touareg.

A l'origine de la rébellion, les touaregs reprochent aux deux gouvernements de négliger leur peuple, une minorité ethnique nomade vivant dans plusieurs pays d'Afrique de l'Ouest. Au Niger, ils accusent également le gouvernement de vouloir les chasser pour s'emparer de leurs terres riches en uranium.

Les gouvernements nigériens et maliens ont depuis longtemps qualifié les rebelles de "bandits" et refusé de négocier avec eux.

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mardi 19 août 2008

MNJ : Démenti suite à la mauvaise foi du pouvoir de Niamey


Le Mouvement des Nigériens pour la Justice (MNJ) et son Président Aghali ALAMBO ont écouté avec horreur et stupéfaction l’interprétation perfide faite par le pouvoir de Niamey, du discours prononcé à Oubari en Libye par le Président de notre mouvement.

A cet effet, le Mouvement des Nigériens pour la Justice (MNJ) et son Président Aghali ALAMBO tiennent :

1. à apporter la clarification que :

- le Président Aghali ALAMBO n’a prononcé le nom "MNJ" qu’une seule fois pendant toute la durée de son intervention. Et, c’était juste pour décliner son identité en lisant le message que Ibrahim BAHANGA lui a demandé de transmettre de sa part au guide de la révolution libyenne, son excellence le Colonel M. Kadhafi,

- à aucun moment, le Président Aghali ALAMBO n’a parlé d'alliance entre le Mouvement des Nigériens pour la Justice (MNJ) et l’Alliance Touareg Nord Mali pour le Changement (ATNMC) : toutes les fois où le Président Aghali ALAMBO a eu à prononcer le mot "ALLIANCE" au cours de son intervention, c’était pour désigner l’"ATNMC" (l’Alliance Touareg Nord Mali pour le Changement) dont il transmettait le message de son Président, Ibrahim BAHANGA, au guide de la révolution libyenne, son excellence le Colonel M. Kadhafi,

- toute l’intervention du Président Aghali ALAMBO à Oubari s’est limitée uniquement à la transmission du message de Ibrahim BAHANGA au guide de la révolution libyenne, son excellence le Colonel M. Kadhafi,

- jamais le Président Aghali ALAMBO n’a parlé ni de libération des prisonniers ni de cessez-le-feu ni de déposer les armes de la part du MNJ.

2. à le dire, le faire savoir et le faire comprendre clairement à toutes les figures de mauvais augure, dont en premier lieu le pouvoir de Niamey, que le MNJ:

- n’est et ne sera jamais un mouvement sécessionniste,

- ne déposera jamais les armes, ou du moins ne les déposera que le jour ou toutes ses légitimes revendications seront satisfaites : la Synthese a été remise, à sa demande, au guide de la révolution libyenne, son excellence le Colonel M. Kadhafi. Nous la reprenons ci-dessous. ICI, LE DOCUMENT ORIGINAL

Le Mouvement.

Source : MNJ

FFR : Communiqué du commandement militaire


Le Front des Forces de Redressement denonce fermement la declaration arbitraire et personnelle de ghaly ag Alambo qui annonce deposer les armes au nom de la Resistance.

Cette decision est une haute trahison dont il sera le seul comptable.

Les propos incoherents des autorites Nigeriennes qui ont acceuilli cette annonce sont aussi la preuve que le regime de Tandja est a la derive et en attente de la providence pour mettre fin au conflit qui nous oppose a son armee criminelle et ethnique.

Rien n'entamera notre engagement a venir a bout de ce regime liberticide et qui agonise.

Si Aghaly ag Alambo veut deposer les armes pour des raisons personnelles qu'il le fasse mais sans pour autant detruire les efforts des Combattants et des martyrs qui ont paye de leur vie.

La lutte ne fait que commencer, et ce n'est pas la fin annoncee du regne de Tandja qui y changera quelque chose, encore moins les emprisonnements politiques dont le seul but est l'elimination des protagonistes afin de mieux prender en otage le Pays.

Le compte a rebours a commence.

Le Commissaire a la Guerre

Rhissa Ag BOULA

19 août 2008, posté par La Voix des martyrs

Source : FFR

Le démenti d’Aghali Alambo sur RFI


A 12h30 TU, ce mardi 19 août 2008

RFI : Selon un reportage de la télévision nationale nigérienne, Aghali Alambo du MNJ aurait déclaré qu’il déposait les armes et qu’il remettait la médiation entre les mains du colonel Kadafi.

Justement, interrogé ce matin, Aghali Alambo affirme exactement le contraire. Pas de dépôt des armes, pas de trêve non plus, tant que les autorités nigériennes n’auront pas changé leur position.

Ecoutons-le :

Aghali « Quand on dit on dépose les armes, cela veut dire c’est comme si nous avons signé une trêve, c’est comme si les gens se sont engagés déjà. Nous, on attend de voir. On n’a pas signé de trêve.

Il faut avoir un temps que peut-être le Guide dit qu’il va avoir une réponse positive ou une réponse qui sera un peu difficile, la même réponse de Tandja qu’il avait toujours. Ça ça ne veut pas dire qu’il y a une trêve qui a été signée.

Maintenant s’il y a une réponse positive du côté du gouvernement, un changement, que Tandja reconnaît que depuis le début il était dans son erreur, donc là maintenant c’est en ce temps qu’il faut dire qu’on doit arrêter les combats de tous les deux côtés, que ce soit du côté de l’armée nigérienne et du côté du mouvement nigérien. C’est comme ça les choses que ça se passe.

Là on est sur un point de départ, maintenant il faut avoir la réponse ; c’est au Guide libyen de nous dire qu’il y a eu une réponse positive, que on peut aller dans le sens d’une trêve ou d’autres engagements qui peuvent aller dans le sens d’un dialogue. »

Source : temoust

Niger rebel says Saharan Tuaregs to set down guns


Niger’s Tuareg rebel leader Aghaly ag Alambo said his fighters would lay down their guns from Monday and, together with neighbouring Mali’s Tuareg rebellion, submit to mediation by Libyan leader Muammar Gaddafi.

Light-skinned Tuareg nomads in the Saharan north of Niger and Mali took up arms against their respective southern-based central governments last year.

"We decide to lay down our weapons from Monday," Alambo said at a meeting with Gaddafi on Sunday in the southern Libyan town of Ubari, where he said he also spoke on behalf of Ibrahim ag Bahanga, leader of the Tuareg rebellion in neighbouring Mali.

His comments were broadcast by Niger state television on Monday, translated into French from the Tuareg Tamasheq tongue.

Niger’s government has refused to talk to the rebels, whom it dismisses as bandits and smugglers, until they disarm.

Alambo, of the Niger Justice Movement (MNJ), has previously demanded up to 30 percent of uranium revenue be allocated to Niger’s mainly Tuareg north, where French state-controlled nuclear group Areva mines the radioactive metal.

In comments from Sunday’s meeting broadcast in Libya, Gaddafi urged an end to the revolts in Mali and Niger, saying more war would hurt the impoverished states and plunge a region unsettled by security and smuggling problems into turmoil.

Africa’s fourth largest country, Libya wields influence in parts of the Sahara and the Sahel region on its southern fringe thanks to its oil wealth and tribal links between its own population and those of neighbouring states.

"Why destroy the people who are with us ? This is not imperialism or a foreign invasion. I tell my brothers, that if there was a benefit and a need to carry arms, I will be the first to arm you, train and fight along with you," Gaddafi said.

Gaddafi said Niger, Mali, Mauritania, Chad, Libya and Algeria, where Tuaregs live, were Muslim states and represent "the Islamic weight of Africa, so why destroy it ?" His comments were broadcast on state television and Libya’s Jana news agency.

TWIN REBELLIONS

Tuareg rebellions in Niger and Mali erupted within a few months of each other last year, each seeking more autonomy and attacking government and army garrisons and convoys in what appears to be a repeat of similar Tuareg uprisings in the 1990s.

Security experts have long thought the groups may cooperate informally, but Alambo’s assertion to be speaking on behalf of Mali’s Bahanga was the first public acknowledgement of links.

"From today, Bahanga and I are at your disposal ... We consider Libya alone can resolve the rebellions in Mali and Niger," Alambo said, adding Bahanga was unable to attend.

The last Libyan-brokered ceasefire between Mali’s government and rebels, in April, was quickly followed by some of the bloodiest fighting yet. A subsequent ceasefire brokered in July by Libya’s regional rival Algeria has had more success.

Mali’s rebels released 26 army soldiers on Sunday, Mali’s government said, crediting Algerian mediation. Malian President Amadou Toumani Toure has offered to talk to the rebels, on condition they free all their hostages.

Mali’s army, backed and trained by the United States as part of Washington’s "war on terrorism", also accuses the rebels of trying to control cross-border arms and drug smuggling routes.

Abdoulaye Massalatchi - 19-08-08

Source : Reuters

La rébellion touareg du Niger annonce déposer les armes


La rébellion touareg du Niger annonce déposer les armes
mardi 19 août 2008

NIAMEY (Reuters) - Le leader de la rébellion touareg du nord Niger, Aghali Alambo, a annoncé que son mouvement des Nigériens pour la justice (MNJ) déposait les armes à partir de lundi et reconnaissait, comme les rebelles touaregs du Mali, la médiation du dirigeant libyen Mouammar Kadhafi.

"Nous décidons à partir de lundi de déposer les armes (...). Nous déclarons être disposés à nous soumettre à votre médiation pour un dénouement heureux et rapide de la crise", déclare-t-il dans un reportage relatant une rencontre avec Kadhafi, diffusé lundi soir par la télévision nationale nigérienne.

Lors de cette rencontre, qui s’est déroulée dimanche, Alambo s’est dit porteur d’un message de la part de Bahanga, le chef des rebelles maliens.

"A partir d’aujourd’hui, Bahanga et moi sont sous votre disposition (...). Nous considérons que seule la Libye peut régler le problème des rébellions au Mali et Niger" a-t-il expliqué.

Les deux chefs touaregs ont décidé de confier au colonel Kadhafi le dossier de libération d’une soixantaine de prisonniers militaires.

Le gouvernement du président nigérien Mamadou Tandja affirme que les rebelles du MNJ sont des trafiquants d’armes et de drogue et refuse de mener des pourparlers avec eux tant qu’ils n’auront pas déposé les armes.

Le MNJ est entré en rébellion il y a un an. Au moins 200 rebelles et 70 soldats ont été tués depuis.

Les rebelles estiment que les habitants du Nord ne profitent pas des ressources naturelles du pays, qui espère devenir le deuxième producteur mondial d’uranium d’ici 2011.

Dans son discours, Kadhafi a mis en garde les rebelles, du Niger et du Mali mais également du reste de l’Afrique.

"Les armes ne sont pas un moyen pour revendiquer les injustices. Je me chargerai personnellement de vérifier si vraiment les touaregs font l’objet de discriminations au Niger et au Mali", a-t-il assuré en arabe.

"Sachez que les rébellions sont un désastre pour les familles, les jeunes et l’avenir du continent africain (...) Si les touaregs réclament un Etat touareg et si toutes les autres ethnies de l’Afrique réclament un Etat, alors que deviendra l’Afrique ?", s’est-il interrogé.

"Le souhait des jeunes Touaregs d’abandonner les rébellions est une vraie chance pour développer les pays du Sahara et tout le monde doit applaudir ce geste", a-t-il conclu.

Abdoulaye Massalatchi, version française Laure Bretton

Source : Reuters, le 18-08-08

lundi 18 août 2008

Expropriation des nomades nigériens de leur terres par le pouvoir

Les populations de Tidène, Agharouss, Arzika, Issolimi, Tazigart ont réçu l'ordre de quitter leur terres ; un ordre illégale qui consiste à chasser de leur térritoire les populations de la région de l'Aïr. La société civile de la région d'Agadez appelle l'ONU, l'Union Européenne et africaine, la CEN-SAD, les ONG internationales et nationales à réagir à cette expropriation illégale et dramatique pour l'ensemble des Nigériens.

dimanche 17 août 2008

Libération de 21 détenus de l'Armée malienne


L’Alliance démocratique du 23-Mai pour le Changement au Mali a libéré, hier, vingt et un (21) éléments de l’Armée malienne qui étaient en sa détention, a appris l’APS de source diplomatique à Bamako, capitale du Mali.

Cette décision vient compléter les "efforts" déployés par l’Algérie pour la préservation des "acquis" réalisés dans la mise en œuvre de l’Accord d’Alger dans ses volets de restauration de la paix, de la sécurité et du développement dans la région de Kidal, indique-t-on de même source.

Cette initiative, rappelle-t-on, s’inscrit dans le cadre des conclusions de la rencontre tripartite de suivi tenue du 18 au 21 juillet à Alger et consacrée à l’examen de l’évolution de la situation dans la région de Kidal.

L’Algérie a réitéré sa "disponibilité" à poursuivre sa contribution pour "aider les frères maliens" à mettre en œuvre les dispositions de l’Accord d’Alger dans l’intérêt de la paix, de la stabilité et de l’unité du Mali, a conclu la même source.

Source : EL MOUDJAHID du 16-08-2008

Fin de la trêve entre l’Alliance Touareg Nord Mali pour le Changement et le gouvernement Malien


Après l’échec de la rencontre de Tripoli en Libye en avril 2008, on déplore un nouvel échec avec celui de la rencontre d’Alger de juillet 2008.

Considérant que l’accord d’Alger a été dénoncé plusieurs fois par le gouvernement malien et que les rencontres tenues à tripoli en avril 2008 et au mois de juillet 2008 à Alger ont échoué et que nous savons que continuer dans cette perspective serait remettre à des lendemains hypothétiques la paix et le développement dans ces régions, aggraver les souffrances du peuple touareg qui ne demande qu’une prise en considération de ses préoccupations actuelles, de son environnement politique, socio-économique et culturel L’Alliance Touareg Nord Mali pour le Changement ( ATNMC) réclame désormais un STATUT PARTICULIER pour les trois régions du Nord et déclare ce jour la fin de la trêve dont les conditions n’ont pas été remplies par le gouvernement malien.

Pour sortir de cette impasse qui dure depuis plus de deux ans, nous demandons une forte implication du Représentant de l’ONU à Dakar et /ou de l’Union européenne pour mener une réflexion sérieuse et approfondie sur le conflit touareg afin d’amener les deux parties autour d’une table de négociations, pour le retour de la confiance, et reprendre un véritable dialogue.

Alliance Touareg Nord Mali pour le Changement (ATNMC). Porte parole et Chargé des relations extérieures.

Dimanche 17 août 2008

Source : Kidal.info

samedi 16 août 2008

Les Touaregs reprennent la lutte

Ikewan, le journal des peuples premiers - Sommaire du numéro 69

Théma : Les Touaregs reprennent la lutte

- Mali - Niger : Les nouvelles révoltes des Touaregs
- Situation alarmante dans la région de Kidal
- La rébellion touarègue au Niger
- Forestiers sans Frontières partenaire des Touaregs
- Programme Akassa : Une infirmerie mobile pour les Touaregs

- En savoir plus

ICRA International

Mouvement de solidarité avec les peuples autochtones. Apolitique et non confessionnelle, totalement indépendante, ICRA s’articule autour de 3 axes :

- Défense des droits des Peuples Autochtones : Diffusion d’informations (magazine IKEWAN, le journal des peuples premiers, site Internet), missions d’enquête, campagnes de pétitions, conférences de presse.

- Programmes de terrain : Mise en place en coordination avec les peuples autochtones de programmes d’aide à l’autosuffisance alimentaire, éducative, sanitaire et médicale.

- Action pour la sauvegarde des cultures : Connaissance, recensement, promotion et sauvegarde des mémoires et cultures autochtones.

ICRA International est constituée d’un réseau de 250 correspondants autochtones (personnalités ou associations) qui proposent les campagnes et les programmes de terrain. Ils sont soutenus et relayés par les bénévoles et les membres de l’association.

Source : http://www.icrainternational.org/